Parcourir les Tags

Wave

Entreprise 2.0 Mémoire d'entreprise wikis

Entreprise 2.0: Google serait-il un SharePoint «killer»?

3 avril 2010

Vous vous souvenez que dans plusieurs de mes billets antérieurs, j’ai abondamment traité de la monoculture propriétaire nord-américaine en matière informatique, qui alourdit et quelquefois immobilise les entreprises. Encore ces dernières semaines lors de conférences que j’ai données à Québec et Montréal, la question est revenue de la part de l’auditoire: «Que fait-on de l’Open source et surtout vers qui nous tourner???»

Bien sûr pour les PME et les petits organismes à but non-lucratifs, une myriade de petites solutions légères et agiles existent, que ce soit pour les blogues, les wikis, le micro-blogging et même les suites bureautiques. Mais pour les grandes entreprises et organismes publics et para-publics la partie et les enjeux sont différents…

Ce n’est un secret pour personne: Microsoft domine ce segment de marché avec 80% des entreprises dotées du portail SharePoint, Le 20% restant allant à IBM, SAP et autres. Mais à mon avis, le principal concurrent de Microsoft, le prochain «SharePoint killer», n’est pas la suite IBM mais bien l’univers Google. La firme de Mountain View a lancé il y a presqu’un an Wave en Open Source aux individus, comme aux entreprises afin de simplifier les processus de communication et de collaboration.

Puis, quelques mois plus tard, Google Buzz, venait fusionner messagerie traditionnelle et messagerie instantanée-agrégatrice de flux. Une entrée remarquée,  par des voies détournées, pour conquérir le marché de la communication et de la collaboration, marché largement associé à l’Entreprise 2.0 mais pas par l’autoroute… Plutôt un chemin en pente raide afin de faire subtilement entrer l’Open Source dans les grandes entreprises nord-américaines mais aussi ailleurs dans le monde.

Et pour ce faire, Vic Gundotra et les frères Lars et Yens Rasmussen ont demandé à la communauté des développeurs de les aider à terminer le produit qui a toujours une forme assez rudimentaire. Bel exemple de «crowdsourcing», en cohérence avec la philosophie Linux. Mais déjà, des voix se font entendre, entre autres sur Twitter, pour dire que le produit parce qu’il est Open Source, sera bien pour les individus mais pas pour les entreprises. Le débat est lancé…

Mais ce qu’il ne faut surtout pas oublier c’est que Google offrait DÉJÀ aux entreprises des solutions en logiciel libre aux entreprises. La preuve ? Tapez Google enterprise dans le moteur de recherche. J’ai pris l’exemple du gouvernement, constatez par vous-mêmes:

Mini-suite et Rock Stars

Mini-suite «Office», engin de recherche, partage de vidéos, gabarits de sites Web et wikis, bref un bon début et surtout à un prix défiant toute compétition. Bien avant l’arrivée d’Obama, une certaine agence fédérale avait compris… C’était il y a presque deux ans, à l’occasion de la conférence Enterprise 2.0 de Boston, j’avais commis un billet sur les «rock stars» de la conférence, en l’occurence Don Burke et Sean Dennehy de la CIA.

Ces derniers étaient venus présenter un projet qui a pris ses assises en 2005 dans un document de réflexion publié à la CIA et intitulé : «The Wiki and the Blog: Toward a Complex Adaptive Intelligence Community». Le projet se nomme Intellipedia, bien sûr pour Intelligence et Wikipedia mais il ne s’agit pas d’une encyclopédie des agents secrets… Loin de là ! En fait Intellipedia est un ensemble d’initiatives 2.0, soutenues par nul autre que Google dont voici les composantes :

  • Intellipedia or aggregation
  • Intelink blogs for communication
  • Tag|Connect (similar to the Internet’s del.icio.us) for organization
  • Inteldocs (a document management system for file sharing community-wide)
  • Gallery (similar to the Internet’s flickr)
  • iVideo (similar to YouTube)
  • Intelink Instant Messaging (IIM)
  • Really Simple Syndication (RSS)

Huit composantes… Pas très loin des dix que j’identifie comme étant requises à la création d’une mémoire d’entreprise™

Ce que je retiens également de leur présentation, c’est que d’une part, la CIA n’a pas de problèmes générationnels avec ses jeunes employés de la génération Y puisque ces derniers sont jumelés, dès leur arrivée, avec des «mentors» qui leur expliquent non seulement leur travail mais aussi les «us et coutumes» de la boîte. Et Burke d’affirmer :«They need to fit in». D’autre part que l’environnement collaboratif mis en place n’est pas le vaste agora communautaire que l’on imagine mais plusieurs environnements avec des niveaux de sécurité adaptés :

  • TOP SECRET (JWICS)
  • SECRET (SIPRNet)
  • Sensitive But Unclassified (SBU) (Intelink-U)

Et que finalement, en arriver à implanter cet environnement horizontal dans une structure si hiérarchique et secrète relève du tour de force. Et j’ai lu récemment que le projet risquait de disparaitre… Mais bref, le pîed est solidement inséré dans la poste gouvernementale et aussi dans celle des entreprises. Ne manque plus à Google qu’un portail personnalisé pour regrouper tous ces outils et fonctionnalités. Prendra-t-on iGoogle comme point de départ?

Je tiens aussi à vous souligner le billet publié par Dion Hinchcliffe. Dans ce billet écrit pour le compte de ZDNet, Hinchclife y va d’une très sérieuse analyse du potentiel de Wave en entreprise et publie, entre autres, cet intéressant diagramme :

Et il termine son analyse avec le paragraphe suivant :

«Google has launched many communication services since its inception including Gmail, Gtalk, Blogger to name just three, yet none of these have had such obvious business utility or attempted to reinvent the collaborative process from the ground-up. While it’s always possible that Google Wave will never broadly take off (see Mary Jo Foley’s analysis of Wave here), I’m betting that it’s likely to be one of the most interesting offerings to businesses that the company has created yet. With the open positioning, early outreach to the world, and the clarity of purpose and design, Google Wave has a good shot at helping take Enterprise 2.0 to the next level in many organizations.»

Et les gadgets sociaux ?

Donc, résumons-nous: une suite bureautique, une suite applicative, un moteur de recherche, une suite collaborative et comme le mentionne Hinchcliffe, la possibilité d’avoir aussi un portail personnalisé ainsi que celle d’y intégrer des réseaux sociaux-professionnels. C’est là qu’entrent en scène les gadgets sociaux…

Ce phénomène est rien de moins que l’apparition de  mini-plates-formes «sociales» en logiciel libre en provenance de nos Voisins du Sud. C’est en écoutant une conférence de Patrick Chanezon de Google, où il expliquait à propos de l’Open Social Initiative comment entreprises et institutions pouvaient tirer profit de l’adoption des réseaux sociaux ailleurs que sur l’Internet public, que j’ai accroché sur cette «diapo» :

Patrick venait ainsi de me faire connaitre le travail effectué par la compagnie Sun, sous forme de logiciel libre, pour favoriser de façon efficace l’intégration de réseaux socio-professionnels à un intranet ou portail d’entreprise avec Socialsite. Depuis ce temps, d’autres compagnies suivent le mouvement, dont Google avec Wave et iGoogle (voir image ci-dessous).

Propriétaire VS libre

D’un coté les fournisseurs traditionnels qui proposent des produits licenciés et de l’autre, les adeptes du logiciel libre de droits. Dans le cas de Socialsite comme pour Google, on propose aux entreprises l’intégration sans peine de «gadgets sociaux» à l’intérieur d’une interface Web, que ce soit un portail intranet, un wiki ou un blogue.

Les gadgets sociaux «libres» offerts par iGoogle (cliquez sur l’image)

J’explique rapidement. De nombreux outils de portail, comme SharePoint de Microsoft ou Enteprise Portal de SAP, offrent la possibilité d’insérer dans la page d’accueil ou ailleurs des boîtes de contenus que l’on nomme «portlets». Dans un blogue ou un wiki, on insère régulièrement des composants graphiques ou «widgets».

Un exemple de portlets sous licence IBM

La dernière mode, c’est d’insérer les caractéristiques des réseaux sociaux (liste d’amis, profil, statut personnel, etc.) dans les wikis, agrégateurs à la iGoogle ou Netvibes ou portails traditionnels et de les appeler «gadgets» au lieu de «portlets» ou «widgets».

Une mode qui pose cependant une question importante : que feront maintenant les fournisseurs de produits licenciés de réseaux socio-professionnels face à menace  des gadgets libres? Et cette suite d’applications Google viendra-t-elle à bout de Share Point dans les entreprises ? Qu’en pensez-vous ?

Communication interactive Real-Time Web

MAJ: Jusqu’où ira la miniaturisation des conversations ? (acte 4) Google Buzz…

9 février 2010

Et ça continue… C’est au tour de Google de s’y mettre en de proposer aux Internautes une fonctionnalité de micro-conversation intégrée à son service de messagerie Gmail. Le nouveau-né du Web en temps réel se nomme tout simplement Buzz et sera offert graduellement à tous les usagers de Gmail dans une tentative évidente d’endiguer le lent déclin de ce service au profit des flux de conversations en temps réel, les plus populaires étant Twitter d’ailleurs inséré dans d’autres plates-formes comme ci-dessous dans Linkedin ou encore  dans… Google Wave. Parions qu’on verra sous peu apparaître aussi Buzz dans Wave. Mais il ne faut pas oublier aussi le flux de Facebook et et celui de FriendFeed. Pas de soucis pour Facebook pour le moment.

Par contre, pour FriendFeed, récemment acquis par Facebook,  l’avenir se couvre de nuages, du moins si l’on se fie aux propos de ReadWriteWeb, propos cependant mis en doute par Chris Pirillo sur son blogue . Et dire qu’entre les branches on entend parler de mobilisation chez Google autour d’un nouveau plan d’attaque Web 2.0, champ de compétition un peu dédaigné jusqu’ici mais aussi d’une possible réponse au iPad. Décidément, le géant de Mountain View ne chôme pas…

MAJ

Et que dire des possibilités qu’offre Buzz pour les entreprises. En conjonction avec Wave, pariez sur une stratégie concertée pour attaquer le monopole de Microsoft dans les entreprises avec SharePoint comme le fait Larry Dignan dans ZDNet.

Entreprise 2.0 Réseaux professionnels internes

Les gadgets sociaux libres à l’assaut des entreprises?

30 novembre 2009

Je reprends ici et je développe un bout de mon billet qui a été publié sur la plate-forme coopérative de veille  rezopointzero.com. En fin de billet, je traitais brièvement d’un phénomène, que dis-je, d’une vague qui risque de bouleverser l’intégration des technologies du Web 2.0 en entreprise.

Ce phénomène est rien de moins que l’apparition de  plates-formes collaboratives et «sociales» en logiciel libre en provenance de nos Voisins du Sud. C’est en écoutant une conférence de Patrick Chanezon de Google, où il expliquait à propos de l’Open Social Initiative comment entreprises et institutions pouvaient tirer profit de l’adoption des réseaux sociaux ailleurs que sur l’Internet public, que j’ai accroché sur cette «diapo» :

Patrick venait ainsi de me faire connaitre le travail effectué par la compagnie Sun, sous forme de logiciel libre, pour favoriser de façon efficace l’intégration de réseaux socio-professionnels à un intranet ou portail d’entreprise avec Socialsite. Depuis ce temps, d’autres compagnies suivent le mouvement, dont Google avec Wave dont j’ai décrit les principales fonctionnalités dans ce billet mais surtout dans cet autre où je parle de la stratégie que sous-tend l’offre Wave, un offre qui laisse présager une lutte sans merci entre fournisseurs.

D’un coté les fournisseurs traditionnels qui proposent des produits licenciés et de l’autre, les adeptes du logiciel libre de droits. Dans le cas de Socialsite comme pour Wave, on propose aux entreprises l’intégration sans peine de «gadgets sociaux» à l’intérieur d’une interface Web, que ce soit un portail intranet, un wiki ou un blogue.

Les gadgets sociaux «libres» offerts par iGoogle (cliquez sur l’image)

J’explique rapidement. De nombreux outils de portail, comme SharePoint de Microsoft ou Enteprise Portal de SAP, offrent la possibilité d’insérer dans la page d’accueil ou ailleurs des boîtes de contenus que l’on nomme «portlets». Dans un blogue ou un wiki, on insère régulièrement des composants graphiques ou «widgets».

Un exemple de portlets sous licence IBM

La dernière mode, c’est d’insérer les caractéristiques des réseaux sociaux (liste d’amis, profil, statut personnel, etc.) dans les wikis, agrégateurs à la iGoogle ou Netvibes ou portails traditionnels et de les appeler «gadgets» au lieu de «portlets» ou «widgets».

Une mode qui pose cependant une question importante : que feront maintenant les fournisseurs de produits licenciés de réseaux socio-professionnels face à menace  des gadgets libres?

Communication interactive Réseaux professionnels internes wikis

Google Wave: un écosystème qui risque de faire des ravages…

17 octobre 2009

Sur mon profil Facebook j’ai inscrit samedi matin : Vient de s’administrer la piqûre Google Wave 😉 Et je dois avouer qu’il s’agit d’une piqûre sérieuse car on devient rapidement accro au nouvel environnement collaboratif conçu à Mountain View. Ce dernier est en phase beta mais déjà, il offre des possibilités immenses pour quelqu’un comme moi qui a presque tous les services Web de Google dans mon compte.

Sauf pour ce blogue qui est généré par WordPress… Je ne peux donc pas publier de billets à partir de Wave et l’inverse comme c’est le cas pour ceux conçus avec Blogger (voir dans la démo ci-dessous).

Wave est un environnement assez austère au premier abord et pas facile à comprendre pour le commun des mortels. La série de petits vidéos tutoriels qui nous accueillent dans l’interface est donc essentielle pour tout débutant. Mais une fois qu’on a compris le principe de la vague, le plaisir commence.

Le plaisir de partager fichiers, images, conversations, cartes interactives, sondages en temps réel, wikis, blogues. micro-blogues, etc. Comme je l’ai déjà écrit, les possibilités sont immenses et là, je pense entreprise. En fait, Wave est un écosystème Web et ça, c’est de bien mauvaises nouvelles pour Microsoft car Wave risque de faire des ravages dans les rangs SharePointistes

Regardez bien la capture d’écran suivante:

Chaque wave ou vague (colonne de droite) est une conversation, ou un projet wiki que vous initiez ou auquel vous participez. Toutes ces conversations/projets se retrouvent dans la colonne du centre alors que tous vos contacts et votre navigation se retrouve à gauche. En haut, dans les petites cases bleues, se retrouvent toutes les fenêtres et vagues ouvertes et actives.

Travailler dans les vagues

Ce qu’il faut comprendre pour bien travailler dans une vague, c’est qu’il faut réduire toutes les autres cases et n’avoir à l’écran que la vague sur laquelle on veut travailler. Alors, quand vous voulez ajouter votre contribution apparait alors cette interface d’édition tout-à-fait géniale quoique pas encore complète à mon avis:

En haut se retrouvent tous les participants au projet/conversation et j’expliquerai plus loin la présence des têtes non-identifiées. J’ai encerclé en rouge les fonctions d’insertion d’hyperlien, d’ajout de fichiers ( Word, Excel, PowerPoint, photos, vidéos, etc), recherche Google bien entendu, d’ajout de gadgets ou robots, d’insertion de sondages et de cartes interactives (Google Maps bien sûr…).

De toutes ces fonctions, la plus intéressante est l’ajout de gadgets/robots(petite pièce de puzzle verte). C’est l’équivalent des applications iPhone ou Facebook. La porte est ainsi grande ouverte à la multiplication de ces derniers. Présentement, ils se déclinent ainsi:

  1. Robots
    1. Chatbots
    2. Conversion
    3. Games
    4. Groups
    5. Integration
    6. Language
    7. Polling
    8. Search / Aggregation
    9. Utilities
    10. Wave Management
  2. Gadgets
    1. Utilities
    2. Games
    3. Hooks

Cette liste est tirée d’un des sites dédiés à ces nouvelles applications:

Il y a aussi http://withwaves.com/ et je parie que le nombre de ces sites va augmenter rapidement au cours des prochains mois. Donc, des gadgets et robots qu’on amène dans notre vague comme on invite nos amis. Ce sont les têtes anonymes dont je parlais tout à l’heure.

Ils servent à intégrer dans la vague une recherche automatique quand vous posez une question incluant les mots what, when, where, who ou encore à insérer automatiquement des cartes géographique mais aussi pour traduire en temps réel les conversations, comme démontré dans la vidéo-démo.

Ou encore, comme le mentionne l’ami Éric Baillargeon dans une de nos conversations en wave de samedi matin :«La plus belle appli, malheureusement US only for the moment est twiliobot qui permet de convertir un numéro de tél. en appel IP comme 418………… et qu’ensuite la conversation entre les 2 utilisateurs de la Wave puisse accéder au fichier sonore de la conversation téléphonique en plus d’avoir la transcription texte de cette même conversation ajoutée à la Wave si désiré». À quand l’intégration de Skype?

Finalement, je me suis défoncé de plaisir avec l’intégration dans une vague de mon fil Twitter avec TwitterGadget comme le démontre la capture suivante:

Reste à voir ce que Wave pourra offrir en termes de Mémoire d’entreprise™. Je pense ici à l’archivage des vagues et des documents qu’elles contiendront mais aussi la recherche de toutes ces données accumulées. Je vous reviendrai avec une autre analyse au cours de la prochaine semaine mais ce qui me frappe tout à coup c’est que dans mon billet précédent, je parlais de l’avenir des agrégateurs Web. Je crois qu’avec Wave, je viens finalement de trouver mon agrégateur de prédilection.

Mais Wave est plus qu’un agrégateur. Il se veut être un véritable écosystème d’entreprise, un univers de collaboration et de conversation et il n’est qu’à ses premiers pas. Imaginez seulement ce qu’il peut devenir dans un an ou deux…

Entreprise 2.0 Intranet

RT: Entreprise 2.0, Google choisit la pente raide de l’Open Source avec Wave !

30 septembre 2009

C’est rare que ça m’arrive mais il y a tellement de buzz aujourd’hui autour de l’apparition en version beta de Google Wave, tellement de gazouillis sur Twitter que je me devais de republier ce billet, commis au départ en mai dernier. Vous en verrez toute la pertinence:

Je voulais écrire sur mon expérience à la soirée des Prix d’excellence de la SQPRP, soirée que j’ai «twittée« et «facebookée« en direct hier soir du théâtre Telus à Montréal. Malheureusement ou heureusement, ce sera pour demain. C’est que l’actualité a le don de nous rattraper malgré nos meilleures planifications.

La raison de ce changement ? Mes amis de Mountain View avaient une importante conférence au Moscone Center de San Francisco, les deux derniers jours. Une conférence pour développeurs appelée «Google I/O».  J’aurais bien aimé y être même si je ne suis pas développeur, surtout qu’on y donnait des gPhones mais pas pour cette seule raison.

Mais tout d’abord, une première vidéo qui vous mettra «dans le bain». C’est celle d’ouverture par nul autre que Eric Schimdt. Et un peu comme pour Barrack Obama qui a fait vibrer les américains avec son fameux «Yes we can», le CEO de Google, s’adresse à la communauté Internet en disant et répétant : «It’s time», le temps est venu… Pour quoi ? Écoutez-le donc parler d’innovation et de simplicité :

Je saute ensuite dans le temps… Le deuxième jour de la conférence commence et Vic Gundotra arrive sur scène et là, bang, la surprise…  Le VP Ingénierie de Google, y fait l’annonce d’un possible compétiteur pour SharePoint. Pour ceux qui ne le savent pas, SP est le navire amiral Entreprise 2.0 de Microsoft… Et comme vous le verrez dans cette seconde vidéo, la nouvelle star,  la ci-devant nommée Google Wave, cache un autre étonnement.

Vous vous souvenez que dans mes récents billets, j’ai abondamment traité de la monoculture propriétaire nord-américaine en matière informatique, qui alourdit et quelquefois immobilise les entreprises. Eh bien, comme le disait Schmidt, «It’s about time…». Google propose ainsi Wave en Open Source aux individus, comme aux entreprises afin de simplifier les processus de communication et de collaboration.

Google prend donc des voies détournées pour conquérir le marché de la communication et de la collaboration, marché largement associé à l’Entreprise 2.0 mais pas l’autoroute… Plutôt un chemin en pente raide afin de faire subtilement entrer l’Open Source dans les grandes entreprises nord-américaines mais aussi ailleurs dans le monde.

Et pour ce faire, Vic et les frères Lars et Yens Rasmussen demandent à la communauté des développeurs de l’aider à terminer le produit qui est dans sa forme rudimentaire. Bel exemple de «crowdsourcing», en cohérence avec la philosophie Linux. Mais déjà, des voix se font entendre, entre autres sur Twitter, pour dire que le produit parce qu’il est Open Source, sera bien pour les individus mais pas pour les entreprises. Le débat est lancé…

Imaginez ce qui va se passer du 22 au 25 juin prochain à Boston devant toute la communauté internationale de spécialistes réunie pour la conférence annuelle Enterprise 2.0. Beaucoup de discussions et beaucoup d’anticipation. Vic ou quelqu’un d’autre sera-t-il sur place pour en parler encore ? Bref, bien des billets sur le sujet ont déjà été écrits et bien d’autres le seront dans les prochains jours et prochaines semaines.

Je me suis inscrit à Wave pour en savoir plus d’ici à son lancement commercial. De plus, je serai à Boston pour vous en rendre compte, si jamais… La vie comme l’actualité a de ces agréables surprises…

MAJ

Je vous ai dit, dans l’avant-dernier paragraphe, que bien des billets seraient écrits sur le sujet. Je tiens juste à vous souligner celui que vient de publier Dion Hinchcliffe, qui sera lui aussi à Boston fin juin. Dans ce billet écrit pour le compte de ZDNet, Hinchclife y va d’une très sérieuse analyse du potentiel de Wave en entreprise et publie, entre autres, cet intéressant diagramme ;

Et il termine son analyse avec le paragraphe suivant :

«Google has launched many communication services since its inception including Gmail, Gtalk, Blogger to name just three, yet none of these have had such obvious business utility or attempted to reinvent the collaborative process from the ground-up. While it’s always possible that Google Wave will never broadly take off (see Mary Jo Foley’s analysis of Wave here), I’m betting that it’s likely to be one of the most interesting offerings to businesses that the company has created yet. With the open positioning, early outreach to the world, and the clarity of purpose and design, Google Wave has a good shot at helping take Enterprise 2.0 to the next level in many organizations.»

Et vous, vous en pensez quoi ?

Cloud Computing Communication interactive Entreprise 2.0 Intranet Web 3.0

Entreprise 2.0: les employés poussent à l’adoption, les Ti ont les deux pieds sur le frein…

22 août 2009

C’est rare que je fasse cela. En fait c’est plus que rare… Ce n’est jamais arrivé que je reprenne mot pour mot un billet paru ailleurs. Mais vous allez voir qu’il va bien servir mon propos. Car nous allons encore traiter d’entreprise 2.0. Donc, au lieu de mettre un lien sur le billet paru dans la version française de ReadWriteWeb, intitulé « Pour Google l’école mène à l’entreprise 2.0 », je le reproduis ci-dessous:


« Aux États-Unis, et pro­ba­ble­ment ailleurs dans un second temps, Google a offert gra­tui­te­ment sa suite Google Apps aux écoles, aux lycées et aux uni­ver­si­tés. La cam­pagne ‘Going Google’ insiste par­ti­cu­liè­re­ment sur l’adoption par le monde étudiant des appli­ca­tions Google. Quelle est donc la stra­té­gie de Google ?

Même si la cam­pagne de Google a pour prin­ci­pal but de conver­tir des entre­prises à l’utilisation des ver­sions pro­fes­sio­nelles des Google Apps, les offrir au monde étudiant relève d’une stra­té­gie par­ti­cu­liè­re­ment intel­li­gente : habituez-les dès le plus jeune âge.

De l’école pri­maire au lycée, Google est omni­pré­sent dans l’espoir que les enfants et les ado­les­cents, une fois habi­tués à tra­vailler avec les Google Apps, en feront usage lors de leur arri­vée dans le monde de l’entreprise.

De la mater­nelle au doctorat

La plu­part des évolu­tions faites sur les Google Apps cette année étaient des­ti­nées au mar­ché de l’entreprise. Quand les Google Apps ont été com­mer­cia­li­sées, les plans de Google à ce sujet étaient clairs.

Mais depuis que la cam­pagne ‘Going Google’ est appa­rue, cer­tains de ses com­po­sants comme le compte Twitter GoogleAtWork et le blog Google Entreprise, n’ont jamais cessé de par­ler de la ver­sion ‘Education’ de la suite Google.

Presque chaque semaine, Google annonce qu’une nou­velle uni­ver­sité a adopté les Google Apps, la semaine der­nière, c’était au tour de l’université de Notre Dame, mais Google ne s’arrête pas aux uni­ver­sité, les écoles pri­maires ne sont pas en reste.

Les jeunes tra­vailleurs sont le moteur de l’entreprise 2.0

Dans un rap­port sur l’entreprise 2.000 publié début août, Jakob Nielsen, l’un des grands gou­rous de l’ergonomie et des usages en entre­prise, sou­ligne l’importance qu’ont les jeunes géné­ra­tions dans l’évolution des usages de la tech­no­lo­gie au sein des entre­prises, dans l’adoption de nou­veaux outils et de nou­velles pra­tiques liées aux tech­no­lo­gies pour faire des affaire et gérer le quo­ti­dien des entre­prise. Il sou­ligne égale­ment que les pra­tiques pro­fes­sion­nelles de ces jeunes géné­ra­tions, en terme de tech­no­lo­gies, sont avant tout déri­vées de pra­tiques adop­tées ailleurs.

Microsoft, pour suivre, devra non seule­ment offrir gra­tui­te­ment ses pro­duits, mais égale­ment mettre à dis­po­si­tion des ver­sions en ligne per­for­mantes. Gageons que nous assis­te­rons à cela sous peu.

“Alors que les gens adoptent les média sociaux dans leur vie pri­vée, ils s’attendent à uti­li­ser des outils simi­laires dans leur entre­prise. C’est par­ti­cu­liè­re­ment vrai pour les plus jeunes qui uti­lisent ces outils dans leur vie quotidienne

La stra­té­gie de Google, qui consiste à faire adop­ter ses appli­ca­tions durant les études des tra­vailleurs de demain, se révèle dès lors par­ti­cu­liè­re­ment intel­li­gente et redoutable. »

Un bon billet de Fabrice Epelboin, qui met en lumière ce que je dis dans mes conférences depuis 2006: pas seulement les jeunes mais TOUS les employé(e)s (ou collaborateurs pour les français) sont aussi des consommateurs dans leur vie hors entreprise et leurs habitudes de consommation du Web, en particulier leurs usages des blogues, micro-blogues, wikis et médias sociaux vont se répercuter inévitablement dans l’entreprise.

Si cette dernière n’est pas prête, ne fait rien, elle risque une saignée de personnel qui elle se traduit en des saignées dans la performance et la rentabilité. Ce qui est le plus drôle ou surprenant c’est que la phrase de Nielsen, citée ci-haut, je ne l’utilise pas seulement en conférence depuis 2006 mais aussi avec tous nos clients.

SharePoint en perte de vitesse ?

D’ailleurs, la sortie de Jakob sur l’entreprise 2.0 a généré, il y a quelques jours, ce billet de l’amie Michelle Blanc et mes commentaires. Ce que je dis souvent aussi dans mon blogue quand je parle de Google c’est qu’on sous-estime la compagnie de Mountain View quand il est question de savoir qui va dominer le marché de l’entreprise, qu’elle soit 2.0, 3.0 ou autre 0. Historiquement, IBM et Microsoft sont les deux grand opposants. Microsoft avec SharePoint, qu’on l’aime ou non, s’est accaparée avec les années de près de 80% de marché des intranets en entreprise. IBM avec WebSphere et les autres petites compagnies de portails ou « d’intranet-in-a-box », se partagent le reste.

Mais SharePoint s’essouffle, les critiques sont de plus en plus acerbes surtout quand vient le temps de parler de ses potentialités collaboratives. SharePoint FUT un bon portail 1.0… À Boston, en juin dernier, Il était clair qu’IBM avait le haut du pavé. Ce n’est pas pour rien… Big Blue s’est positionnée depuis 2006 comme LA compagnie entreprise 2.0 et en prêchant par l’exemple comme l’indique le tableau suivant tiré de chiffres fournis par IBM-France en juin dernier.

Mieux, IBM tente de se faire reconnaître comme le navire-amiral du changement collaboratif et le champion de l’innovation. Poussés dans leurs derniers retranchements les représentants de Microsoft tentent de regagner le terrain perdu avec la prochaine version de SharePoint. Dans leur suite à Boston, ils ont d’ailleurs donné cette entrevue à l’ami Oliver Marks.  Bref, SharePoint2010 saura-t-il freiner la poussée d’IBM mais surtout mettre en échec celui dont je n’ai pas encore parlé.

Quand je vous dis que la stratégie est discrète… Je parle bien sûr de Google et de sa stratégie aussi bien scolaire, relatée ci-haut mais de sa stratégie globale Entreprise 2.0 qui a aussi comme autre arme Google Wave en « Open Source »! Du logiciel libre en entreprise ? Jamais en Amérique du Nord ! C’est ce tous nous serions portés à dire en réaction à ce que va faire Google mais, comme je l’ai déjà écrit dans cet autre billet, la forteresse logiciel propriétaire est en train de se fissurer…

En juin, à Boston, Lockheed Martin et Booz Allen Hamilton ont expliqué que leur suite de « business networking », construites au départ par-dessus SharePoint sont passées au logiciel libre en cours d’année. Et rajoutez que Google a travaillé activement avec la CIA pour mettre en place la suite Intellipedia, là aussi du libre…. Cette tendance, pour une fois, est née en Europe en réaction à la domination de Microsoft, IBM, Oracle, Sun et autres. Mais elle gagne les rivages de l’Oncle Sam. Et le Québec dans tout cela ? Vous me voyez venir… Notre retard général se confirme une fois de plus.

À qui appartient l’intranet: la gouvernance

Nos entreprises se débattent encore avec leurs intranets 1.0 et quand elles veulent les faire évoluer, se butent souvent à la résistance des départements TI qui, au lieu de générer l’innovation, comme ce fut jadis le cas, la freinent furieusement afin de conserver leurs prérogatives et leurs architectures si familières, si rassurantes mais pas si sécuritaires… Elles se butent entre autres au problème de la gouvernance Web.

Dans le temps du 1.0 la bataille faisait rage à l’interne entre les départements de communication et ceux de Ti. À qui appartient l’intranet a longtemps été au centre des débats. Généralement et cela partout en Amérique comme en Europe, la proportion s’était stabilisée à 70/30 en faveur des communications. Mais j’ai toujours soutenu que la solution d’une bonne gouvernance réside plutôt dans un partenariat et que l’intranet n’appartient pas plus aux Communications qu’aux Ti. L’intranet appartient à ses utilisateurs ! Certains ont compris d’autres pas. Gartner continuerait à dire que la gouvernance globale du Web n’est pas nécessaire, que plusieurs gouvernances en silo sont possibles. Je m’excuse mais cela c’est du 1.0.

Des gouvernances en silo empêchent l’intégration des trois « Nets », intranet-Internet-extranet ou encote les BtoE, BtoB et BtoC. Elles empêchent également toute horizontalisation de l’entreprise, toute stratégie intégrée, toute possibilité de prendre vraiment en compte les usagers. Elle ne fait que solidifier le pouvoir des Ti. Une entreprise peut avoir plusieurs portails internes et externes mais leur gouvernance globale, celle qu’on nomme Web, doit regrouper tous les acteurs et prendre en compte le propriétaire-utilisateur. Les portails ont des responsables mais l’entreprise elle a UNE stratégie. Les communautés ont aussi des responsables mais l’entreprise elle est LEUR finalité. L’intranet 2.0 a des responsables mais l’entreprise, elle EST ses employés.

Regardez d’ailleurs ce dernier tableau publié récemment sur le blogue de la conférence Enterprise 2.0 et qui porte sur les leaders de l’intégration des outils du 2.0 dans l’entreprise. Clairement et majoritairement c’est du bottom-up: les usagers imposent les usages. On en revient aux propos du début. Les usagers poussent pour l’adoption de leurs usages externes et donc favorisent l’innovation. Les Ti eux, ont les deux pieds sur le frein.

Bref, il y a encore loin de la coupe aux lèvres ici au Québec. Et le libre dans tout cela, vous me direz ? Demandez à Cyrille Béraud qui se bat encore en cour avec le gouvernement du Québec en soutenant que ce dernier favorise Microsoft dans ses appels d’offres. Là aussi on est loin de la coupe aux lèvres…

Donc, en 2010, il faudra surveiller attentivement les gestes stratégiques posés par Google. Et oui, Google à l’école, c’est génial !

Mise à jour

Pour en savoir un peu plus sur les conditions de succès de l’intégration des stratégies et outils du Web 2.0 dans l’entreprise et aussi pourquoi certains se plantent royalement, je vous suggère de lire attentivement le billet publié par Dion Hinchcliffe, intitulé: « 14 Reasons Why Enterprise 2.0 Projects Fail ». Comme par hasard, il y traite entre autres de « bottom-up » et de gouvernance… Dion est l’un des grands spécialistes de l’entreprise 2.0 et devrait d’ailleurs être à Montréal en mai prochain avec son University 2.0, dans le cadre de webcom-Montréal. En passant, c’est un pré-scoop !

Et parlant de scoop, ceux qui sont allés sur le site de webcom-Montréal auront certainement remarqué que Walton Smith, de Booz Allen Hamilton, dont j’ai parlé plus haut, sera de la partie et viendra parler du projet de communauté interne baptisé « Hello ». BAH ce n’est pas rien aux USA, c’est un des principaux fournisseurs du gouvernement américain avec 22 000 employés.

Entreprise 2.0 Événements Innovation NTIC Web 3.0

MAJ – Entreprise 2.0 : Google choisit la pente raide de l’Open Source avec Wave !

29 mai 2009

Je voulais écrire sur mon expérience à la soirée des Prix d’excellence de la SQPRP, soirée que j’ai «twittée« et «facebookée« en direct hier soir du théâtre Telus à Montréal. Malheureusement ou heureusement, ce sera pour demain. C’est que l’actualité a le don de nous rattraper malgré nos meilleures planifications.

La raison de ce changement ? Mes amis de Mountain View avaient une importante conférence au Moscone Center de San Francisco, les deux derniers jours. Une conférence pour développeurs appelée «Google I/O».  J’aurais bien aimé y être même si je ne suis pas développeur, surtout qu’on y donnait des gPhones mais pas pour cette seule raison.

Mais tout d’abord, une première vidéo qui vous mettra «dans le bain». C’est celle d’ouverture par nul autre que Eric Schimdt. Et un peu comme pour Barrack Obama qui a fait vibrer les américains avec son fameux «Yes we can», le CEO de Google, s’adresse à la communauté Internet en disant et répétant : «It’s time», le temps est venu… Pour quoi ? Écoutez-le donc parler d’innovation et de simplicité :

Je saute ensuite dans le temps… Le deuxième jour de la conférence commence et Vic Gundotra arrive sur scène et là, bang, la surprise…  Le VP Ingénierie de Google, y fait l’annonce d’un possible compétiteur pour SharePoint. Pour ceux qui ne le savent pas, SP est le navire amiral Entreprise 2.0 de Microsoft… Et comme vous le verrez dans cette seconde vidéo, la nouvelle star,  la ci-devant nommée Google Wave, cache un autre étonnement.

Vous vous souvenez que dans mes récents billets, j’ai abondamment traité de la monoculture propriétaire nord-américaine en matière informatique, qui alourdit et quelquefois immobilise les entreprises. Eh bien, comme le disait Schmidt, «It’s about time…». Google propose ainsi Wave en Open Source aux individus, comme aux entreprises afin de simplifier les processus de communication et de collaboration.

Google prend donc des voies détournées pour conquérir le marché de la communication et de la collaboration, marché largement associé à l’Entreprise 2.0 mais pas l’autoroute… Plutôt un chemin en pente raide afin de faire subtilement entrer l’Open Source dans les grandes entreprises nord-américaines mais aussi ailleurs dans le monde.

Et pour ce faire, Vic et les frères Lars et Yens Rasmussen demandent à la communauté des développeurs de l’aider à terminer le produit qui est dans sa forme rudimentaire. Bel exemple de «crowdsourcing», en cohérence avec la philosophie Linux. Mais déjà, des voix se font entendre, entre autres sur Twitter, pour dire que le produit parce qu’il est Open Source, sera bien pour les individus mais pas pour les entreprises. Le débat est lancé…

Imaginez ce qui va se passer du 22 au 25 juin prochain à Boston devant toute la communauté internationale de spécialistes réunie pour la conférence annuelle Enterprise 2.0. Beaucoup de discussions et beaucoup d’anticipation. Vic ou quelqu’un d’autre sera-t-il sur place pour en parler encore ? Bref, bien des billets sur le sujet ont déjà été écrits et bien d’autres le seront dans les prochains jours et prochaines semaines.

Je me suis inscrit à Wave pour en savoir plus d’ici à son lancement commercial. De plus, je serai à Boston pour vous en rendre compte, si jamais… La vie comme l’actualité a de ces agréables surprises…

MAJ

Je vous ai dit, dans l’avant-dernier paragraphe, que bien des billets seraient écrits sur le sujet. Je tiens juste à vous souligner celui que vient de publier Dion Hinchcliffe, qui sera lui aussi à Boston fin juin. Dans ce billet écrit pour le compte de ZDNet, Hinchclife y va d’une très sérieuse analyse du potentiel de Wave en entreprise et publie, entre autres, cet intéressant diagramme ;

Et il termine son analyse avec le paragraphe suivant :

«Google has launched many communication services since its inception including Gmail, Gtalk, Blogger to name just three, yet none of these have had such obvious business utility or attempted to reinvent the collaborative process from the ground-up. While it’s always possible that Google Wave will never broadly take off (see Mary Jo Foley’s analysis of Wave here), I’m betting that it’s likely to be one of the most interesting offerings to businesses that the company has created yet. With the open positioning, early outreach to the world, and the clarity of purpose and design, Google Wave has a good shot at helping take Enterprise 2.0 to the next level in many organizations.»

Et vous, vous en pensez quoi ?