Cette année à LeWeb à Paris, il y a tous les conférenciers qui parlent de nouvelles technos ou d’affaires, «business» comme disent les Cousins. Et dans une classe à part, il y a les «évangélistes» et les inspirés, qui viennent partager leurs rêves, leurs causes et leur énergie créatrice. Et cette année, nous avons été gâtés à ce niveau.
Le tout a commencé avec Scott Harrisson, dont j’ai parlé dans un autre billet ici. Lui, LA cause de sa vie c’est l’eau pure, l’eau potable qu’il faut donner à l’Afrique.
Et pour ce faire, quoi de mieux que les médias sociaux et le crowdsourcing (beau jeu de mots) et le financement participatif (crowdfunding)? Et comme le disait Nathalie Collard, son petit côté «preacher» américain n’a pas nui… Il a fallu attendre au lendemain avant d’en entendre d’autres. Mais l’attente valait la peine. En fait tout dépend si vous aimez ou pas mais le suivant ne laisse personne indifférent.
C’est dommage que sur cette vidéo on ait coupé le montage d’intro qui dit tout sur le personnage. L’homme est le «boss» de Havas, aujourd’hui le premier groupe publicitaire de France, et le cinquième mondialement.
Il se nomme David Jones et a publié un bouquin intitulé : Who Cares Wins- Why Good Business is Better Business. Pour lui, son dada est maintenant la responsabilité sociale. Et le publicitaire invétéré a embrassé la cause des médias sociaux et ses trois règles fondamentales selon lui et qui ont servi de base à sa nouvelle Bible: transparence, authenticité et vitesse. En fait il manque le «care» de son livre… Le sens du partage et de la communauté, ce qui allait mieux à Harrisson. En terminant, une belle phrase punch pour Twitter de sa part en parlant de cette culture : «It’s obvious to 25 years old geners buy still not to 60 years old who think i’m some kind of communist hippie!».
Par la suite, en cette même journée nous avons eu droit è trois autres «inspirés», dont deux sportifs (une première je crois) et un militaire. Tout d’abord les sportifs : Susi Mai et Scott Dunlap. La première est une athlète de «kiteboarding» et le second, coureur de l’extrême. Vous ne le savez peut-être pas mais l’Internet des choses, s’est peut-être développé grâce à la maison branchée mais aussi à cause des sportifs et en particulier des coureurs… Comme Scott. À LeWeb, on ne compte plus le nombre de «start-ups» qui proposent des appli pour coureurs, marcheurs et autres dont LA star des applications en keynote la première journée soit InsideTracker et son fondateur et CSO, Gil Blander. Voici la vidéo de Scott:
Et le dernier, le militaire, c’était Brian Shul, ancien pilote de l’USAF aux commandes du mythique SR-71 Blackbird, maintenant auteur, conférencier et photographe. En cette dernière journée nous avons aussi eu notre lot d’inspiration avec le toujours très énergique livreur de pizza Ramon De Leon qui avait fait un tabac l’an dernier dans la piste «Social Business». Et en toute fin de journée, celle que Loïc présente sur son programme comme Natalia Vodianova, modèle, philantrope et supernova !!!
Emotionnaly fertile… C’est ainsi qu’elle s’est décrite pour expliquer son engagement auprès des enfants de Beslan, cette ville qui a vécu une attaque terroriste et où 186 enfants sont morts. Bon c’est bien mais ce que j’ai remarqué et vous le verrez su vous visionnez sa vidéo, elle parle beaucoup d’elle, toujours d’elle. C’est toujours «I»… Mais bon, elle est comme d’autres artistes qui s’investissent pour lever des fonds popur des causes humanitaires. En passant, Loïc a bien essayé de l’amener sur le terrain de l’utilisation des médias sociaux. On a su qu’elle avait 220 000 amis sur Facebook et que son nom Twitter est @Natasupernova mais c’est tout. Bon pas très inspirant…
Parlant de causes et de passion, comment ne pas passer sous silence mon passage à la soirée du 3e anniversaire de Girls in the Web de Paris. Comment décrire ce groupe ? Voici comment elles se difinissent sur leur site :
Un réseau de professionnelles du web et des nouvelles technos
Un réseau par et pour les femmes, qui travaillent dans et/ou sur le web
Un écosystème ou “échosystème” dont l’intelligence collective est le moteur
Un collectif qui s’appuie selon les besoins et les bonnes volontés sur des coordinatrices ou responsables de pôles
J’ai fait de belles rencontres de femmes entrepreneures passionnées. Et passion va souvent avec blogue, Donc nous avons discuté amplement du sujet ainsi que de propriété intellectuelle avec Géraldine l’avocate. En passant, il n’y avait pas que des femmes dans la salle. Disons que nous étions une minorité visible…
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