Résultats de Recherche :

Iran

Entreprise 2.0 Gestion des organisations Intranet

Entreprise 2.0: le retour du kleenex et des saucissons…

26 octobre 2010

Le 23 novembre prochain, je serai conférencier invité avec Nathalie Pilon du Groupe Canam, lors d’une soirée-atelier organisée par la SQPRP. Pour elle, il s’agit de faire le point sur le projet intranet qui lui a permis de remporter, l’an dernier le prix platine dans le cadre du Gala des Prix d’Excellence de la SQPRP pour le projet « Facebook, la communauté Canam ». Pour moi, il sera question d’échanger sur les bonnes pratiques en matière d’utilisation des réseaux sociaux en entreprise découlant de cette expérience ainsi que des prochaines étapes à franchir. Je vous donne un scoop: je parlerai de kleenex et de saucissons…

En voulant faire progresser leur vieil intranet, y intégrer de meilleures possibilités de collaboration, beaucoup de responsables de projets intranet, qu’ils soient aux RH ou aux Communications, se heurtent tôt ou tard à la logique de fonctionnement de leur service ou département des systèmes d’information, communément appelés les Ti, Dans ces officines règnent en maîtres la sécurité, l’architecture d’entreprise, ou les choix technologiques propriétaires. Mais ils peuvent aussi se heurter à la logique de l’économie défaillante, de budgets se comptant en millions de $ pour un plan 2.0 complet et devant passer par les systèmes propriétaires existants donc,  des délais, des reports et parfois de la glace… Une mise sur la glace de tout le projet .

Et pourtant, ils ont tout fait pour qu’à leur avis, le projet soit accepté. Ils se sont engagés dans de longs processus d’analyse stratégique, de cas d’affaires, de cahiers de charge et d’appels d’offres et ce, malgré un retour sur investissement (RSI ou ROI), difficile à transposer sur papier.D’autres abandonnent tout simplement devant la complexité apparente de la gestion d’un tel projet. Enfin quelques-uns s’affranchissent de ce carcan et développent des solutions «sous le radar» et sont condamnés à prouver qu’ils ont raison avec peu de moyens et peu d’aide, même de leur propre ligne hiérarchique.

Quelques questions…

Vous êtes dans cette situation ? Vous avez développé une stratégie globale sur plusieurs années pour le développement d’un nouvel intranet intégrant les technologiques du Web 2.0. Vous deviendrez ainsi, pensez-vous, une véritable entreprise 2.0, souple agile, plus communautaire et plus collaborative. Vous avez aussi une une idée précise de ce que vous voulez développer comme service ou application intranet s’appuyant sur le Web 2.0 mais votre enthousiasme vient d’être refroidi, comme je viens de le démontrer, par la lourdeur des processus internes et surtout de la bureaucratie. Il est temps d’aborder votre projet sous un nouvel angle avec au préalable, quelques questions:

  • Les changements proposés reposent-ils sur des technologies reconnues et facilement intégrables dans l’environnement de l’entreprise ?
  • Les employés de l’entreprise réclament-ils des changements à votre intranet depuis des mois ?
  • Quelle unité ou service est prête à payer pour se faire développer de nouveaux services ?
  • Quel délais de réalisation impliquent les processus internes et quelles sont leurs exigences quant à la précision du cahier des charges ?
  • Avez-vous bien évalué la formation et la gestion du changement nécessaires ?
  • Avez-vous le support d’un champion  à la haute direction en mesure de faire pencher la balance en votre faveur ?
  • Le contexte économique et politique de l’entreprise est-il favorable au changement et à l’innovation ?

Si ces premières questions soulèvent des doutes importants vous devriez envisager une solution alternative  dont l’objectif est de développer et intégrer dans des délais et des coûts réduits un projet-pilote opérationnel, ce que les amis Lillois appelleraient un  projet bac à sable, ce que Vincent Berthelot nomme le projet-kleenex et que je nomme projet-saucisson.

Pourquoi la métaphore du saucisson ??? Pensez-y deux minutes… Face aux résistances des Ti et les managers/gestionnaires, en particulier sur les technologies, échéances et les coûts, rien de mieux que de présenter le projet global d’intranet 2.0 par petites tranches en privilégiant les cibles payantes en termes de productivité, d’utilisabilité et de visibilité. On ne mange jamais un éléphant en un seul morceau…

La pertinence de l’approche kleenex/saucisson :

Cette approche permet de démarrer un petit projet sans attendre d’avoir réuni tous les éléments indispensables au grand projet d’entreprise 2.0. Vous privilégiez la rapidité du passage de l’idée à sa réalisation pour mobiliser l’équipe projet comme les utilisateurs. Dans la même logique que la création d’un site intranet vous fonctionnez sur le mode de l’itération et pouvez prendre en compte les insuffisances notables de la solution développée et les demandes des utilisateurs pour une version plus stable. Le temps de développement et de test de l’application permettra à votre projet de mûrir et de se clarifier tout en avançant.

À l’issue d’un projet-pilote, plusieurs opportunités s’ouvrent alors en tirant les enseignements de l’expérience vécue. Au pire on pourra abandonner la solution et en trouver une plus appropriée. Au mieux, les itérations et l’implication en cours de route des utilisateurs auront permis d’en faire un succès, de pérenniser les développements réalisés et ensuite de les mettre en valeur dans l’entreprise et auprès de la direction, ouvrant ainsi les portes et les goussets pour les projets suivants, ce qui a exactement été le cas pour le groupe Canam avec son projet de communauté Facebook.

L’investissement dans les deux éventualités demeure rentable… Ce fonctionnement itératif qui demande une collaboration intensive entre les différents acteurs n’est souvent possible qu’avec l’apport d’un consultant externe à même de crédibiliser la démarche auprès de la direction, d’arrondir les angles entre les divers services impliqués  (et ainsi de tester le principe de la gouvernance) dans le projet mais aussi de conseiller les bons outils à mettre en place compte tenu des besoins des utilisateurs.

Actuellement, au Québec, la grande majorité des entreprises n’a ni les ressources, ni les budgets pour se lancer dans l’intégration massive des technologies du Web 2.0 afin de générer collaboration, partage d’expertises, innovation et création de mémoire… Les enveloppes budgétaires sont encore moins importantes qu’en France ou aux USA. Dommage car nous prenons constamment du retard et ce dernier viendra un jour nous hanter dans notre compétitivité internationale.

De là l’importance de saucissonner les projets en tranches ne dépassant pas les quatre ou cinq chiffres, ce qu’a aussi fait groupe Canam. Le projet-pilote a connu non seulement un succès retentissant auprès des cadres  (la population la plus résistante aux changements) dans un contexte précis et limité dans le temps mais aussi un succès d’adoption à long terme des usages développés dans cet environnement. Ce qui fait que les responsables de la stratégie Web sont pu ensuite revenir à la charge, représenter un projet entreprise 2.0 lui-même saucissonné et amaigri, question de répondre aux contraintes financières de l’entreprise, surtout dans un contexte économique incertain et ainsi débloquer les approbations et surtout l’argent nécessaire..

Les risques d’une telle démarche

Ils sont liés à un manque de communication et de collaboration avec les Ti. Ce n’est pas nouveau… En fait le problème est vieux comme… l’intranet : «À qui appartient ce dernier ?». Aux usagers que je répondrais. En rajoutant que dans tout projet, surtout de mise en place ou de refonte intranet 2.0, l’équipe à constituer doit être complémentaire, travailler de concert et surtout que les Ti viennent en appui à la stratégie. Bien des luttes de pouvoir se sont déroulées et se déroulent encore sur ce «À qui ?». Par souci de protéger des chasses-gardées, les Ti peuvent vous positionner en franc-tireurs, voire en opposants et nuire ainsi à l’intégration du projet.

La multiplication de micro-projets sans liens et sans interfacages, l’adoption de solutions logicielles clés en main de firmes externes sont aussi des risques récurrents. De là, la nécessité d’une gouvernance de projet claire où, pour éviter ces écueils, il est capital d’associer dès le départ, à titre de soutien et d’experts un ou des responsables Ti. Ces derniers doivent faire preuve d’ouverture d’esprit, avoir une approche client, bien comprendre l’architecture interne et les arrimages à faire avec le Web 2.0. Sans cette connaissance de l’intégration des technologies du Web 2.0, le recours au consultant externe devient essentiel.

Conclusion

Adopter cette stratégie de projet « kleenex/bac à sable/saucisson » semble paradoxal pour faire des économies mais les expériences déjà menées tendent à prouver qu’il est souvent moins onéreux pour une entreprise, sur ce type de projet, de passer par cette phase plutôt que de lancer un vaste projet de refonte intranet et d’infrastructure (même si c’est payant dans d’autres secteurs de l’économie en temps de crise) avec risque de dérive budgétaire et temporelle.

Adopter cette stratégie a aussi pour grand avantage de gérer ces risques de dérive budgétaire et temporelle, de gommer les oppositions  hiérarchiques, d’aplanir les différences idéologiques Comm/Ti et de permettre une gestion du changement modulaire, circonscrite et maitrisée et surtout, en bout de ligne, une adoption et une utilisabilité plus faciles. Les conditions gagnantes, quoi !

Communication interactive Événements Real-Time Web

Web 2.0 Expo : Les plus belles rencontres sont souvent les plus fortuites…

11 mai 2010

À la conférence Web 2.0 Expo, cette rencontre s’est produite au haut d’un escalier roulant. Faut que je vous raconte… En haut de cet escalier au Moscone Center, il y a un «Power-up Area», un endroit avec des tables où les participants à la conférence se rencontrent pour discuter mais surtout pour recharger leurs «laptops« et leurs téléphones intelligents. C’est justement ce que je voulais faire quand je suis tombé par hasard à ma table sur deux conférenciers soit Paul Olsen, fondateur et CEO de yourversion.com et John Adams. Non… Pas l’ex-président des États-Unis mais bien le John Adams, directeur des opérations chez Twitter et ancien de chez Apple.

Tout-de-suite, nous avons cliqué. Je me suis rendu à la conférence de John qui avait comme titre «Billions of hits, scaling Twitter». En passant, savez-vous que le nombre moyen de tweets par seconde varie entre 640 et 1 000?  Donc, imaginez, je me suis retrouvé en compagnie de celui qui a subi les affres du hashtag #nomaintenance lors des fameuses élections en Iran. Imaginez son étonnement quand je lui ai avoué que j’étais à l’origine du hashtag… Du coup, John m’a invité au quartier général de Twitter, à un pâté de maison seulement du Moscone Center.

Une visite chez Twitter

Rendez-vous fixé pour le dernier jour de la conférence à midi trente. J’arrive un  peu en avance au 6e étage d’un édifice  anonyme qui abrite avant tout des locaux d’AT&T au 795 Folsom St, entre la 3e et 4e rue.

Twitter HQ

John me fait faire le tour du propriétaire et surprise, je rencontre en tout premier lieu celle qui a sauvé mes tweets de la déchéance quand Twitter a connu le problème de l’effacement de milliers de tweets de ses usagers. Donc, faites la connaissance de @delbius, dont je suis un fan fini. Une vraie de vraie geek, de la graine de hacker…  En fait je m’attendais à rencontrer une sorte de Lisbeth Salander mais dans la réalité, elle est beaucoup plus communicative, moins caractérielle et introvertie et surtout pas encline au massacre de ses congénères 😉 Mais son  message sur Twitter à mon endroit à la suite de notre rencontre dit tout :« @emergent007 Nice to meet you in person! *grin*».  Sais pas pourquoi mais j’ai réprimé l’envie de la croquer en photo…

Par la suite nous avons continué notre tournée et j’ai noté, cette fois avec preuve photo que les Canadiens éraient bien présents dans Silicon Valley et chez Twitter.

Canadian flag

Par la suite, nous nous sommes rendus à la cafétéria où nous avons pu discuter autour d’un tofu super épicé.  Une cafétéria bondée d’une faune bigarrée assise entre les machines à boules et les rangées de vélos car chez Twitter, on se transporte majoritairement ainsi.

cafeteria

Assis un peu à l’écart sur des sofas, j’ai raconté à John mes expériences Twitter de Mumbai et d’Iran et c ‘est à cette occasion qu’il a accédé à ma demande de venir à Montréal en novembre prochain à titre de conférencier à webcom.  On se reverra en soirée, au 5 à 7 Euro 2.0 organisé par l’ami Phil Jeudy et l’Atelier, version USA. On ira ensuite sceller notre entente au Osha Thai,

Et je vais répondre tout-de-suite à vos questions que je sens poindre à l’horizon : non, je n’ai pas rencontré Biz Stone ou Evan Williams car ils n’étaient tout simplement pas là au moment de ma visite…

Parlant du Euro 2.0, ce fut l’occasion de rencontrer une bonne partie de la colonie française de la Silicon Valley et en particulier  la grande fan de @Vinvin, soit Alicia Kenworthy, le pote Stéhane Delbecque, ainsi que de nombreux autres dont Éric Didier, Clément Alteresco, Gilles Barbier, Jean-Bruno Guerra et Jean-Georges Perrin  ainsi que mon préféré et CTO chez Seesmic, soit Johan Romefort.

Un dernier panel avant de m’en aller (air connu)

En terminant je m’en voudrais de ne pas souligner le panel Tapping the Value in Enterprise Communities Focus on Enterprise avec Natalie Petouhoff (Ex Forrester Research) comme modératrice et mettant en scène John Belanger (Yahoo! Inc.), Jaeme Laczkowski (LeapFrog Enterprises, Inc.), Keith Redfield (Juniper Networks) et Lois Townsend (Hewlett Packard). une intéressante discussion sur les communautés Web 2.0 d’entreprise, leur valeur d’affaires et surtout comment elles sont le futur du support à la clientèle.

Intéressant ce point de vue client qui est aussi à la base de la démarche du tandem Jordan-Waklker (BART-Foursquare) et aussi à l’origine d’une idéagora en temps réel qui sera l’objet d’un un prochain billet et probablement d’une étude de cas au prochain webcom-Montréal au mois de novembre 2010. À venir…

Blogues Communication interactive Médias sociaux

Jusqu’où ira la miniaturisation des conversations ? (acte 3)

17 janvier 2010

Je continue sur ma série de billets amorcés en avril 2008 sur le sujet du micro-blogging et son influence sur les autres médias sociaux dont les blogues. D’aucuns auront remarqué que les billets se font plus rares sur mon blogue et les raisons en sont multiples mais une d’entre elles est évidemment ma migration vers le micro-blogue, Twitter et le Web en temps réel.

Un dessin assez révélateur fait par les amis de chez Awak’iT en France

J’avais presque oublié à quel point mes habitudes sur Twitter et compagnie ont profondément influencé mon rythme et mon style rédactionnel. Il a fallu une conversation avec Tara Hunt pour le réaliser car elle aussi a délaissé son blogue au point de ne publier qu’un ou deux billets par mois, avouait-elle.  Au moins, lui  disais-je, je publie environ une fois par semaine parfois plus.

Une fois par semaine, vous vous rendez compte ? Moi qui publiais à tous les jours et des fois plusieurs billets par jour et en plus sur d’autres blogues… Bien sûr, il y a le travail qui influence le rythme mais j’ai toujours soutenu que dans des situations comme la mienne (assez âgé pour ne plus avoir d’obligations familiales), il est possible de trouver le temps. Tout est question d’organisation. Alors…

Alors c’est que le micro-blogging m’offre le temps réel, voilà, l’aveu est fait! Il m’offre la communication, la conversation, l’échange d’information, l’implication sociale, le journalisme citoyen, la messagerie instantanée et que sais-je encore ! Mais pas la réflexion et l’analyse. Drôle que j’écrive cela car on a dit la même chose des journaux et magazines en opposition à la télé et à la radio avant et maintenant en opposition aux médias sociaux.

Pour la réflexion et l’analyse, je vais donc privilégier mon blogue et essayer de publier plus fréquemment. Mais encore là, une autre question se pose: que va-t-il advenir de ma communauté sur la blogosphère, déjà que je perds MyBloLog sous peu ? Et les commentaires sur ce blogue et les miens sur les autres? Comme se demande Hubert Guillaud, la conversation a-t-elle déjà quitté la Blogosphère ? Sa réponse comme la mienne est OUI en grande partie.

Et la conversation se retrouve sur Facebook, Twitter, Identi.ca, Skype, UStream et autres plates-formes du Real-Time Web et donne des moments émouvants et historiques comme ce fut le cas pour Mumbai, pour les élections en Iran, le tremblement de terre à Haiti mais aussi des moments moins glorieux comme ce fut le cas pour la mort de Lhasa De Sela.

Mais bon, comme le dit l’amie Michelle Blanc, le flux des conversations du Web en temps réel et surtout de Twitter et Facebook est une rivière et pour l’instant il fait bon s’y abreuver, son eau n’étant pas encore polluée. Mais pour combien de temps ? Et qu’arrivera-t-il après ? Jusqu’où ira cette miniaturisation en temps réel ? En Chine c’est certain. D’ailleurs, lisez cet article écrit par Lara Ferrar sur CNN Tech.

Note: Bonne question à poser pour le prochain Yulbiz-Montréal qui aura lieu le 26 janvier prochain au Café Méliès : «La conversation a-t-elle quitté la Blogosphère?».  Retour aux sources et premier événement de l’année. Alors aussi retour de la question du mois et posée en RTW sur Twitter? Pourquoi pas…

Cloud Computing Communication interactive Entreprise 2.0 Ideagoras Innovation

Bonne Année 2010! Quelques billets…

31 décembre 2009

Comme je l’ai écrit dans le billet précédent, je n’aime pas les listes mais en écrivant ledit billet, je me suis rendu compte que je référais beaucoup à des billets écrits au cours de la dernière année. Comme écrit, je ne veux pas faire ici un décompte de mes 10 meilleurs billets de la dernière année.

google

Le décompte du Jour de l’An de Google au moment d’écrire ces lignes

Je veux simplement vous offrir en guise de cadeau du Nouvel An ceux qui, selon moi m’ont apporté le plus de satisfaction de les avoir écrits et publiés.

Et comme vous le constatez, il n’y a pas de catégorisation, de numérotation ou d’ordre chronologique mais j’ai quand même un préféré:

Capital humain: arrêtez, je n’en peux plus…

Et dans le désordre:

Communautés 2.0 en entreprise: trois niveaux personnalisés!
Google Wave: un écosystème qui risque de faire des ravages…
Quel est ce tabou dont on n’ose parler sur la place publique?
Les idéagoras ont une étonnante attractivité pour l’entreprise: ses retraités!
L’entreprise 2.0: Gartner et son Hype Cycle confirment la progression
Web 3.0. O’Reilly réplique avec le Web Squared…

Ma série de trois billets sur les élections en Iran dont celui-ci:

Suis-je banni du moteur de recherche de Twitter pour cause de viralité excessive?

Et encore et toujours dans le désordre:

La grande fracture de l’humanité annonce la singularité et le retour des nomades !
Kleenex, bacs à sable ou saucissons pour l’entreprise 2.0 ?

Cloud computing, guerre de données et un faible pour Gina…
Les «ideagoras» d’entreprise : Dématérialiser pour innover !

En terminant, je vous souhaite à tous et à toutes une merveilleuse année Web 2.0- 2010, avec plein de billets, de tweets, de statuts, de rencontres virtuelles et réelles, de conférences réelles ou sur Ustream et d’intégration de stratégies du Web 2.0 dans vos entreprises, de surf sur le Web avec votre Nexus ou iPhone et plein d’amis avec vous pour partager les dernières secondes de 2009 en levant un verre de champagne!

Événements Ideagoras Innovation

Rendez-vous avec Guy Kawasaki: innovation, idéagoras et billets gratuits!

7 novembre 2009

Pour souligner la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat (16-22 novembre) Challengeyourworld.com organise le 19 novembre le Rendez-vous 09 sur l’innovation. Cet événement aura lieu à compter de 18h00 au théâtre Impérial à Montréal. Je serai à cette conférence pour la bloguer et la tweeter.

Événement clef de la Semaine mondiale de l’entreprenariat, le Rendez-vous 09 sera une soirée d’inspiration, d’action et de réalisation mettant en vedette des vidéos novateurs et des exemples à suivre d’éco-entrepreneurs, et se terminera par la conférence très attendue et probablement très courue de l’entrepreneur, investisseur en capital-risque et auteur de renom, Guy Kawasaki.

Ce dernier viendra à Montréal parler sur l’art de l’innovation (traduction simultanée disponible).Guy Kawasaki est aussi partenaire et entrepreneur résident de Garage Technology Ventures, société de capital risque initial.

Challengeyourworld.com est un site de crowdsourcing d’idées ou ideagora qui cherche à revoir les normes d’affaires traditionnelles et  à saisir les occasions que présentent les pratiques de dévelopement durables. L’objectif de Challenge Your World est d’assurer que ces idées réalisent leur plein potentiel et changent le monde. Des idées novatrices d’aujourd’hui devrait naître une nouvelle génération d’entreprises.

De plus, durant la soirée, un prix sera donné à la meilleure idée parmi celles proposées sur le site Web et un autre pour la vidéo la plus inspirante sera choisie par le public. Un entrepreneur montréalais, soit Danny Giroux,  expliquera son succès en mariant le développement durable et les affaires. Challenge Your World compensera les émissions de carbone de l’événement et tous les participants venus sur place grâce à Planetair.ca.

Billets gratuits

La conférence internationale webcom-Montréal s’est aussi associée à Challenge Your World. En effet, comme pour cette dernière, webcom fait depuis toujours la promotion de l’innovation en matière de nouvelles technologies. C’est donc sous ce thème que les promoteurs de webcom-Montréal offriront à leurs fidèles participants quatre billets gratuits pour assister à la conférence de Guy Kawasaki.

Pour avoir droit à un de ces billets, les participants devront prouver qu’ils ont déjà assisté à une des éditions de webcom-Montréal et expliquer rapidement, en commentaire du billet publié sur le blogue de webcom, ce qu’est l’innovation en matière de nouvelles technologies et en environnement.

Mais attention, ce n’est pas tout… webcom-Montréal fait aussi tirer deux autres billets sur Twitter. Alors surveillez #webcom09 pour tous les détails

De plus, toutes les recettes de ce Rendez-Vous 09 seront investies dans un projet de CARE Canada. Pour chaque 1 $ reçu, l’Agence canadienne de développement international (ACDI) contribuera 3 $ supplémentaire à CARE Canada. À noter que les billets sont aussi en vente sur le site de Rendez-vous 09 au prix de 10$ pour les étudiants et de 30$ au prix régulier.

Communication interactive Identité numérique

MAJ: Mon Twitter est plus important que le tien! Et le retour de LA liste

7 septembre 2009

Depuis quelques semaines, je n’ai rien publié sur mon blogue. Involontairement, j’ai pris l’attitude du voyeur et non de l’acteur. Cela a provoqué toute une gamme d’émotions allant du remords à l’indifférence. Par contre, je ne pouvais demeurer indifférent très longtemps aux échanges épistolaires qui ont fait rage sur Twitter au cours des derniers jours.

Classements et méthodes

Ce n’est pas la première fois que les classements font couler encre et salive. Qu’on pense seulement au fameux palmarès des écoles secondaires que publie annuellement la revue l’Actualité. Ceux qui arrivent premiers ont toutes les raisons de se réjouir et d’applaudir à ce classement alors que les recalés, habituellement du secteur public, poussent les hauts cris et dénoncent son existence, la méthode, etc.

Même chose sur le Web et en particulier dans le Web 2.0. Depuis longtemps (quelques années) Technorati et Wikio classent les blogues en importance et tentent aussi de déterminer leur influence ou « authority ». Encore là, se trouvent des individus pour soit faire l’apologie de ces classements, ou encore leur trouver tous les vices et défauts du monde. Moi j’aime bien les deux mais n’y prête pas tant d’importance ou d’attention. S’il fallait, j’en tomberais bien malade car je ne suis classé que 83 562e sur Technorati et 1 534e sur Wikio. Je me console en me disant que sur Wikio, j’approche les 100 premiers dans la catégorie High-Tech (107). Mais je relativise aussi en me disant que ces classements sont soit américains pour Technorati, soit français pour Wikio. Ici au Québec? Rien comme d’habitude… En fait presque rien.

Parce qu’il y a au moins LA liste des blogueurs d’affaires que j’essaie tant bien que mal de tenir à jour depuis deux ans. Mais encore là, cette liste, qui je le souligne, n’est pas un classement, est elle aussi imparfaite. Elle ne recense presque pas la communauté des blogueurs anglophones du Québec, une chose qui devrait bientôt changer.

Bref, faut prendre ces listes et classements avec un gros grain de sel. Il y a plein de moyens et de méthodes pour faire parler les chiffres en sa faveur, comme il existe des méthodes plus ou moins tordues pour se hisser en premier dans les résultats de Google. Sur Twitter, on nous spamme régulièrement des 10 moyens d’augmenter nos «followers» ou des 10 meilleures méthodes pour monétiser notre blogue et ainsi de suite. J’ai d’ailleurs twitté cette semaine sur mon ras-le-bol de ces autres formes de classement qui ressemblent à ce qui se fait dans le magazine Cosmopolitain, du style les 10 meilleurs endroits pour faire l’amour en dehors de votre chambre…

Le cas Twitter

Comme pour les blogues, le micro-blogging a aussi maintenant son «élite» déterminée en partie par d’autres classements. Et encore là, il y a les américains avec TwitterGrader et il y a maintenant les français avec Twopcharts. Polémique d’ailleurs avec la parution récente du classement français, relevé par Mario Asselin et qui lui a valu les foudres de l’amie Michelle Blanc. Encore là, les deux ont des forces et faiblesses. Si je prends mon propre compte Emergent007, vous comprendrez qu’il ne se retrouve pas dans l’élite mondiale sur Grader, loin de là… Toutefois, Grader permet de faire des classements plus pointus par villes. Si on pose une requête sur Montréal, je me retrouve actuellement en 45e position. Ce qui est, selon moi, OK, compte tenu de mon style d’utilisation. Qui s’est retrouvée pour un temps en premier ? Une des figures de proue du Web 2.0, nouvellement installée à Montréal, soit Tara Hunt aussi connue sous l’alias @missrogue.

Quant au nouveau classement de Twopcharts, qui fait couler encre et salive, il me place en 91e position. Mon profil dans ce classement fait au début septembre montre 1 634 followers, 784 following, 8 380 tweets mais ne montre pas les 1 556 messages directs ou DM. Quand l’amie Michelle Blanc parle de conversation, ces DM sont très importants dans le flux de mes conversations. Mais pour éviter que cette conversation ne se disperse dans toutes les directions, j’avoue que je limite le nombre de personnes que je suis (follow) et que j’élimine SYSTÉMATIQUEMENT tous les follow-spammeurs, ceux et celles qui ont justement 0 following dont celles qui essaient de nous proposer les plaisirs de leurs charmes. Comme Tara Hunt d’ailleurs je suis beaucoup moins que je suis suivi (elle a presque 28 000 followers et en suit 1 660) et c’est bien ainsi. Ce n’est pas parce que je choisis mes tweet-fréquentations que je n’ai pas de conversations ou d’interactions intéressantes.

Boire à la rivière

Ceux et celles qui me connaissent le savent. Pour moi, Twitter est un formidable outil d’information et de communication. Il m’a permis de couvrir en direct les attentats de Mumbai en 2008 et de «scooper» CNN, entre autres. Il m’a permis d’amorcer le mouvement #nomaintenance lors des élections en Iran et ainsi influencer Twitter et la Maison Blanche. Il me permet de transmettre et de recevoir quotidiennement une somme importante d’informations de nature professionnelle et puisque je suis plusieurs sources médiatiques traditionnelles et non-traditionnelles, de me tenir informé en quasi temps réel. Je me sers également de Twitter pour faire la promotion de mon blogue, c’est une évidence, mais pour que tous ces usages soient plus faciles, j’ai décidé d’éliminer moi-même tous les spammeurs et de ne pas attendre les ménages occasionnels effectués par Twitter.

Michelle parle également de Twitter comme d’une rivière: «Twitter est une rivière d’informations que je ne tente pas de boire au complet, je m’y abreuve plutôt, lorsque j’ai soif d’informations. J’ai donc intérêt à ce que ma rivière coule constamment pour y dénicher de bons filons d’infos.». Excellente image que cette description. En effet, le micro-blogging crée un «flow» d’information et de conversations: la rivière. Comme pour Michelle, je m’y abreuve et contribue aussi à l’alimenter pour ne pas qu’elle se tarisse. Cependant je tiens à ce que l’eau que je bois demeure claire et le moins possible polluée. Quant à savoir si ce réflexe est du snobisme, je n’y crois pas mais vous laisse en juger…

MAJ : Le retour de LA liste

En terminant et puisque j’en ai parlé plus tôt, je publie LA liste des blogueurs d’affaires qui compte maintenant 123 noms. Si votre nom ne s’y retrouve pas, SVP, me le faire savoir en commentaire à ce billet. Et pour ceux et celles qui sont sur Internet Explorer (IE) et qui se demandent quelles sont ces ellipses vertes, jaunes et blanches, ce sont les statuts Skype de certains bougueurs(euses).

Michelle Blanc Alain Savard Daniel Lafrenière
Martin Lessard Stéphane Hamel Vallier Lapierre
Kristina Tomaz-Young Amélie Racine Nathalie Gauthier
Yannick Manuri Benjamin Yoskovitz Tanya McGinnity
Claude Malaison Jean-Julien Guyot Diane Bourque
Philippe Martin Louis Delage François LaRoche
Benoît Descary Jean Fahmy Chantal Beaupré
Sylvain Carle Kim Auclair Karine Vezeau
Mitch Joel Sébastien Provencher Yves Carignan
Martin Ouellette Geneviève Piquette Quynh Nguyen
Pascal Beauchesne Gabriel Rodrigue Laurent LaSalle
Marie-Chantal Turgeon Barry Welford Patricia Tessier
Marc Snyder Isabelle Lopez Olivier Mermet
Heri Rakotomalala Jean-Sébastien Bouchard Luc Gendron
Geoffroi Garon Pascal Hébert Marie-Louise Gariépy
Pascal Veilleux Benoît Meunier Simon Bédard
Jean-Marc Langevin Rémi Prévost Pascal Bernardon
Josh Nursing Arnaud Mangasaryan Samuel Lavoie
Adrien O’Leary Rebecca Coggan Émilie Riverin
Patrick Jetté Stéphane Guérin Aurélie Alaume
Yves Williams Mario Asselin Colin Surprenant
Christian Aubry Pascal Beauchesne Mathieu Chartier
Vincent Abry Michael Carpentier Sylvie Bédard
Éric Baillargeon Yanick Bédard Hugues Hénault
François Aubin Andrés Restrepo Louis-David Malo
Harry Wakefield Denis Canuel Carl Blais
Jacques Warren Marc-Olivier Vachon Dominic Martineau
Kim Vallée Guillaume Thoreau Benoît Grenier
Michelle Sullivan Pierre Côté Francis Bilodeau
Pierre Bouchard Frédérick Giasson Anne-Marie Cordeau
Mathieu Bélanger Nathalie Berger Julie Fortin
Alain Thériault Patrick Tanguay Éric Noël
Stéphane Gauvin Louis Durocher Cédric Fontaine
Laurent Maisonnave Manuel Angelini Karine Miron
Bruno Boutot Martin Leclair Geneviève Lamy
Jérôme Paradis Guillaume Brunet Ahmed Galipeau
Renée Wathelet Sandrine PromTep Denis Paul van Chestein
Yannick Gélinas Isabelle Poirier Anouk Hébert
Carl-Frédéric DeCelles Martin Bittner Katheline Jean-Pierre
Tara Hunt Sylvain Grand’maison Frédéric Langis
Serge Leclerc Patrice Leroux Josée Plamondon


Entreprise 2.0

MAJ – Twitter: la vie d’un «power user» n’est pas que parsemée de roses…

14 août 2009

Vous me connaissez… Je parle souvent de Mémoire d’entreprise™ . et de dématérialisation des données dans le nuage Web, soit le Cloud Computing, Eh bien là, je viens de me faire avoir… En effet, j’ai perdu la mémoire…

Subitement, sans crier gare, Twitter a effacé plus de deux ans et 8 000 tweets de mon historique! Volatilisées toutes ces merveilleuses et aussi dramatiques expériences vécues. Celles, entre autres, de Mumbai, de l’Iran et du #nomaintenance deTwitter. Disparus les week-ends DJ et les décomptes Rock&Blues, oubliés tous les scoops sur les médias traditionnels. Bref, en désespoir de cause, j’ai fait appel à l’unique personne sur Twitter qui avait pu résoudre mon premier traumatisme, soit ma disparition de l’engin de recherche et des #hashtags parce que j’avais commis deux tweets semblables et ainsi été mis au ban pour spamming: @delbius Suddenly lost 8 000 tweets… Can you help? Thanks..

Ne reste plus qu’à remettre mon twittersort entre ses mains. En attendant, il me reste au moins la mémoire de mon blogue, en priant qu’elle ne flanche pas aussi. Il y a au moins les billets sur Mumbai ICI et aussi sur l’Iran ICI. La vie d’un «power user» n’est pas que parsemée de roses. Il y a aussi les épines…

MAJ : Et pour ajouter l’insulte à l’injure, Twitter a planté à 12h55 ce midi. Plus de son plus d’images en plein tribut à Woodstock. M… Point positif, ça exerce ma patience…

Entreprise 2.0

Portraits de blogueurs: Sandra la nomade, entre Montréal et Eagle Pass…

20 juillet 2009

Je reprends ici ma série de portaits de blogueurs/blogueuses, série amorcée en 2007 et je vais joindre l’utile à l’agréable.. Car j’ai porté mon attention sur Sandra Doyon, une blogueuse aguerrie avec son Journal de bord d’une camionneuse mais aussi, vous l’aurez compris, une nomade. C’est lors du Yulbiz du 30 juin dernier ou plutôt à « l’after-Yulbiz », que le déclic s’est fait. J’étais assis en face de Sandra au restaurant Red Thai, boulevard St-Laurent. Nous avons commencé par prendre mutuellement des photos (ci-dessous) pour ensuite nous mettre à discuter du blogue et de la vie… en attendant d’être servis.

J’ai pris cette photo de Sandra en compagnie de l’ami Christian Aubry.

Je dis déclic car ça fait plusieurs fois que je rencontre Sandra, aussi bien au Yulbiz que lors de soirées organisées par des ami(e)s commun(e)s. Pourtant, à chaque fois, la conversation s’était limitée à des mondanités. Et pourtant, le parcours de Sandra, de ce que j’en savais et de ce que j’en avais lu, m’intriguait. On ne devient pas camionneuse et blogueuse de surcroît sans avoir une bonne dose d’originalité. Et l’originalité, vous savez ça m’attire…

Donc, la rencontre a finalement eu lieu, en cette soirée estivale du dernier Yulbiz avant les vacances. Et là j’ai posé un tas de questions. Ça c’est ma curiosité naturelle, mon vieux fond d’ex-journaliste. Et c’est parti d’une remarque de Sandra sur son déménagement. Déménager, ne pas tenir en place. Tel est le nomade…

J’avais en tête l’image qu’on se fait d’elle: camionneuse, grande voyageuse, nomade, bref, pas enracinée et donc, plein de questions sur la vie de « truckeuse » et cela, pour aller au-delà des mythes. Et avec Sandra, on casse vite ce mythe car elle est beaucoup plus complexe et dans un sens fascinante. Oui, elle est heureuse sur la route, à avaler les kilomètres. à écrire sa prose et à dormir dans une boîte de tôle (plus confortable qu’on le pense), à charger et décharger toutes sortes de marchandises aux quatre coins de l’Amérique, oui, ce n’est pas facile des fois d’avoir à relever le capot et bidouiller dans le moteur. Sa vie, c’est cela mais bien plus encore, car elle est blogueuse, érudite, actrice de son propre rôle dans un film qui sortira bientôt et surtout Jeannoise, une « fille du Lac», comme on dit par-delà le Parc des Laurentides…

Elle est aussi une femme libre, éclectique, la PDG de sa propre entreprise qu’elle présente ainsi sur son blogue: « Je suis camionneuse. Le camion, c’est mon bureau, les routes de l’Amérique, mon territoire. Je travaille avec des millions de collègues qui sillonnent ces couloirs, le jour, comme la nuit. Ma vie de tous les jours n’a rien d’ordinaire. Quand je me lève, je suis toujours ailleurs. Je me réveille dans une autre ville, un autre climat, un autre pays, un autre paysage. Mon bureau a une vue panoramique. Venez la contempler avec moi! ».

Justement, pour contempler avec elle, j’ai choisi de vous présenter en premier lieu son plus récent podcast, car Sandra s’y est mis avec son appareil photo Canon avec lequel nous prenions des photos au Resto. C’est intitulé « Pure Canadian Honey ». Le titre parle de lui-même car c’est le portrait d’un apiculteur du Manitoba, Bob Podolski et de ses 20 tonnes de miel, mais aussi une réflexion sur notre avenir, la surconsommation et la pollution. Voici d’ailleurs une des phrases de sa narration: « Mais j’ai songé que nous tous, ensemble, avions peut-être perdu notre chemin, aspergés par l’herbicide de l’individualisme et de la productivité ». Écoutez le podcast, vous comprendrez l’analogie…

Mais j’ai aussi soumis à Sandra avant qu’elle ne reprenne la route, un petit questionnaire qui résume les questions posées ce soir « d’after-Yulbiz ». Elle l’a rempli chemin faisant, quelque part entre Montréal et Eagle Pass au Texas.

• Tu as un patelin natal, non ?
Alma, Lac-St-Jean
• Ta première passion professionnelle c’était ?
Guide accompagnateur auprès de la clientèle française pendant 5 ans, mais de façon sporadique et saisonnière.
• Être nomade pour toi, c’est un choix ?
Je suis mes instincts, un gros penchant pour la découverte, le voyage et puis être de passage quelque part.  Regarder les gens rester et puis repartir avec leurs histoires.  Un peu comme le survenant.  Un peu comme le vagabond.  Mais je vais me poser fort probablement un jour.
• Ton chemin te mène vers où ?
Vers le monde, vers les gens, vers les différences.
• Ton métier, pour toi, c’est ?
Un outil pour découvrir le monde.
• Pourquoi as-tu décidé de bloguer ?
Pour partager le bonheur que j’ai à faire des découvertes.  Paysages, histoires, gens, photos, films.  J’évolue avec les outils disponibles gratuitement.
• Les réseaux sociaux ça veut dire quoi pour toi ?
C’est un port d’attache social, mon point d’ancrage, une bouée qui me suis partout dans le monde.  Quand je rentre au port, je sais qu’il y a des gens que je peux aller voir et avec qui fraterniser.  Ce sont des contacts aussi, pour un besoin spécifique, on demande et puis on reçoit !  Aussi, j’aime rencontrer des gens inspirants qui font des choses, peut-être que naitrons des projets avec ces contacts.  Je suis toujours ouverte.
• Tu es quel genre d’utilisatrice ?
Productrice de contenus et puis commentatrice des amis.
• Question networking. Tu en plutôt publique ou privée ?
J’ai créé la page de fan pour faire un clivage entre la camionneuse et Sandra Doyon.  Je suis entrain de faire du ménage pour resserer ma vie privée.  Mais honnêtement, que les gens sachent que je déménage et que je me lève tôt, c’est pas tellement grave.  Nous sommes tous humains.
• Ton principal intérêt dans la vie ?
Découvrir, explorer et partager mes découvertes pour décupler le bonheur.  Jouer avec les mots pour raconter.
• Une personne-modèle de par ce vaste monde ?
Il y en a plein qui m’inspirent et qui m’ont influencés ou m’inffluencent encore aujourd’hui:  Gabrielle Roy, Jannette Bertrand, Albert Jacquard, Hubert Reeves, David Suzuki, Marie-France Bazzo, Eric Emmanuel Smith, Chantal Petitclerc, le Dalaï-Lama, mes amis, les blogueurs.  Mes inspirations sont variées et c’est mieux que de n’avoir qu’un modèle.  Je puise les traits qui m’inspirent chez beaucoup de gens.  Il y en a des centaines !
• Tu es plutôt télé, bouquin, Internet ?
Livres, internet et peu de télé. (Mais j’avoue plus Internet que livre parfois.)
• Plutôt stressée ou plutôt relax ?
Relax
• Plutôt chat ou chien ?
Chat pour son autonomie et son indépendance.
• Ton rêve de découverte (d’un lieu, d’un état, d’un être)?
Découvrir encore et encore les États Unis et le Canada,  Le monde, les humains, la passion des gens.
• Pourquoi un  film sur toi ?
Ben à cause du blogue, parce que c’est unique j’imagine, parce que ça fait rêver de rouler sur le continent et la façon dont j’en parle probablement.  Aussi parce que j’écris et que j’aspire à devenir écrivain, mes deux producteurs/réalisateurs sont d’anciens libraires passionnés de littérature et ils aiment ma façon d’écrire.
• Tu as un message à faire passer à tes fans, tu dis quoi ?
Trouver vos passions, vivez les.  Partagez votre bonheur.  Trouvez votre essence, c’est ça qui est beau chez l’Homme : son essence, celle qui le tient en vie et qui lui fait briller les yeux.  C’est différent pour chacun, c’est ça qui est merveilleux.

Ah… L’essence, c’est ce qui fait aussi carburer (trop facile…). Mais pour ce qui est de vivre ses passions, je crois que Sandra est servie. Passionnée d’écriture, son blogue lui permet de s’exprimer, de s’épanouir. Il ne faudra pas se surprendre de bientôt la lire puisqu’elle aspire à devenir écrivaine. D’ailleurs ne faut-il pas être passionné pour écrire un livre, un article, un blogue?

Et ne faut-il pas être aussi panssionné de découvertes pour sillionner l’Amérique entière et avaler, jour et nuit, des centaines de milliers de kilomètres derrière le volant d’un18 roues Freightliner? Oh yes…

Communication interactive Événements Médias sociaux

Suis-je banni du moteur de recherche de Twitter pour cause de viralité excessive?

21 juin 2009

Absorbé par les évènements qui se produisent en cette journée du 15 juin à Téhéran et surtout impressionné par la gigantesque manifestation qui vient de s’y dérouler, je remarque à peine un message qui vient de s’afficher en jaune sur la page d’accueil de Twitter. Faut dire que j’utilise de plus en plus et presque uniquement TweetDeck

C’est un message de la part de l’équipe de service de Twitter et de leur hébergeur  NTT America Enterprise Hosting Services, qui nous avertissent de l’indisponibilité de Twitter, plus tard dans la soirée, heure du Pacifique. Je copie ce message et le « twitte » avec un court commentaire à 16h33:

« Message fron Twitter: We will have 90 mins of maintenance starting at 9:45p Pacific today, June 15. Cmon, man! #IranElection

C’est à ce moment que commence une étrange aventure pour moi. Je suis immédiatement suivi dans ma requête par @oxfordgirl, une des sources majeures d’information sur #iranelection qui écrit:

«@twitter please don’t take Twitter down, you’re essential to Iran. You’re part of history, don’t let us down. #iranelection 5:02 PM Jun 15th»

Elle est suivie par @oliviertesquet qui le premier, rajoute le hashtag #nomaintenance :

«@Twitter qui n’avait rien demandé va devoir se postionner sur #iranelection: ce soir, maintenance ou #nomaintenance ? 5:12 PM Jun 15th»

Je reprends mon message à 17h32 et rajoute le hashtag:

« Message from @twitter: We will have 90 mins of maintenance starting at 9:45p Pacific, June 15. Please don’t! #nomaintenance #IranElection

Et à partir de là, se produit LE phénomène viral… Nous sommes retwittés par d’autres qui retwittent, par d’autres qui twittent et qui sont retwittés à leur tour. Ce qui fait que #nomaintenance se retrouve vite parmi les dix «Trending Topics ». Cette montée en puissance pique va piquer la curiosité des médias et aussi, semble-t-il, celle du Département d’État américain .

Le sujet va se répandre à l’échelle de la planète et va monter jusqu’au second rang dans les « Trending Topics » comme me le fait remarquer l’amie Natacha Quester-Séméon:

Ce que nous savons aujourd’hui, c’est que 1-Twitter et son hébergeur ont été forcés de reculer, ce qui fait que nous annonçons trois heures plus tard:

« Twitter Down Time Rescheduled 2-3p PST (1:30a in Iran). See more here: http://bit.ly/XmcsB #nomaintenance #iranelection »

Mais aussi que 2- le Département d’État a aussi fait ses pressions et ainsi, Twitter devra attendre encore plus longtemps avant de pouvoir faire une session «écourtée» de maintenance. Médias et abonnés vont reprendre « l’affaire » ainsi que Natacha qui en fait un billet sur Mémoire Vive.TV et intitulé: « Quand Twitter ne coupe pas pour soutenir les Iraniens #nonmaintenance ».

On parle même de diplomatie:

« oliviertesquet: Dingue! RT @Patthomas La diplomatie Twitter http://bit.ly/gfF6K #iranelection #nomaintenance ».

Bizarre, bizarre…

Je ne sais pas si Twitter n’a pas apprécié le geste mais depuis ce temps, je ne suis plus indexé par le moteur de recherche quand je tente de publier en # ou encore en @… Ce n’est peut-être qu’une coïncidence… Mais cette dernière va me permettre de faire l’expérience d’un très mauvais service de support. En effet, depuis ce temps, je tente de rejoindre quelqu’un au service clientèle ou au support pour lui faire part de mon problème mais peine perdue… Je leur ai twitté mon problème directement. Rien, aucune réponse…

Littéralement, tous les sujets de support qui ne trouvent pas réponse dans les FAQ sont systématiquement acheminées dans un genre de communauté pour Twitteurs frustrés appelée: « Get Satisfaction ».

Je dirais plutôt comme les Rolling Stones: «I can’t get NO satiisfaction! » car aucune réponse sur cette communauté de support. C’est beau le Web 2.0!!!

J’ai vérifié toutes les possibilités. Que ce soit un défaut TweetDeck, un défaut Twitter et nommez-en! Bref, je suis dans de mauvais draps car je quitte demain pour Boston afin de « couvrir live » la conférence Enterprise 2.0. Dois-je vous dire que j’ai tenté l’expérience avec #e2conf et @e2conf avec l’organisateur de la conférence Steve Wylie mais que rien ne va…

En désespoir de cause, je vais me servir du compte de notre agence soit: @ahcom pour me retwitter. J’ai essayé et pour le moment, ça marche! Mais bon… Après cette note discordante, je reviens au fil des évènements en Iran dans le prochain billet. Promis!

Entreprise 2.0 Événements

Voici venu le temps des conférences (air connu) et des vidéos!

17 juin 2009

Après webcom-Montréal et notre série de conférences en France, voici  venu le temps de la «grande messe» de l’entreprise 2.0, qui débutera le 22 juin prochain à Boston, soit la conférence Enterprise 2.0,Steve Wylie est en quelque sorte mon alter ego à titre de directeur de la programmation et des conférenciers. J’y serai en tant que blogueur et twitteur officiel mais aussi avec comme but second de recruter les meilleures études de cas en vue du prochain webcom, qui aura lieu le 22 octobre… Déjà ! Plus que quatre mois..

Bref, Je suis revenu de France avec, dans mes cartons, au moins trois études de cas spectaculaires et très Web 2.0. La France sait y faire, comme vous avez pu le remarquer dans mes récents billets. Je ne vous en dis pas plus de ce côté et vous réserve la surprise d’ici début juillet. Mais attendez-vous à des surprises de taille! En attendant, voici le petit clip que nous avons tourné ce printemps :

Bref, je ne veux pas oublier de mentionner également deux autres conférences montréalaises qui soulèveront bien des passions et intérêts. J’ai nommé d’une part, le WordCamp Montréal, que présente ici l’ami Philippe Martin en parlant de la présence de Matt Wullenberg, le fondateur de WordPress. Aussi le Podcamp Montréal au mois de septembre.

Le site de Podcamp n’est pas encore en ondes mais c’est compréhensible car webcom, qui arrive le mois suivant, n’y est pas non plus. Par contre, ce qui est maintenant disponible, c’est la seconde série de vidéos des conférenciers de mai dernier dans la section Archives du site mais aussi la mienne que je vous présente ici. En passant, toutes mes excuses à Canoe car il y aurait eu méprise au départ sur l’usage des codes d’insertion. Voici donc ma vidéo webcom, gracieuseté de Canoe :

Quant aux présentations .ppt, je vous demande un peu de patience, car les conférenciers et conférencières ne sont pas très discipliné(e)s en ce domaine et nous devons les harceler pour récupérer cette denrée rare qu’est le jus de cerveau 2.0…

Parlant de jus de cerveau, je vous présente ici ce que nos cousins français appellent un « teaser » de notre présence sur le plateau de TechToc.TV afin de parler de parler en table ronde avec Vincent Berthelot et Frédéric Bascunana du thème: Entreprise et marketing 2.0 état des lieux entre le Québec et la France.

Ces conférences ne sont pas les seules car s’en vient aussi le Web 2.0 Expo, à New York et novembre mais cela, c’est une autre histoire… Et vous avez remarqué que depuis quelques jours, je ne suis pas tellement actif sur ce blogue? C’est que l’actualité internationale m’a rattrapé, une fois de plus, sur Twitter. J’ai donc passé tout le WE dernier ainsi que lundi, scotché devant mon écran à suivre et twitter les évènements qui se déroulent toujours en Iran et que vous pouvez suivre sur #IranElection. le hashtag le plus populaire sur Twitter depuis vendredi dernier. Ce sera d’ailleurs le sujet de mon prochain billet. À suivre…

Entreprise 2.0 Intranet Mémoire d'entreprise

Kleenex, bacs à sable ou saucissons pour l’entreprise 2.0 ?

30 mars 2009

Samedi dernier, j’ai twitté en direct l’évènement «You on the Web» organisé par l’ESC de Lille en France. Lors des rapports d’atelier, diffusés en direct sur esc-lille.tv, il a été question de « projets bacs à sable»… Expression qui pour nous au Québec ne veut rien dire mais qui semblait allumer plusieurs participants, sur place ou à distance comme l’ami Vincent Berthelot .

Ce dernier a écrit un court billet hier sur ce sujet, référant à un  document qu’il a commis sur les projets dits «Kleenex», l’équivalent du bac à sable, semble-t-il… J’en comprends que l’on parle ici de projets-pilotes ou, comme je le dis à mes clients, de projets corporatifs «saucissonnés». J’ai donc repris, avec sa permission, le texte du document en l’adaptant à la réalité nord-américaine et surtout québécoise :

Kleenex ou saucissons ?

Beaucoup de responsables de projets centrés sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC), qu’ils soient aux RH ou aux Communications, se heurtent tôt ou tard à la logique de fonctionnement de leur service ou département des systèmes d’information, communément appelés les Ti. Il est souvent question de sécurité, d’architecture d’entreprise, de choix technologiques, de budgets se comptant en millions de $ et de délais incertains.

C’est à ce niveau que certains s’engagent dans un processus long et coûteux d’analyse stratégique, de cas d’affaires, de cahiers de charge et d’appels d’offre et ce, parfois sans retour sur investissement (RSI ou ROI), tandis que d’autres abandonnent devant la complexité apparente de la gestion d’un projet. Enfin quelques-uns s’affranchissent de ce carcan et développent des solutions sur mesure.

Voici, tracé à grandes lignes, les avantages et les quelques risques d’une telle décision.

Questionnement

Vous avez développé une stratégie globale sur plusieurs années pour le développement d’un nouvel intranet intégrant les technologiques du Web 2.0. Vous deviendrez ainsi, pensez-vous, une véritable entreprise 2.0, souple agile, plus communautaire et plus collaborative.

Vous avez aussi une une idée précise de ce que vous voulez développer comme service ou application intranet s’appuyant sur le Web 2.0 mais votre enthousiasme vient d’être refroidi par la lourdeur des processus internes. Il est temps d’aborder votre projet sous un nouvel angle avec quelques questions indispensables:

  • Quel retour sur investissement et quel est le point d’équilibre avec votre budget  ?
  • Quel délais de réalisation impliquent les processus internes et quelles sont leurs exigences quant à la précision du cahier des charges ?
  • Êtes-vous certain d’avoir tous les éléments pour rédiger un cahier des charges de ce niveau ?
  • Avez-vous bien évalué la formation et la gestion du changement nécessaires ?

Si ces premières questions soulèvent des doutes importants vous devriez envisager une solution alternative  dont l’objectif est de développer et intégrer dans des délais et des coûts réduits un projet-pilote opérationnel, ce que les Lillois appelaient projet bac à sable, ce que Vincent nomme le projet-kleenex et que je nomme projet-saucisson.

Pourquoi la métaphore du saucisson ??? Pensez-y deux minutes… Face aux résistances des Ti et les managers/gestionnaires, en particulier sur les technologies, échéances et les coûts, rien de mieux que de présenter le projet global d’intranet 2.0 par petites tranches en privilégiant les cibles payantes en termes de productivité, d’utilisabilité et de visibilité.

La théorie du projet Kleenex :

Cette approche permet de démarrer un petit projet sans attendre d’avoir réuni tous les éléments indispensables à un grand projet d’entreprise 2.0. Vous privilégiez la rapidité du passage de l’idée à sa réalisation pour mobiliser l’équipe projet comme les utilisateurs. Dans la même logique que la création d’un site intranet vous fonctionnez sur le mode de l’itération et pouvez prendre en compte les insuffisances notables de la solution développée et les demandes des utilisateurs pour une version plus stable. Le temps de développement et de test de l’application permettra à votre projet de mûrir et de se clarifier tout en avançant.

À l’issue d’un projet-pilote, plusieurs opportunités s’ouvrent alors en tirant les enseignements de l’expérience vécue. Au pire on pourra abandonner la solution et en trouver une plus appropriée. Au mieux, les itérations et l’implication en cours de route des utilisateurs auront permis d’en faire un succès, de pérenniser les développements réalisés et ensuite de les mettre en valeur dans l’entreprise et auprès de la direction, ouvrant ainsi les portes et les goussets pour les projets suivants.

L’investissement dans les deux éventualités demeure rentable… Ce fonctionnement itératif qui demande une collaboration intensive entre les différents acteurs n’est souvent possible qu’avec l’apport d’un consultant externe à même de crédibiliser la démarche auprès de la direction, d’arrondir les angles entre les divers services impliqués dans le projet mais aussi de conseiller les bons outils à mettre en place compte tenu des besoins des utilisateurs.

Et Vincent d’apporter un exemple concret au sein de sa propre organisation (RATP) :

«À titre d’exemple nous avons développé dans le département Ressources Humaines trois applications en ligne (base de données virtuelle, groupe de travail en ligne et trombinoscope interactif basé sur les savoirs faire) pour un projet de site intranet réservé aux responsables Ressources Humaines avec une enveloppe de moins de 170 KF».

Au Québec, la grande majorité des entreprises n’ont ni les ressources, ni les budgets pour se lancer dans l’intégration massive des technologies du Web 2.0 afin de générer collaboration, partage d’expertises, innovation et création de mémoire… Les enveloppes budgétaires sont encore moins importantes qu’en France ou aux USA. De là l’importance de saucissonner les projets en tranches ne dépassant pas les quatre ou cinq chiffres…

Les risques d’une telle démarche

Ils sont liés à un manque de communication et de collaboration avec les Ti. Ce n’est pas nouveau… En fait le problème est vieux comme… l’intranet : «À qui appartient ce dernier ?». Aux usagers que je répondrais. En rajoutant que dans tout projet, surtout de mise en place ou de refonte intranet 2.0, l’équipe à constituer doit être complémentaire, travailler de concert et surtout que les Ti viennent en appui à la stratégie. Bien des luttes de pouvoir se sont déroulées et se déroulent encore sur ce «À qui ?». Par souci de protéger des chasses-gardées, les Ti peuvent vous positionner en franc-tireurs, voire en opposants et nuire ainsi à l’intégration du projet.

La multiplication de micro-projets sans liens et sans interfacages, l’adoption de solutions logicielles clés en main de firmes externes sont aussi des risques récurrents. De là, la nécessité d’une gouvernance de projet claire où, pour éviter ces écueils il est capital d’associer dès le départ, à titre de soutien et d’experts un ou des responsables Ti. Ces derniers doivent faire preuve d’ouverture d’esprit, avoir une approche client, bien comprendre l’architecture interne et les arrimages à faire avec le Web 2.0. Sans cette connaissance de l’intégration des technologies du Web 2.0, le recours au consultant externe devient essentiel.

Conclusion

Adopter cette stratégie de projet « kleenex/bac à sable/saucisson » semble paradoxal pour faire des économies mais les expériences déjà menées tendent à prouver qu’il est souvent moins onéreux pour une entreprise, sur ce type de projet, de passer par cette phase plutôt que de lancer un vaste projet de refonte intranet et d’infrastructure (même si c’est payant dans d’autres secteurs de l’économie en temps de crise) avec risque de dérive budgétaire et temporelle.

Adopter cette stratégie a aussi pour grand avantage de gérer ces risques de dérive budgétaire et temporelle, de gommer les oppositions  hiérarchiques, d’aplanir les différences idéologiques Comm/Ti et de permettre une gestion du changement modulaire, circonscrite et maitrisée et surtout, en bout de ligne, une adoption et une utilisabilité plus faciles. Les conditions gagnantes, quoi !

Communication interactive Web politique

«I have a dream» – Yes we can !

29 octobre 2008

Décidément, je suis politique ces jours-ci… Pour ceux et celles qui ne l’ont pas vu à la télé, voici la demi-heure Obama. Rien vu d’aussi inspirant depuis JFK et croyez-moi, j’y étais… J’ai aussi assisté en direct au discours de MLK : «I have a dream…». Aura-t-il le même parcours ou saura-t-il réinventer son pays et le réhabiliter face aux autres nations de cette planète au cours des huit prochaines années ?