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Web en temps réel

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Ideagoras

Web 2.0 Expo: à la découverte de l’idéagora en temps réel…

12 mai 2010

Les premières surprises à Web 2.0 Expo sont venues de l’exposition elle-même et non des conférences. Dans un précédent billet,  j’ai abordé le déclin de la conférence, surtout en termes de nombre et de qualité. Même chose dans le cas de l’exposition car il y avait moins d’exposants cette année  mais quand même ces fameuses surprises. Le première fut de voir combien cette dernière s’est internationalisée avec même des pavillons non plus de grandes entreprises mais bien de pays !

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Le Moscone Center à San Francisco, lieu de la conférence et la présence internationale à l’Expo

Bizarre donc de voir de grands pavillons réservés au Brésil, à l’Espagne et à l’Allemagne mais aussi de voir un  5 à 7 tweetup organisé par l’Irlande et de rencontrer en dernière journée, dans une soirée baptisée Euro 2.0 mais organisée par l’Atelier et le copain Phil Jeudy, un DG d’une Agence pour l’économie de l’Essonne en France… Bizarre non; en fait, je devrais plutôt écrire étonnant que les pays et leurs économies chancelantes se réveillent enfin en 2010 et accourent dans les grands événements technologiques à la recherche de startups prêtes à se délocaliser des USA vers ces pays. Car en fait c’était bien le but de leur présence à cet événement : attirer des investissements technologiques, séduire les startups et les autres entreprises et même des participants…

Autre surprise à cette exposition: je découvre l’une après l’autre la présence de deux compétiteurs dans le marché de l’entreprise 2.0 que je m’attendais plutôt à rencontrer à la conférence de Boston plutôt qu’à Web 2.0 Expo, surtout tournée vers le Web externe. Tout d’abord les gars de SocialText, dont Alan Lepofski et le patron Ross Mayfield et ensuite ceux de Blue Kiwi avec Christophe Routhieau et Carlos Diaz. Les deux compagnies offrent des suites intégrées de collaboration et de socialisation mais aussi et surtout, la raison de leur présence à cette exposition, des plates-formes au départ assez similaires de conversation en temps réel.

Et toutes deux présentent aussi des versions externes de leurs plates-formes, auparavant réservées à des fins intranet. En fait. comme le souligne le patron de Blue Kiwi, Carlos Diaz, il ne suffit pas d’inviter les amis au salon ou même dans la cuisine. Il faut aussi maintenant les inviter dans la cour pour le BBQ ! Je rajouterais à cela gérer les accès aux pièces pour ne pas en retrouver dans les chambres à coucher…

Similaires ai-je écrit? Pas complètement car ô surprise, je suis tombé sur ces «slides» de Blue Kiwi expliquant comment leur nouvel outil de conversation en temps réel a permis de résoudre un problème de service à la clientèle.

Cette étude de cas visait bien entendu à séduire les clients de la conférence mais ce n’est pas tant le cas clientèle qui m’a frappé par son originalité mais bien un effet, disons secondaire qu’il a engendré. Un effet secondaire que je connais bien et qui se nomme IDEAGORA. Car c’est bien ce qu’ont engendré Routhieau, Diaz et les autres chez Blue Kiwi: une première expérience réussie d’idéagora et temps réel comme le démontre les deux captures d’écran. La première montre le processus d’intégration d’une idée du client et la création de par cette idée d’un nouveau service.

La seconde montre la communauté et les idées générées par cette dernière. Donc, la preuve est faite qu’il n’y a pas que les mashups à la InnoCentive qui peuvent générer de l’innovation mais que de la simple conversation en temps réel à la Twitter, peut aussi naître le même phénomène. À mon avis, le secret de la sauce est dans la communauté elle-même. Comme BK ou SocialText sont au départ des outils de création et de gestion de communautés, pas surprenant donc qu’elles puissent générer de tels effets secondaires et surtout bravo à BK pour en avoir su tirer profit en premier…

Communication interactive Événements Real-Time Web

webcom-Montréal et le temps réel: un événement d’anthologie…

25 avril 2010

Vous ai-je dit que le prochain webcom-Montréal, qui aura lieu à l’OACI le 26 mai prochain sera un événement d’anthologie ? Non ? Alors voici, je vous l’écris. Tout d’abord, il faut souligner qu’à sa huitième édition, webcom est devenue la plus importante conférences francophone sur les nouvelles technologies et le Web 2.0 au monde… Ce qui n’est pas rien. Et il faut aussi souligner la présence du fondateur de Wikipédia, Jimmy Wales qui viendra livrer, lors de la présentation d’ouverture, sa vision du futur des Wikis mais aussi de l’avenir de Wikipédia. En fait, il sera second à parler car le Cefrio présentera juste avant son entrée en scène les résultats exclusifs d’une étude sur le percée des médias sociaux et du Web 2.0 au Québec.

Ceci dit, il faut se pencher sur la programmation et les activités connexes pour comprendre que les participants auront l’embarras du choix en cette journée du 26 mai. Comme pour les dernières éditions, webcom offrira une gamme de conférences dans quatre pistes différentes soit Entreprise 2.0, Marketing 2.0, Solutions 2.0 et une piste thématique dédiée aux Relations publiques 2.0, qui permettront aux participants de prendre connaissance de nombreuses études de cas 2.0 dans chacune de ces pistes et dans trois grands thèmes que sont le Web en temps réel, les communautés en ligne et la collaboration Wiki.

Des thèmes abordés par plus de 50 conférenciers et conférencières ! Parmi eux des noms d’auteurs mondialement connus comme Tara Hunt, Clara Shih, Julien Smith et Geoff Livingston mais aussi des spécialistes des communautés tels que Chris Heuer et Kristie Wells, du Social Media Club ainsi que Connie Bensen et Mario Asselin, des spécialistes des Wikis comme Jimmy Wales, Émilie Ogez, Marc Laporte ou encore des spécialistes en gestion de crise en temps réel comme Shonali Burke ou Patrice Leroux.

Le Web en temps réel et une première canadienne

Ce qui est unique cette année c’est que  chaque salle de conférence sera équipée de deux écrans. Un pour la présentation (PowerPoint) du ou de la conférencier(ère) et un autre qui affichera la page de la conférence dans le site de webcom. Dans cette page, on retrouve la photo du ou de la conférencier(ère), le descriptif de la coonférence mais aussi et surtout le fil Twitter de cette dernière, car chaque conférence aura son propre #hashtag, un espace pour les commentaires comme dans un blogue et un système d’appréciation à cinq étoiles. Donc, trois façons d’apprécier en temps réel la conférence et trois façons pour le conférencier d’obtenir de la rétroaction immédiate à ses propos. Un autre écran géant sera placé dans l’agora des partenaires et permettra de suivre le flux des conversations sur le #hashtag général de la conférence, soit #webcomMT.

Parlant de temps réel, cette thématique sera aussi abordée au webcamp et surtout au webcom-live, deux événements qui se déroulent en même temps que les conférences. Le webcom-live est aussi un événement en temps réel qui permet, grâce à UStream, de diffuser des entrevues et reportages en direct du site de webcom mais aussi aux participants de poser des questions et de faire des commentaires donc, d’interagir avec les personnes présentes à la conférence. Mais aussi et surtout, webcom sera le théâtre d’une première canadienne sur le temps réel.

En effet, grâce à une collaboration avec Martine St-Victor et Philippe Martin, webcom soutient l’organisation du premier @WebTweetMTL, Cet événement se tiendra aussi à l’OACI, dans une salle pouvant accueillir 250 personnes et proposera dix conférences de 25 minutes et une conférence spéciale de Jeff Pulver. Toutes traiteront de Twitter sous forme de panels qui seront animés par @DominicArpin. Ex:  Twitter et les organismes culturels, Twitter et la nanolittérature, Twitter et la musique, Twitter et les médias, Twitter et les «foodies»,Twitter et la politique avec l’incontournable @DenisCoderre, etc. Qui est @jeffpulver? Jeff est le créateur du concept de conférences sur Twitter et le temps réel et l’organisateur de 140 Characters Conference (#140conf) qui vient d’avoir lieu à New York.

Les participants aux quatre pistes, au webcamp, et au WebTweetMTL se retrouveront tous et toutes à 15h30 pour une des deux pauses de réseautage mais surtout pour assister ensuite aux conférences spéciales (keynotes) gratuites, soit celles de Chris Heuer, Sean Power, Geoff Livingston, Clara Shih et Tara Hunt et ensuite se transporter au complexe Ex-Centris pour le Gala YulTweet. Lors de ce gala, il y aura des artistes qui feront de l’art en temps réel, des participants qui feront des «spoken tweets» et des auteurs qui feront de la nanolittérature. De plus, les organisateurs remettront trois prix. Deux viendront reconnaître des contributions exceptionnelles au développement de l’expertise québécoise en matière de nouvelles technologies du Web alors que le dernier soulignera le «Coup de coeur» Twitter de l’année tel que voté par les usagers de Twitter. À noter que la DJ @SandyDuperval sera aux platines lors de cette soirée de clôture.

Afin de soutenir tous ces contenus, vous aurez peut-être noté que le site de webcom a été refait en entier et est passé au 2.0 en adoptant la plate-forme WordPress. Il comptera bientôt sur de nouvelles fonctionnalités pour les participants et conférenciers, soit la possibilité de créer soi-même son profil et d’entrer en contact avec les autres participants ou conférenciers et ainsi créer une véritable communauté webcom, même si cette dernière existe déjà sur Facebook et Twitter. De plus, le site permettra aux participants de bâtir leur horaire et de le partager. De plus, il ne faut pas oublier les archives du site où sont déposées les enregistrements vidéo de toutes les conférences. Les meilleures d’entre elles se retrouveront bientôt sur la nouvelle chaîne YouTube de webcom.

Oh! Vous ai-je dit à propos des livres? Non ? Eh bien il y aura aussi une Foire aux livres à webcom où les participants pourront non seulement acheter les bouquins des conférenciers mais aussi les faire dédicacer. Pas mal pour une journée, non ? Et dire que la totale avec les repas ne coûte que 495$, et la journée  WebTweetMTL un petit 95$…

Communication interactive Entreprise 2.0 Mémoire d'entreprise Real-Time Web Réalité virtuelle

Les applications «mashups» ont-elles leur place dans l’entreprise ?

13 mars 2010

Les applications «couplangées» (mashups) mettant en scène le Web en temps réel, la géolocalisation et la mobilité, de type FourSquare, ont-elles leur place dans l’entreprise? C’est la question que je me pose à chaque fois que j’utilise ces nouvelles «darling» du Web 2.0, comme aime à les appeler Michelle Blanc. Michelle relève avec justesse leur utilité en termes de marketing sur le Web mais  ont-elle non seulement leur place mais aussi une quelconque utilité «DANS» l’entreprise ?

Imaginez… La majorité d’entre elles n’ont pas encore intégré les blogues, les réseaux sociaux ou encore les applications de micro-blogging à la Twitter comme Yammer. Alors….Le fait que personne ou presque n’utilise encore le Web en temps réel en entreprise signifie-t-il que les applications possibles n’y verront jamais le jour ? Que non à mon avis…

Car l’enjeu est intéressant. Vous imaginez ce que de telles applications pourraient faire pour les plans d’urgence des entreprises ? Jadis naguère on utilisait des cartables de procédures, des montagnes d’organigrammes  qui résultaient en une cascade téléphonique de responsables prêts à être rejoints sur leur téléphone portable. Finie cette époque… Plus besoin que d’un Nexus ou un iPhone pour gérer le tout avec des accès à tous les médias sociaux ou traditionnels, en temps réel ou non…

Je prends un second exemple parmi plusieurs autres: un représentant de la SAQ qui fait le tour des vignobles du Bordelais à la recherche de nouveaux produits. Il pourrait ainsi rendre compte de son périple et de ses découvertes en temps réel avec les membres de son équipe au Québec par le biais de l’intranet  avec appréciations, commentaires, photos et même vidéos… Et imaginez que les propriétaires du vignoble utilisent la réalité augmentée pour fournir à son visiteur de l’information sur les cépages, les millésimes, sur l’histoire de la propriété, etc. De la science-fiction vous dites ?

Regardez bien cette vidéo sur le projet CultureClic,  conçu par les ami(e)s Tatiana Faria-Salomon, Natacha et Sacha Quester-Séméon d’ i-Marginal et piloté avec la Cité des sciences et de l’Industrie (un lieu universcience) pour Proxima Mobile.

Le mobile, le Web en temps réel et la réalité augmentée, la géolocalisation et bientôt un réseau social, tout cela dans un «mash-up». La transposition en entreprise est possible, inévitable et pour ma part, souhaitable pour la réalisation d’un plan intégré de création de la mémoire d’entreprise™

Blogues Communication interactive Real-Time Web

La conversation a quitté la Blogosphère. Doit-elle revenir?

16 février 2010

L’idée pour ce billet m’est venue d’un coup à la lecture de ce tweet publié hier par l’ami Mario Asselin:

Alors, nos chers amis journalistes dont madame Chantal Hébert en seraient à réfléchir sur l’ouverture ou pas des commentaires sur  leur blogue. (????) Question qui dans les faits, revient toujours et encore, et surtout en provenance de l’élite bien-pensante qui historiquement, a eu le contrôle sur les moyens de diffusion de la parole, de l’écrit et plus tard de l’image, donc de la connaissance…

Mais à mon avis, en 2010, nous n’en sommes déjà plus à se poser cette question sur les commentaires dans les blogues car vous remarquerez que ces derniers se font de plus en plus rares. En effet, les commentateurs quittent de plus en plus la Blogosphère . La rétroaction que nous avons désormais de notre lectorat s’exprime ailleurs et autrement. Où et comment ?

Dans la grande rivière de la micro-conversation (ou micro-blogging) et par le nombre de «re-tweets» ou RT d’un billet mais aussi par les quelques mots qui accompagnent cette recommandation. Car il s’agit bien de recommandations. Si quelqu’un prend le temps de recommander votre billet c’est du moins qu’il l’apprécie ou encore qu’il trouve le contenu pertinent, ou que ce dernier sert  à faire avancer la réflexion collective sur un sujet donné.

Depuis le début des blogues, les lecteurs pouvaient devenir commentateurs et participer à un débat communautaire sur une idée soumise dans le billet. Maintenant, avec le Web en temps réel, il deviennent des passeurs, des relayeurs d’information et élargissent non pas seulement les débats possibles mais aussi la communauté et le fameux accès «sérendipitique» à la connaissance.

Ce billet s’inscrit dans la lignée de mes billets publiés sur la miniaturisation de conversations où je me demandais, entre autres, si la conversation avait quitté la blogosphère pour la micro-blogosphère. Après avoir écrit ces lignes, je comprends que les deux sont et doivent être complémentaires. Les billets de blogues ou encore les articles dans les médias traditionnels ou Web, fournissent les contenus. Twitter et compagnie fournissent maintenant la communauté et la conversation. Il suffit maintenant d’allier les deux, donc, oui de fermer les commentaires mais à la place, ouvrir sur nos blogues un flux en temps réel à la suite de chaque billet, et de relier ce petit ruisseau à la grande rivière, ce que font de plus en plus de réseaux et médias sociaux (Facebook, LinkedIn, SocialText, etc.).  Mais pas encore les blogues…

Blogues Communication interactive Médias sociaux

Jusqu’où ira la miniaturisation des conversations ? (acte 3)

17 janvier 2010

Je continue sur ma série de billets amorcés en avril 2008 sur le sujet du micro-blogging et son influence sur les autres médias sociaux dont les blogues. D’aucuns auront remarqué que les billets se font plus rares sur mon blogue et les raisons en sont multiples mais une d’entre elles est évidemment ma migration vers le micro-blogue, Twitter et le Web en temps réel.

Un dessin assez révélateur fait par les amis de chez Awak’iT en France

J’avais presque oublié à quel point mes habitudes sur Twitter et compagnie ont profondément influencé mon rythme et mon style rédactionnel. Il a fallu une conversation avec Tara Hunt pour le réaliser car elle aussi a délaissé son blogue au point de ne publier qu’un ou deux billets par mois, avouait-elle.  Au moins, lui  disais-je, je publie environ une fois par semaine parfois plus.

Une fois par semaine, vous vous rendez compte ? Moi qui publiais à tous les jours et des fois plusieurs billets par jour et en plus sur d’autres blogues… Bien sûr, il y a le travail qui influence le rythme mais j’ai toujours soutenu que dans des situations comme la mienne (assez âgé pour ne plus avoir d’obligations familiales), il est possible de trouver le temps. Tout est question d’organisation. Alors…

Alors c’est que le micro-blogging m’offre le temps réel, voilà, l’aveu est fait! Il m’offre la communication, la conversation, l’échange d’information, l’implication sociale, le journalisme citoyen, la messagerie instantanée et que sais-je encore ! Mais pas la réflexion et l’analyse. Drôle que j’écrive cela car on a dit la même chose des journaux et magazines en opposition à la télé et à la radio avant et maintenant en opposition aux médias sociaux.

Pour la réflexion et l’analyse, je vais donc privilégier mon blogue et essayer de publier plus fréquemment. Mais encore là, une autre question se pose: que va-t-il advenir de ma communauté sur la blogosphère, déjà que je perds MyBloLog sous peu ? Et les commentaires sur ce blogue et les miens sur les autres? Comme se demande Hubert Guillaud, la conversation a-t-elle déjà quitté la Blogosphère ? Sa réponse comme la mienne est OUI en grande partie.

Et la conversation se retrouve sur Facebook, Twitter, Identi.ca, Skype, UStream et autres plates-formes du Real-Time Web et donne des moments émouvants et historiques comme ce fut le cas pour Mumbai, pour les élections en Iran, le tremblement de terre à Haiti mais aussi des moments moins glorieux comme ce fut le cas pour la mort de Lhasa De Sela.

Mais bon, comme le dit l’amie Michelle Blanc, le flux des conversations du Web en temps réel et surtout de Twitter et Facebook est une rivière et pour l’instant il fait bon s’y abreuver, son eau n’étant pas encore polluée. Mais pour combien de temps ? Et qu’arrivera-t-il après ? Jusqu’où ira cette miniaturisation en temps réel ? En Chine c’est certain. D’ailleurs, lisez cet article écrit par Lara Ferrar sur CNN Tech.

Note: Bonne question à poser pour le prochain Yulbiz-Montréal qui aura lieu le 26 janvier prochain au Café Méliès : «La conversation a-t-elle quitté la Blogosphère?».  Retour aux sources et premier événement de l’année. Alors aussi retour de la question du mois et posée en RTW sur Twitter? Pourquoi pas…