Me voilà rendu à Paris avec six heures de décalage et 24 heures sans sommeil. Juste la forme idéale pour quelques premières impressions… J’arrive à mon hôtel, près de l’Opéra Garnier dans le 2e arrondissement pour tomber dans le hall sur l’édition du Figaro. Je feuillette rapidement et je tombe sur le section économique où l’on titre sans citer la source (est-ce une agence de presse ou un reporter maison ?) que la compagnie Boeing entre dans l’ère du virtuel.
Vous en conviendrez, c’est le genre de manchette qui attire mon attention. Et de but en blanc, on claironne que c’est une première pour l’avionneur américain et même pour tout constructeur aéronautique : L’avionneur de Seattle aurait réalisé une simulation virtuelle de l’assemblage de son futur B 787 et cela, neuf mois avant la sortie d’usine du premier prototype et bien sûr, autant de temps avant le premier vol. Et lisez bien ceci qui est tiré de l’article du Figaro. Quand on dit que le réel et le virtuel se chevauchent…
«Les 5 000 pièces du Boeing 787, venues du monde entier, n’ont pas toutes été réalisées mais on sait déjà qu’elles pourront s’assembler correctement. C’était le but de la sortie d’usine virtuelle du Dreamliner qui s’est tenue à Everett au nord de Seattle. L’opération était pilotée, comme l’ensemble du programme, par le logiciel Catia (…) Le gain de temps et la détection très rapide des dysfonctionnements entre les partenaires ou les différentes unités de production sont quelques-uns des atouts de ce programme de gestion du cycle de vie du produit. Catia s’intéresse à la conception et à la construction mais aussi aux procédures de maintenance et jusqu’aux opérations de recyclage des composites». Et voici la cerise sur le sundae :«Même la nouvelle usine d’Everett, spécialement conçue pour résister aux secousses sismiques, est sortie en 3D du même programme». Fin de la citation…Tags: Boeing Tags: 3D Tags: virtuel
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