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webcom-Montréal au Citoyen numérique : quand passé et futur se rencontrent…

20 novembre 2008

Je vous mentionnais, plus tôt aujourd’hui dans un court billet, que l’ami Michel Dumais a diffusé son émission hebdomadaire Le Citoyen numérique avec comme thème particulier le dernier webcom-Montréal.

Parmi les invités, Joël Muzard, conférencier et grand maître des schémas de collaboration, Slyvain Carle, qui a mené de main de maître le webcamp, Nathalie Berger, une des prêtresses de l’utilisabilité, qui était à webcom et qui a aussi parlé de la journée mondiale de l’utilisabilité, et finalement moi-même. Il y a été question du succès de l’évènement avec près de 450 participants mais aussi de mes conférences coups de coeur (question de l’animateur). Je lui ai répondu sans hésitation Laura Fitton et sa conférence sur le micro-blogginng et ce, pour l’originalité, la qualité et la passion. Et nous sommes rapidement passé à un autre sujet…

J’aimerais ajouter deux autres coups de coeur à ma liste soit la conférence d’Isabelle Juppé. À chaque fois que je la vois prendre la parole, je ne peux qu’admirer, cet ex-journaliste et femme de politicien qui est en train de faire sa marque dans le monde du numérique en parlant des femmes et du facteur humain numérique. À Montréal, elle a fait une présentation toute en sensibilité et surtout sans filet. Pas de texte, pas de présentation PowerPoint.

Des participantes concentrées à noter ou à Twitter les propos de Michelle Blanc : Geneviève Lefebvre et Caroline Allard, connues mondialement sous leur identité de blogueuses soit Chroniques blondes et Mère indigne.

Aussi la présentation conjointe de Michelle Blanc et Yves Carignan de DessinsDrummond, une des premières conférences à webcom à parler de réel RSI (retour sur l’investissement). Vous en voyez souvent, vous des PDG monter sur le podium avec leur consultante pour faire une présentation des plus sérieuse mais aussi empreinte d’humour ? Pas fréquent alors chapeau ! Parlant de ce fameux RSI, il en a été question à l’émission car nous avons discuté de la programmation du 13 mai 2009.

J’ai expliqué à Michel Dumais que la thématique de webcom-Montréal, justement tourner autour de ce concept de RSI avec des études de cas de la trempe de celle de DessinsDrummond avec chiffres à l’appui afin de prouver aux entreprises que les nouvelles technologies, moins coûteuses et plus faciles à implanter et surtout à utiliser, vont les aider en temps de crise économique, leur offrir des opportunités de se démarquer de leurs compétiteurs, en économisant temps et argent.

Mais ce n’est pas tout… Lors du prochain webcom, un autre grand thème sera l’identité numérique et ce qui arrive à nos données personnelles sur le Web. Leur sécurité, leur «portabilité» d’un site à l’autre, leur entreposage, leur accès et surtout leur uexploration par autrui, ce que les américains appellent le «Data Mining», un domaine considéré par plusieurs comme le prochain Eldorado du Web et de l’économie numérique.

De tels sujets soulèvent les passions et des discussions animées. L’organisation de webcom va donc tenter de faire venir les meilleurs experts d’ici et d’ailleurs pour débattre de l’Open Social Initiative et aussi de son contrepoids, le Open Social Bill of Rights of Users. À ce sujet, lisez ICI le compte-rendu que j’avais fait du panel de clôture de la conférence LeWeb03 l’an dernier à Paris.

Parlant de «Data Mining«, quelle ne fut pas ma surprise d’entendre les propos du dernier invité à l’émission, «l’avocat du diable« comme le surnomme Michel Dumais, soit Pierrot Péladeau. Il a traité de la crise économique et de l’usage qu’ont fait les institutions financières des nouvelles technologies pour abuser des possibilités de crédit aux consommateurs et ainsi provoquer la crise qu’on connait. Fascinant… Je vous gage un nounours en peluche qu’il sera du prochain webcom…

En terminant, je tiens à vous préciser que vous pouvez voir l’entrevue de Yves Carignan et Michelle Blanc dans les entrevues réalisées par Christian Aubry et Laurent Maisonnave avec UstreanLive, ces dernières disponibles sur le blogue de la conférence. Pour ce qui est de toutes les conférences, captées en vidéo, elle seront bientôt disponibles avec les présentations PowerPoint dans la section Archives du site. Un message sera envoyé à tous les participants pour les aviser de leur mise en ligne.

MAJ – Plusieurs personnes qui n’ont pas pu écouter l’émission m’ont demandé si on pouvait retrouver l’eregistrement quelque part sur le site de CIBL-FM. Réponse de  Michel Dumais : pas actuellement. Mais il m’a mentionné hier que TOUTES les émissions seront disponibles sur le site du Citoyen numérique d’ici trois semaines. Patience, donc…

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L’Internet des données : Une guerre sans merci avec des armes d’accumulation massive !

10 octobre 2008

Nous ne sommes pas encore en décembre mais je me risque tout de même à faire une prédiction : la prochaine année sur le Web, sera profondément marquée par la course aux données, VOS données… Et qui est déjà engagé dans cette course folle ? Des géants comme Google, Microsoft, Amazon, IBM et quelques autres joueurs. Une course, que dis-je, plutôt une guerre commerciale et technologique sur plusieurs fronts, dont ceux de la vitesse de transmission, la capacité d’entreposage, la sécurité et la portabilité des données et qui a pour enjeu rien de moins que toutes vos données, aussi bien personnelles que les données et applications des entreprises, la «Data War », comme l’a nommée le magazine Wired.

Microsoft organise un tirage, un jeu. Mais l’objectif est sérieux la sécurité de vos données !

Dans cette guerre sans merci, une des armes d’accumulation massive est sans contredit les méga-entrepôts de données comme celui de Google à The Dalles en Orégon . À l’origine, une ancienne aluminerie avec, à la clé, une centrale électrique et reconvertie en entrepôt de serveurs. Des milliers d’entre eux, installés en rangées du plancher au plafond et refroidis par un monstrueux système de climatisation. Ces serveurs sont des ordinateurs qui n’ont comme but que d’accumuler des données et de les rendre ensuite accessibles aux demandeurs.

Le complexe de Google à The Dalles

Et celui de Microsoft à San Antonio au Texas

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Qui seront remplacés par des containers ???

Google a commencé à en installer pour répondre aux besoins sans cesse croissants de son omnipotent moteur de recherche (100 millions de requêtes/jour, 200 Petabits de disque dur, 1 Petabit = 1 million de milliards) mais s’est vite rendu compte qu’ils «serviraient» aussi à soutenir son offre de «services Web» aux particuliers comme aux entreprises. Des services comme gMail ou GoogleDocs, par exemple.

Et comme de plus en plus d’entreprises et de personnes vont utiliser le Web de Google et des autres et y générer des «téra et petabits» de données, plus le Web aura besoin de gérer ces données, de les entreposer mais aussi de proposer aux individus et entreprises, des suites logicielles et d’applications pour accéder à ces données. Ces suites, comme celle d’Office et les données qu’elles génèrent sont présentement installées et/ou stockées sur nos disques durs, sur des DVD ou clés USB.

S’il n’en tient qu’à Google et compagnie, ces données et applications quitteront donc l’ordinateur traditionnel. Georges Gilder, du magazine américain Wired, décrit ainsi ce que Google, Microsoft et les autres sont en train de réaliser:

«The desktop is dead. Welcome to the «Internet cloud», where massive facilities across the globe will store all the data you’ll ever use. »

Le «desktop» deviendra un terminal branché sur un «nuage Web» ou ordinateur central planétaire, ce que de plus en plus de personnes nomment le «Cloud Computing». Littéralement, l’informatique traditionnelle, faite d’ordinateurs à disques durs, de centres de traitement, d’applications et de logiciels, tous entretenus par une armée de spécialistes, sera vaporisée en un nuage Web et les données qu’ils contenaient, stockées dans les entrailles des centaines de milliers de serveurs réunis dans des entrepôts et reliés entre eux par un Internet ou Web de plus en plus rapide.

Cet ordinateur planétaire aura besoin d’une autre composante essentielle qui se met d’ailleurs en place. De la vitesse de traitement pour servir les données. Sur ce front de la bataille on peut voir qu’entre l’Asie et les USA a été mis en place le PC1 Cable System et que ce dernier offre actuellement une possibilité de transit d’information (de données) de 180 gigabits/seconde (Un gigabit = un milliard de bits), et qu’en plus il a été conçu pour atteindre UN Tétrabit/seconde !!! (Un terabit = 1 000 milliards de bits).

Pour remettre ces chiffres en perspectives, je n’ai qu’à comparer avec ce que nous offre actuellement un fournisseur Internet tel que Vidéotron avec un forfait maximal, appelé TGV 50, de 50 mégabits/seconde !!! Malgré tout on est aujourd’hui bien loin des kilobits par seconde du début de l’Internet, que l’on nomme toujours Internet1. À 180 gigabits/seconde nous entrons dans un autre monde, celui d’Internet 2. Autant les USA, que l’Europe, le Japon et la Chine ont de grandes ambitions pour ce nouvel Internet et comme pour les débuts de son ancêtre les centres de recherche, les universités et les militaires l’utilisent déjà. Mais ce les Google et Microsoft qui en seront les utilisateurs commerciaux privilégiés.

L’ordinateur, ainsi libéré et accéléré, rapetissera et deviendra entièrement mobile ou intégré aux objets usuels tels que les frigos et même les vêtements. Déjà certains d’entre nous en avons en mains : Microsoft Zune, Amazon Kindle, Apple iPhone, Samsung Instinct et bientôt le gPhone (pour Google Phone). Vous voyez ? Nos principaux acteurs sont sur tous les fronts…

Il y a présentement 3,3 milliards d’utilisateurs de la téléphonie mobile sur la planète, selon GSM World. Et ce nombre croîtra d’un milliard en 2009. Les nouveaux modèles comme le iPhone ne sont plus des téléphones mais bien les nouveaux ordinateurs du futur : faciles à utiliser, moins chers et sans disque dur, ils offrent la téléphonie mais aussi le courriel, l’internet et donc, l’accès aux applications que ce soit pour s’amuser, s’informer ou travailler. Imaginez bientôt ces milliards d’ordinateurs en train de générer des contenus et données.

Pas surprenant que tous les grands se positionnent pour profiter de cette manne. Une manne de dollars, bien entendu car le «Cloud Computing» et l’accès à nos données, nous coûtera de l’argent, probablement sous forme de facture mensuelle comme c’est présentement le cas pour le câble et l’électricité. De compagnies Web ou technologiques, Google, Microsoft, Amazon et les autres risquent ainsi de muter sous nos yeux et devenir les prochaines «Utilités publiques», comme le disent nos voisins américains et spécialement Nicholas Carr dans son bouquin «The Big Switch. Rewiring the World, from Edison to Google».

Et nos données personnelles dans tout cela ? Et leur sécurité ? Google risque-t-il de devenir le si craint Big Brother ? Des interrogations et surtout un débat qui risque de faire rage et pas seulement qu’à Silicon Valley. Je vous garantis qu’on va en parler à webcom-Montréal en novembre ainsi qu’au Web08 à Paris en décembre et compter sur des personnages comme Marc Canter et son «Open Social Bill of Rights», qui vise à protéger les «social graphs» des utilisateurs des réseaux sociaux entre autres, donc leurs données personnelles, pour sonner la charge dans ce débat qui risque d’être passionnant. Et vous, vous en pensez quoi de Big Brohter ???

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Liens pour le 04/10/08

4 octobre 2008

State of the Blogosphere 2008
Où est passé le quatrième pouvoir ?
L’Entreprise 2.0 : comment tirer profit des réseaux sociaux professionnels ?
L’Europe met les pieds dans le blog
How to Build a Next-Gen Business Now
Les jeunes diplômés 2007 et 2008 ont rapidement trouvé un emploi
Global survey shows 58% of people don’t know what social networking is, plus over one third of social networkers are losing interest
Jeu sérieux: Il revient en force !
The Big Risk for Corporate Trust Agents

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Le Web 2.0 sauvera-t-il le monde ???

25 septembre 2008

Des gourous ou grands spécialistes tels que Tim O’Reilly, Dion Hinchcliffe et Jeremiah Owyang aimeraient bien qu’il en soit ainsi et profitent de toutes les tribunes qui leur sont offertes pour «prêcher» la bonne parole. O’Reilly, en particulier… Il est en quelque sorte le «Dieu-le-Père» du Web 2.0 et surfe actuellement sur la vague qu’il a lui-même aidé à créer. Il organise entre autres, plusieurs conférences Web 2.0 (Web 2.0 Summit, Web 2.0 Expo International (San Francisco, New York, Berlin, Tokyo). Je l’ai vu en avril dernier à SF faire sa séance de motivation 2.0 devant plus de 2 000 personnes. J’en avais parlé ICI.

O’Reilly en a remis une couche épaisse à New York, il y a quelques jours, reliant l’avenir de la planète et des entreprises (Économie, énergie, environnement) au Web 2.0. Pour cela, voyez par vous-mêmes sa présentation de plus de 80 «slides» reproduite ci-dessous.

 

De son côté, Hinchcliffe et compagnie, multiplient les séminaires, les conférences et billets sur leurs blogues se référant à de multiples études et affirment que la vague de fond 2.0 est là non seulement pour rester mais qu’elle constitue pour les entreprises la voie de salut dans une économie en plein désarroi, une bouée de sauvetage lancée à la mer. En effet, Hinchcliffe et Forrester parlent d’un marché de 4,3 milliards $ sur cinq ans aux USA.

Chiffre qui peut paraitre énorme mais qui est «du p’tit change» quand on regarde ce qui se passe actuellement sur les marchés financiers. Juste au cours des dernières semaines, les banques centrales ont injecté des centaines de milliards pour soutenir les marchés !

Alors, le Web 2.0 sauvera-t-il le monde ??? J’en doute… Comme je doute de son effet à court terme sur l’ensemble des entreprises… Bien que plus d’un milliard de personnes sur la planète utilisent maintenant l’Internet et qu’il y ait à ce jour 133 millions de blogues, reste encore 5 milliards d’individus pour qui, l’Internet vient loin dans leurs priorités de vie. Et même dans le milliard branché, plus des trois quarts utilisent le Web à des fins 1.0, soit pour rechercher de l’information. Et quand vient le temps de parler de réseaux sociaux et de leur influence sur les individus et les entreprises, c’est 60% des individus qui ne savent pas de quoi il est question. Club social, oui mais Facebook, Beebo, MySpace ? Pas entendu parler… Les résultats de cette étude, publiés par Synovate montrent à quel point le décalage est grand… Je dis souvent que l’entreprise est le reflet de la société alors…

Pessimiste ? Peut-être mais il faut au moins s’attendre à ce que l’Entreprise 2.0 prenne plus de temps que prévu avant de devenir une réalité. Et pourtant, tous ceux qui oeuvrent à l’intégration du Web 2.0 et à la transformation des entreprises afin que ces dernières soient mieux adaptées à un milieu de travail en complet changement savent que c’est inéluctable et il y a, je l’accorde plusieurs études de cas et réussites déjà documentées dont plusieurs qui feront l’objet de conférences au prochain webcom-Montéal. Sauf que le changement sera plus lent que prévu et ce, même si les entreprises vont perdre jusqu’à 60% de leur force de travail d’ici 2015. Et même là, je vous invite à lire certains ouvrages récemment parus comme celui de Ken Dychtwald, intitulé «Workforce Crisis: How to Beat the Coming Shortage of Skills And Talent» et qui parle au chapitre 4 de la fin des retraites…

Car oui, les générations Y et NetGen vont révolutionner l’entreprise et risquent d’avoir sur la société, un impact aussi puissant que celui de leur aînés les Baby Boomers. Les Digital Natives de Marc Prensky, qui sera d’ailleurs conférencier lors du prochain Webcom en novembre, sont depuis des années, le sujet de toute l’attention des spécialistes, conférenciers (dont moi) et même fournisseurs de solutions 2.0 pour les entreprises, à preuve le dernier livre blanc de la société BlueKiwi.

Leur impact sur l’entreprise, selon plusieurs, se fait déjà sentir mais… Car il y a un mais… Mais avec comme frein, le retour sur le marché du travail des retraités qui ont entre 50 et 70 ans. Je parle de frein et non de blocage. Le passage à l’entreprise horizontale, collaborative, ludique et innovante se fera quand même. Mais n’oublions pas que le 4/5 de l’humanité est encore technologiquement illettré ou presque et toujours formatté par une sturcture de pouvoir hiérarchique, que les retraités qui reviennent dans les entreprises sont ceux qui ont perpétué cette hiérarchie sociale et organisationnelle ainsi que la rétention de l’information comme outil de pouvoir personnel.

Et ce n’est pas tout… Le passage à l’entreprise 2.0 sera aussi ralenti par un autre facteur : La capacité financière des entreprises d’implanter les technologies du Web 2.0, de modifier les structures de pouvoir et de gérer les changements ainsi provoqués. Avec une économie et des marchés 1.0 comment pourrait-il en être autrement. Faudra-t-il attendre la «singularité» dont se gargarisent Tim O’Reilly, Peter Thiel et Ray Kurzweil, phénomène qui, selon O’Reilly est plus près de nous avec l’effondrement annoncé du système économique mondial, de la crise énergétique et du réchauffement climatique ?

Je disais l’an dernier, à qui voulait l’entendre, que le créneau de l’Entreprise 2.0, assurerait de l’emploi aux spécialistes du domaine pour au moins dix ans. Je rectifie aujourd’hui : pour au moins 20 ans !!!

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iDivine et les «startups» canadiennes à la une !

16 septembre 2008

C’est Roberto Rocha, de The Gazette qui m’a mis la puce à l’oreille… C’est aujourd’hui que la plate-forme montréalaise iDivine quitte le mode beta et devient publique. Elle se définit comme «Canada’s First Social Network for Women».

Drôle de coïncidence car TechCrunch, version française publie justement aujourd’hui un billet sur 17 startups canadiennes et ce sous les claviers combinés de Vincent Abry et Ouriel Ohayon. 17 c’est bien peu car il y en a bien plus… J’avais publié le 17 mars dernier,un état des lieux du Web 2.0 au Québec. J’en dénombrais alors 55…

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Liens pour le 13/09/08

13 septembre 2008

Pour bien amorcer le WE, sur Vimeo :
Et les liens plus sérieux :

Utiliser Facebook ou ses propres communautés: le choix d’Unilever et celui de GE

List of Enterprise Microblogging Tools: Twitter for the Intranet

Présence physique obligatoire? Mon oeil…

While I Talked, People Twittered

Ma définition de l’entreprise 2.0

Le Nokia N96 bientôt « en Amérique »

Les TI et le «nuage Web» : l’immobilisme au nom de la symphonie en mouvement !

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La plate-forme Ning tiendra-t-elle ses promesses avec les ouragans 2.0 ?

4 septembre 2008

Comme je l’ai écrit dans mon dernier billet, je voulais vous entretenir ensuite des ouragans 2.0. Faut croire que j’ai trop attendu car j’ai été «scoopé» de belle façon sur le «Métablog» de Rémi Barra, alias Palpitt. Je voulais vous parler de l’ouragan Gustav, de Hannah et Ike qui se succèdent mais surtout de la mise en ligne d’un premier centre d’information  Web 2.0, le «Hurricane Information Center».

HIC

Rémi en a parlé le premier mais a commis peut-être involontairement, une petite erreur : Le créateur de ce centre d’information, Andy Carvin, qui utilise la plate-forme Ning,  ne voulait pas se limiter au seul ouragan Gustav mais bien «monitorer» tous les ouragans… Cette vigie 2.0  regroupe actuellement plus de 400 membres et utilise tout l’arsenal 2.0 : Agrégation de blogues et de Twitterfeeds, albums photos et vidéos, un wiki, un lien vers un groupe Facebook, des fils RSS et des pages personnelles…

Le HIC regroupe des personnes du sud des USA mais aussi de partout à travers la planète. 400, ce n’est pas beaucoup compte tenu des millions de personnes touchées par ces ouragans, aux USA mais aussi à Cuba, Haïti, etc. Son défi, à mon avis, sera d’intéresser ce vaste bassin de personnes, pas nécessairement équipées d’ordinateur et encore moins au fait des avantages du Web 2.0. La viralité de Ning fera-t-elle le travail ?

Le HIC est, pour une fois, l’occasion de prouver que Ning tient ses promesses. Des promesses qui avaient fait l’objet d’un reportage ce printemps dans la revue Fast Company et dont j’avais parlé dans un billet lors de mon passage à Web 2.0 Expo à San Francisco en avril.

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Il y avait les «Digital Natives»; il y a maintenant les «Digital Nomads»

13 août 2008

Drôle de coïncidence… Dans le précédent billet, je parle de Marc Prensky et de ses «Digital Natives» et quelques minutes plus tard, je tombe sur un lien fait sur Twitter par Chris Brogan.

Ce lien amène sur le tout dernier site social mis en ligne par Dell, un site qui justement se nomme Digital Nomads et se veut un lieu de regroupement pour tous ceux qui travaillent en ligne un peu partout, au café du coin, dans les aéroports, sur la plage ou la table de cuisine. Bref, tous ceux pour qui le travail ne signifie plus bureau et boss sur le dos. J’ai signé et suis devenu membre. On y découvre entre autres, un document en cours d’élaboration commune (sous forme de billets de blogue et qu’ils appellent le «First ever crowdsourced white paper») et portant sur la définition des «Digital Nomads». La colonne vertébrale d’une définition se base actuellement autour de cinq »«P» : Power, Portability, Paper, Packing et Pipe…

En plus du site, les nomades ont aussi des communautés sur Twitter, Facebook, YouTube et LinkedIn. Bref, un site où on retrouve tous les outils du Web 2.0 et toutes les tendances : Crowdsourcing, ideagoras. microblogging, partage de vidéos et de fichiers, nuages de tags, téléphonie internet, etc. Et bien sûr, Dell fait discrètement la promotion de ses laptops, particulièrement du nouveau Latitude.

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Liens pour le 25/07/08

25 juillet 2008

Medicine 2.0™ Conference: Web 2.0 in Health and Medicine
Les entreprises s’intéressent plus aux blogues
Dessins Drummond : un projet 2.0 qui rapporte !
‘Governance-on-the-Go’, or GonGo: the citizen at the center of an IT-enabled governance breakthrough?
Why All HR Departments Need a Blog
Twitter took off from simple to ‘tweet’ success
Is social media becoming a vast wasteland?
Musical Chairs: How Bloggers, Mainstream Press, and Analysts Start to Look Alike

Et de GoogleBusiness, une introduction au Google’s Content Network

[youtube -cVh6pz28AI&hl=en&fs=1]

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Mini-crise existentielle Web 2.0 à l’ère du «petaoctet»…

23 juin 2008

Depuis mon retour de Boston et la série de billets que j’ai consacrés à la conférence Enterprise 2.0, je vis ce que l’on pourrait appeler une mini-crise existentielle Web 2.0. Le malaise a suinté tout au long de mes billets et je viens de lire le copain Vincent Berthelot qui, sans le savoir, résume bien le malaise. Son billet est intitulé :« Le Web 2.0 farce à dindon. réseau intelligent ou valorisation du moi ?» Je ne reproduirai pas intégralement ses éléments de réflexion mais vous invite à le lire.

Dans son introduction, Vincent parle d’Andrew Keen, l’auteur de «The Cult of the Amateur», principal détracteur du Web 20 et de son navire amiral Wikipedia. Je vous invite à lire ce que j’ai écrit sur la petite histoire de ce journaliste et ancien propriétaire d’une «start-up» Web 1.0. Plus loin, Vincent traite avec justesse de l’enjeu crucial qui obscurcit actuellement le bleu azur du Web 2.0 : NOS données personnelles. Leur portabilité, leur propriété, leur sécurité. Signe des temps, une bonne part des conférences LeWeb3 à Paris en décembre dernier, celle du Web 2.0 Expo en avril à San Francisco en avril et celle de Boston à la mi-juin ont toutes été le terrain de débats animés et de présentations toujours plus audacieuses sur le sujet.

Parlant d’audace, je vous recommande la plus récente édition du magazine Wired, pas encore disponible sur le site Web !!! Son rédacteur en chef et auteur de la Longue traîne, Chris Anderson y présente son tout dernier essai sur ce qu’il nomme le «Petabyte Age» et l’ordinateur planétaire. Que dire de plus que ce que j’ai rapporté sur l’évènement «An Evening in the Cloud» ? Tout est maintenant question de capacité d’emmagasiner et de transmettre les données, NOS données. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le terme, un «petabyte» équivaut à 1 125 899 906 842 624 bytes ou octets… Ouf !!! Et se positionnent tous les grands de l’industrie avec des entrepôts de données capables d’emmagasiner plusieurs centaines de petabytes de données : Google, Microsoft. Amazon, Salesforce. Cela fait partie de leur stratégie de «Cloud Computing», justement à l’honneur à Boston.

Ne voulant pas être en reste, IBM, SAP, Sun, Oracle, Open Text et autres investissent le champ du Web 2.0 avec des solutions de plus en plus onéreuses. On s’éloigne du libre et de la gratuité qui avait fait titrer, justement à Wired :«Why $0.00 is the Future of Business». De là les flashes à Boston sur le Web revisité mais une certaine ambivalence puisqu’à San Francisco, on sentait encore le vent du large, du renouveau. De là aussi les interrogations et le souhait contraire de Vincent. Pour lui, vaut-il justement mieux cette commercialisation du Web 2.0 pour casser l’image d’amateurisme qui lui est associé en entreprise et surtout en Ti ?

Bref, pour lire l’ami Vincent :

http://b-r-ent.com/news/le-web-2-0-farce-a-dindon-reseau-intelligent-ou-valorisation-du-moi