Les copains Bertrand Duperrin et Pascal Veilleux ont publié ces derniers jours des billets sur leurs blogues concernant le cas de la compagnie Starbucks qui vient de rendre disponible My Starbucks Idea, une plate-forme 2.0 de suggestions d’amélioration de la part de la clientèle. La bonne vieille boîte à suggestion revampée quoi…
L’initiative de la chaîne «cafetière» n’est pas unique en son genre. Plusieurs cas ont été documentés par Don Tapscott dans son bouquin Wikinomics. Ce dernier parle alors d’Ideagoras, terme traduit par Bertrand comme places de marché de l’information…
Rick Murray a aussi parlé «d’ideagoras» lors d’une récente conférence Infopresse à Montréal sur les médias sociaux… Les«ideagoras» sont synonymes de dématérialisation des emplois ou encore «crowdsourcing», un phénomène sur lequel j’ai déjà écrit ICI. Bref, il a parlé de deux cas, ceux de Dell avec IdeaStorm et American Express avec MembersProjects, cas où ces compagnies ont monté de toutes pièces des communautés pour les aider à améliorer leurs produits ou services. Mais pas de rétribution en $$$ pour les idées soumises comme c’est le cas pour Innocentive ou encore YourEncore. Les responsables de la communauté Dell sont très clairs là-dessus dans les FAQ :
«Will I be compensated if my idea is implemented by Dell or another company?
At this time, there are no material rewards associated with IdeaStorm. Please see the Terms of Use for more information.»
Une grosse boîte à suggestions 2.0, alors que pour Innocentive, on indique clairement en page d’accueil qu’une idée qui répond au besoin d’une entreprise peut vous faire gagner jusqu’à 1 000 000 $ !!!
4 Commentaires
[…] ouverte. En cela, je prends à témoin Jon Husband et sa Wirearchy et Don Tapscott et ses Ideagoras. Les agoras d’idées de l’auteur du célèbre bouquin Wikinomics, vont permettre de […]
[…] Dans le billet précédent, j’ai rapidement traité des idéagoras, ces plates-formes de collaboration mais surtout de génération d’idées et d’innovation, repérées et identifiées comme telles par Don Tapscott dans son bouquin Wikinomics, publié en 2006. Le phénomène n’est donc pas nouveau, surtout quand on réalise que le site Innocentive a été créé en 2001, soit bien avant l’arrivée du phénomène 2.0. J’avais déjà aussi écrit sur leur potentiel innovant dans un billet en 2008 sur mon blogue personnel. […]
[…] site, mentionné par Claude Malaison dans son blogue, permet à tous les internautes d’envoyer leurs suggestions pour améliorer les ordinateurs […]
[…] mais aussi le GoldCorp Challenge. J’en ai écrit souvent sur ce blogue, en particulier dans ce billet en 2008 et cet autre en […]