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Dix innovations qui changent l’entreprise? Vous pouvez toujours rêver…

30 janvier 2015

Le hasard fait bien les choses… Hier, je suis tombé sur un Tweet m’indiquant, hyperlien à l’appui, «les dix innovations qui changent l’entreprise». Vous savez, je n’ai jamais aimé ce genre de classements ou de palmarès mais par curiosité, j’ai cliqué sur le lien qui m’a amené sur ces dix tendances ou innovations : Lire la suite

Événements Gestion des organisations Innovation LeWebParis

2011 sera-t-elle l’année du AppStore pour ma voiture ?

5 janvier 2011

Je me permets de revenir sur la conférence #LeWeb 2010 qui a eu lieu à Paris début décembre dernier. Pourquoi ? Parce que j’ai été très impressionné par la prestation du PDG de Renault/Nissan Carlos Ghosn. Ce dernier, loin de faire le pitch de vente traditionnel à titre de commanditaire principal, a parlé d’innovation, de voitures vertes et surtout de voitures à considérer comme des plates-formes qui vont accueillir de plus d’applications informatiques ou Web.

Et c’est là que ma curiosité a été piquée. Vous y pensez ? Le marché de l’automobile mondial vaut deux trillions de dollars, ( = 20 puissance 18, soit deux milliards de milliards ou deux millions de billions… ). Et ce que dit le PDG, c’est que ce marché est ouvert aux développeurs d’applications Web ou informatiques car oui, l’auto est et  sera pour longtemps encore une plate-forme ouverte, surtout les voitures électriques. Vous imaginez une personne qui développe une nouvelle application et la rend disponible disons pour 5.99$ sur ce marché ? Un potentiel faramineux !

En entrevue avec Loïc LeMeur à la suite de sa conférence (ci-dessus), Goshn mentionne qu’il ne tient pas à ce que les voitures coûtent le même prix qu’un iPhone mais là est pour moi l’importance de la comparaison: Apple a développé un AppStore pour le iPhone et ensuite pour le iPad. Attendez-vous donc à voir apparaître bientôt des CarApp Stores et je suis certain que Renault/Nissan sera une des premières compagnies dans ce marché. Vous en doutez ?

Eh bien, je n’ai pas été surpris, en ce début d’année 2011, de voir ces deux billets dans Mashable, biillets que j’ai Tweetés ainsi :

Nissan Launches Location-Based Promotion With SCVNGRhttp://t.co/FLGXXiB via @mashbusiness @mashable

Nissan Leaf Uses Crowdsourcing to Enhance Fuel Economyhttp://t.co/r5Pqj46 via @mashabletech @mashable

Ainsi, la compagnie franco-nippone investit les domaines de la géo-localisation et du «crowdsourcing» pour ses voitures. À mon avis, d’un premier pas plus que logique quand on connaît le potentiel des deux domaines, aussi bien en termes de revenus qu’en termes d’importance pour les entreprises. En effet, ce qui risque le plus d’intéresser les entreprises dans tout ce qui est issu du Web en 2011 et en particulier du Web 2.0, c’est justement la géo-localisation, la mobilité, le crowdsourcing et la gestion des données et applications…

Mais pour les applications et le AppStore ? Pas certain que ce soit en 2011. Comme l’entrevue le révèle, l’industrie automobile travaille déjà sur des modèles pour 2015 et il est aussi très difficile de hacker une voiture et développer des applications pour consommation immédiate. Raison ? La règles très strictes en matière de sécurité routière et la responsabilité des fabricants en cette matière, ce qui ralentit le rythme d’introduction de nouveautés.

Bref, c’est le premier de mes coups de coeur de la conférence. Les autres sont à venir dans un prochain billet qui viendra clore le cycle de ma cinquième couverture consécutive de cette conférence, qui en 2006 s’appelait LeWeb 3 !

Communication interactive Études Internet Innovation Internet of Things Mobilité

À quand l’ordibalaphotovideosmartgpsphone ?… 2013 ?

7 juin 2010

Dans mon dernier billet, je vous ai fait part de mes réticences quant aux prédictions et listes d’innovations technologiques étant supposées changer nos vies ou celles plus éthérées des entreprises. Mais quelques firmes ont prouvé, au fil des ans, qu’elles pouvaient anticiper le marché et nos habitudes de consommation. Parmi ces dernières, il y a Gartner… Je réfère souvent à leurs fameux Hype Cycles mais pas cette fois-ci… Dans leur «Top End User Preductions for 2010», la firme de vigie technologique a retenu mon attention avec celle-ci:

D’ici trois ans, donc, les téléphones mobiles deviendront notre principal accès au Web. Déjà, il se vend plus de ces téléphones que d’ordinateurs, mobiles ou pas… Mais ce qui est encore plus intéressant c’est quand on décode les chiffres publiés récemment par la firme de mesure Nielsen car cette dernière prédit, chiffres à l’appui que les téléphones intelligents sont dépasser en ventes tous les autres d’ici l’automne 2011.

Ces chiffres sont pour les USA mais dans ce domaine, l’Europe suit pas très loin derrière alors que le Canada et le Québec  traînent de la patte avec un marché encore trop réglementé, qui limite la concurrence et empêche les prix de chuter, aussi bien pour les appareils que pour les forfaits. Parlant d’Europe, la version francophone de Wikipedia offre ces chiffres quant aux parts de marché des différents joueurs:

Ces données diffèrent sensiblement de celles  publiées par Nielsen pour les USA :

Autre donnée intéressante, dans ce marché en croissance: seuls deux joueurs sont justement… en croissance. En effet, selon Nielsen, Apple et Android sont les seuls à afficher une croissance de 2% de leur parts de marché entre le dernier quart de 2009 et le premier de 2010. iPhones contre gPhones, système fermé contre système ouvert. La bataille est claire et nette et dans cette mêlée, comment se comportent les soldats/consommateurs?  La majorité des usagers demeure fidèle à son camp respectif comme le démontrent ces chiffres.

La question est plus de savoir dans quel camp se rangeront les Microsoftistes et les Blackberryistes et autres adeptes de téléphones intelligents. Android n’a que 9 % du marché chez nos voisins mais est en croissance. Apple en a 21% et est aussi en croissance. C’est toujours Blackberry qui domine le marché avec 35 mais perd 2%…

Une chose est certaine et ressort clairement de tous ces chiffres: le matériel d’informatique personnelle est en profonde nutation tandis que les appareils téléphoniques traditionnels sont en voie de disparition. J’en veux pour témoins ces deux photos que j’ai prises. Sur la première, on voit la mutation du téléphone portable vers le «SmartPhone»

Remarquez à l’extrême gauche: il fut un temps où organisateur personnel (PDA) et téléphone étaient deux outils distincts… Sur la seconde (ci-dessous), on voit la miniaturisation graduelle de l’ordinateur personnel pour en arriver au même résultat que pour le téléphone…

Mais il n’y a pas que la quincaillerie qui compte. Il y a aussi et surtout les usages… Pourra-t-on faire la même chose, les mêmes tâches sur un iPhone ou gPhone que sur le Acer à large clavier et écran 17 pouces ? Bien sur que non… Mais voyez ce qui de dessine selon l’étude menée par Nielsen:

Le graphique est un peu trop petit mais notez que les six premiers usages sont les messages textes/SMS, l’internet mobile, les courriels, la gestion de photos, le téléchargement d’applications et les services de géolocalisation. Les jeux vdéo sont bien là en septième mais on parle de jeux déjà téléchargés. Les jeux en ligne sont en avant-dernière position. La Web TV est aussi loin dans le classement alors que l’usage de la réalité augmentée n’est même pas du tableau…

L’avenir dans les tablettes ?

Faudra-t-il que les interfaces en reviennent à des proportions permettant une meilleure qualité d’image ? C’est probablement ce que se sont dit les gens chez Apple qui ont misé gros sur le iPad. Les consommateurs semblent leur donner raison et nous sommes en train d’assister à la même course entre Apple et les autres pour ce segment de marché. Parmi les autres, on verra bientôt Google et Microsoft mais il y a actuellement The Streak de Dell et on fonde aussi beaucoup d’espoirs dans le Ideapad U1 Hybrid de Lenovo. Tous deux roulent sur  Android… Curieusement, il y a aussi une petite compagnie québécoise, plus précisément de Rimouski, qui est dans la course.

Déjà ou parle du ExoPC Slate comme d’un  iPad killer. Retenez bien le nom de cette marque et le nom de son concepteur, Jean-Baptiste Martinoli et surtout lisez cette analyse du produit faite récemment par Nelson Dumais. Une vraie tablette PC qui roule sur Windows 7…

Bref, l’avenir de l’informatique personnelle et mobile réside-t-elle dans la combinaison de trois interfaces «phone-pad-ordi» ou dans un appareil unique du genre de celui que je décrivais dans mon tout premier billet sur ce blogue, le «balaphotovideoscopesmartgpsphone» mais avec en plus quatre premières lettres soit: «ordibalaphotovideoscopesmartgpsphone»?

Entreprise 2.0 Gestion des organisations Innovation Internet of Things Web 3.0 Web sémantique

Dix innovations qui changent l’entreprise? Il y a loin de la coupe aux lèvres…

3 juin 2010

Par hasard, une fois de plus, je suis tombé sur un Tweet m’indiquant, hyperlien à l’appui, «les dix innovations qui changent l’entreprise». Je n’ai jamais aimé ce genre de classements ou de palmarès mais par curiosité, j’ai cliqué sur le lien qui m’a amené sur le site français 01NetPro. Ce dernier fait son classement ainsi:

1/ Réalité augmentée / Un environnement physique contextualisé
2/ Interfaces utilisateur / Une nouvelle ergonomie pour plus d’efficacité
3/ Travail collaboratif / Un virage vers la messagerie instantanée et le social
4/ Sémantique / Une nouvelle façon de trouver l’information
5/ Poste de travail en ligne / Un bureau accessible de partout
6/ Réseaux sociaux / L’explosion des communautés intra et interentreprises
7/ Affichage dynamique / Une communication à la fois active et passive
8/ Virtualisation / Un poste de travail interchangeable et moins fragile
9/ Géolocalisation / Les bonnes informations au bon moment
10/ RFID / Un décollage qui préfigure l’Internet des Objets

Intéressant car se retrouvent là les innovations et les grandes tendances qui vont avoir un impact majeur sur nos vies personnelles et professionnelles au cours des cinq à dix prochaines années. C’est là que je ne suis plus d’accord avec le titre. Dans un récent billet, j’ai traité  des entreprises, de la planète intelligente et de l’intelligence artificielle. J’ai titré sur le Web X.0. Ces dix tendances vont y contribuer certes mais dans le cas des entreprises, il y a encore loin de la coupe aux lèvres.

Dans bien des cas, les entreprises en sont encore à se demander quoi faire avec le Web 2.0, les réseaux sociaux, les blogues et les wikis. Ils en sont encore à la seconde génération d’intranets et se méfient de tout ce qui est collaboratif et qui implique une perte de contrôle du message et du pouvoir qui y est associé. Alors leur parler de réalité augmentée, de Web sémantique (Web 3.0) et d’Internet of things ou d’intelligence artificielle? Nous sommes loin du «mainstream» et employer le présent dans un titre pour qualifier ces tendances est comment dire… prématuré ?

Pour les entreprises, que ce soit des deux côtés de l’Atlantique, je préfère me fier au HypeCycle de Gartner. Comme vous êtes à  même de le constater, plusieurs des dix tendances qui «doivent» changer l’entreprise ne sont pas dans le cercle rouge du début de l’adoption mais plutôt loin à gauche dans le «technology trigger». Et remarquez la ligne de temps au bas. Entre cinq et dix ans avant qu’elles atteignent le seuil d’adoption généralisé pour les points bleus et plus de dix ans pour les triangles jaunes…

Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas des cas d’exception, en particulier en réalité augmentée, aussi bien aux USA et en Europe avec comme exemple CultureClic. Mais parler d’adoption à large échelle intra et extra muros, c’est une autre histoire. Il faut aussi souligner que l’adoption de ces technologies et de leurs usages passe par du vrai monde. NOUS, comme consommateurs et NOUS comme employés. Nous sommes encore loin du 20% de early adopters de plusieurs de ces nouvelles technologies. Et de convaincre le 80% restant ?  Je le répète, il y a loin de la coupe aux lèvres… Avec un grand besoin de gestion du changement!

Communication interactive Entreprise 2.0 Mémoire d'entreprise Real-Time Web Réalité virtuelle

Les applications «mashups» ont-elles leur place dans l’entreprise ?

13 mars 2010

Les applications «couplangées» (mashups) mettant en scène le Web en temps réel, la géolocalisation et la mobilité, de type FourSquare, ont-elles leur place dans l’entreprise? C’est la question que je me pose à chaque fois que j’utilise ces nouvelles «darling» du Web 2.0, comme aime à les appeler Michelle Blanc. Michelle relève avec justesse leur utilité en termes de marketing sur le Web mais  ont-elle non seulement leur place mais aussi une quelconque utilité «DANS» l’entreprise ?

Imaginez… La majorité d’entre elles n’ont pas encore intégré les blogues, les réseaux sociaux ou encore les applications de micro-blogging à la Twitter comme Yammer. Alors….Le fait que personne ou presque n’utilise encore le Web en temps réel en entreprise signifie-t-il que les applications possibles n’y verront jamais le jour ? Que non à mon avis…

Car l’enjeu est intéressant. Vous imaginez ce que de telles applications pourraient faire pour les plans d’urgence des entreprises ? Jadis naguère on utilisait des cartables de procédures, des montagnes d’organigrammes  qui résultaient en une cascade téléphonique de responsables prêts à être rejoints sur leur téléphone portable. Finie cette époque… Plus besoin que d’un Nexus ou un iPhone pour gérer le tout avec des accès à tous les médias sociaux ou traditionnels, en temps réel ou non…

Je prends un second exemple parmi plusieurs autres: un représentant de la SAQ qui fait le tour des vignobles du Bordelais à la recherche de nouveaux produits. Il pourrait ainsi rendre compte de son périple et de ses découvertes en temps réel avec les membres de son équipe au Québec par le biais de l’intranet  avec appréciations, commentaires, photos et même vidéos… Et imaginez que les propriétaires du vignoble utilisent la réalité augmentée pour fournir à son visiteur de l’information sur les cépages, les millésimes, sur l’histoire de la propriété, etc. De la science-fiction vous dites ?

Regardez bien cette vidéo sur le projet CultureClic,  conçu par les ami(e)s Tatiana Faria-Salomon, Natacha et Sacha Quester-Séméon d’ i-Marginal et piloté avec la Cité des sciences et de l’Industrie (un lieu universcience) pour Proxima Mobile.

Le mobile, le Web en temps réel et la réalité augmentée, la géolocalisation et bientôt un réseau social, tout cela dans un «mash-up». La transposition en entreprise est possible, inévitable et pour ma part, souhaitable pour la réalisation d’un plan intégré de création de la mémoire d’entreprise™