Je sors de la conférence webcom-Montréal avec la conviction encore plus profonde que je me dois de donner l’exemple et finalement vaporiser mes données et applications dans le nuage Web, ce que l’on nomme pour l’instant le Cloud Computing. J’ai commencé, il y a longtemps à parler du phénomène des entrepôts de données ou encore «Information Factories».
J’ai aussi assisté et blogué sur un panel sur le «Cloud Computing» en juin dernier à la conférence Enterprise 2.0 Boston.
J’ai ensuite invité un des principaux acteurs de cette nouvelle informatique, Rishi Chandra de Google, à prendre à parole webcom-Montréal. J’ai aussi discuté de la question avec un des rares québécois à travailler concrètement dans le nuage et à y inviter ses clients, soit l’ami Pascal Veilleux.
Fallait donc que je passe de la parole aux actes… Me dématérialiser dans l’Internet et devenir encore plus un travailleur nomade et numérique, thème que nous avons abordé entre blogueurs montréalais il y a quelques semaines.
Ce WE, j’ai donc travaillé à me dématérialiser dans Google et autres-plates-formes Web. Je prévois également faire l’acquisition d’un Aspire One de Acer, comme celui de l’amie Patricia Tessier pour me «connecter» au nuage sans avoir ni données ni applications sur ce petit ordinateur-terminal, très léger, portable et facile à utiliser en mode conférence.
Voici donc comment je me suis dématérialisé :
Un compte Google pour le courriel (gMail), la suite bureautique (gDocs), la recherche (gSearch), le calendrier (gCalendar), la messagerie instantanée (gTalk) et l’analyse de mes stats. de site et de blogue (gAnalytics). Parlant de blogue, j’ai un compte WordPress, fait partie de la communauté MyBlogLog et suis classé par Technorati et Wikio.
Côté communautés sociales et professionnelles, je peux compter sur Facebook, LinkedIn, Viadeo et Plaxo. Pour les photos, c’est Picassa et Flickr, la vidéo DailyMotion, les présentations SlideShare alors que pour le téléphone c’est Skype, le carnet d’adresses et de téléphone Unyk et pour le micro-partage, c’est Twitter, TweetDeck et Seesmic.
Oh, il ne faut pas oublier le partage de fichiers. Cela peut se faire avec nombre de ces outils mais je pense m’installer un wiki personnel mais aussi conserver mon compte WhaleMail pour les fichiers trop importants. Et pour faire un tout cohérent ? Bien… J’hésite encore entre Netvibes iGoogle et Twine…
J’ai oublié quelque chose, dites ???
5 Commentaires
Mais la question est: Aimes-tu?
Va falloir que tu patientes un peu avant que je puisse répondre à ta question. Faut que je vive un peu sur mon nuage Philapelphia comme dirait Geneviève Lefebvre…
Je suis un peu dans le même cas de figure (je cours cependant essayer unik qui est un vrai souci côté pro pour moi encore) et j’avoue que c’est assez ‘confortable’ de savoir qu’a droite ou à gauche, on a juste besoin d’une connexion Internet et d’un terminal pour accéder à toutes ses données.
Ca me permet aujourd’hui d’assumer en toute sérénité pour statut de travailleur nomade à mi-temps et surtout d’être toujours efficace et productif pour mon entreprise.
Le seul vrai problème est la fiabilité des services qui propose ce genre d’outils, raison pour laquelle je me suis aussi tourné vers Google afin que mes données soient un maximum à l’abri même si la protection zero n’existe.
Je rajouterais à ca un compte MobileMe pour les utilisateurs de Mac puisque la synchro est native avec leur macbook et autres matériels Apple.
je viens d’essayer Unyk et je suis un peu décu.. a premiere vu il n’est pas compatible avec MAC. Tu ne peux faire d’importation que de Outlook?
J’utilise Plaxo et lui permet de faire l’importation et la synchronisation de mon mac… des conseils?
Ton inventaire m’a l’air assez complet – et ressemble pas mal au mien. Je n’utilise pas encore gDocs, mais ça s’en vient.
Pour Unik, j’en suis encore à le découvrir, mais je peux te dire que je suis très contente de mon Netvibes…