Nos amis au Sud de la frontière ont le don de me faire bondir de mon fauteuil de bureau des fois… Leur dernière lubie, traduite en «buzzword», ce sont les Chief Digital Officers et ils seraient en train de se reproduire à la tonne à travers la planète selon la revue eMarketer et auraient même leur club, non pas privé mais virtuel. C’est sûr, le «Digital» a la cote, surtout en France 😉 mais quand même…
Sondage spontané #LeWeb08 : Le Web 2009 en deux mots…
23 décembre 2008Hier en faisant ma promenade quotidienne dans les méandres de Twitter, je suis tombé par hasard sur un «Re-Tweet» de Philippe Martin de l’ami Philippe Jeudy. Sur son blogue, le second Phil a reproduit une vidéo tournée à la fin de la conférence LeWeb08, où l’on demande aux participants de décrire «en deux mots», ce que sera le Web en 2009. Il a ensuite Twitté l’URL de son billet.
Première remarque : Les commentaires reflètent les propos tenus par les principaux conférenciers et ténors lors de la conférence de notre ami Loïc LeMeur.. Seconde remarque : Bien peu de répondants parlent des trois tendances lourdes que j’ai évoquées dans mon billet-fleuve du 18 décembre et intitulé :«L’entreprise 2.0 en 2009 : Je me méfie des prédictions…». Ces trois tendances sont : la dématérialisation, la mobilité et l’innovation. Dématérialisation des données, mobilité des outils et innovation des organisations.
Comme vous le verrez dans la vidéo, la synthèse faite en sept points est la suivante :
- Le ROI
- Réseaux sociaux en live
- Contenus 3D
- Le mobile
- le eCommerce
- 2008 en mieux
- Je ne sais pas…
J’ai donc répondu à l’ami Philippe Martin :
Emergent007 RT @PhilippeMartin: Les tendances du web en 2009 http://philj.wordpress.com/… Tous tort, m’ont pas demandé 😉
Cette réponse un peu «baveuse» a immédiatement soulevé l’intérêt de Phil Jeudy mais aussi de Sandrine Plasseraud, une des blogueuses officielles à la conférence et elle aussi interviewée dans cette vidéo. Elle m’a demandé :« Mais t’aurais dit quoi toi en deux mots ?». Facile… Des trois tendances mentionnées plus tôt, je choisis en priorité la première, soit la dématérialisation. Et dématérialisation égale données. J’ai donc répondu : Data War… J’ai déjà publié plusieurs billets sur le sujet, regroupés ICI.
MAJ :
Et pour encore mieux illustrer mon propos, je vous laisse avec deux messages que vous avez probablement vus ou reçus récemment. Le premier émane de Yahoo et vise, selon eux à «améliorer les performances du service».
Le second vient de Facebook et s’affiche lorsque quelqu’un vous envoie une invitation à partager une mini-application, dans ce cas-ci, se nommant Papa Noël…
En langage «geek» on appelle ce procédé du «scraping de données», vos données… Je vous renvoie donc au reportage sur «The Data Wars», écrit par Josh Mchugh dans le magazine Wired et qui traite de ce phénomène, courant pour les plates-formes de mise en relation sociale ou professionnelle ( ex: LinkedIn ou Viadeo qui vous proposent de récupérer les adresses de vos contacts dans Outlook ou Gmail).
Dans cette guerre des données, que se livrent, entre autres, Yahoo, Google et Microsoft, l’auteur note que lorsque Microsoft a investi dans Facebook, toutes les plates-formes rivales, dont LinkedIn, se sont vues interdire l’accès au service webmail de Microsoft, ne pouvant plus ainsi «scraper» les noms et adresses email des membres . De plus, plusieurs compagnies, dont Google ont commencé à mettre en place des API pour contrôler et même canaliser le «raclage» de leurs données par d’autres sites ou plates-formes.
Le reportage se termine par une répartie de Reid Hoffman de LinkedIn :
«It’s not the place of companies like Yahoo, Microsoft, Facebook or LinkedIn to decide who gets access to thier user’s data. It should be up to the users themselves. It’s simple, the individual owns the data, even if it sits in some company’s server farm».
(Google pour ne pas la nommer…) Et on en revient au débat qui a fait rage à la fin de la conférence LeWeb3, la conférence de Loïc Le Meur à Paris en décembre 2007 et non celle de cette année. La propriété des données, leur utilisation à des fins autres, la gestion de l’identité numérique, d’ailleurs relevée comme un enjeu majeur des prochaines années par Patrick Barrabé dans son livre blanc «Business Social Networking».
Ce n’est pas pour rien qu’en mai prochain, à webcom-Montréal, qu’un des deux thèmes sera l’identité numérique (nos données sur le Web). En passant, un des signataires du «Bill of Rights for Users of the Social Web», membre du Gillmor Gang et fervent défenseur de notre droit à la propriété de nos données, Marc Canter, a confirmé sa présence à Montréal le 13 mai prochain.
Travailler dans le «nuage» Web : faut bien donner l’exemple !
17 novembre 2008Je sors de la conférence webcom-Montréal avec la conviction encore plus profonde que je me dois de donner l’exemple et finalement vaporiser mes données et applications dans le nuage Web, ce que l’on nomme pour l’instant le Cloud Computing. J’ai commencé, il y a longtemps à parler du phénomène des entrepôts de données ou encore «Information Factories».
J’ai aussi assisté et blogué sur un panel sur le «Cloud Computing» en juin dernier à la conférence Enterprise 2.0 Boston.
J’ai ensuite invité un des principaux acteurs de cette nouvelle informatique, Rishi Chandra de Google, à prendre à parole webcom-Montréal. J’ai aussi discuté de la question avec un des rares québécois à travailler concrètement dans le nuage et à y inviter ses clients, soit l’ami Pascal Veilleux.
Fallait donc que je passe de la parole aux actes… Me dématérialiser dans l’Internet et devenir encore plus un travailleur nomade et numérique, thème que nous avons abordé entre blogueurs montréalais il y a quelques semaines.
Ce WE, j’ai donc travaillé à me dématérialiser dans Google et autres-plates-formes Web. Je prévois également faire l’acquisition d’un Aspire One de Acer, comme celui de l’amie Patricia Tessier pour me «connecter» au nuage sans avoir ni données ni applications sur ce petit ordinateur-terminal, très léger, portable et facile à utiliser en mode conférence.
Voici donc comment je me suis dématérialisé :
Un compte Google pour le courriel (gMail), la suite bureautique (gDocs), la recherche (gSearch), le calendrier (gCalendar), la messagerie instantanée (gTalk) et l’analyse de mes stats. de site et de blogue (gAnalytics). Parlant de blogue, j’ai un compte WordPress, fait partie de la communauté MyBlogLog et suis classé par Technorati et Wikio.
Côté communautés sociales et professionnelles, je peux compter sur Facebook, LinkedIn, Viadeo et Plaxo. Pour les photos, c’est Picassa et Flickr, la vidéo DailyMotion, les présentations SlideShare alors que pour le téléphone c’est Skype, le carnet d’adresses et de téléphone Unyk et pour le micro-partage, c’est Twitter, TweetDeck et Seesmic.
Oh, il ne faut pas oublier le partage de fichiers. Cela peut se faire avec nombre de ces outils mais je pense m’installer un wiki personnel mais aussi conserver mon compte WhaleMail pour les fichiers trop importants. Et pour faire un tout cohérent ? Bien… J’hésite encore entre Netvibes iGoogle et Twine…
J’ai oublié quelque chose, dites ???