Avait lieu hier soir, le premier Yulbiz de l’année 2009. Pour l’occasion, près de 130 personnes se sont donné rendez-vous au resto-bar Le Chesterfield à Montréal. Changement d’année, changement d’endroit. Après presque trois ans c’est en soi un évènement…Que dire de ce dernier ? Que je me suis senti un peu perdu au départ dans ce nouvel espace divisé en trois. On ne quitte pas un endroit (Le Méliès) où l’on a passé près de trois ans sans sentir une perte de repères…
Cela dit, je suppose que ce conditionnement n’a pas aidé et a plutôt amplifié le malaise qui m’a accompagné toute la soirée, que ce soit au Chesterfield ou ensuite pour le traditionnel «After Yulbiz» qui a eu lieu au Petit Conti. Habituellement, les blogueurs d’affaires les plus irréductibles se retrouvent autour d’une grande table pour partager un repas convivial de fin de soirée. Cette fois, ils éraient disséminés un peu partout dans le resto et plusieurs séparés par des cloisons ou d’autres groupes de personnes comme la «gang à Mara Tremblay».
Au Yulbiz lui-même, je dois admettre avoir fait plein de belles rencontres, eu bien des discussions mais j’ai senti une forme d’écrasement. La faute aux plafonds bas ? Peut-être… Mais aussi sous le nombre car, ce que je remarque c’est que si le Yulbiz continue ainsi, il est en passe de devenir le point de rencontre non seulement des blogueurs d’affaires mais de toute la communauté 2.0 de Montréal et même du Québec. Est-ce mieux ainsi ? Peut-être… Mais mon inconfort continue. Je cherchais le livre vert, celui où l’on pose la question du mois. Ça aussi fait partie de la tradition…
Le livre vert était là, sur une table mais sans question et sans réponses. De dire Philippe Martin, co-fondateur du Yulbiz : «Impossible à réaliser avec tant de personnes et ça te tente toi, de réécrire 130 commentaires sur le sute ?». Ben non… Encore une fois écrasé sous le nombre… Bref, hier soir, j’ai eu l’impression de vivre une soirée «Plateau», avec ses attributs péjoratifs et superficiels. Je n’ai pas senti cette magie et cette chimie qui opérait souvent au Méliès.
Bon, traitez-moi de vieux «schnoque» traditionaliste et de 450 profond si vous voulez mais je ne souhaite pas que le Yulbiz retourne à cet endroit. Donc il devra, à mon avis, se trouver une autre «niche», un autre espace capable de faire opérer la magie des rencontres de blogueurs d’affaires des dernières années. Des vieux murs dans le Vieux-Montréal peut-être ???
En terminant, je fais encore plus traditionaliste et publie, comme à l’habitude LA liste des blogueurs d’affaires qui compte maintenant 126 noms. Si votre nom ne s’y retrouve pas, SVP, me le faire savoir en commentaire à ce billet.