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ELearn, journée 2 : Émoticones et fossé digital…

18 octobre 2007

Comme mentionné dans les billets d’hier, la conférence ELearn 2007 de Québec s’adresse tout particulièrement aux profs. d’université. En fait, 99% des conférences sont données par des PhD ou des étudiants au doctorat et c’est, pour eux, l’occasion annuelle de faire rapport de leurs recherches sur les nouvelles relations entre l’apprentissage et les nouvelles technologies. Cela étant dit et compris, mes attentes envers la conférence avaient baissé depuis hier.

Plus question d’attendre de la substantive moëlle de chaque conférence. Je cherche donc les surprises, et les coups de coeur… Et surprise j’ai eu ce matin en assistant tout d’abord et par hasard à la conférence intitulée «Gender Differences in the Informal Email Communications of Japaneese Young People». Ce sont les résultats d’une première phase d’étude menée par des chercheurs de l’université Waseda au Japon. Et curieusement, le conférencier était un dénommé Douglas J. Scott.

L’étude porte sur l’utilisation par les jeunes japonais et japonaises de leur téléphone cellulaire et en particulier, de leurs messages SMS. Et pas étonnant, parmi les dix plus grands utilisateurs de messages textes on retrouve sept filles et parmi les moins grands utilisateurs de messages textes, sept garçons. Les filles utilisent dans leurs messages, plus d’émoticones et en particulier quand elles communiquent entre elles. Quand elles communiquent avec les garçons, elles utilisent moins de caractères, et moins d’émoticones mais plus de points d’exclamation !!! L’étude poste sur les 18-20 ans…

Et en début d’après-midi, visite attendue du renommé Docteur Paul Resta, directeur du Learning Technology Center de l’université du Texas et consultant auprès de l’UNESCO. Ce dernier  a parlé du fossé digital entre les sociétés riches et celles plus pauvres.

Un fossé économique, géographique, linguistique, technologique, culturel, religieux, technologique mais surtout, selon lui, de savoir. Les «digitaux» font partie d’une «eLite» qui a comme caractéristiques d’avoir accès aux ordinateurs et logiciels, à la bande passante, à ce qu’on nomme les RIA ou Rich Internet Applications, et ce faisant, aux contenus Internet qu’il sépare en deux soit ceux du «Surface Web» qui faisaient en 2000, 167 térabytes, et ceux du Deep Web qui faisaient, toujours en 2000, plus de 91 000 térabytes. Ces derniers sont les contenus inaccessibles au grand public sur le Web, soit tout ce qui réside derrière des «firewalls» d’entreprises ou d’institutions.

Comme ses chiffres datent de 2000, une éternité dans notre monde 2.0, il spécule que ces chiffres peuvent être doublés. À mon avis, ceux du surface Web ont plus que doublé avec le phénomène des contenus générés par les utilisateurs… Tout cela pour ensuite citer Howard Bloom l’auteur de Global Brain. «Those who are not connected are alone». Et M. Resta de poursuivre que pour ne pas être exclus, il faut au minimum savoir lire et écrire, ce qui est toujours impossible pour 26% de la population mondiale. De ce 26%, les deux tiers sont des femmes et 60% vivent en Afrique…


Parmi les efforts qui sont faits pour combler le fossé digital, Resta a parlé d’une cause qui me tient à coeur et dont je fais la promotion, entre autres sur Facebook, soit celle de John Negroponte «One Laptop per Child». La suite demain avec une présentation spéciale en début de journée qui risque d’être particulièrement intéressante de Tony O’Driscoll et intitulée :«Welcome to the Era of the Free Range Learner : How Web 2.0 and the 3D Internet are Changing the Game of Learning».

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ELearn 2007, journée 1, prise 2…

17 octobre 2007

Je suis passé par toute la gamme d’émotions en cette première journée de conférence. Après la surprise du matin ce fut ensuite la déception… Déception de voir que des profs de 52 pays fassent, sans le savoir, un constat pessimiste sur l’état du eLearning sur la planète. Le constat ? Eh bien que les technologies de eLearning du Web 1.0 n’ont pas réalisé leurs promesses et que celles du Web 2.0 ne peuvent être correctement évaluées car trop récentes dans leur implantation.

Une conférence pour les profs, par des profs ?

Beaucoup de conférences ont porté sur des expériences d’implantation en cours, donc à évaluer dans un an ou deux… Puis, la déception s’est transformée. Au départ j’ai compris que la conférence ELearn2007 était organisée par des profs et pour des profs. Elle reflète UNE réalité mais pas TOUTE la réalité. En fait, dans toutes les conférences auxquelles j’ai assisté durant la journée, et il faut dire que le rythme est parfois difficile à suivre (conférences aux 20 minutes et près de 20 en simultané dans des salles différentes), seule une a porté sur une expérience hors milieu de l’éducation. Et c’était sur le mentorat… Mais je crois que le constat est le même en entreprise. Le eLearning 1.0 n’a pas tenu ses promesses et le 2.0 n’en est justement qu’aux promesses…

Mais lueurs d’espoir tout de même… En fin de journée, je me suis réconcilié avec la conférence. D’une part parce que j’ai assisté au dévoilement des résultats préliminaires d’une étude sur l’intégration des logiciels de mise en relation sociale dans les universités anglaises, faite par une équipe de chercheurs de la Brunel University West London. Les résultats ne sont, encore là, pas encore probants mais déjà, des constats intéressants sont à tirer. Je compte bien vous faire un billet spécial sur cette étude dans les prochains jours. D’ici là, je vous livre ci-dessous un graphique intéressant tiré de cette étude.

D’autre part, ma plus grande joie de la journée a été celle de la découverte du «Virtual Firelab», un produit en exposition et qui touche le Strategic Game Based Learning et qui est commercialisé par MarineSoft, une compagnie allemande représentée à la conférence par Katryn Gläsel et Harro G. Kurcharzewski. Il s’agit d’un jeu vidéo qui simule les conditions de lutte contre les incendies à l’intérieur de navires aussi bien de transport, de guerre que de croisière. J’ai pu obtenir le CD du jeu et le testerai au cours des prochains jours.

Un autre billet à venir. à venir également, la rencontre de Tamara Rabinovich, consultante en recherche et technologies d’apprentissage à Bentley, pas très loin de Boston. Bentley est contigu à Harvard et se présente comme: «national leader in business education, blending the breadth and technological strength of a large university with the values and student focus of a small college». Ce qu’ils font en termes d’intégration du eLearning 1.0 et aussi des technologies du 2.0 comme les blogues et les wikis est renversant !

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Seesmic : Les premiers pas des alpha-testeurs

16 octobre 2007

Jour 10 de Seesmic. Je fais partie des alpha-testeurs mais j’ai de la difficulté avec mon accès… Je suis en relation avec Loïc et Johann Romefort afin de trouver le problème avec mon «login». Pendant ce temps, les autres s’en donnent à coeur joie. Et parmi les premiers alpha-testeurs, des noms connus tels que Thomas Crampton, Joi Ito, Robert Scoble, Jeff Clavier et Laurent Gloaguen. Voici leurs premiers pas…

[youtube fzFhL1aLcH4]

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La TV dématérialisée a un nom : Seesmic

13 octobre 2007

Le projet de TV «crowdsourcée» de Loïc LeMeur prend forme de jour en jour. Les futurs utilisateurs de cette «startup» californienne ont ainsi trouvé le thème musical et le nom de la/le station-site-plate-forme-projet. Nom définitif : Seesmic.

Ce nom a semblé plaire à Nat et Steph, puisque ces derniers ont développé sur leur blogue les arguments suivants en appui :

1. Que cela soit en américain (seismic) ou en français (seismique ou sismique), « Seesmic » fait tout de suite penser à un tremblement de terre. Telle une onde qui se propage, le service proposé par « Seesmic » se veut en développement régulier, en expansion. Il y a la secousse initiale (la création de la société et son annonce), puis le petit cercle des utilisateurs invités à l’alpha-test, qui parlent autour d’eux du service, puis invitent d’autres personnes pour un beta-test, et lorsque le service s’offre enfin au plus grand nombre, la propagation continue alors de façon virale et continue.

2. Lorsque l’on habite à San Francisco, la ou le Big One se fait attendre avec plus ou moins d’appréhension, une société/un service « Seesmic » est comme un pied de nez à la fatalité. Comme si l’on voulait dédramatiser ce qui ne manquera pas de se produire. Cela permet en même temps de positionner le service sur la mappemonde, en l’associant à San Francisco dans son code génétique.

3. Enfin, si l’on s’amuse à voir plus loin que le nom, son orthographe possède aussi une importance capitale. En effet, « Seesmic » semble volontairement composé de « see » (« voir » en anglais) et « mic » (comme dans « microphone »). Il s’agirait donc d’un service ou l’on peut à la fois être spectateur, celui qui voit, et acteur, celui qui parle.

En résumé, le nom « Seesmic » serait celui d’une société localisée à San Francisco, basée sur des comportements participatifs et communautaires, ou l’utilisateur pourrait à la fois voir et s’exprimer. »

Le projet de l’ami Loïc a aussi attiré l’attention de nul autre que Michael Arrington de TechCrunch. Ouriel Ohayon en a fait une traduction pour la version française du site. Arrington décrit le projet avec force captures d’écran et parle d’une Twitter Vidéo mais à mon avis, le projet est beaucoup plus vaste. Je vous parlais, il y a une semaine, lors des débuts de l’aventure, d’une Web TV dématérialisée et c’est là, à mon avis sa grande originalité. À voir aujourd’hui, l’étape «monétisation des contenus».

Le projet est actuellement en phase Alpha-test. Je me suis donc inscrit pour pouvoir suivre son développement et vous en parler mais comme l’écrit Arrington, le projet n’est pas qu’une simple Web TV.

Il compte inclure de nombreuses fonctionnalités «mashées» du Web 2.0, dont celles de Twitter, de Facebook, de Skype, YouTube, etc. et ainsi offrir une vraie plate-forme de gestion de vos communications Web. À suivre…

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Les conférences sur le Web 2.0 donnent l’exemple…

11 octobre 2007

Il fallait bien que cela arrive un jour… En fait l’ami Loïc LeMeur a été le premier à le faire… De quoi je parle ? Eh bien, de l’arrivée du Web social et des «communautés» dans l’organisation de conférences à saveur technologique ou carrément Web 2.0. Loïc a podcasté sa conférence le Web3 et a parti un groupe consultatif sur Facebook en plus de prévoir une diffusion «live» de la conférence sur le Web. Les responsables de webcom-Montréal ont blogué leur conférence en direct et aussi parti des groupes sur Facebook et LinkedIn et planifient aussi une diffusion en «live». Mais aucun n’a encore exploité le principe des communautés comme le fait ELearn 2007, conférence internationale sur le eLearning qui aura lieu la semaine prochaine à Québec.

Comme je m’y suis inscrit et vous en bloguerai les moments forts, j’ai droit à de nombreuses communications de la part des organisateurs. Ces derniers me font part de nombreux services offerts aux participants dont le dernier en date porte sur la création de «communautés» sur le site de la conférence. Partager avec les autres participants qui ont les mêmes champs d’intérêt, avoir une idée plus précise des sujets traités en fonction de ces intérêts particuliers, voilà ce qu’offrent les organisateurs.

Ils auraient pu pousser plus loin et faire ce qu’ont fait Facebook et maintenant Viadeo, soit offrir une mise en relation entre les membres de la communauté et la possibilité de voir qui assiste ou non et en poussant un peu les possibilités de leur «schedule planner» qui va où, qui a choisi quelle conférence…Et pourquoi pas de tagger conférences et conférenciers et aussi la possibilité de leur donner une cote sur leur prestation (les fameuses évaluations de fin de conférence) ?

Parlant de Viadeo, c’est Antoine Pic, chef de produit BtoC, qui m’a mis la puce à l’oreille. Comme je dois assister à la conférence LeWeb3 à Paris en décembre j’avais demandé à Antoine sur Facebook d’organiser un pot avec les copains lors de ma visite. Ce dernier m’avait répondu qu’il serait probablement de la conférence lui aussi. Il m’est revenu hier en me disant qu’il y serait et qu’il avait créé un événement sur Viadeo. Je me suis tout d’abord demandé s’il ne s’était pas trompé mais en répondant à sa demande de le rejoindre sur Viadeo, je me suis rendu compte de l’ajout de l’onglet Événements dans la barre de navigation. Le principe est le même que pour Facebook. Il n’y a toutefois pas de «Wall» ou de possibilités d’ajouter photos et vidéos mais offre la possibilité de discuter puisque couplé aux «hubs».

C’est donc un excellent départ même si la fonctionnalité est moins «friendly user» que sur Facebook. À noter cependant que Viadeo offre cependant ce que Facebook aurait pu offrir depuis longtemps : Une carte (Google Maps) avec le lieu de l’événement.

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La revue Wired lance la Geekipedia !

10 octobre 2007

Lors de son passage à Montréal hier, le rédacteur en chef de la revue Wired, Chris Anderson n’a pas touché mot de sa nouvelle initiative qui fait déjà beaucoup jaser. Ainsi, Wired vient tout juste de publier (édition du mois d’octobre 2007) et mettre en ondes la première version de Geekipedia, une nouvelle encyclopédie collaborative qui sera disponible pour consultation et amélioration du contenu en mode wiki, comme Wikipedia.

La Geekipedia, son nom l’indique, contient des termes technologiques tels que :Wireless, World of Warcraft ou Yahoo, etc. Et voici comment on la présente :

Wikipedia doesn’t distinguish « need to know » from « didja know? » — and it’s lousy for browsing. That’s why we created Wired Geekipedia. Godwin’s law, Guitar Hero, Gates Foundation — you may know their definitions, but we tell you what they really mean.

Si vous vous procurez le version papier de Wired, toujours plus complète que la version en ligne, vous allez vous délecter… D’une part, une superbe enquête menée tambour battant par Ted Greenwald et intitulée «The Dark World of Ridley Scott». Pour les fans de cinéma et de science-fiction, Scott est reconnu pour son chef-d’oeuvre Blade Runner et c’est ce sujet qu’aborde le journaliste, fascinant !

Ensuite, deux autres reportages intéressants. Le premier sur Facebook qui n’amène rien de neuf aux reportages faits antérieurement sur le sujet et surtout celui fait par la revue Business 2.0 et intitulé «The Facebook Economy». En passant, précipitez-vous sur l’édition d’octobre de Busines 2.0 car c’est la dernière ! Aussi un court reportage sur la prochaine lubie du Google : Conquérir la Lune !!!

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Il y a les Yulblog, les Yulbiz et maintenant…Les Yultour !

8 octobre 2007

J’ai reçu ce matin une invitation par Facebook pour assister au tout premier Yultour ! L’initiative vient de Pierre Bellerose de Tourisme Montréal. Ce dernier, déjà un adepte des Yulbiz, a eu l’idée de transposer le principe de l’événement dans le monde du eTourisme de la Métropole. De le transposer mais de modifier un peu le principe des Yulbiz et Yulblog.

C’est toujours une rencontre sociale mais pas nécessairement entre blogueurs. C’est informel mais avec à la clé, une conférence d’une vingtaine de minutes sur le rôle et les impacts de Facebook sur l’industrie touristique, animée par Paul Arseneault (Réseau de veille de la Chaire de tourisme Transat de l’ESG UQAM) et Pierre Bellerose (Tourisme Montréal). L’événement aura lieu è 16 octobre prochain à 17h00 à l’hôtel W à Montréal.

Et puisqu’il est question de lieux et d’heures, juste un mot pour mentionner que le prochain Yulbiz aura lieu, comme d’habitude, au Café Méliès, le 30 octobre prochain. La veille de ma fête !!!

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L’entreprise 2.0 au Québec : Un vide à combler !

4 octobre 2007

Hier, j’ai passé la journée au Sommet Collaboration Lotus d’IBM Canada, qui se déroulait au Hyatt Regency au Complexe Desjardins. Cet événement a attiré une centaine de participants, en majorité des clients en quête de nouveautés. Beaucoup étaient là pour voir la nouvelle version de Lotus Notes. De l’aveu même de représentants d’IBM, peu d’entre eux étaient sur place en vue d’une implantation imminente des nouveaux outils collaboratifs et de logiciels «sociaux», proposés par IBM, que ce soit Sametime, Quickr ou Connections.

Ce qui me fait dire, par expérience avec mes propres clients ainsi de ce que j’entends dans diverses conférences, que les entreprises québécoises demeurent très frileuses face à la vague Web 2.0 qui déferle chez nos voisins du Sud mais aussi en Europe. Aux USA, les «études de cas» d’entreprises ayant implanté une suite d’outils 2.0 s’allonge de jour en jour. Ainsi, hier, Forrester offrait à ses clients une étude intitulée : «Northwestern Mutual’s Enterprise Web 2.0 Journey». Une étude de cas intéressante sur l’intégration en 2006 d’une ferme de 100 blogues et de fils RSS, ferme appelée «Mutualblog». On en est toujours à évaluer le ROI. En Europe, par contre, en 2005-06, chez Dresdner Kleinwort Wasserstein, une institution bancaire habituellement réfractaire à toute ouverture collaborative, on a introduit plusieurs pilotes de wikis. Et il y a un ROI concret : Après 6 mois le traffic dans ces derniers dépassait celui de l’intranet. Les usagers ont coupé de 75 % leur utilisation du courriel et la cie a coupé de moitié le temps passé en réunions !

Et je ne parle même pas d’IBM… Pour en revenir au sommet collaboratif d’hier, les représentants de cette entreprise ont confirmé les chiffres publiés par le Wall Street Journal du 18 juin dernier. IBM prèche par l’exemple et est devenue la première Entreprise 2.0 au monde. Et elle a en plus des outils, des chiffres pour le prouver :

  • BlogCentral, d’IBM, compte 27 000 blogues enregistrés.
  • IBM a plus de 20,000 wikis avec plus de 100,000 utilisateurs.
  • Tout employé peut avoir son blogue, un wiki, ou un podcast.
  • Les employés d’IBM utilisent un programme de bookmarking social appelé DogEar.
  • IBM a une plate-forme de réseautage social et professionnel à la Facebook appelé BluePages.
  • BluePages liste 475,000 profils d’employés et enregistre 6 millions de recherches/jour et 700 communautés
  • IBM a un journal quotidien en ligne appelé W3. Les employés hiérarchisent les nouvelles en les taggant. Les plus taggées apparaissent en premier sur la newsletter.
  • Chaque tag fait un lien de retour dans BluePages sur le profil de celui qui a taggé. En cliquant sur son nom, il est possible de lui envoyer un MI (Sametime).
  • IBM possède pas moins de 50 îles sur SecondLife. Les réunions d’orientation et des formation se tiennent à ces endroits !

Et IBM n’entend pas en rester là, même si c’est déjà beaucoup mieux que tout ce qui se fait ailleurs. En effet, hier, Ani Sanyal, chef Amériques pour les produits temps réel (dont Sametime) a fait une brillante démonstration de la puissance des nouveaux outils de communication disponibles. Ainsi, IBM est capable de proposer aux entreprises de mettre en place leur «Skype» et leur «Joost» internes. De la téléphonie et de la vidéo par ordinateur et sans fil à des coûts de communication minimes. Imaginez les économies d’échelles en frais de communication internationaux et même interurbains !

Toujours aux USA, la vénérable firme de veille technologique Gartner fait annuellement des prédictions et pour 2007, voici ce qu’elle disait : «Enterprise social software will be the biggest new workplace technology success story of this decade. 30% of enterprises will openly sponsor internal…social sharing spaces to help employees find others with similar interest, skills, backgrounds and experiences».

Ici au Québec, plusieurs d’entre nous travaillons à l’introduction des blogues et des wikis en entreprise. De là, entre autres, la publication prochaine de «Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires». Plusieurs des auteurs travaillent activement à des implantations en entreprise et même dans le milieu de l’éducation. Reste que nous sommes encore loin de l’implantation de logiciels sociaux à la Facebook ou de la mise en place du vLearning avec des environnements à la SecondLife qui, en passant, a créé une banche toute spéciale pour les entreprises et le milieu de l’éducation appelée SecondLife/Education.

En fait, le Québec accuse un retard de plus en plus important par rapport à l’Europe et aux USA et même le reste du Canada. Autres signes évidents : L’Europe a de multiples conférences sur le Web 2.0 dont le Web 2.0 Expo de Berlin et la plus importante LeWeb3 à Paris. Les USA ont The Web 2.o Summit et Conference à San-Francisco et Enterprise 2.0 à Boston. Ils ont Tim O’Reilly et Andrew McAfee, les européens ont Bertrand Duperrin et Fred Cavazza et les canadiens Don Tapscott. Nous avons les Rendez-vous interactifs de webcom-Montréal, la seule vraie conférence sur le Web 2.0 au Québec. Et les deux prochaines éditions mettront au programme l’entreprise 2.0 et IBM y sera !

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Un problème d’identité de réglé…

24 septembre 2007

J’ai enfin retrouvé mon identité sur MyBlogLog… J’avais écrit ce week-end que MBL avait eu de gros problèmes avec  ses membres en tentant de synchroniser les  ID et mots de passe avec Yahoo. En fait, les problèmes n’étaient pas si importants, en termes de nombre d’usagers affectés. Sur 300 000 membres, une cinquantaine seulement sont disparus des écrans pour le WE, dont moi…

Ce fut un mal pour un bien car cela m’a donné l’opportunité de connaître la directrice de la communautés «MyBlogLog» chez Yahoo, Robyn Tippins. En plus d’avoir réglé mon problème d’identité, elle s’est montrée très intéressée par la conférence webcom, sur laquelle je travaille présentement. En fait, c’est une conférencière assez connue aux USA. Elle sera d’ailleurs à la conférence Blogworld&Expo. C’est une amie de notre conférencière-vedette Debbie Weil. Bref, il se pourrait qu’elle soit des nôtres le 14 novembre.

Et puisqu’il est question de webcom, je vous confirme également la présence de Thomas Vander Wal qui est, pour ceux qui ne le connaissent pas, le «père» du tagging, celle de Lee Bryant, le CEO de Headshift. Et beaucoup de conférenciers locaux dont le plus illustre Mitch Joel. Pour la liste complète consultez le site de webcom-Montréal.

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Deux sujets légers…

24 septembre 2007

Comme je suis un peu «dans le jus» avec l’organisation du prochain Rendez-vous interactif webcom-Montréal, qui aura lieu l;e 14 novembre prochain, je n’ai pas fait de longues recherches pour mon prochain billet. Je réagis donc «à chaud» sur deux sujets, disons-le, assez légers. Le premier concerne La plate-forme de mise en relation professionnelle Viadeo. J’aime bien cette dernière, plus que sa rivale américaine LinkedIn, du fait, entre autres, de la présence des «hubs», ces espaces collaboratifs, à la frontière du wiki et du blogue…

J’aime bien aussi le souci du détail et les améliorations constantes apportées à la plate-forme et, entre autres, au principal défaut de cette dernière: l’utilisabilité. Viadeo est encore et toujours difficile à naviguer mais la situation s’améliore. En ce sens, j’aime bien le nouveau récapitulatif. Beaucoup plus visuel !

D’autre part, j’ai reçu, ce matin, une invitation à me joindre à un groupe sur Facebook. Jusque là, rien de bien original. Il y a des groupes sur un peu tout : Pétitions, événements, causes, etc. Mais celui auquel j’ai été invité est différent. Le groupe s’appelle «Intranets for Info Pros» et il n’a pas pour but de regrouper tous les spécialistes intranet dans le but de partager leur expertise. Il a une vocation à la base, uniquement commerciale. En effet, il fait la promotion d’un nouveau livre à l’intention des spécialistes de l’intranet. Utiliser Facebook pour vendre des livres. Encore une contradiction entre le 1.0 et le 2.0…

Mais comme le dit la responsable, elle espère que le groupe aura aussi pour effet de générer des conversations et un partage d’expertise entre les membres… À suivre !

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La grande honte de MyBlogLog…

21 septembre 2007

Gros problème ce matin avec MyBlogLog. Je suis un habitué et ai intégré leur widget sur mon blogue. Quelle ne fut pas ma surprise ce matin en tentant de me brancher sur mon compte., On ne me reconnait plus et on me transfère sur Yahoo. À cet endroit, on me demande de recréer un profil… Mais où est donc mon propre profil ? Avec mon ID, j’essaie de recréer un nouveau mot de passe pour y accéder mais sans résultat. J’envoie donc un message au «Help desk», car la situation va de mal en pis, conme vous êtes en mesure de le constater dans la widget ci-contre. Il n’y a pas que moi qui a perdu son identité… Parlant d’identité, je prépare un billet sur le sujet qui suivra probablement demain.

Donc j’écris plusieurs messages à Yahoo et MyBlogLog et voici la réponse de Robyn Tippins, blogueuse et gestionnaire de communauté pour MBL : «It’s our fault. The merge has uncovered a few bugs. We’re very sorry for the trouble and are working feverishly to get it fixed! ». Le problème est que MBL, maintenant propriété de Yahoo, a été obligé d’utiliser le système d’identification de Yahoo, comme ce fut le cas pour Flickr précédemment. sauf que la transition s’annonce cauchemardesque pour plusieurs utilisateurs… À suivre