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L’Entreprise 2.0 en 2009 : Je me méfie des prédictions…

18 décembre 2008

Habituellement, je me méfie de tous les gourous et spécialistes qui prétendent lire l’avenir technologique et ainsi prévoir ce que seront les grands axes d’innovation ou de développement pour les entreprises dans la prochaine année. Cela me fait penser aux astrologues-médiums et qui avec leur boule de cristal, cartes ou astres prétendent prédire l’avenir… Mon oeil…

En fait, qui aurait pu prédire que la crise financière éclaterait à ce moment précis et surtout qu’elle entraînerait la planète dans une profonde récession, certains parlent même de dépression ? Personne en fait. Mais les oracles et les gourous ont la couenne dure et on les voit maintenant s’agiter afin de prédire, pour certains, une quasi fin du monde, pour d’autres, des jours meilleurs d’ici une poignée de mois…

À mon avis, et dans le contexte actuel, personne ne peut prédire avec exactitude quels seront les grands axes de développement de l’Entreprise, dite 2.0 en 2009. Pour ma part et en réponse aux prédictions faites par l’ami Bertrand Duperrin, je me limite à parler de (et non prédire) trois tendances lourdes qui vont certainement influencer leurs stratégies. Et deux de ces tendances rejoignent les propos de l’ami Bertrand.

Ces trois tendances sont la dématérialisation, la mobilité et l’innovation…

Pour ce qui est de la première, je reprends et enrichis le contenu de mon billet du 10 octobre dernier et qui a trouvé écho dans le quotidien français Le Monde, le 22 octobre. À mon avis, donc, la prochaine année sur le Web mais aussi pour les entreprises, sera profondément marquée, à part la crise financière et économique, par la course aux données, NOS données et celles des entreprises…

Et qui sont déjà engagés dans cette course folle ? Des géants comme Google, Microsoft (qui vient d’annoncer sa stratégie hybride nommée Azure et appuyée par une autre de synchronisation des applications et données appelée Live Mesh), Amazon, IBM, Sun Microsystems et quelques autres joueurs. Une course, que dis-je, plutôt une guerre commerciale et technologique sur plusieurs fronts, dont ceux de la vitesse de transmission, la capacité d’entreposage, la sécurité et la portabilité des données et qui a pour enjeu rien de moins que toutes vos données, aussi bien personnelles que les données et applications des entreprises, la «Data War », comme l’a nommée le magazine Wired.

Microsoft organise un tirage, un jeu. Mais l’objectif est sérieux la sécurité de vos données !

Dans son billet prédictif, Bertrand parle de la résistance des services informatiques traditionnels face à cette nouvelle offre dématérialisée et je suis d’accord avec lui comme le prouve la pub de Microsoft ci-haut destinéer à une clientèle frileuse…. Mais pour avoir assisté au panel sur le sujet à Boston en mai dernier, intitulé «An Evening in the Cloud» et à l’entrevue à LeWeb08 à Paris la semaine dernière avec le Dr Werner Vogels, VP et CTO chez Amazon que je reproduis ci-dessous, les barrières semblent tomber plus vite que prévu.

Free TV : Ustream

Et j’en veux aussi pour preuve deux exemples significatifs soit Cap Gemini qui signe une entente avec Amazon et Veolia qui signe une entente avec SalesForce. Toutes deux ont donc annoncé leur intention de virtualiser leurs données et applications. Et compte tenu de la crise économique, force est d’admettre que de plus en plus d’entreprises vont se laisser séduire par des solutions Web qui permettent de réduire ÉNORMÉMENT les coûts d’opération, de stockage et d’entretien des applications et serveurs de données.

Car il ne faut pas se le cacher, bien peu d’entreprises seront en mesure de traiter la quantité sans cesse croissante de données, surtout générées par l’introduction des technologies du Web collaboratif. Et  surtout, de maintenir indéfiniment des centres de traitement informatiques pour leurs données et applications et ce, à coup de centaines de millions de dollars ou d’euros par année…

Dans cette guerre sans merci, une des armes d’accumulation massive est donc, sans contredit, les méga-entrepôts de données comme celui de Google à The Dalles en Orégon. À l’origine, une ancienne aluminerie avec, à la clé, une centrale électrique et reconvertie en entrepôt de serveurs. Des milliers d’entre eux, installés en rangées du plancher au plafond et refroidis par un monstrueux système de climatisation. Ces serveurs sont des ordinateurs qui n’ont comme but que d’accumuler des données et de les rendre ensuite accessibles aux demandeurs.

Le complexe de Google à The Dalles

Et celui de Microsoft à San Antonio au Texas


Qui seront remplacés par des containers ???

Google a commencé à en installer pour répondre aux besoins sans cesse croissants de son omnipotent moteur de recherche (100 millions de requêtes/jour, 200 Petabits de disque dur, 1 Petabit = 1 million de milliards) mais s’est vite rendu compte qu’ils «serviraient» aussi à soutenir son offre de «services Web» aux particuliers comme aux entreprises. Des services comme gMail ou GoogleDocs, par exemple.

Et comme de plus en plus d’entreprises et de personnes vont utiliser le Web de Google et des autres et y générer des «téra et petabits» de données, plus le Web aura besoin de gérer ces données, de les entreposer mais aussi de proposer aux individus et surtout aux entreprises, des suites logicielles et d’applications pour accéder à ces données. Ces suites, comme celle d’Office et les données qu’elles génèrent sont présentement installées et/ou stockées sur nos disques durs, sur des DVD ou clés USB.

S’il n’en tient qu’à Google, Microsoft et autres compagnies, ces données et applications quitteront donc l’ordinateur traditionnel. Georges Gilder, du magazine américain Wired, décrit ainsi ce que Google, Microsoft et les autres sont en train de réaliser:

«The desktop is dead. Welcome to the «Internet cloud», where massive facilities across the globe will store all the data you’ll ever use. »

Le «desktop» deviendra un terminal branché sur un «nuage Web» ou ordinateur central planétaire, ce que de plus en plus de personnes nomment le «Cloud Computing». Littéralement, l’informatique traditionnelle, faite d’ordinateurs à disques durs, de centres de traitement, d’applications et de logiciels, tous entretenus par une armée de spécialistes, sera vaporisée en un nuage Web et les données qu’ils contenaient, stockées dans les entrailles des centaines de milliers de serveurs réunis dans des entrepôts et reliés entre eux par un Internet ou Web de plus en plus rapide.

L’ordinateur planétaire aura besoin d’une autre composante essentielle qui se met d’ailleurs en place. De la vitesse de traitement pour servir les données. Sur ce front de la bataille on peut voir qu’entre l’Asie et les USA a été mis en place le PC1 Cable System et que ce dernier offre actuellement une possibilité de transit d’information (de données) de 180 gigabits/seconde (Un gigabit = un milliard de bits), et qu’en plus il a été conçu pour atteindre UN Tétrabit/seconde !!! (Un terabit = 1 000 milliards de bits).

Pour remettre ces chiffres en perspectives, je n’ai qu’à comparer avec ce que nous offre actuellement un fournisseur Internet tel que Vidéotron avec un forfait maximal, appelé TGV 50, de 50 mégabits/seconde !!! Malgré tout on est aujourd’hui bien loin des kilobits par seconde du début de l’Internet, que l’on nomme toujours Internet1. À 180 gigabits/seconde nous entrons dans un autre monde, celui d’Internet 2. Autant les USA, que l’Europe, le Japon et la Chine ont de grandes ambitions pour ce nouvel Internet et comme pour les débuts de son ancêtre les centres de recherche, les universités et les militaires l’utilisent déjà.

Mais ce sont les Google et Microsoft qui en seront les utilisateurs commerciaux privilégiés. C’est ce que certains ont relevé récemment. Je réfère ici à une nouvelle parue dans l’Expansion.fr sur la neutralité su Net et de possibles «utilisations privilégiées». Come on… Google s’intéresse à Internet 2 et veut y avoir accès, point !

Le Web mobile

Au sujet du Web mobile, je rejoins les propos de Bertrand et vais même plus loin… L’ordinateur, ainsi libéré et accéléré, rapetissera et deviendra entièrement mobile ou intégré aux objets usuels tels que les frigos et même les vêtements. Déjà certains d’entre nous en avons en mains : Microsoft Zune, Amazon Kindle, Apple iPhone, Samsung Instinct et bientôt le gPhone (pour Google Phone). Vous voyez ? Nos principaux acteurs sont sur tous les fronts…

Il y a présentement 3,3 milliards d’utilisateurs de la téléphonie mobile sur la planète, selon GSM World. Et ce nombre croîtra d’un milliard en 2009.

Voici d’ailleurs ce que j’en disais déjà en 2006, soit avant les «Smart Phones» :

«Pagettes, cellulaires, agendas personnels, lignes ADSL, ordinateurs portables, Internet/intranet sans fil, terminaux portables, clés U3, Blackberry et iPods. Gadgets et applications « cool » donnent à l’employé d’aujourd’hui une formidable liberté de mouvement et lui permet d’être en contact avec ses collègues, amis, familles n’importe où et virtuellement sur-le-champ. D’un autre côté, connectivité implique accessibilité et disponibilité à toute heure du jour, des éléments qui manquaient cruellement aux Telcos jusqu’à tout récemment. Leur offre large bande ouvre tous les horizons…»

En fait la mobilité déstabilise aussi le pouvoir hiérarchique traditionnel car elle peut « théoriquement » libérer les employés-usagers de leur lieu de travail traditionnel et favoriser le télé-travail, permettant ainsi aux collaborateurs d’exploiter leur expertise où bon leur semble et parfois AVEC QUI BON LEUR SEMBLE et souvent gratuitement ou presque (Crowdsourcing).  Facteur hautement déstabilisant pour les entreprises où la hiérarchie et le contrôle en sont les piliers…

Les nouveaux mobiles comme le iPhone ne sont plus des téléphones mais bien les nouveaux ordinateurs du futur : faciles à utiliser, moins chers et sans disque dur, ils offrent la téléphonie mais aussi le courriel, l’internet et donc, l’accès aux applications que ce soit pour s’amuser, s’informer, colaborer, créer ou même… travailler. Imaginez bientôt ces milliards d’ordinateurs en train de générer des contenus et données personnelles ou d’entreprise !!!

Pas surprenant que tous les grands se positionnent pour profiter de cette manne. Une manne de dollars, bien entendu car le «Cloud Computing» et l’accès à nos données, nous coûtera de l’argent, probablement sous forme de facture mensuelle comme c’est présentement le cas pour le câble et l’électricité. De compagnies Web ou technologiques, Google, Microsoft, Amazon et les autres risquent ainsi de muter sous nos yeux et devenir les prochaines «Utilités publiques», comme le disent nos voisins américains et spécialement Nicholas Carr dans son bouquin «The Big Switch. Rewiring the World, from Edison to Google».

Entreprise 2.0 ou pas ainsi que simples citoyens auront ainsi accès à un nouveau «service Web». Les entreprises à des SaaS ou «Software as a service». Comme je l’écrivais plus tôt, déjà certaines grandes compagnies s’y mettent. Et contrairement à ce que croit Bertrand, les autres devraient suivre rapidement mais pas seulement en 2009… Mais celles qui le font en 2009 profiteront de ma troisième tendance :

L’innovation

Chris Anderson, du Magazine Wired parle d’une nouvelle ère, celle baptisée «The Age of Peer Production». Le travail devient « lieu-neutre » et la collaboration devient virtuelle plutôt que physique. Toutefois, ce paradigme est nouveau pour les entreprises ce qui leur impose encore là, des défis importants de reconversion (R&D), un nouveau style de gestion et des solutions technologiques novatrices. Encore et toujours les mêmes mots qui reviennent : Reconversion, nouvelle gestion, innovation…

Les entreprises qui sauront se servir des nouvelles technologies mises à leur disposition, bien les intégrer, bien les adopter, gérer le changement, et surtout adapter leurs processus de travail et surtout leur modes de gestion seront les entreprises innovantes qui devraient dominer la nouvelle économie.

Pour ce faire, je table sur deux changements profonds à opérer dans l’entreprise qui se veut 2.0. En fait, je n’aime pas cette dénomination. Parlons donc d’entreprise technologiquement et humainement innovante. Pour se sortir de cette crise mondiale, les entreprises se doivent de mettre l’accent sur l’innovation et pour ce faire, doivent impliquer leur principale force : la créativité de leurs employés. Mais pour que ces derniers participent, les entreprises doivent changer leurs processus traditionnels mais aussi leur hiérarchie traditionnelle.

Harnacher l’expertise collective nécessite une hiérarchie horizontale basée sur la collaboration et le participation ouverte. En cela, je prends à témoin Jon Husband et sa Wirearchy et Don Tapscott et ses Ideagoras. Les agoras d’idées de l’auteur du célèbre bouquin Wikinomics, vont permettre de libérer la créativité, dans la mesure où l’entreprise accepte de participer au processus, de l’encourager au lieu de le réprimer au nom du respect des normes, processus établis et hiérarchie bétonnée.

C’est du mélange d’une nouvelle hiérarchie plus horizantale, plus impliquée dans la collaboration et l’appui aux idées nouvelles et de l’ouverture d’espaces de création et de travail collectif qu’originera l’innovation, moteur de la sortie de crise et d’une croissance renouvelée. Et ce n’est pas pour rien que sur plusieurs des sites étiquetés Ideagoras, on parle d’innovation partout, même dans le nom. Innocentive, ça vous dit quelque chose ?  Et YourEncore, site consacré aux retraités et exemple parfait de ce qu’une entreprise pourrait faire pour récupérer l’expertise de ses retraités et leur permettre de participer au grand travail d’innovation, Des exemples de ce genre, ils sont légion : Ideastorm, chez Dell, MyStabuckidea, Mechanical Turk, etc.

Et sur ce, je ne puis qu’être d’accord avec l’ami Bertrand quand il conclue :

«Vous l’aurez compris, le vrai enjeu de l’entreprise 2.0 est la nature même de l’organisation, ce qui justifie qu’on oublie rapidement l’aspect trop connoté du 2.0.»

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10 Commentaires

  • Répondre Bertrand Duperrin 18 décembre 2008 - 16 h 01 min

    Pour ce qui est du cloud et d’autres choses je suis bien d’accord pour dire que certains vont passer le pas en 2009 mais que la tendance lourde risque d’attendre encore un tout petit peu. Tu sais bien qu’on change plus facilement, quoi qu’on en dise, une structure informatique qu’une structure de pensée.

    J’ai ainsi essayé de faire la différence entre ce qui va démarrer en 2009 et ce qui deviendra général en 2009.

    Par contre il faut garder en vue qu’il y a un écart gigantesque entre les conférences et le monde réel. D’un coté tu vois les précurseurs qui ont 1 ou 2 ans d’avance sur les autres et les visionnaires, qui ont souvent raison mais avec 2 à 3 ans d’avance. En face tu as des groupes de 30, 50 ,100 ou 200 000 collaborateurs pour qui un changement rapide prend 3 ans une fois qu’ils bien monté leur plan stratégique. Les faire aller plus vite ferait plus de mal que de bien même si vu le contexte il serait bon qu’ils apprennent à aller plus vite qu’à l’habitude.

    De toute manière on remet ça pour 2010 😉

  • Répondre Redge 19 décembre 2008 - 1 h 17 min

    Un exemple concret d’une entreprise 2.0 serait à mon avis la compagnie de T-shirt Threadless. Leur modèle d’affaire est tout simplement génial! J’ai fait un billet à leur sujet sur mon blogue ici: http://lesofa.wordpress.com/2008/12/19/threadless-lentreprise-20/

    Pour ce qui est du « Cloud Computing », je me demande ce que gagne monsieur/madame tout le monde dans tout ça. Les ordinateurs seront sans doutes moins chère, mais je doute fortement que Joe Blo veuille payer un certain montant par mois pour utiliser son ordinateur en plus de sa connexion internet. Parlant de connexion internet, la facture ne s’en va pas en diminuant et avec tout ces besoins de vitesse ça risque de coûter cher. Une belle fatigue techno en vue!

    J’ai l’impression qu’il y aura de plus en plus de service « freemium » dans le genre Flickr où il y a un service gratuit et un autre payant avec plus de fonctions.

  • Répondre Eric Blot 19 décembre 2008 - 1 h 59 min

    Comment ne pas être d’accord avec ce billet riche et condensé. Mais il s’agit d’un débat d’experts et partage d’idées, entre professionnels qui évoluent dans un contexte similaire.
    C’est sans doute pour cela qu’on est facilement d’accord.
    Surtout qu’on passe facilement du territoire de la promesse au territoire de la preuve quand on signe un accompagnement du changement avec un grand client.
    En revanche n’avez vous pas l’impression que les pays émergents (Chine et Inde) évoluent dans un contexte radicalement différent, et que pour eux, les aspects mobilité et changement des rapports hiérarchiques ne sont pas forcément dans leur plan 2009 ?

  • Répondre claudemalaison 19 décembre 2008 - 9 h 03 min

    En réponse à Éric : Bon point en ce qui concerne la Chine et l’Inde. La hiérarchie et la gestion ne posent pas le même problème car ces sociétés ont des codes sociaux beaucoup plus rigides et coulés dans une longue histoire. Ce ne sera donc pas en 2009 qu’ils auront à changer et ces pays n’ont pas non plus le problème des départs massifs à la retraite et ont amplement de salariés pour combler les postes vacants. C’est donc un problème occidental, d’une société post-industrielle. Pour ce qui est de la mobilité, c’est différent et je vois ce phénomène être beaucoup plus présent en Asie où tout se fait à partir d’un téléphone, Smart ou non. La volatilité et la mobilité de la main d’oeuvre sera définitivement une préoccupation en 2009.
    Et en réponse à Redge :
    Le Cloud computing est aussi séduisant pour Joe Blo. Car ce dernier paie pour l’utilisation de son Internet. Il paie pour sa connexion mais surtout pour son hébergement. Et c’est là que les grands viendront dévorer les petits, ce qui est un phénomène inéluctable en affaires : le phénomène Wall-Mart…
    Actuellement et selon son hébergeur, il peut lui en coûter jusqu’à 200$ et plus par année. Que dirait Joe Blo, pour une offre de services étendus, de payer 6.95$ par mois ?
    Voilà ce qui nous attend…

  • Répondre Alain Savard 19 décembre 2008 - 10 h 59 min

    Intéressant! D’énormes enjeux d’accès à l’information et de protection de la vie privée toutefois.

    P.S. : Coup donc, quelles sortes de vitamines tu prends pour avoir l’énergie d’écrire tout ça!

    TTFN
    Alain

  • Répondre Bernardin 19 décembre 2008 - 11 h 51 min

    Pour reprendre l’accroche de l’introduction: Si, beaucoup d’experts avaient prévu la crise, et certains avec une redoutable précision. C’est le cas du leap2020.eu , un groupe d’économistes qui travaille depuis 2006 sur l’arrivée de cette crise systémique, et au debut 2007 ils avaient estimé qu’en septembre 2008 la crise boursière exploserait. Il faut en effet parfois sortir des chemins battus et des sources d’information politiquement correctes…
    A part ca, excellent post.

  • Répondre claudemalaison 19 décembre 2008 - 14 h 23 min

    @Pascal Je connais bien le groupe d’experts du Leap2000.eu et certes, ils ont eu le mérite de tomber pile sur certaines tendances lourdes qui étaient prévisibles. Depuis l’an 2000 qu’on prédit l’éclatement de la bille immobilière et la crise financière qui ne peut qu’en découler. Je te concède qu’il est frappant qu’ils aient misé juste pour septembre 2008 mais tu remarqueras qu’ils se sont royalement «gourrés» ailleurs dans leurs prédictions sur les retombées collatérales de la crise ainsi générée.Pour sa part, un visionnaire comme Michel Cartier a prévu depuis des années le point de rupture que nous sommes en train d’atteindre mais sans oser en préciser la date et l’heure. J’aime bien son approche empirique. Et ceci est une source hors des sentiers battus et politiquement très incorrecte 🙂

  • Répondre Redge 19 décembre 2008 - 18 h 55 min

    @ claudemalaison: Joe Blo peut, en 2008, payer 6,99$ par mois (contrat d’un an) pour un hébergement web de 600Go, bandwith illimité avec un paquet d’options intéressantes. C’est disponible chez iWeb, une compagnie de hosting Québécoise.

    http://fr.iweb.com/hebergement-web/comparer/

    Au delà de l’hébergement, qu’est-ce que Joe Blo va gagner dans tout ça? Ce n’est quand même pas tout le monde qui a besoin d’héberger un site web.

  • Répondre Jon Husband 19 décembre 2008 - 21 h 52 min

    En fait, qui aurait pu prédire que la crise financière éclaterait à ce moment précis et surtout qu’elle entraînerait la planète dans une profonde récession, certains parlent même de dépression ? Personne en fait.

    Je ne me considere ni m’annonce pas comme gourou, mais heureusement j’ai retirer tous mes sous qui étaient dans certains fonds mutuels il y a 10 mois … du au lecture des blogs 😉 je les ai placée dans plusiers GICs, selon l’assurance CDIC, et jusqu’a date ils y restent.

    ‘i »Pour sa part, un visionnaire comme Michel Cartier a prévu depuis des années le point de rupture que nous sommes en train d’atteindre mais sans oser en préciser la date et l’heure.’éi »

    je suis en train de traduire ses derniers oeuvres, et je pêut constater que M. Cartier est quelqu’un qui crée ses previsions attentivement … il a plusiers années de penser derriere ses conclusions 😉

  • Répondre émergenceweb : blogue » Sondage spontané #LeWeb08 : Le Web 2009 en deux mots… 23 décembre 2008 - 10 h 50 min

    […] tendances lourdes que j’ai évoquées dans mon billet-fleuve du 18 décembre et intitulé :«L’entreprise 2.0 en 2009 : Je me méfie des prédictions…». Ces trois tendances sont : la dématérialisation, la mobilité et l’innovation. […]

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