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Identité numérique

Big Data Identité numérique

Qui êtes-vous sur Internet. Data ?

23 octobre 2013

La question peut paraître saugrenue au premier abord mais pensez-y deux fois, question d’identité numérique… Bien sûr, nous ne sommes pas le personnage de Star Trek The Next Generation personnifié par Brent Spiner mais ce n’est pas pour rien qu’on lui a donné ce nom: Data ou donnée… Comme lui, nous sommes de plus en plus des êtres numériques, donc qui  traitent des milliers de données à chaque seconde de notre vie et qui essaient d’en faire un tout cohérent pour gérer notre vie et notre identité numériques. Lire la suite

Big Data Études Internet Identité numérique

Peut-on créer un algorithme fondamentaliste et sexiste ?

18 octobre 2013

La réponse semble oui… Et c’est Google que serait le coupable avec son service «d’autocomplete». C’est quand vous tapez un début de phrase dans la barre de navigation et que Google vous propose de la compléter avec différentes formulations. Plusieurs ont fait le test. C’est Mashable qui a attaché le grelot et publié un texte et surtout un titre assassin :«Ads Reveal Horrifying Sexism in Google Autocomplete». Horrifiant a été le terme repris par bien des Internautes et avec raison. Les photos du billet de Mashable sont terribles mais ce n’est pas mieux ici au Québec. Lire la suite

Blogues Communication interactive Entreprise 2.0 Identité numérique Médias sociaux Réseaux sociaux

De l’utilisation des réseaux sociaux, RSE, RSP ou tout autre RS ou MS…

9 octobre 2013

J’ai décidé de changer de titre. Au départ, c’était «Stars du Web. J’ai une sainte horreur de ceux qui vous vendent 1 000 abonnés Twitter pour dix Euros !» mais ce n’est qu’une infime partie de mon propos. Le titre actuel parle plus: vous avez 9 460 amis Facebook et plus de 3 000 fans de votre page. Vous affichez donc complet. Vous avez 21 375 followers sur Twitter et la compagnie a certifié votre compte du petit rond bleu avec crochet. Vous avez 6 223 relations sur LinkedIn  et un compte pro or ainsi que des cohortes d’admirateurs-abonnés-aficionados sur Quora, Pinterest, YouTube, Foursquare, Google+, SlideShare, Flickr, Viadeo et que sais-je. Bref vous êtes très populaire et actif sur les médias et réseaux sociaux au point ou votre Klout dépasse vos plus folles espérances mais il y a au moins quatre mois que vous n’avez rien publié sur votre blogue… Lire la suite

Big Data Communication interactive Entreprise 2.0 Études Internet Gestion des organisations Identité numérique Intranet Mémoire d'entreprise NTIC

Votre entreprise en 2020 sera-t-elle in-so-co-mo-an-in-lu-vi ?

2 octobre 2013

Sera-t-elle interactive, sociale, collaborative, mobile, analytique, infonuagique, ludique, virtuelle (in-so-co-mo-an-in-lu-vi), un amalgame de toutes ces réalités ou que sais-je encore ? Ce sont tous des termes qui sont actuellement employés par les grandes firmes USAiennes de vigie en matière de NTIC et de technologies. Gartner, Forrester, Dachis Group, Altimeter pour ne nommer que celles-ci.

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Big Data Événements Identité numérique Internet2 Sécurité des données

MAJ : Nous sommes en guerre et les USA ne tolèrent pas les «espions des données» ni les hackers blancs…

24 juillet 2013

NDLR: Je re-publie ce matin un billet qui est passé un peu sous le radar car ayant été publié en plein congé de la Fête Nationale. Le sujet est encore d’actualité et fait même la UNE de plusieurs publications ce matin. Ce ne pourrait être qu’une autre de ces histoires d’espionnage international et de géopolitique, bref un sujet qui captive sur le moment mais qui finit par lasser un monde avide d’actualité et de sensationnel. Mais ici, la question est beaucoup plus importante et nous touche tous et toutes dans ce que nous avons de plus cher, soit notre INTIMITÉ et notre INTÉGRITÉ. Donc, sans plus tarder : Lire la suite

Événements Identité numérique Innovation Politique numérique

Construire ensemble notre 21 ième siècle : parce qu’il y a urgence d’agir !

26 juin 2013

Vous trouverez ci-dessous le texte d’une lettre ouverte que vient de faire paraître l’Institut de gouvernance numérique, lettre ouverte contresignée par 17 personnes dont plusieurs, moi inclus, ont participé à sa rédaction. Elle fait suite, bien entendu à la rencontre de presse du 19 juin dernier lors de webcom-Montréal, rencontre qui a généré bien des articles de journaux et de blogues et bien des reportages à la télé, comme cette entrevue avec M. Claude Béland à RDI. Lire la suite

Événements Identité numérique Innovation Réalité virtuelle

La mort de SL Enterprise: une question de prédation ou de téléportation ?

23 avril 2013

Vous vous souvenez de Second Life ??? Cette plate-forme qui a connu un succès mondial en 2006-2007 au point où son concepteur, Philip Rosedale est devenu une vedette instantanée du mouvement Web 2.0 encore naissant. Des articles et reportages dans la presse trad. mais aussi  des billets de blogues, des podcasts et des analyses dithyrambiques de la presse spécialisée et consécration suprême, une apparition à TED en 2008. Lire la suite

Événements Identité numérique

#wcit2012mtl (3): une journée qui commence en mouton, se termine en lion. Cela se peut-il ?

23 octobre 2012

Eh bien il faut croire que oui… Hier au WCIT 2012, j’ai fait part dans le précédent billet, de ma déception face aux prestations «ordinaires» de Clay Shirky, Danah Boyd et Jonathan Zittrain et même, dans une moindre mesure, de celle de l’animateur Don Tapscott. C’était en matinée, et le congrès international des TIC prenait son envol sous de bien mauvaises augures.

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Blogues Communication interactive Identité numérique LifeLogs Mémoire d'entreprise

Lifelogs : nous y sommes presque grâce à… Facebook !

25 septembre 2011

Je croyais bien qu’au fil d’arrivée, ce serait le site Twine qui concrétiserait le rêve de Gordon Bell de Microsoft. Quel rêve ? Celui des LifeLogs ou si vous voulez les Carnets du vie car il faut bien que le blogue, pièce maîtresse du Web 2.0 ait des descendants dans le Web 3.0 ou même 4.0… Sur ce concept j’ai beaucoup écrit sur ce blogue allant même à en faire une catégorie particulière. Mais je ne m’attendais certainement pas à ce que ce soit quelqu’un d’autre qui réalise l’exploit.

Mais bon… Avant d’élucider le mystère, laissez-moi vous expliquer un peu le concept des Carnets de vie à la façon du fondateur de Twine, vendu depuis à Evri Inc., un p’tit vite nommé Nova Spivak. Bref, Spivack et sa compagnie d’alors, Radar Networks, ont mis en place la technologie nécessaire pour créer, dans un premier temps, un «organisateur personnel de données»… Vous pourrez ainsi accumuler courriels, contacts, photos, vidéos, musique, etc. Tout ce qui est digital, en fait, les transformer en format RDF (Resource Description Framework) et y accéder d’un seul endroit… Vous me voyez venir ??? Non ? Les LifeLogs… J’ai déjà écrit que Google et surtout Microsoft travaillaient sur la question mais que Radar Networks avait une longueur d’avance, même si Microsoft a commencé à s’y intéresser bien avant avec son projet MyLifeBits, sorti tout droit de l’imagination de Gordon Bell.

Le concept selon Bell

Imaginez… Pouvoir emmagasiner toute une vie d’articles, de livres, de cartes, de CD, de lettres, de courriels, de mémos, de rapports, de photos, d’images, de présentations, de films, de bandes vidéos, de DVD, d’émissions télé, de revues de presse, de conférences Power Point, de podcasts, d’enregistrements audio, de conversations téléphoniques, etc. et tout cela emmagasiné et digitalisé dans une base de données unique avec recherche intégrée. Des vrais carnets de vie, qu’elle soit personnelle ou en entreprise. Toute l’expertise capturée au jour le jour, classée et surtout récupérable, les anglais disent «retrievable».

Bref, cette longueur d’avance que Twine possédait s’est évanouie et je soupçonne Microsoft d’avoir aidé nul autre que Facebook à réaliser ce grand pas en avant. En effet, cela s’est passé la semaine dernière à la conférence f8 lorsque Mark Zuckerberg est venu faire l’annonce de plusieurs nouveautés censées améliorer l’expérience utilisateur des quelque 750 millions de membres et ainsi les fidéliser un peu plus face à la concurrence croissante de Google+.

Lors de ces annonces, j’ai tiqué une première fois sur le texte commis par Jon Mitchell de ReadWriteWeb et qui va comme suit pour le titre et le lead:

Facebook’s Open Graph Is About Curating Your Life

In Facebook’s f8 keynote today, CEO Mark Zuckerberg introduced two new classes of applications for the Facebook platform. In addition to communications apps and games, Facebook will support media and lifestyle apps.

The change is designed to feed into Facebook’s « Open Graph » of user information, which has been rearranged to suit two new purposes: Filling out the user Timeline – Facebook’s new way of displaying every user’s curated life stream – and discovering new things with friends.

Mitchel joint dans son titre deux concepts différtents mais somme toute complémentaires pour la réalisation des LifeLogs: la curation des contenus et le lifestream. Donc, pour lui, Facebook offrira à ses membres la possibilité d’organiser leur vie en utilisant une des nouveautés: la Timeline.

facezuck

Photo AFP

Et là où j’ai eu la confirmation qu’on arrivait à bon port c’est quand j’ai lu le texte de Marie-Ève Morasse dans Technaute-Cyberpresse sur le même sujet. Un autre titre et un lead qui en disent beaucoup:

Facebook veut raconter la vie de ses membres

Facebook ne se contentera plus de relater ce que ses membres font en temps réel. Le géant du réseautage social propose maintenant d’héberger leur biographie numérique. D’ici quelques semaines, les membres de Facebook découvriront un profil complètement redessiné dont l’objectif est de «raconter l’histoire de sa vie sur une seule page», a dévoilé jeudi le jeune PDG de l’entreprise, Mark Zuckerberg, dans le cadre de la conférence F8 destinée aux développeurs. Avec l’outil «Timeline», les internautes pourront désormais remonter dans le temps et archiver des pans de leur vie.

Voilà, nous y sommes… Archiver des pans de notre vie… Et oui, je vois poindre derrière les critiques qui vont dire que Big Brother est à nos portes mais je préfère voir le bon côté des choses. Comme le dit Zuckerberg :«Vous avez le contrôle total sur tout ce que vous publiez. Vous avez également le contrôle sur les paramètres de vie privée de ces éléments». Individus comme entreprises auront dorénavant la possibilité d’archiver leur vie complète. Imaginez! Pour les individus ça veut dire pouvoir faire un testament numérique qui ne comprend pas uniquement les mots de passe de notre identité numérique mais bien toute cette identité qui peut ensuite être léguée aux proches.

Et pour les entreprises, ça veut dire la possibilité enfin de créer, d’organiser, de communiquer, de recouvrer, d’entreposer, de rechercher et de transmettre ce que j’appelle la mémoire d’entreprise™. Toute l’expertise et le savoir accumulés par les employés ou collaborateurs pendant leur entier séjour maintenant disponible, organisé et transmissible aux générations suivantes ! Nous y arrivons enfin mais j’étais loin de me douter que nous le ferions grâce à Facebook et Mark Zuckerberg. Au fond, je me demande si Gordon Bell n’est pas loin derrière…

 

 

Communication interactive Événements Identité numérique Réseaux sociaux

Ma migration sociale: non je n’ai pas coupé les ponts!

5 septembre 2011

Juste un court billet en cette fête du Travail pour faire le point sur ma récente migration sociale. En effet, comme plusieurs le savent, j’ai «presque» quitté Facebook cet été en faveur du nouveau réseau social Google+. Pourquoi quitter la vaste agora de 750 millions de personnes pour aller une un autre réseau qui n’en contient qu’un 30taine de millions pour le moment ?

Je l’ai expliqué dans un billet détaillé au mois de juillet mais le temps est venu de faire un premier constat: J’ai fait le ménage sur mon compte Facebook et le nombre de mes «amis» est passé de 870 à 310. Donc, j’aurais volontairement coupé les ponts avec 560 personnes? Mais est-ce vraiment le cas? Eh bien non, car une bonne partie de ces 560 personnes font maintenant partie de mon réseau G+ (Voir ci-dessous).

transfert

Et ce n’est pas vrai de dire que ce sont toujours les mêmes qu’on a comme relations sur Facebook, Twitter, G+ ou LinkedIn et autres plates-formes ou réseaux sociaux. Oui, il y en a certains qui se retrouvent sur toutes mais c’est, dans mon cas, une minorité. En fait c’est une question de segmentation et de personnalisation que fait d’ailleurs G+ avec les cercles.

Et oui, au cours des premiers jours, j’ai senti un ralentissement marqué de la conversation sur le mur de Facebook alors que sur celui de G+ c’était le contraire. Mais en fait, la QUALITÉ s’est améliorée sur les deux !!! J’entends par là que maintenant sur Facebook, ce ne sont que la famille et les amis connus. Donc une quantité moindre mais une tellement plus grande qualité et proximité au niveau des échanges, qualité que j’avais expérimenté lors de ma maladie en février.

Qualité aussi des échanges sur G+ alors que le nombre de commentaires et de discussions professionnelles et un peu geek, je l’avoue, ont augmenté de façon exponentielle. Sur G+ il arrive fréquemment qu’un fil de commentaires entre personnes dépasse le 100. On dirait que le fait que le réseau soit encore limité et que le fil de discussions puisse être sélectif (les cercles) a favorisé un renouvellement de l’enthousiasme et de la conversation entre ceux qu’on appelle les «early adopters». On se sent entre nous, en communauté d’intérêt et ça parait!

Sur Google+ je me suis même permis de faire ce que je ne faisais plus depuis les premiers pas de Twitter: faire des expériences… Comme celle de publier des contenus en y intégrant un commentaire minimal en anglais/français…

traduction

Sur Facebook, c’est la vaste Agora mondiale avec tout ce que cela implique. D’une part les marques, mais aussi les entreprises, les vedettes, les fan pages, les jeux, les événements, les applis et le tutti quanti. Sur G+, nous avons encore quelques semaines de répit et de relative tranquilité avant d’être envahis. Déjà, Google y a intégré les jeux et fait des expériences avec les entreprises. (Voir ci-dessous)

jeuxplus

La question qui se pose alors est bien simple: G+ doit-elle offrir les mêmes fonctionnalités que Facebook (y compris les fan pages) ? Bien égoïstement, je réponds non à cette question…

Mais je sais très bien que je vais à contre-sens et que G+ est déjà entré dans le jeu de la compétition féroce que se livrent Google et l’alliance Microsoft-Facebook. En passant, il n’y a pas que les deux grands dans le portrait. Il ne faut pas perdre de vue les efforts faits par LinkedIn pour se «dé-spécialiser» mais surtout garder un oeil attentif sur la progression de la plate-forme la plus en mesure de détrôner Facebook au premier rang , soit QQ.com avec ses 480 millions de membres.

En passant et en parlant de LinkedIn, sachez que son «Senior Social Media Manager», Mario Sundar, sera au prochain webcom-Montréal les 15 et 16 mai avec d’autre grands réseaux sociaux dont Google, Yammer et Foursquare. Il y parlera d’une : «Grand Unified Story of Social Business»…

Identité numérique Médias sociaux

MAJ 1 et 2: Je quitte Facebook: une mise au point s’impose !

22 juillet 2011

Bon, je fais ce billet car une mise au point s’impose… J’ai récemment écrit sur Facebook que je quittais cette plate-forme sociale et j’ai même créé un groupe à cet effet. J’ai posé ce geste dans un moment de profonde exaspération face aux récentes gaffes de Facebook qui «pitche» en ligne des ajouts de fonctionnalités mal dégrossies, de toute évidence pour ne pas se faire damer le pion par Google+.

jequitte

Faut dire qu’au cours des dernières semaines, j’ai réduit de beaucoup ma présence mais de là à quitter définitivement, il y a une mer à franchir ou encore comme certains l’ont mentionné, une «addiction» à vaincre car on ne quitte pas Facebook comme cela sauf dans le cas le l’ami Martin Ouellette. … J’ai lu les innombrables commentaires que cette décision a générés sur mon mur, en particulier les nombreux appels du pied de Sophie et aussi sur sur celui du groupe, entendu les arguments de plusieurs ami(e)s dont Nancy devant un bon repas et… pris un certain recul… En effet, Facebook rejoint une clientèle que ne fera pas facilement le saut quantique vers Google+, une plate-forme plus versatile et plus intégrée mais plus «geek» pour le moment dans sa conception et l’adoption par les utilisateurs sur invitation seulement… On ne change pas les habitudes si facilement, gestion du changement 1.0…

Bref, un peu comme le mentionne Bruno Guglielminetti, aussi bien sur mon mur que sur celui du groupe (voir ci-dessous) pour son propre usage de Facebook, le mien est surtout orienté famille et amis proches, «ceux que je connais et les figures sur lesquelles je peux mettre un nom». Je me suis toujours refusé à m’en servir pour les affaires, mettant même une mise en garde sur mon profil pour que de potentielles relations d’affaires ou illustres inconnu(e)s aillent plutôt me solliciter sur LinkedIn.

Guglielminetti

C’est contraire à la philosophie de Michelle Blanc qui l’exprime ci-dessous et qui a une logique certaine car elle se sert de plusieurs médias et réseaux sociaux pour faire du «broadcast», ce qui n’est pas mon cas mais son explication et surtout ses analogies sont intéressantes. Toutefois, dans sa logique, Michelle en arrive à un triste constat, et dont j’ai déjà traité dans des billets précédents sur la disparition de la conversation sur notre médium de communication PRIMORDIAL : le blogue…

michelle

L’arrivée de Google+ est venue mettre en péril le bel équilibre établi dans l’usage de mes réseaux sociaux, Twitter y compris car ce dernier me servait d’expérimentateur d’usages… Bref, l’équilibre étant rompu il a bien fallu chercher comment le recréer… En «flushant» Facebook purement et simplement ? Je ne crois pas…

Comme plusieurs d’entre ceux qui ont commenté, je vais réorienter mes usages car Facebook offre encore des possibilités originales, non couvertes par les autres réseaux. Je le garde donc pour la possibilité de me faire des groupes pour les étudiants de mes cours. Ils sont faciles à organiser et faciles à utiliser par les étudiants au contraire de ce que les wikis ou les Google Groups peuvent offrir.

Je garde aussi Facebook pour les événements et surtout pour la famille et les amis proches (avis à Sophie et Nancy ;-). Plusieurs d’entre vous ont suivi mes mésaventures hivernales et comme moi sont en mesure d’apprécier l’utilité manifeste et même vitale de Facebook dans pareil cas:

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Mais je ne peux pas, comme dans Google+ publier et sélectionnant de façon pointue mon lectorat. Soyez donc certains que je vais faire du ménage dans ma liste d’amis Facebook pour la réduire à sa plus simple expression. Mais n’en gardez pas ombrage. La qualité de la conversation et des échanges est le point central de la démarche. Qu’en pensez-vous ?

MAJ1

J’ai eu plusieurs réactions à date à ce billet mais je tenais à reproduire ici celle publiée dans le fil de conversation sur Google+, justement… Elle est très éclairante sur «l’addiction» Facebook, un peu comme la cigarette pour ceux qui se souviennent de ce que c’est que d’arrêter de fumer :

« Jacques Cool – J’ai supprimé mon compte Facebook (enfin, je l’espère – sont tenaces chez FB avec tes infos…) il y a 1 an. La vie a continué et je ne sens pas avoir «manqué quelque chose». Bien au contraire, l’expérience sociale en ligne fut des plus riches depuis 12 mois. Je réalise que ma présence sur autres réseaux (Twitter surtout, Diigo, Scoop.it, LinkedIn, WordPress) est essentiellement professionnelle, pas de place pour des sornettes ou des jeux nunuches. Ces jours-ci, j’explore G+. Mi-chemin entre FB et Twitter, ou complètement autre chose? C’est, je prédis, l’expérience «empirique» de G+ qui me le dira. Mais je prends mon temps, mollo. De toute façon, avec un Humidex de 38C, faut pas s’énerver.»

MAJ2

Et encore, trouvé cette présentation de Vincent Wong sur SlideShare qui résume aussi les propos tenus ci-haut mais aussi ceux de mon récent billet sur mes premières impressions de Google+

 


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Personnalisation et transparence en 2011. Peut-on gérer Wikileaks en entreprise ?

4 janvier 2011

J’écrivais dans un billet précédent que le personnalisation des contenus serait une des tendances de 2011 pour les entreprises, aussi bien que le gestion et la curation de ces derniers par les nouveaux gestionnaires de communautés. La personnalisation, comme on l’a connue jusqu’à maintenant, consiste à donner aux employés ou clients, accès à des contenus et applications spécifiques en fonction de leur profil, qu’il soit défini par l’utilisateur lui-même ou par les responsables de communautés ou d’intranets en collaboration avec les gens des Ti (DSI).

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Une interface personnalisée: Netvibes

La personnalisation consiste aussi à définir quelles seront les grandes catégories de contenus, du moins en entreprise. Jusque là, la personnalisation répond aux besoins de l’entreprise, qui tient à fournir les bons contenus aux bonnes personnes et surtout ne pas présenter des contenus sensibles à des yeux indiscrets. Le principe va aussi pour les communautés. Tous les employés d’une entreprise n’ont pas accès à toutes les communautés. Certaines devront rester confidentielles ou limitées à un petit groupe. C’est ce qui s’est notamment passé dans plusieurs entreprises aux USA qui ont implanté de nouveaux intranets collaboratifs.

Mais en ce début d’année, on assiste à l’arrivée en force d’un autre genre de personnalisation qui mettra à l’épreuve toutes les règles de confidentialité des entreprises. Vous pensez à Wikileaks ? Oui mais avant de parler de cette tendance lourde je tiens à souligner un autre phénomène qui tend lui aussi à dominer  la scène du Web, en et hors entreprise. Il s’agit de la tendance que nous avons tous à tout ramener ce qui se publie à notre propre personne. Ainsi, sont récemment apparus des sites ou applications tels que paper.li et storify.com mais aussi about.me ou flavors.me. (voir ci-dessous)

montage.me

Cette tendance ne fait que pousser plus loin notre individualisation du Web, amorcée par nos blogues, nos comptes Twitter ou Fan Pages Facebook. Individualisation ne veut pas dire manque de communication, au contraire. Le Web social, comme le mot le dit, a réellement permis une plus grande conversation à l’échelle de la planète. Il a aussi permis à plein de gens d’échanger ou d’accéder à de l’information qui sans lui, n’aurait pas été accessible, la fameuse «sérendipité»… Il a permis de s’exposer personnellement ou professionnellement. Aussi d’entrer en relation avec des personnes de partout sur la planète et dans bien des cas de finalement les rencontrer en chair et en os.

La transparence

En fait l’information et la communication sont maintenant des denrées aussi bien personnelles que collectives. Pour une entreprise, vous voyez le défi ? Car, comme je le dis souvent, nos habitudes de consommation du Web public se reportent habituellement en entreprise. En tant qu’employés/collaborateurs, nous nous attendons à utiliser les mêmes outils Web et ainsi de générer de l’information et des conversations. Toute cette masse de données est présentement à l’abri sur des serveurs protégés par un mur pare-feu (firewall). Mais en sera-t-il toujours ainsi? N’aurons-nous pas tendance à vouloir là aussi jouer de la transparence, radicale ou  pas ? Et l’entreprise sera-t-elle à l’abri de fuites quand ses données auront toutes été stockées en Cloud Computing dans de méga-entrepôts de données ?

Le problème est posé de plus en plus sur les blogues. Surtout en Europe où existe une plus grande sensibilité en matière d’identité numérique personnelle et de eRéputation des entreprises. Ainsi, Wikileaks a eu d’énormes répercussions là-bas et pas seulement sur la diplomatie mais aussi sur le rôle d’Internet et des médias ainsi que sur le rôle des individus eux-mêmes. Doit-on tout dire au nom de la transparence ou encore de la liberté de la presse d’Internet ? Qu’est-ce qu’un «whistleblower» ? Quand une information devient-elle publiable ou non ? Bref, une foule de questions…

En France en particulier, Wikileaks a rapîdement fait couler l’encre Internet. Il y a eu le panel sur Wikileaks à la conférence LeWeb avec la sortie intempestive de Pierre Chappaz sur la survie d’Internet et l’info-war qui ferait présentement rage. (voir la vidéo ci-dessous)

Et tout dernièrement je suis tombé sur deux billets qui expriment une même préoccupation: le phénomène Wikileaks va bientôt atteindre les entreprises et mieux vaut s’y préparer et vite.

Wikileaks pour les entreprises, par Fabrice Epelboin, sur ReadWriteWeb France

Votre entreprise est-elle prête pour Wikileaks, par Gregory Pouy

Ces deux billets posent une autre série de questions intéressantes. Ainsi, que feront les entreprises ? Se reposeront-elles comme elles le font traditionellement sur leurs DSI pour renforcer les mesures de sécurité et surtout resserrer les contrôles d’accès à l’information et réduire au minimum le nombre d’auteurs de contenus ? Ou bien se pencheront-elles sur leurs modes de communications traditionnels en vue de les adapter à ces nouvelles réalités ? Si oui, une nouvelle fonction de communication deviendra rapidement essentielle à toute organisation. Une fonction de CURATION.

Et c’est un peu ce que voulait dire Jimmy Wales en entrevue à TechCrunch quand il a émis des réserves sur les actions posées par Julian Assange et  Wikileaks. La transparence radicale peut se révéler tout aussi dangereuse que la censure. Cela vaut aussi bien pour les gouvernements que pour les entreprises.

transparence

En passant, est-ce un peu ce qui arrive actuellement aux USA et à l’administration Obama ? Avec son Open Government Initiative, cette dernière a misé sur trois valeurs à l’interne comme à l’externe: La transparence, la participation et la collaboration. Y’en a certains qui ont pris cela au pied de la lettre…