Hier soir, je me suis retrouvé scotché devant mon écran d’ordinateur à écouter Michael Arrington en conversation avec Peter Thiel. Cela se passait en direct, ou «live» comme disent les Chinois, de la conférence-gala-évènement TechCrunch50 à San Francisco. J’avais, en plus, les commentaires en direct de Robert Scoble sur Twitter. Scoble était assis dans la salle à côté de Marc Andreesen de Ning. Belle compagnie mais surtout, superbe entrevue !
Michael Arrington à gauche en compagnie de Peter Thiel (Source VentureBeat)
Pour ceux qui ne les connaitraient pas, Arrington est le fondateur de TechCrunch et une des figures les plus en vue et les plus recherchées par tous ceux qui ont une plate-forme Web 2.o à faire connaître, de là l’évènement TechCrunch50, où, une fois pas année, on invite «startups» et investisseurs potentiels à se rencontrer. Tout cela se termine le mercredi soir par lea remise des TechCrunch Awards remis aux meilleurs sites Web 2.0 dans plusieurs catégories.
Accessoirement, il y a des conférences et panels, surtout orientés sur le financement et le lancement de sites et de plates-formes. Peter Thiel était invité par Arrington à titre d’ange investisseur (Angel Investor). Il n’a pas parlé que de cela, loin de là. Mais avant de parler de cette entrevue fascinante, deux mots sur le personnage : Thiel, co-fondateur de PayPal, est un champion d’échecs, classé 19e aux USA et membre du Singularity Institute for Artificial Intelligence. Vous vous souvenez de mon billet sur Ray Kurzweil ? Les deux sont des potes…
Thiel est aussi un des associés de Founders Fund, fonds d’investissement qui a dans son écurie des sites tels que Facebook, Geni ou Slide. Pour vous donner une autre idée du personnage, voici ce que disait Robert Scoble sur Twitter au début de la conversation : «Marc Andreessen just leaned over to me and said « Peter Thiel is the smartest guy in the industry. » Peter is onstage now #TC50». Bref, le personnage en impose par sa réputation mais aussi par ses propos qui tranchent sur les autres.
Des propos tels que de dire qu’il n’y aura pas de seconde bulle technologique, que l’action de Google et des grands du Web 2.0 est sous-évaluée en termes de croissance, que contrairement à ce que certains affirment, il n’y a pas de départs massifs chez les cadres de Facebook, que pour lui, un CEO de startup ne devrait pas gagner plus de 120 000$ (murmures dans la salle) et que «the next big thing» pour les investisseurs de Silicon Valley est définitivement l’intelligence artificielle et que nous en sommes pas si éloignés que certains le croient…
Comme l’entrevue a été diffusée en direct, il n’y a pas, pour le moment sur le site, de captation vidéo. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter une partie retranscrite de son entrevue sur le site de VentureBeat.
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