Après la présentation de Jacques Rocca sur le cas de Airbus, une étonnante prestation où un directeur des communications vient affirmer que son principal projet a été rien de moins qu’un échec en matière de communication interne et que le Net est une «intrusion» dans cette même communication, nous avons eu droit à une surprise qui est venue bousculer toute la programmation de la journée. Ce fut l’arrivée inopinée de Guy Forget, entraîneur de l’équipe de France au tennis pour la Coupe Davis…
Faut dire qu’ici, à Paris, nous sommes en plein tournoi de tennis : Roland-Garros. Après le soccer, le tennis est le sport le plus pratiqué en France, alors… Forget est venu parler de motivation et du France Challenge 2008 mais a raté la possibilité de raccrocher son discours à la communication interne en entreprise. Et un peu comme pour le cas de Nicolas Sarkozy à la conférence LeWeb3, il y a deux ans, il est venu, a bousculé, parlé vite et quitté aussi vite…
Et juste avant le repas, j’ai servi aux participants leur apéritif en forme de courte conférence sur les habitudes de consommation Web des nouvelles générations. Un apéritif aussi dans la mesure où le lendemain, j’interviens sur l’Entreprise 2.0 et la mémoire d’entreprise. Après le repas et du reste de la journée, je retiens les présentations d’Olivier Pertilli et d’Isabelle Demerson.
Du premier, qui est responsable des communications internes chez Pfizer, je retiens l’obsession maladive de mettre les gestionnaires responsables de leurs communications internes, bref, de les impliquer dans la chaîne de communication. Justement, le matin Alain d’Iribarne et moi-même avions fait la démonstration que la ligne hiérarchique traditionnelle ne répond plus aux attentes des employés en matière de communication. Dans une entreprise 2.0, la communication interne est la responsabilité de tous les employés. Elle n’est qu’encouragée et soutenue par les communicateurs et managers…
Quant à Isabelle Demerson, responsable de la communication interne chez Euro Disney, elle venait, pleine de bonnes intentions, parler de son expérience de motivation et d’implication des employés. Sa présentation a soulevé une houle inhabituelle dans la salle et chez les participants. Les commentaires ont été acerbes : Image idyllique, présentation qui cache une autre réalité plus sombre de relations de travail conflictuelles, de gestion paternaliste, etc. Bref, si l’on se fie à ces commentaires, Disney n’a pas la cote en France. Une première journée, somme toutes, dédiée à la communication interne traditionnelle. Le seconde annonce plus d’interactivité, plus de Web 2.0.
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