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Quels usages pour le français dans les TIC et les réseaux sociaux ?

26 juin 2012

Je tenais à partager avec vous les propos que je tiendrai mardi le 3 juillet prochain à Québec dans le cadre de la RIFÉ 2012 (Rencontre internationale de la Francophonie économique). La question posée aux membres de mon panel est : « L’usage du français dans les TIC et les réseaux sociaux : une exigence pour développer les échanges francophones ? Lire la suite

Événements LeWebParis

#LeWeb 2010 à Paris (prise 6): tempête de neige, indigestion et demi-teintes…

12 décembre 2010

Bon… Plusieurs le savent déjà, en particulier ceux et celles qui étaient à la conférence LeWeb 2010 à Paris. Je n’ai pu assister à la seconde journée de conférences à cause d’une histoire un peu rocambolesque qui m’a amené aux soins intensifs à l’hôpital Chochin, toujours à Paris. En fait, lors de la fameuse tempête de neige soit le premier jour de conférences, nous avions été reçus à la Mairie de Paris en fin de journée.

Leweb10 party mairie de Parie

Réception à la Mairie de Paris en pleine tempête. (Photo de Benoit Descary)

Une réception au champagne et petites bouchées « moléculaires » qui nous ont forcé à deviner ce que nos mangions 🙂 Après, avec un groupe de blogueurs et participants à la conférence, nous nous sommes retrouvés dans un resto pas très loin pour manger des pâtes et c’est donc à un de ces deux endroits que j’ai contracté les germes d’une indigestion carabinée qui m’a réveillé en pleine nuit.

Souper après mairie de Paris

Au fameux resto où nous avons mangé des pâtes. Sur le photo gracieuseté de Benoit Descary et dans l’ordre habituel: Damien Douani, votre humble serviteur et Michelle Blanc.

Si violente que j’ai appelé SOS Médecins à la recommandation de l’ami Philippe Martin. Je m’attendais à recevoir la visite dudit médecin pour une consultation. Eh bien, non… J’ai eu droit à la cavalerie ! Les pompiers et l’ambulance, le SAMU quoi ! Sortie en civière de l’hôtel sour les yeux ébahis des réceptionnistes et des badauds dans la rue et hop! Direction l’hôpital Cochin dans le 14e. Entrée VIP aux soins intensifs en cardio et batterie de tests.

La médecin voulait même me faire une coronaroscopie… Là. j’ai dit non… Si j’avais laissé faire, je serais encore à Paris aujourd’hui. J’ai refusé tout les autres tests et ai convenu que les prises de sang ne révélaient rien, je serais libre de quitter. Pour cela, il a quand même fallu attendre huit heures pour que deux prises de sang confirment que je n’avais rien de « cardiaque » mais plutôt une simple indigestion…

J’ai donc quitté l’hôpital vers 18h00. Vous comprenez que ma seconde journée de conférence a ainsi été ruinée. J’avais juste eu le temps de publier mon cinquième compte-rendu et quelques tweets avant l’arrivée de la cavalerie…. J’ai quand même quitté l’hosto à pied, marché un bon 20 minutes pour atteindre la Tour Montparnasse et le métro. Pris ce dernier pour retourner à l’hôtel. Imaginez la réaction des réceptionnistes 😉

Et juste à temps pour recevoir l’appel de l’ami Philippe. Un appel pour me dire qu’il était passé à l’hosto avec quelques ami(e)s une quinzaine de minutes après mon départ. Il m’a aussi informé que plusieurs blogueurs er blogueuses s’étaient fait du mauvais sang en constatant mon absence et sans nouvelles, redoutant le pire. Et quelle ne fut pas ma surprise de constater parmi mes messages courriel et Twitter, ceux de Loïc et Géraldine ainsi que de nombeux autres. C’est venu mettre un peu de baume sur mes déceptions de la journée. Déception, entre autres, d’avoir raté plusieurs conférenciers que je voulais tellement entendre mais aussi rencontrer.

LeWeb10

Philippe Martin, moi-même et Diane Bourque et plein travail la première journée (photo Benoit Descary)

Et là je parle de l’inénarrable Yosi Vardi, de Matt Mullenweg, de Shai Agassi et de l’ami Jeremiah Owyang, ce dernier comme il le disait lui-même, un des seuls à parler « corporatif », bref entreprise. En fait, ce n’est pas tout-à-fait exact car dans l’autre salle il y avait aussi le panel : « How to leverage your social networking in your business » avec des panélistes comme Carlos Diaz, de BlueKiwi, Dan Serfaty, de Viadeo, Steve Apfelberg, de Yammer, Kevin Eyres, de LinkedIn et Jason Rosenthal, de Ning. J’aurais bien aimé être aux premières loges de ce panel et aussi de plusieurs autres et finalement être là pour le Q&A avec Gary Vaynerchuck.

Bref, je devrai m’en remettre aux rediffusions sur UStream ou sur YouTube pour faire un compte-rendu en demi-teinte de cette seconde journée mais ce n’est pas pareil. Il y manquera l’ambiance, les rencontres de couloir, et surtout la fraternité entre blogueurs et blogueuses. À ce titre, je tiens à souligner le travail immense réalisé par notre « mère à tous », Stéphanie Booth. Sans elle, notre travail et nos plaisirs n’auraient pas eu cette saveur qui fait qu’on en redemande encore et encore. Et aussi l’hostipalité de Fred de Villalmil et Damien Douani, qui ont organisé notre rencontre de blogueurs pré-LeWeb sur une péniche en bord de Seine ainsi que Fadhila Brahimi, Émilie Ogez et Fred Cavazza pour avoir organisé un des meilleurs Yulbiz-Paris.

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Dans l’ordre habituel: Loïc, sa femme Géraldine, Stéphanie Booth et votre humble serviteur. (photo de Diane Bourque)

Je me dois aussi de féliciter et remercier Loïc mais aussi Géraldine et son équipe de 140 personnes pour avoir fait de la cuvée 2010, une des meilleures à date. Tout a été parfait s’il n’y avait pas eu la neige et les désagréments qu’elle a causé. Pour nous du Québec, ce n’est rien mais pour les transports parisiens, ce fut la catastrophe mais que voulez-vous… Loïc et Géraldine ne peuvent  pas tout contrôler ou prévoir. Reste à se demander si le mois de décembre est le meilleur choix. Paris c’est tellement beau au printemps 😉

Prochain billet: Mon bilan de LeWeb

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MAJ 2 : Mis à part Facebook, les réseaux sociaux sont-ils en déclin ?

17 avril 2010

Cela fait un bon bout de temps que je voulais vous entretenir des prédictions 2010 de la firme de vigie américaine Gartner. Habituellement, cette dernière se lance dans des prédictions très orientées informatique d’entreprise mais j’ai mis la main sur un rapport plus orienté usagers et appelé: «Gartner Top End User Predictions for 2010: Coping with the New Balance of Power». Et une des multiples prédictions qui a retenu mon attention concerne non pas le Cloud Computing ou la mobilité mais bien Facebook et les réseaux sociaux.

Ainsi, Gartner y va de la prédiction suivante : «By 2012, Facebook will become the hub for social networks integration and Web socialization.» Ce qui implique que Facebook devrait cannibaliser les autres réseaux sociaux, qu’il y aurait une restructuration de l’offre sur le marché de la socialisation sur le Web. À bien y réfléchir et surtout à analyser les chiffres, la tendance semble déjà leur donner raison… N’avez-vous pas remarqué qu’en tant qu’utilisateurs ou consommateurs de Web, nous avons tendance à mieux structurer notre utilisation des outils du Web 2.0 et ainsi laisser de côté nombre de plates-formes au profit de quelques-unes?

Ce qui fait que les 177 autres plates-formes recensées par Wikipédia vivent actuellement une baisse significative de fréquentation. Que ce soit MySpace (130 millions de membres), Friendster (90 millions), Habbo (162 millions), Hi5 (80 millions) parmi les principales, toutes sauf Orkut (180 millions d’usagers et propriété de Google) sont en baisse de fréquentation et en baisse de participation comme le démontrent les graphiques ci-dessous élaborés sur compete.com.

BAISSE

Même chose aussi pour plates-formes de réseautage professionnel. Même avec ses 60 millions de membres, LinkedIn est en baisse de participation alors que son concurrent direct, Viadeo, le serait aussi s’il n’avait pas fait l’acquisition, en 2009, de la canadienne UNYK et ses 26 millions de membres.

Les nouveaux «chouchous»

Donc, seules trois plates-formes ont connu des hausses significatives en 2009, soit Facebook (350 millions de membres et 45% d’augmentation du traffic dans la dernière année), Orkut (180 millions de membres et 187% d’augmentation) mais aussi et surtout Qzone ou QQ.com avec 200 millions de membres et presque invisible sur les radars occidentaux. C’est que cette dernière est chinoise et qu’elle montre un taux de croissance de presque du double de Facebook (87,6%).

En Occident, les réseaux sociaux ont fait le plein d’utilisateurs et la mode ou le «Hypye Cycle» comme la nomme Gartner, est en train de se trouver de nouveaux «chouchous» ailleurs dans le Web 2.0. On comprend qu’en Orient, il n’en est pas ainsi, surtout en Chine et en Inde qui comptent à eux seuls près de 2,5 milliards d’individus et 465 millions d’Internautes et que Orkut est LA plate-forme préférée des Indiens. Donc, la firme Gartner aura-t-elle raison en ce qui concerne la dominance de Facebook en 2012 ? En Occident probablement mais il faut compter sur une lutte à trois à l’échelle de la planète.

Pendant ce temps en Occident, se pointent les nouveaux «chouchous» que sont, d’une part les idéagoras ou nouvelles communautés axées sur le «crowdsourcing». Le tableau ci-dessus l’illustre bien. Les InnoCentive et Ideastrom connaissent une belle progression en 2009-2010, aussi bien sur le Web que dans les entreprises mais ce ne sont pas ces dernières qui sont les championnes ou nouveaux porte-étendards de Web 2.0. Ce sont plutôt les Twitter, UStream et FourSquare, tous des dignes représentants du nouveau courant du Web en temps réel et qui ne sont pas nécessairement des réseaux sociaux.

En passant ce nouveau hype du Web 2.0 est de toutes les conférences, que ce soit en décembre dernier à LeWeb à Paris, à la conférence de Jeff Pulver, 140 Characters Conference à New York ou encore à Web 2.0 Expo à San Francisco et à webcom-Montréal le 26 mai prochain avec la présence de Pulver et de nombreux événements en temps réel dont le WebTweetMontréal et le webcom-LIVE. Donc, si l’on se fie aux chiffres, le Web en temps réel est en pleine ascension, Twitter avec ses 75 millions de membres et FourSquare avec plus de 44 000% d’augmentation cette année.

L’avenir dans la réalité ?

Mais surveillez bien ce qui pointe à l’horizon car le temps réel nous mène tout droit à la réalité augmentée et à mobilité. Et regardez bien cette vidéo sur le projet CultureClic,  conçu par les ami(e)s Tatiana Faria-Salomon, Natacha et Sacha Quester-Séméon d’ i-Marginal et piloté avec la Cité des sciences et de l’Industrie (un lieu universcience) pour Proxima Mobile.

Le mobile, le Web en temps réel et la réalité augmentée, la géolocalisation et bientôt un réseau social, tout cela dans un «mash-up». C’est d’ailleurs Gartner qui prédit : «By 2013, mobile phones will overtake PCs as the most common Web access device worldwide.»

MAJ

En rédigeant ce billet je voulais aussi parler des rumeurs persistantes qui courent sur le Web au sujet du «Réseau des réseaux», j’ai nommé Ning. Car la rumeur courre que ce dernier va abandonner la formule du gratuit pour le payant. Le réseau Apprendre 2.0, qui utilise Ning comme plate-forme,  a d’ailleurs lancé une pétition pour tenter de conserver la gratuité pour les réseaux du monde de l’éducation. Comme le souligne en commentaire de ce billet Alexis Mons, quand les réseaux sociaux ne sont plus portés par la croissance, il se doivent de devenir rentables. Si jamais la rumeur se confirme, c’est alors ce que tente de faire madame Bianchini et plusieurs autres CEO des réseaux 2.0.

MAJ2

Toujours en lien avec mon billet ci-haut, viennent de paraître  chez Mashable les plus récentes statistiques de fréquentation des réseaux sociaux et sans surprise, Facebook accapare 41% du trafic mondial…

Facebook Now Commands 41% of Social Media Traffic

Communication interactive Entreprise 2.0 Gestion des organisations Ideagoras Innovation wikis

Cinq raisons pour ne pas être une entreprise 2.0… (2/2)

7 octobre 2009

Je poursuis ma réflexion sur les objections et parfois les peurs qui sont exprimées envers l’adoption des outils et stratégies 2.0 par les entreprises québécoises. Remarquez qu’elles doivent être les mêmes en Europe comme aux USA.

Crainte du buzz négatif

Quand les gestionnaires/managers et professionnels de la communication parlent de la perte de contrôle du message, il se justifient souvent comme étant les chiens de garde de la communication professionnelle et les garde-fous contre les dérapages communicationnels. On les entend souvent dire que si l’opportunité leur est offerte, les employés vont se mettre à dire n’importe quoi, critiquer leurs supérieurs et leur entreprise, se « bitcher » (comme dit Michelle Blanc) entre eux et même aller jusqu’au harcèlement. De plus, ils imaginent le pire à l’externe: les secrets coulés, les dénonciations anonymes etc.

Rien de plus faux. Que ce soit dans un blogue un wiki ou un réseau professionnel, tous les employés sont identifiés par leur nom, donc on oublie l’anonymat. Deuxio, pensez-vous une seconde qu’un employé s’exposerait de lui-même à la critique de ses PAIRS en émettant un commentaire diffamatoire ou une remarque, disons sexiste? EH ! c’est sa crédibilité professionnelle qui est en jeu ici!

C’est un peu comme avoir l’air fou en se saoulant et en faisant l’imbécile au party de Noël devant tous les collègues et patrons. Et comme dans pareil cas, ce sont ces mêmes collègues qui viennent calmer le jeu en commentaire dans un blogue dans un réseau professionnel. Troisio, les communautés ou réseaux internes ont ou auront de plus en plus, comme je l’ai mentionné dans le billet précédent, des « règles d’engagement » ou code de déontologie communautaire, créé, mis en place et géré par un responsable des communautés internes avec l’aide et l’appui des employés eux-mêmes. C’est d’ailleurs ce qu’on fait les employés chez IBM à l’aide d’un wiki…

C’est aussi ce qu’ils affirment dans l’étude dont je parlais hier: selon la première édition d’un baromètre réalisé par Novamétrie et Digital Jobs sur les stratégies RH et les réseaux sociaux et France « Les collaborateurs sont donc favorables à un code de bonne conduite. Ils sont 86% à juger qu’il n’existe pas de charte d’utilisation des réseaux sociaux dans leur entreprise. « Il y a une sorte d’urgence dans ce domaine », constate Christophe Excoffier, de Novamétrie, en rappelant que les collaborateurs ont une vraie expertise des réseaux sociaux. « Ce sont eux les experts de ces outils ». Ça, c’est ce que l’on nomme de la responsabilisation. Le bon vieil empowerment…

Sceptiques? Prenez un exemple vieux comme la communication interne elle-même. Quel est l’événement interne le plus mobilisateurs et le plus responsabilisant jamais organisé par les communications internes? Je vous le donne en mille: les opérations portes-ouvertes.

Eh bien c’est le genre d’événement où on demande aux employés de participer et d’être le centre d’attraction dans leur milieu de travail. En fait, on « crowdsource » l’événement en leur demandant d’organiser des kiosques, de mettre en valeur leurs véhicules de travail, etc. Et ils ne se font pas prier et le font souvent bénévolement et sont plus que fiers d’inviter parents et amis afin de leur montrer leur expertise et leur savoir-faire.On ne fait rien d’autres dans un blogue ou une communauté professionnelle…

Pour en avoir organisé plusieurs, je peux vous dire que c’est mobilisateur en diable mais aussi un des moyens de développer un très fort sentiment d’appartenance et de fierté. De plus, les employés de sentent valorisés et reconnus. Ces événements restent gravés dans la mémoire collective pour des années. On les responsabilise et que font-ils? Des conneries? Que non… Plutôt tout le contraire et ils montrent de façon éclatante à tous que les employés SONT la marque de l’entreprise et une marque positive. C’est de 2.0 avant le chiffre…

Pas des outils professionnels

C’est le syndrome Facebook… Ce sont des médias ou réseaux sociaux donc des endroits où les employés vont perdre leur temps (ça c’est le prochain point). Ici tout est question de perception. Facebook et MySpace, les deux réseaux sociaux les plus populaires sont vus par les entreprises comme des endroits où on va socialiser, se tirer des moutons ou des vampires donc perdre du temps précieux.

Les dirigeants sont rarement au courant qu’il existe sur le Web des réseaux professionnels, tels que LinkedIn ou Viadeo et que c’est sur ces modèles que se bâtissent aussi bien aux USA qu’en Europe les premiers réseaux internes, les premières communautés professionnelles.

Ce que les dirigeants oublient aussi c’est que ces communautés/réseaux sont générateurs de vélocité à l’interne car ils permettent, par la génération de profils professionnels basés sur l’expertise, de répondre plus rapidement à la clientèle, de former plus rapidement des équipes de travail et de projet mais aussi de générer de l’innovation, comme je l’ai mentionné dans le dernier billet dans le cas des idéagoras. Ces dernières sont aussi des communautés professionnelles où les employés ne vont pas perdre leur temps mais bien fournir à l’entreprise les idées qui risquent de la faire gagner sur ses concurrents.

Chronophage

Perdre du temps… La hantise des gestionnaires/managers. Et ils se donnent souvent en exemple… Je n’ai pas le temps de bloguer, je suis déjà débordé. Où trouverais-je le temps? Poser la question est un peu lui répondre… C’est une question d’organisation du travail, de gestion du temps… Mais aussi la création de nouveaux usages et de nouveaux emplois basés justement sur les usages.

Chez IBM, où tout employé peut avoir son blogue, un wiki, et faire des podcasts, on compte plus de 16 000 blogues actifs avec 70 000 auteurs et plus de 26 000 wikis avec près de 60 000 contributeurs. IBM a une plate-forme de réseautage professionnel qui liste 600 000 profils d’employés et 1 200 000 recherches sur ces derniers. Le réseau a généré 1 800 communautés qui comptent 147 000 membres. Et tout ce beau monde serait en train de papoter, de se lancer des moutons? IBM avec pareilles pertes de temps serait au bord de la faillite!!! Pourtant, il n’en est rien…

C’est que chez Big Blue, les dirigeants ont décidé d’intégrer nouveaux outils aux pratique et usages, modifiant ainsi la structure même du travail et la nature de la communication. IBM personnifie par ses nouveaux usages l’entreprise 2.0. La communication est devenue conversation et le travail est devenu collaboration.

Chronophage? En faisant ce billet, est-ce que je perds mon temps et est-ce que je bouffe du temps sur mes autres activités? À cela je réponds par la négative. Et vous?

Communication interactive Entreprise 2.0 Médias sociaux Réalité virtuelle

LinkedIn et Viadeo : Concurrence et convergence…

29 janvier 2009

Ça fait un sacré bail que je n’ai pas parlé de la plate-forme française de mise en relation professionnelle  Viadeo. Pas par manque de temps mais plutôt par manque d’intérêt… En effet, au fil des mois, j’ai graduellement délaissé cette dernière au profit de sa concurrente américaine LinkedIn. Et je crois que je ne suis pas le seul… Les principaux griefs : Manque d’ergonomie chez Viadeo et inutilité relative des contacts outre-Atlantique en matière de développement des affaires…

De ce côté-ci de la Mare Nostrum, Reid Hoffman a trimé dur afin de faire de LinkedIn une plate-forme relationnelle et professionnelle qui intègre les communautés, les évènements et les ideagoras. Sans tambours ni trompettes, la plate-forme gauloise a fait de même et je dois avouer que les deux se ressemblent de plus en plus. Un peu comme dans le temps de la guerre froide où chaque camp arrivait avec une solution presque identique. Vous vous souvenez du Concorde et de son clone Soviétique ? Ou encore de la navette spatiale ?

La partie ideagora de LinkedIn et plus bas, celle de Viadeo.

Bref, Viadeo se rapproche de son concurrent mais a encore et toujours des problèmes d’architecture d’information et de navigation. Bref, elle aurait besoin d’un bon test d’utilisabilité de nos amies de Yu-Centrik. Mais Viadeo garde son avantage car ses communautés sont mieux développées en lien avec les évènements. C’est plus du Facebook ou du Ning que chez LinkedIn, où l’expérience communautaire est encore difficile.

Autre avantage, du moins pour l’instant pour Viadeo : Ses tarifs de 12.99$ par mois soit environ 155$ par année contre 20$ par mois ou 240$ par année pour LinkedIn. Et finalement un dernier avantage, celui de la langue. LinkedIn est disponible en seulement trois langues contre sept pour Viadeo. Mais cela est très contextuel. En Amérique du Nord, le principal marché de LinkedIn, trois langues prédominent : Anglais, Espagnol et Français. Très différent en Europe…

Côté membership, la fossé est énorme… LinkedIn trône au sommet avec 30 millions de membres, en majorité nord-américains. Pour sa part, Viadeo végète quelque part entre 2 et 3 millions de membres. En fait, pas moyen de savoir… Les chiffres ne sont pas disponibles sur la liste mise à jour sur Wikipedia. Et pas moyen de trouver quelque indice que ce soit sur la plate-forme.

Je pensais bien trouver sur le blogue corporatif comme sur LinkedIn mais non, il n’y en a pas… Mais où est donc la gestion de cette communauté professionnelle ? Facile à trouver chez son concurrent.

Entrevue sur le blogue de LinkedIn sur les perspectives d’emplois et le rôle de cette plate-forme.

J’ai reçu aujourd’hui plusieurs messages de France m’annonçant des changements imminents chez Viadeo, en particulier le l’ami Patrick Barrabé, très impliqué dans le «Business Social Networking», directeur de projets chez Jardiland. Voici d’ailleurs en primeur le nouveau look. Très proche du graphisme de son concurrent (voir ci-haut).

Mais cela sera-t-il suffisant pour contrer la dominance de LinkedIn ? De ce côté de l’Atlantique, rien n’est moins sûr…