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Mini-crise existentielle Web 2.0 à l’ère du «petaoctet»…

23 juin 2008

Depuis mon retour de Boston et la série de billets que j’ai consacrés à la conférence Enterprise 2.0, je vis ce que l’on pourrait appeler une mini-crise existentielle Web 2.0. Le malaise a suinté tout au long de mes billets et je viens de lire le copain Vincent Berthelot qui, sans le savoir, résume bien le malaise. Son billet est intitulé :« Le Web 2.0 farce à dindon. réseau intelligent ou valorisation du moi ?» Je ne reproduirai pas intégralement ses éléments de réflexion mais vous invite à le lire.

Dans son introduction, Vincent parle d’Andrew Keen, l’auteur de «The Cult of the Amateur», principal détracteur du Web 20 et de son navire amiral Wikipedia. Je vous invite à lire ce que j’ai écrit sur la petite histoire de ce journaliste et ancien propriétaire d’une «start-up» Web 1.0. Plus loin, Vincent traite avec justesse de l’enjeu crucial qui obscurcit actuellement le bleu azur du Web 2.0 : NOS données personnelles. Leur portabilité, leur propriété, leur sécurité. Signe des temps, une bonne part des conférences LeWeb3 à Paris en décembre dernier, celle du Web 2.0 Expo en avril à San Francisco en avril et celle de Boston à la mi-juin ont toutes été le terrain de débats animés et de présentations toujours plus audacieuses sur le sujet.

Parlant d’audace, je vous recommande la plus récente édition du magazine Wired, pas encore disponible sur le site Web !!! Son rédacteur en chef et auteur de la Longue traîne, Chris Anderson y présente son tout dernier essai sur ce qu’il nomme le «Petabyte Age» et l’ordinateur planétaire. Que dire de plus que ce que j’ai rapporté sur l’évènement «An Evening in the Cloud» ? Tout est maintenant question de capacité d’emmagasiner et de transmettre les données, NOS données. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le terme, un «petabyte» équivaut à 1 125 899 906 842 624 bytes ou octets… Ouf !!! Et se positionnent tous les grands de l’industrie avec des entrepôts de données capables d’emmagasiner plusieurs centaines de petabytes de données : Google, Microsoft. Amazon, Salesforce. Cela fait partie de leur stratégie de «Cloud Computing», justement à l’honneur à Boston.

Ne voulant pas être en reste, IBM, SAP, Sun, Oracle, Open Text et autres investissent le champ du Web 2.0 avec des solutions de plus en plus onéreuses. On s’éloigne du libre et de la gratuité qui avait fait titrer, justement à Wired :«Why $0.00 is the Future of Business». De là les flashes à Boston sur le Web revisité mais une certaine ambivalence puisqu’à San Francisco, on sentait encore le vent du large, du renouveau. De là aussi les interrogations et le souhait contraire de Vincent. Pour lui, vaut-il justement mieux cette commercialisation du Web 2.0 pour casser l’image d’amateurisme qui lui est associé en entreprise et surtout en Ti ?

Bref, pour lire l’ami Vincent :

http://b-r-ent.com/news/le-web-2-0-farce-a-dindon-reseau-intelligent-ou-valorisation-du-moi


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