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Ma migration sociale: non je n’ai pas coupé les ponts!

5 septembre 2011

Juste un court billet en cette fête du Travail pour faire le point sur ma récente migration sociale. En effet, comme plusieurs le savent, j’ai «presque» quitté Facebook cet été en faveur du nouveau réseau social Google+. Pourquoi quitter la vaste agora de 750 millions de personnes pour aller une un autre réseau qui n’en contient qu’un 30taine de millions pour le moment ?

Je l’ai expliqué dans un billet détaillé au mois de juillet mais le temps est venu de faire un premier constat: J’ai fait le ménage sur mon compte Facebook et le nombre de mes «amis» est passé de 870 à 310. Donc, j’aurais volontairement coupé les ponts avec 560 personnes? Mais est-ce vraiment le cas? Eh bien non, car une bonne partie de ces 560 personnes font maintenant partie de mon réseau G+ (Voir ci-dessous).

transfert

Et ce n’est pas vrai de dire que ce sont toujours les mêmes qu’on a comme relations sur Facebook, Twitter, G+ ou LinkedIn et autres plates-formes ou réseaux sociaux. Oui, il y en a certains qui se retrouvent sur toutes mais c’est, dans mon cas, une minorité. En fait c’est une question de segmentation et de personnalisation que fait d’ailleurs G+ avec les cercles.

Et oui, au cours des premiers jours, j’ai senti un ralentissement marqué de la conversation sur le mur de Facebook alors que sur celui de G+ c’était le contraire. Mais en fait, la QUALITÉ s’est améliorée sur les deux !!! J’entends par là que maintenant sur Facebook, ce ne sont que la famille et les amis connus. Donc une quantité moindre mais une tellement plus grande qualité et proximité au niveau des échanges, qualité que j’avais expérimenté lors de ma maladie en février.

Qualité aussi des échanges sur G+ alors que le nombre de commentaires et de discussions professionnelles et un peu geek, je l’avoue, ont augmenté de façon exponentielle. Sur G+ il arrive fréquemment qu’un fil de commentaires entre personnes dépasse le 100. On dirait que le fait que le réseau soit encore limité et que le fil de discussions puisse être sélectif (les cercles) a favorisé un renouvellement de l’enthousiasme et de la conversation entre ceux qu’on appelle les «early adopters». On se sent entre nous, en communauté d’intérêt et ça parait!

Sur Google+ je me suis même permis de faire ce que je ne faisais plus depuis les premiers pas de Twitter: faire des expériences… Comme celle de publier des contenus en y intégrant un commentaire minimal en anglais/français…

traduction

Sur Facebook, c’est la vaste Agora mondiale avec tout ce que cela implique. D’une part les marques, mais aussi les entreprises, les vedettes, les fan pages, les jeux, les événements, les applis et le tutti quanti. Sur G+, nous avons encore quelques semaines de répit et de relative tranquilité avant d’être envahis. Déjà, Google y a intégré les jeux et fait des expériences avec les entreprises. (Voir ci-dessous)

jeuxplus

La question qui se pose alors est bien simple: G+ doit-elle offrir les mêmes fonctionnalités que Facebook (y compris les fan pages) ? Bien égoïstement, je réponds non à cette question…

Mais je sais très bien que je vais à contre-sens et que G+ est déjà entré dans le jeu de la compétition féroce que se livrent Google et l’alliance Microsoft-Facebook. En passant, il n’y a pas que les deux grands dans le portrait. Il ne faut pas perdre de vue les efforts faits par LinkedIn pour se «dé-spécialiser» mais surtout garder un oeil attentif sur la progression de la plate-forme la plus en mesure de détrôner Facebook au premier rang , soit QQ.com avec ses 480 millions de membres.

En passant et en parlant de LinkedIn, sachez que son «Senior Social Media Manager», Mario Sundar, sera au prochain webcom-Montréal les 15 et 16 mai avec d’autre grands réseaux sociaux dont Google, Yammer et Foursquare. Il y parlera d’une : «Grand Unified Story of Social Business»…