Le projet de TV «crowdsourcée» de Loïc LeMeur prend forme de jour en jour. Les futurs utilisateurs de cette «startup» californienne ont ainsi trouvé le thème musical et le nom de la/le station-site-plate-forme-projet. Nom définitif : Seesmic.
Ce nom a semblé plaire à Nat et Steph, puisque ces derniers ont développé sur leur blogue les arguments suivants en appui :
1. Que cela soit en américain (seismic) ou en français (seismique ou sismique), « Seesmic » fait tout de suite penser à un tremblement de terre. Telle une onde qui se propage, le service proposé par « Seesmic » se veut en développement régulier, en expansion. Il y a la secousse initiale (la création de la société et son annonce), puis le petit cercle des utilisateurs invités à l’alpha-test, qui parlent autour d’eux du service, puis invitent d’autres personnes pour un beta-test, et lorsque le service s’offre enfin au plus grand nombre, la propagation continue alors de façon virale et continue.
2. Lorsque l’on habite à San Francisco, la ou le Big One se fait attendre avec plus ou moins d’appréhension, une société/un service « Seesmic » est comme un pied de nez à la fatalité. Comme si l’on voulait dédramatiser ce qui ne manquera pas de se produire. Cela permet en même temps de positionner le service sur la mappemonde, en l’associant à San Francisco dans son code génétique.
3. Enfin, si l’on s’amuse à voir plus loin que le nom, son orthographe possède aussi une importance capitale. En effet, « Seesmic » semble volontairement composé de « see » (« voir » en anglais) et « mic » (comme dans « microphone »). Il s’agirait donc d’un service ou l’on peut à la fois être spectateur, celui qui voit, et acteur, celui qui parle.
En résumé, le nom « Seesmic » serait celui d’une société localisée à San Francisco, basée sur des comportements participatifs et communautaires, ou l’utilisateur pourrait à la fois voir et s’exprimer. »
Le projet de l’ami Loïc a aussi attiré l’attention de nul autre que Michael Arrington de TechCrunch. Ouriel Ohayon en a fait une traduction pour la version française du site. Arrington décrit le projet avec force captures d’écran et parle d’une Twitter Vidéo mais à mon avis, le projet est beaucoup plus vaste. Je vous parlais, il y a une semaine, lors des débuts de l’aventure, d’une Web TV dématérialisée et c’est là, à mon avis sa grande originalité. À voir aujourd’hui, l’étape «monétisation des contenus».
Le projet est actuellement en phase Alpha-test. Je me suis donc inscrit pour pouvoir suivre son développement et vous en parler mais comme l’écrit Arrington, le projet n’est pas qu’une simple Web TV.
Il compte inclure de nombreuses fonctionnalités «mashées» du Web 2.0, dont celles de Twitter, de Facebook, de Skype, YouTube, etc. et ainsi offrir une vraie plate-forme de gestion de vos communications Web. À suivre…
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