Eh oui, c’était il y a quelques jours, le dixième anniversaire de ma compagnie préférée. Alors bon anniversaire Google ! Pour l’occasion, l’entreprise de Mountain View a eu l’idée sympa de faire un peu comme nous avions fait avec «Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires» afin de souligner les dix ans des blogues : réunir dix auteurs et leur demander de se commettre dans un texte. La commande de Google était fort simple : demander à ces auteurs d’extrapoler sur ce que sera le futur du Web en dix tendances.
L’exercice est intéressant mais contrairement au nôtre, ils ont limité les auteurs à des billets de blogue, somme toute assez courts. Le choix des auteurs est aussi intéressant mais surtout, j’aime bien les sujets choisis et le résultat final, publié sur le blogue officiel de Google le 25 septembre dernier. Tout d’abord, la brochette d’auteurs et leurs sujets :
1- Vint Cerf – Introduction portant sur l’intégration du Web à la vie de tous les jours
2- Larry Brilliant – Le web et la santé
3- Bill Weihl – Le Web et l’environnement
4- Hal Varian – Le Web des données
5- Andy Rubin – Le Web mobile
6- Alfred Spector – Le «nuage» intelligent
7- Chad Hurley (tiens, YouTube) – Le Web vidéo
8- Joe Kraus – Le Web social
9- Susan Wojcicki – Le Web publicitaire
10- Marissa Mayer – La recherche Web
Point n’est besoin de vous mentionner quels sujets ont particulièrement attiré mon attention… Oui ? Je dois le mentionner ? OK alors… J’ai particulièrement apprécié les billets de Hal Varian sur le Web des données et celui d’Alfred Spector sur le «nuage intelligent». Pas de surprises donc car deux de mes sujets favoris.
Du billet de Varian, retenez ceci et c’est capital pour tous ceux qui sont intéressés par l’Entreprise 2.0 :
«A decade ago, only the big multinational corporations could afford systems to allow for international calling, videoconferencing, and document sharing. Now startups with a handful of people can use voice over IP, video, wikis and Google Docs to share information. These technological advances have led to the rise of « micro multinationals » which can leverage creativity and talent across the globe. Even tiny companies can now have a worldwide reach.»
C’est donc dire que finalement, les PME vont prendre le train du Web 2.0. Encore une fois, je tiens à tempérer ses ardeurs. Ces lignes ont été écrites avant la crise financière actuelle. La tendance risque donc de nous frapper ici à plus long terme. Toutefois, je suis d’accord avec ceux et celles qui disent que cette crise est source d’opportunités. Du moins pour des PME audacieuses comme DessinsDrummond, gagnante de prix internationaux pour son travail avec l’amie Michelle Blanc. D’ailleurs ne manquez pas leur présentation au prochain webcom-Montréal le 12 novembre.
Donc, Google voit dans les PME une nouvelle part de marché intéressante et avec raison selon Hal Varian :
«These changes will have a profound effect on the global economy. According to the U.S. Small Business Administration, « small businesses represent 99.7 percent of all firms, they create more than half of the private nonfarm gross domestic product, and they create 60 to 80 percent of the net new jobs. » Information technology has already had a huge effect on the productivity of large businesses, but the benefits from « trickle down productivity » may be even more significant.»
Même chose ici au Québec. La PME est LE véritable moteur de l’économie et doit pour rester compétitive et créer des emplois, faire passer ses technologies au Web 2.0 mais aussi sa gestion, ses communications et l’approche de ses ressources humaines. Et bonne nouvelle pour tous les experts et consultants sur le Web selon Varian :
- Today, only the largest companies can afford to hire consultants and experts. In the future, even small companies will be able to purchase on-demand expertise and other services via the Internet.
- Today, marketing intelligence are costly reports describing data many months or years old. In the future, small businesses will have access to real-time data on market conditions.
Et vive les blogues d’expertise !
Et comme de plus en plus d’entreprises et de personnes vont utiliser le Web et y générer des «térabits» de données, plus le Web aura besoin de gérer ces données, de les entreposer mais aussi de proposer aux individus et entreprises, des suites logicielles et d’applications qui quitteront ainsi l’ordinateur traditionnel. Ce dernier deviendra un terminal branché sur un «nuage Web» ou ordinateur central planétaire : le Cloud Computing». Et l’ordinateur ainsi libéré rapetissera et sera entièrement mobile ou intégré aux objets usuels.
Je pourrais ainsi continuer pour des paragraphes mais je vous laisse sur deux citations, l’une de Alfred Spector :
«In coming years, computer processing, storage, and networking capabilities will continue up the steeply exponential curve they have followed for the past few decades. By 2019, parallel-processing computer clusters will be 50 to 100 times more powerful in most respects. Computer programs, more of them web-based, will evolve to take advantage of this newfound power, and Internet usage will also grow: more people online, doing more things, using more advanced and responsive applications. By any metric, the « cloud » of computational resources and online data and content will grow very rapidly for a long time.»
Et celle-ci d’Andy Rubin :
«There are currently about 3.2 billion mobile subscribers in the world, and that number is expected to grow by at least a billion in the next few years. Today, mobile phones are more prevalent than cars (about 800 million registered vehicles in the world) and credit cards (only 1.4 billion of those). While it took 100 years for landline phones to spread to more than 80% of the countries in the world, their wireless descendants did it in 16. And fewer teens are wearing watches now because they use their phones to tell time instead (somewhere Chester Gould is wondering how he got it backwards). So it’s safe to say that the mobile phone may be the most prolific consumer product ever invented.
However, have you ever considered just exactly how powerful these ubiquitous devices are? The phone that you have in your pocket, pack, or handbag is probably ten times more powerful than the PC you had on your desk only 8 or 9 years ago (assuming you even had a PC; most mobile users never have). It has a range of sensors that would do a martian lander proud: a clock, power sensor (how low is that battery?), thermometer (because batteries charge poorly at low temperatures), and light meter (to determine screen backlighting) on the more basic phones; a location sensor, accelerometer (detects vector and velocity of motion), and maybe even a compass on more advanced ones. And most importantly, it is by its very nature always connected.»
Et vous, qu’en pensez-vous ? Pour moi, je ne tiens plus en place, vite mon gPhone !!!
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