Ça arrive comme cela, de temps à autres : Une journée toute faite de Googleries…Et c’est un peu la faute de Chris Crum, blogueur à WebProNews. Ce dernier a ainsi publié plusieurs billets intéressants sur le firme de Mountain View dont celui concernant Google Earth et sa nouvelle version pour les entreprises. Écoutez cette intéressante vidéo sur les usages déjà existants.
Cela ne vient que confirmer ce que je dis dans la plus récente conférence sur les usages des «Smart Phones», de Twitter, YouTube et Google Earth comme outils de base d’une stratégie de mesures d’urgence pour les entreprises et aussi en gestion de crise médiatique. Voici d’ailleurs l’image que j’emploie à cet effet :
Dans un autre billet, Crum cite Matt Cutts du département de recherche en qualité chez Google sur sa déclaration à l’effet qu’il se devrait d’être plus transparent en 2009. En effet, faut dire que le personnel de chez Google a ses petits secrets et ne commente guère les nouvelles et rumeurs à leur sujet et sont avares de documents et présentations, même quand ils sont invités en tant que conférenciers. En cela je vous cite le cas de Rishi Chandra, qui est venu à webcom-Montréal en novembre dernier et dont nous attendons toujours la présentation.
Dans le cas de Cutts, c’est un engagement personnel, une résolution du Nouvel An, si vous voulez. Et il passe directement aux actes en rendant disponible cette vidéo:
C’est bien mais cela aurait eu besoin des supports graphiques qui devaient appuyer son propos. Qu’à cela ne tienne, Cutts y va de la transparence radicale et les rend aussi disponibles :
Dans un autre ordre d’idées mais concernant toujours Google, je tombe inopinément sur deux articles similaires et écrits dans Le Monde.fr et Libération.fr, faisant état de la gourmandise énergétique des entrepôts de données de Google, un sujet, vous le savez qui m’intéresse au plus haut pont. En 2008, j’avais commis un billet sur le sujet des entrepôts plus verts, la nouvelle tendance adoptée par Microsoft et que pouvez lire ICI.
Dans l’article du Monde.fr, voici ce qu’on dit :«Selon Alex Wissner-Gross, physicien à l’Université de Harvard, deux requêtes sur Google consommeraient autant de carbone qu’une tasse de thé bien chaud. Selon les travaux de ce scientifique, deux requêtes sur Google généreraient 14 grammes d’émission de carbone, soit quasiment l’empreinte d’une bouilloire électrique (15 g).» et encore :«Les centres de calcul( entendre entrepôts de données) sont parmi les infrastructures les plus coûteuses en énergie qu’on puisse imaginer». Libération.fr reprend les propos du même physicien, M. Winnser-Gross.
Ce cher physicien a raison dans un sens. Les entrepôts actuels et les serveurs qui y travaillent à votre service 24/7, ont besoin d’une énorme quantité d’électricité pour fonctionner mais l’entrepôt lui-même a aussi besoin de grandes quantités d’énergie pour les refroidir, surtout que plusieurs de ces entrepôts sont situés dans des endroits secs et chauds.
L’entrepôt de données de Google à the Dalles en Orégon et ses immenses refroidisseurs
Mais la tendance est en train de s’inverser. Google, Microsoft, Amazon, IBM, SUN et autres sont à mettre la dernière touche à une future génération d’entrepôts «portables» qui peuvent être installés facilement dans des endroits froids car il en coûte moins cher de chauffer que de refroidir et les coûts de l’électricité y sont habituellement moins chers, disons dans un pays comme le Canada et en particulier au Québec. Ce n’est pas pour rien que Google s’est intéressé à nous l’an dernier tout en essuyant une fin de non-recevoir d’un gouvernement en manque de vision.
Et il y a aussi les serveurs et comptez sur IBM et Sun pour produire des serveurs plus verts, plus éco-énergétiques. Et l’industrie en est pleinement consciente du phénomène «vert» et a organisé le 26 décembre dernier à Londres, sour l’égide de Sun, une conférence intitulée Data Center Efficiency and Cost Management Seminar, où le thème a été : «Reducing Energy and Management costs, increasing Flexibility and delivering the data centre of the future.»