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Il n’y a pas que Dell et Pepsi qui sont intéressés par ce qui se dit sur les médias sociaux.

12 janvier 2012

Lors de mon bilan de la conférence LeWeb11 fait en décembre dernier, j’ai écrit quelques lignes sur l’omniprésence de Radian6. à la conférence Évidemment, le fait d’être maintenant sous le parapluie de Salesforce aide beaucoup l’ex-petite entreprise canadienne (bureaux à Frédéricton, Halifax et St-John) d’analyse des médias sociaux en termes de visibilité et de moyens financiers pour le marketing. Je me rappelle de leur présence beaucoup plus discrète à Boston en 2009 lors de la conférence Enterprise 2.0.

Une présence où ils avaient tout de même organisé une soirée avec Chris Brogan comme MC et où j’avais rencontré brièvement leur ex-président, le canadien Marcel Lebrun… Depuis ce temps, ils ont fait beaucoup de chemin, entre autres en implantant le principe de «social media command center» chez des clients comme Dell avec son Social Media Listening Command Center ou encore Pepsi.Co avec son Gatorade Mission Control. En fait leur liste de clients est assez impressionnante.

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Des centres de veille et d’analyse de l’activité sur les médias sociaux et où travaillent des gestionnaires de communautés

Ce qui m’amène à vous écrire sur la veille et l’analyse. En effet, il n’y a pas que Dell et Pepsi.co qui sont intéressés par ce qui se dit sur leur marque sur les médias et réseaux sociaux. Toutes les entreprises sont présentement en demande aussi bien pour l’externe (ce qui se dit sur eux sur le Web ou Internet) mais aussi  à l’interne avec l’apparition, entre autres, des RSE (réseraux sociaux d’entreprise) ou comme je préfère les nommer les réseaux socio-professionnels internes.

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Le profil d’un community manager aux USA

De là l’apparition d’un nouveau métier dans les entreprises soit le gestionnaire de communautés . Mais pour que ce dernier fasse bien son travail, il doit avoir non seulement des écrans qui surveillent les comptes Twitter ou Facebook de l’entreprise. Il doit pouvoir surveiller et analyser une foule d’autres sites et réagir rapidement aux conversations qui se déroulent parfois en temps réel. Donc, plusieurs entrepreneurs entreprenants ont vite compris que s’ouvre ainsi un fort lucratif marché.

MONTAGEVEILLE

De là la popularité renouvelée de vieux outils revampés comme WebTrends qui a présenté récemment sa solution dite «sociale» et qui, comme par hasard, se nomme «Social Media Command Center» (Voir le montage ci-dessus) ou encore d’outils très novateurs comme le montréalais Nexalogy ou encore le «bostonomontréalais» Darwin Awareness Engine. Et un dernier en date qui vient de s’annoncer.

En effet, j’ai reçu cette semaine un communiqué du Dachis Group. Le Dachis Group c’est une firme texane qui a entre autres acquis le 2.0 Adoption Council de Susan Scrupski, devenu depuis le Dachis Group Social Business Council. Donc, cette firme qui se présente dans le communiqué comme «the world’s leader in Social Business» (lire Entreprise 2.0), a annoncé plus tôt cette semaine son entrée dans le marché de l’analyse et de la veille sur les médias et réseaux sociaux avec un trio d’outils:

«Dachis Group, the world’s leader in Social Business, today announced the launch of Social Performance Monitor (SPM), an online service powered by the company’s big data analytics platform that helps global companies measure social media’s impact on brand performance. Social Performance Monitor (SPM) is the first subscription service and third social measurement application offered by Dachis Group. In addition to Social Performance Monitor, Dachis Group offers the Social Business Index, a free site that ranks the performance of the world’s most social brands, and Social Portfolio Insights, an application that enables brands to assemble and track their global portfolio of social accounts and coordinate with the individuals that manage them. Dachis Group’s suite of social measurement applications is available today by visiting www.socialbusinessindex.com.» Le lien ci-contre mène au dernier outil. Pour avoir une meilleure idée du trio offert, cliquez plutôt ICI.

Dachis n’est qu’un autre parmi une longue liste à se lancer dans la course aux analyses sociales. À part ceux déjà mentionnés et qui sont les plus connus, il y a les SocialTarget, ContextMine, WhatsUpGold, SentimentMetrics, SproutSocial, MediaMiser, Orgnet.com et j’en passe et j’en oublie . Mais Dachis a UN sérieux avantage sur les autres, mis à part Radian6: justement son positionnement de «leader»  en «Social Business» qui, en passant, est maintenant LE buzz word au lieu de l’entreprise 2.0. En fait, ce n’est pas Dachis qui est le véritable leader en ce domaine mais encore et toujours IBM. Pour vous en convaincre, cliquez sur l’image ci-dessous:

social business

Donc, si Dachis peut compter sur l’avantage d’être un des leaders en Social Business, le groupe le doit beaucoup à l’intégration du 2.0 Adoption Council qui regroupe tout le gratin des entreprises américaines et multinationales ayant déjà intégré le Web 2.0 en tout ou en partie. En passant et pour en revenir à Radian6 et son rachat par Salesforce, comment se présente maintenant le géant du CRM ? Non pas comme une Social Business mais comme une Social Enterprise. Ahhh! Compétition quand tu nous tiens…

 

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