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Des «sociometric badges» dans l’attirail des LifeLogs ????

5 février 2008

Encore une fois, aujourd’hui, j’ai été aiguillé pour le sujet de ce billet. Cette fois, je le dois au copain Martin Lessard qui traite sur son blogue de liens en vrac sur Facebook et de la Blogosphère. Il y fait un recensement de liens sur le sujet mais un des derniers a retenu mon attention. Martin le réfère ainsi :

«Lifelogging : badges sociométriques (30 jan. 2008 – 335 mots)
Hubert Guillaud relate des expériences au MIT et à Harvard concernant les interactions sociales monitorées par la technologie.»

Vous connaissez mon intérêt marqué pour le phénomène des LifeLogs ou carnets de vie (voir un de mes premiers billets sur le sujet et la définition de Wikipedia ICI), que je considère être l’avenir des blogues traditionnels. J’ai donc cliqué immédiatement sur le lien offert pour découvrir que le sujet origine d’un billet paru le 17 janvier sur le Complexity and Social Networks Blog, de l’université Harvard et repiqué sur le blogue de New Scientist, le 22 janvier dernier et repris par Guillaud dans InternetActu.net et aussi dans Technology Review, tous deux le 30 janvier.

Source : Technology Review

Les américains ne parlent pas de Lifelogging mais plutôt de «sociometric badges» et de «surveillance badges» ces dernières étant des cocardes ou «porte-noms» électroniques qui ont été remises à des participants à la conférence Media Lab du MIT à Tokyo. Pourquoi ? Pour voir si ces dernières peuvent apporter des données intéressantes sur le networking social qui est une part incontournable de toute conférence. Voir si les participants interagissent et élargissent leur réseau social.

La cocarde ou «badge» comme le disent nos cousins d’outre-Atlantique, est capable de faire de la reconnaissance et de l’analyse vocale, il sait jouer des messages audios, il enregistre les déplacements de son porteur et mesure les interactions sociales grâce à un capteur infrarouge lui permettant de communiquer avec d’autres cocarde. Comme le dit Guillaud, les cocardes électroniques pourraient avoir des applications intéressantes en entreprise :

«Les badges servent à révéler les “organisations sensibles”, c’est-à-dire comprendre comment la technologie en mesurant les interactions humaines peut servir à mieux comprendre et réinventer le management dans les organisations, explique Daniel Olguin, l’un des chercheurs attaché au projet. En monitorant les échanges, le réseau de capteur devient capable de dire qui parle à qui et comment. L’un des résultats concret pourrait être de répondre à des questions triviales comme, est-ce que le département des ventes parle au département marketing ? Est-ce que ces réunions sont vraiment utiles ou pas ? »

Intéressant mais elles peuvent aussi servir dans les colliers de surveillance que l’on impose à certaine criminels. Toujours le coté noir… Une surveillance accrûe de nos faits et gestes et de nos conversations. Big Brother quoi… C’est le danger des LifeLogs si ces derniers sont mal utilisés et les «sociometric badges» ne sont qu’un des outils dans la panoplie qui servira à construire l’expérience globale et digitale des LifeLogs.

Les avantages pour les entreprises sont importants et c’est surtout à cet endroit que les LifeLogs auront leur plus grande utilité soit dans la création de la mémoire de l’entreprise. Les diverses tentatives avec les cocardes électroniques, n’ont pas donné les résultats escomptés. D’une part, comme les participants étaient au courant, ils ont eu tendance à compétitionner entre eux pour entre eux pour savoir qui entrerait en relation avec les plus de personnes. Dans un autre cas, ils ont révélé ce que tout le monde sait : Dans une réunion de plusieurs services d’une même entreprise, les services ont tendance à ne pas se mêler : Qui se ressemble s’assemble. Faudrait faire l’expérience à webcom-Montréal sans en avertir les participants, pour voir si le Web 2.0 est vraiment social et/ou si ce nouvel outil a une quelconque utilité !

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