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#LeWeb11: Merci à M. Google et Mme. Facebook pour avoir sauvé ma journée !

7 décembre 2011

Je ne sais pas si vous avez regardé sur les trois canaux UStream de la conférence LeWeb pour voir les presttations de l’après-midi à LeWeb mais il y a là matière à réflexion. Tout particulièrement dans le cas d‘Eric Schmidt. Mais avant de passer à M. Google, je voudrais régler le cas des autres… Ce que je retiens c’est entre autres l’incroyable succès de Flipboard qui a atteint les 40 millions de membres (dont moi) et 50 millions de téléchargements sur iPad et comme le disait fièrement son CEO Mike McCue, et a levé un financement de 60 millions de dollars américains. Pas mal non pour une seule application sur iPad ? McCue est venu à Paris non pas pour se vanter de ces chiffres mais pour annoncer la sortir de Flipboard sur iPhone. Je sais, je sais, pourquoi pas sur Android ? Selon McCue, c’est pour bientôt, donc…

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Mike McCue en entrevue avec Loïc pour le lancement de Flipboard pour iPhone

En passant j’ai été déçu de l’entrevue avec l’ex-Digg, Kevin Rose et aussi de celle que Loïc a faite avec madame Facebook en Europe soit Joanna Shields. Je n’ai retenu que le passage où elle a dit :« Facebook is about story telling, about sharing our lives». Et elle a parfaitement raison là-dessus. Et quand elle parle de parrtager nos vies, elle réfère à ce que moi je nomme les Carnets de vie ou LifeLogs. Facebook n’en parle pas encore ouvertement mais je suis prêt à parier que ce «sharing our lives» à beaucoup à faire avec l’association Microsoft-Facebook et le projet MyLifeBits de Gordon Bell…

Le cas Eric Schmidt

Tout le monde s’attendait à ce que Google, par la voix d’Éric Schmidt, annonce quelque chose de gros à LeWeb. Pour cela, bien des gens auront été déçus, en particulier pour la première partie qui a porté sur une démo du nouveau Galaxy de Samsung avec Ice Cream Sadnwich. Rien de nouveau car l’annonce a déjà été faite sur le Web il y a plusieurs semaines. C’est plutôt dans la seconde partie, en entrevue avec Loïc et en réponse aux questions de la salle que c’est devenu captivant.

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Pour ma part, il m’a accroché et sauvé ma journée quand il s’est mis à expliquer  la nouvelle stratégie de Google qui vise à abandonner une panoplie de produits jugés non-générateurs de croissance. En fait, Google va se concertrer sur des «Products Areas» stratégiques et en croissance comme entre autres le Web comme une utilité publique avec des services intégrés à consommer. De là, l’abandon de certains produits non-intégrés à l’offre de Google. Celle-ci ira de la recherche en passant par les réseaux sociaux à la Google.TV et peut-être, qui sait au Google-Car, car Schmidt a parlé de ces voitures qui n’auront plus besoin de conducteurs. Déjà, avec Maps et Earth, elles peuvent s’orienter elles-mêmes. En fait j’ai noté que Schmidt a réutilisé le concept développé par Nick Carr dans son lvre «Rewiring the World, from Edison to Google», concept qui veut que les prochaines utilités publiques soient les grands de la technologie comme Google, et justement Schmidt a parlé du «Web as a service», cela on connait mais aussi «as an utility»!

Cette grand recentrage de la firme de Mountain View ne se fera pas au détriment ce l’innovation, cela il l’a clairement affirmé. En terminant, je dois avouer que je me mords les lèvres de ne pas avoir posé une question qui allait de soi avec ce grand recentrage :«M. Schmidt, que ferez-vous de Google Enterprise, de l’intégration du App Store offert actuellement et de son intégration avec l’offre de d’infonuagique (Cloud Computing) actuelle?».

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The Daily et la renaissance des médias: un lancement raté !

2 février 2011

Il fallait bien un Rupert Murdoch pour me faire sortir de mon mutisme des dernières semaines… Je l’ai écouté avec attention lancer en grandes pompes et dans les arcanes du Guggenheim, le nouveau quotidien numérique The Daily, conçu spécialement pour le iPad et ce, en collaboration avec Apple.

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Le grand patron de News Corp. n’avait que des superlatifs pour son nouveau bébé allant même jusqu’à parler d’une «digital renaissance» des médias mais là où je n’ai pas aimé du tout c’est lorsqu’il a parlé de son public-cible, soit 15 millions d’américains qui vont acheter des iPads dans la prochaine année. Et nous alors ?

Dans le bas de l’écran, sur le site du nouveau journal, on annonçait la mise en disponibilité gratuite pour midi «esatern standard time» en ce 2 février. À midi tapant, j’ai donc touché l’icône de mon App Store sur mon iPad, pensant pouvoir profiter de la gratuité du Daily pour quelques jours, gracieuseté de Verizon. Surprise et grande déception comme pour bien d’autres car le Daily n’est disponible que sur le App Store américain. Oh, il y a bien un moyen «illégal» d’accéder à ce dernier mais je ne veux pas m’y risquer. En fait, je veux plutôt m’indigner…

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Bref, le Daily, c’est pour les «ricains» et pour eux seuls… Le reste de la planète ? Ils ont l’air de peu s’en soucier… Et après cela, ils se demandent pourquoi le reste de la planète ne les aiment pas ! Jugez-en par vous-mêmes avec ces commentaires recueillis sur le blogue du site…

Bref, de la démonstration qu’ils ont faite, je trouve que le Daily aura probablement un bel avenir numérique car il sait tirer avantage de toutes les possibilités du iPad  (merci Apple) et des réseaux sociaux, un peu comme le fait déjà Flipboard. Mais le Daily a l’avantage d’être plus qu’un agrégateur ou un curateur de contenus déjà présents sur le Web. Il crée ses propres contenus et les présente sous tous les supports: écrit, photo (incluant le 360 degrés), vidéo en HD et les graphiques répondant au toucher. Il fera aussi une grande place aux hyperliens, aux commentaires et aux comlémentarités avec Twitter, Facebook et autres… (voir la démo ci-dessous)

Coté financier, le nouveau quotidien numérique sera offert à 0.14$ par jour ou si vous préférez, 39.99$ par année. Comment devenir rentable à un coût aussi bas ? Murdoch a précisé, « Our ambitions are very big. Our costs are very low. » Il a ainsi mentionné avoir dépensé 30 millions $ en développement et que la publication lui coûtera moins de 2 millions $ par mois à produire.

Dommage…

Pourquoi dommage ? Parce que ce lancement aurait pu être un événement mondial, le signe avant-coureur de la fameuse renaissance numérique des médias si chère à M. Murdoch. En réalité, il n’a été qu’un lancement d’un journal américain… local.

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Votre blogue est-il en train de devenir un bien de consommation ?

29 novembre 2010

En décembre 2006, j’ai commis un billet intitulé: La déferlante sociale… En relation avec le phénomène croissant du contenu généré par les utilisateurs qui faisait, comme je le notais, que le défunt magazine Business 2.0, dans son édition de juillet 2006, avait nommé comme personne la plus influente de l’année dans le domaine des nouvelles technologies, non pas Bill Gates ou Steeve Jobs mais VOUS en tant que producteurs de contenus. Pour ne pas être en reste, la magazine Time faisait de même pour sa personnalité de l’année 2007.

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Une déferlante est une vague et dans le billet, je parlais même de Tsunami. Mais toute vague ou Tsunami finissent par mourir une heure, un jour, un an plus tard, faute d’énergie cynétique…

En sera-t-il de même pour le Web 2.0, pour tous les adeptes et/ou usagers du Web social  et en particulier pour les blogueurs ??? On serait tentés de le croire, du moins pour une partie de ceux qu’on appelle les ¨Early Adopters » dont font partie plusieurs blogueurs. Les temps ont bien changé en seulement trois ans mais trois ans sur le Web, c’est une éternité… Les blogueurs publient de moins en moins sur leur plate-forme préférée, faute en partie à la facilité des flux Twitter et Facebook. Les conversations, comme les monologues se miniaturisent

Plusieurs d’entre vous ont probablement vu passer la référence justement sur Twitter dans les derniers jours: Forrester publiait une mise à jour de sa fameuse échelle des technographies sociales et notait: ¨The story behind the data is pretty clear. The initial wave of consumers using social technologies in the US has halted¨.  Finie la première vague. Point barre…

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Et c’est vrai… Le nombre de Early Adopters, personnifiés chez Forrester par les Creators et les Conversationalists a plafonné et pas seulement aux USA. Même chose ici au Québec comme en Europe. Personne n’est à la traîne des autres. Le phénomène est global. Et le nombre de ¨suiveux¨ ou Joiners et Spectators a augmenté, merci à Facebook et Twitter. Faut-il en déduire les flux en temps réel vont tuer à petit feu la conversation sur le Web ou du moins l’opinion et l’analyse commentée et la conversation argumentée et même sujette à de longues polémiques ?

On serait portés à croire que oui. Je ne suis pas le seul à avoir remarqué et écrit que les commentaires sur les blogues se faisaient de plus en plus rares. Les ¨suiveux¨, spectateurs ou consommateurs sont de plus en plus nombreux et pourtant le nombre de blogues augmente : plus de 300 millions dans la Blogosphère… Contradiction ?. Ou assistons-nous au retour du « broadcast », du « one to many » ? À 300 millions vous allez me dire que c’est plutôt du « many to many » mais n’oubliez pas que ce dernier concept nécessite et doit nécessairement générer conversation  et collaboration. Mais les chiffres de Forrester nous indiquent que malgré le nombre, la conversation reste l’affaire de 23% d’individus, soit de 300 millions sur presque deux milliards dInternautes, exactement le ratio des créateurs…

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Le blogue : une affaire de spécialistes ?

Actuellement, le Web en temps réel règne en maître avec les Twitter et cie. mais arrive aussi la montée en puissance de la géolocalisation et du Web mobile soutenu par ses appareils physiques allant du iPod, au iPhone, au iPad et quoi d’autre encore ? Le Microsoft Surface, le Magic Wall, et surtout une foule d’applications de réalité augmentée. O’Reilly parle de Web Squared alors que d’autre voient poindre l’Internet des objets.

Comme le dit Chris Anderson dans son nouvel essai, le Web est en train de se métamorphoser en bien de consommation par le biais d’applications comme Flipboard. Plus de 70 % des contenus proviennent maintenant de ces applications de plus en plus mobiles. Les Internautes prennent lentement mais sûrement l’habitude de consommer les contenus payants mais très abordables Web. On paie ses chansons, ses magazines, ses livres ou ses nouvelles. Pourquoi pas les blogues ?

La multiplication des sources de contenus devait favoriser l’éclosion des créateurs libres, des contenus gratuits et des logiciels libres. Mais c’est à se demander si le Web en temps réel, les interactions sociales dans les communautés virtuelles mais surtout les applications et les appareils mobiles ne favoriseront pas le retour des spécialistes de création et de gestion de contenus tels les gestionnaires de communautés, les curateurs de contenus et les blogueurs professionnels.

Lors du dernier Podcamp Montréal, j’ai réalisé grâce à l’exposé de l’ami Benoit Descary que toute la Galaxie Sociale 2.0 ne peut avoir de raison d’être que si le blogue sert de fondation, non seulement à notre identité numérique mais aussi à la conversation globale qui a créé le Web social et qui, comme dans une toile d’araignée, sert encore de liant essentiel à la survie de cette toile…

Quel sera donc l’avenir du blogue dans un monde de communautés virtuelles, de rivières d’information, d’applications mobiles, d’Internet des objets ? Et surtout de consommateurs de contenus ? Sera-t-il encore l’expression d’une individualité et d’une expertise mise gratuitement et pour leur plus grand bien à la disposition d’une ou de plusieurs communautés humaines ? Sera-t-il encore cet élément essentiel de notre identité numérique ? Ou deviendra-t-il un autre médium à la carte à consommer sur son iPad ? Vous, vous en pensez quoi ?

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Nouveau Twitter: «The name of the game is mobile content»

15 septembre 2010

Partout sur la planète Web 2.0, on fait grand état de la mise en ligne toute proche de la nouvelle version du site de micro-blogging Twitter. Que ce soit ici au Québec, en France ou aux USA, on y va d’analyses et d’interprétations sur les intentions du duo Stone-Evans mais il est clair que cette nouvelle mouture marque un important changement de cap pour la plate-forme californienne.

Comme le fait remarquer le copain Benoît Descary, Twitter deviendra une véritable application Internet en non plus un simple site Web. Et si l’on se fie à l’autre copain Éric Blot, un réseau social à part entière. Mmmm… Il y est presque mais il est sûrement en train de devenir une application qui offre la possibilité d’afficher des contenus véhiculés dans le «stream» de façon beaucoup plus conviviale. Des contenus tels que photos, vidéos et cartes de géolocalisation.

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Le nouveau Twitter versus Flipboard

Cela ne vous fait pas penser à quelque chose d’autre ? Les propriétaires de iPad auront compris que je fais allusion à Flipboard et de sa présentation très graphique, en magazine des contenus Twitter ou Facebook. À mon avis, les motivations profondes des fondateurs (sans jeu de mots) de Twitter sont directement orientées à ce nouveau segment de marché qui s’ouvre. Le marché de l’application mobile.

Déjà, dans sa version iPad, Twitter propose une approche applicative à son fonctionnement et à ses contenus. Voyez plutôt ci-dessous :

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Reste maintenant à cibler tous ceux qui ne sont pas sur la tablette d’Apple mais qui risquent d’être sur les autres modèles à base Android ou Windows et qui vont pousser comme des champignons au cours des prochains mois. Comme diraient les Chinois : «The name of the game is mobile content»… Le Web est mort, longue vie à Internet, a écrit récemment Chris Andreson dans Wired, faisant référence à notre utilisation de plus en plus grande d’applications qui roulent sur Internet au lieu d’utiliser des sites proprement Web. En voilà une autre illustration frappante…

Et pour ne pas être en reste avec mes confrères, je vous laisse avec la vidéo dont tout le monde parle:

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Web tactile et mobile: la nouvelle évolution a pour nom Flipboard!

30 juillet 2010

On a beaucoup dit et écrit sur la fin des médias traditionnels, en particulier les grands quotidiens papier. On a annoncé leur disparition et suivi leur lente agonie en termes de lectorat et de revenus publicitaires au profit des médias sociaux. On a aussi annoncé la fin prochaine du livre traditionnel au profit du livre électronique, surtout depuis la mise en marché du Kindle et encore plus du iPad. On a un peu moins  parlé des magazines pris en sandwich entre les deux. Ces derniers sont aussi en danger et on en retrouve de plus en plus qui abandonnent le format papier pour l’électronique encore là et surtout depuis l’arrivée des interfaces tactiles mobiles.

Mais il n’y a pas que les médias traditionnels qui vont devoir s’ajuster à une nouvelle réalité Web du XXIe siècle, soit le Web tactile et mobile. Les autres médias sociaux tels que Facebook ou Twitter vont aussi devoir s’adapter à cette nouvelle réalité… Mais, me direz-vous, ils sont déjà mobiles avec des applications pour les ordinateurs portables, téléphones intelligents et tablette iPad. Certes, mais il sont loin d’être prêts pour la nouvelle évolution qui pointe à l’horizon et qui a pour nom Flipboard, le premier magazine social qui présente les médias sociaux en format inspiré des magazines traditionnels…

Créée et disponible pour le moment uniquement pour le iPad, cette nouvelle application va devenir LA sensation du Web au cours des prochains mois car elle se concentre sur la livraison de contenus riches à partir de potentiellement toutes les sources du Web (Facebook, Twitter, Flickr, et) et présente cette information en forme de petits magazines dont on peut littéralement «flipper« les pages.

En synchronisant avec mes comptes Twitter et Facebook, je peux ainsi consulter tous les contenus texte, photo ou vidéo publiés par mes relations dans ces deux flux. Je peux me créer des albums ou mini-magazines avec les flux de mes amis ou contacts ou en faire des thématiques qui vont regrouper l’information de plusieurs sources. Déjà, Flipboard offre par défaut, des sources comme TechInfluencers, Fliptech, FlipPhotos, etc. Flipboard les nomme SECTIONS. Pour l’instant, Flipboard n’offre qu’un potentiel limité à neuf sections mais pariez sur une expansion rapide.

Ce faisant, la création de Mike McCue pourrait bien devenir un NewsGator, un Netvibes ou iGoogle sur stéroïdes. Et finis les fils RSS traditionnels qui ne présentent que des liens. Je vois déjà le potentiel pour mon blogue… Mais pour l’instant je dois attendre avant de pouvoir me connecter avec mes comptes sociaux… En effet, je suis comme pour plusieurs sur une liste d’attente car Flipboard connaît une telle popularité que son fondateur Mike McCue a dû faire CE BILLET sur le blogue de cette «startup» qui vient de lever 10,5 millions $ en financement.

Une popularité auprès des «Early Adopters» qui n’est pas étrangère aux louanges des spécialistes des nouveaux médias de Silicon Valley tels, que Robert Scoble et Kara Swisher. D’ailleurs, regardez cette entrevue qu’elle a faite récemment avec McCue, où il présente Flipboard.

Et dire qu’on prévoit que la production de tablettes va passer de 16 à 117 millions d’ici quatre ans. Pas besoin de vous dire que tous les grandes compagnies de ce monde regardent avec envie l’éclosion de ces nouveaux produits. Justement, Microsoft vient de se donner comme priorité absolue le développement d’une tablette à la iPad, ce qui devrait aider la «startup» québécoise ExoPC, dont j’ai parlé récemment dans CE BILLET.  J’attends d’ailleurs un exemplaire de ce dernier afin de le tester et le comparer au iPad que je me suis procuré récemment au grand dam de certains…