Hier soir, je participais à la rencontre mensuelle des responsables de Yulbiz.org, la future structure qui viendra chapeauter le Yulbiz-Montréal mais aussi l’internationalisation du Yulbiz. À la fin de la réunion chez l’amie Michelle Blanc, nous nous sommes retrouvés devant un bon scotch (gracieuseté de Michelle) et nous avons discuté du Web 2.0, quoi d’autre ? La discussion a démarré quand l’ami Philippe Martin a parlé de mes billets sur l’Entreprise 2.0 et le retard du Québec en ce domaine. Bref, de longues discussions qui ont aussi impliqué l’ami Martin Lessard et qui ont tourné autour des aspects culturels mais surtout économiques du problème.
Ainsi, pourquoi le Québec, petit marché de sept millions d’âmes courageuses, ne peut faire aussi bien que l’Estonie (1,4 millions) que l’on surnomme l’e-Estonie ou encore la Finlande (5,2 millions), des pays où le Web 2.0 et le sans fil réussissent à rivaliser avec les puissances mondiales que sont les USA, le Japon et la France et que seront bientôt la Chine et l’Inde…
Nous avons aussi discuté d’eVoting, dans la foulée des récentes et futures élections, sur quoi, Michelle nous a fait une brillante démonstration tirée d’une étude internationale qu’ele a menée sur le sujet et qui révèle entre autres que les expériences positives en ce domaine incluent le Brésil, un pays qui a réussi à faire plier Microsoft et leur faire ouvrir leur code.
Tout cela pour dire qu’au retour, j’écoutais la radio dans mon auto et que par hasard, je suis tombé sur Radio-Canada et sur une entrevue de Patrick Masbourian avec Jean Bédard, sur son livre intitulé «Le pouvoir ou la vie»(J’ai cherché un URL sur son site et sur Google mais pas trouvé…). Il y est question de pouvoir et de l’accumulation de ce dernier (militaire, politique, médiatique) dans des proportions jamais vues, qu’on en arrive au point de rupture et que cette rupture se fera par la collaboration. Cela ne vous dit rien ? La longue traîne de Chris Andreson, bien sûr et la révolution sociale du Web 2.0.
Là où M. Bédard sort de la route et entre dans le champ de fraises, c’est quand ne voit pas le Web 2.0 et qu’il voit cette collaboration changer le monde uniquement par les femmes, que ce sont elles qui vont initier le changement. Étant un «boomer», il ne voit pas la révolution collaborative du Web 2.0, son arrivée dans les entreprises et leurs vecteurs de succès que sont les générations montantes, filles ET garçons, soit les générations Y et G (ou NetGen).
Bref, excellente analyse tout de même de la «tête» de la longue traîne et des différents types de pouvoir qui s’y regroupent. Vous pouvez écouter l’entrevue ICI. En passant, quelle plate-forme du Web 2.0 causerait un cataclysme mondial si elle disparaissait subitement du Web ???
1 commentaire
Pour ma part, je deviens si accro à Facebook que la perte de ces données me briserait le coeur…!