Je m’attendais à ce que le punch de la journée vienne en après-midi avec la présence de Marissa Mayer de Google. Une présence qui devient une institution à la conférence LeWeb avec le 3e « Fireside Chat » animé par Michael Arrington. Je n’étais pas le seul avec cette attente puisque la grande salle était pleine pour une fois. Mais bien que Micheal ait continué ses pointes annuelles envers madame Mayer pour l’incapacité de Google de mettre en place une politique et des outils sociaux et que celle-ci s’en soit confessée en disant qu’il y arriveraient et bien qu’elle ait marqué des points avec la présentation du nouveau « smart phone » Nexus S, c’est d’ailleurs et c’est plus tard qu’est venue la sensation, le fameux punch de la journée.
Et j’aurais dû m’en douter car en avant-midi, le sujet avait fait sensation lors de la présence sur scène de PayPal. Je parle bien sûr de Wikileaks…
La grande salle était à moitié vide mais le panel sur les plates-formes média, mettant en scène Adrian Monck du WEF, Julio Alonso, de Weblogs SL, Pierre Chappaz de Wikio, Gabe Rivera de Techmeme et Ben Rooney du Wall Street Journal Europe , a volé la vedette à Mme Mayer et même à la présence subséquente de Dennis Crowley, le co-fondateur de FourSquare. Il a généré une intéressante conversation sur la censure, sur la liberté de la presse et surtout sur le point tournant pour l’Internet que constituent les attaques concertées des gouvernements contre Wikileaks.
Et ces conversations ont généré un article dans TechCrunch qui est en train de faire le tour du monde en étant repris et repris encore par les blogues tels que celui-ci mais aussi par les flux Twitter et Facebook. Donc, je vous présente d’une part l’article en question et ensuite l’enregistrement sur UStream du panel.
Finalement, je vous donne aussi le hashtag #wikileaksleweb et le lien sur le billet publié par Pierre Chappaz sur son « Infowar« .