Profitant de la tenue de webcom, en ce 19 juin, événement dédié cette fois aux villes et organisations intelligentes, Jean-Francois Gauthier, PDG de l’Institut de la gouvernance numérique, Michel Cartier et Claude Béland co-présidents d’honneur de l’IGN ainsi que Michel Chioini producteur de webcom vont lancer ce matin à 9h45, les Assises du numérique. Ces dernières comptent faire un état des lieux et initier un vaste chantier de réflexion qui se déroulera dans toutes les régions du Québec sur l’avenir du Québec numérique.
Dans la salle où se déroulera le lancement, des sources bien informées font mention de la présence possible de deux candidat(e)s à la mairie de Montréal, soit Denis Coderre et Louise Harel ainsi que de conseillers politiques de certains ministres de gouvernement du Québec.
Comme ils le soulignent dans un communiqué officiel : «Depuis bientôt 20 ans, Internet a fait irruption dans nos vies. Depuis bientôt 10 ans, la révolution du numérique, notamment par le biais du déploiement des médias sociaux, transforment le vivre-ensemble.» Et c’est bien connu que Jean-François a un fort penchant pour l’implication citoyenne dans les institutions démocratiques. Le communiqué poursuit donc : «Le Québec, à l’instar des autres démocraties, vit une révolution importante. Plusieurs autres sociétés ont pris conscience du nouveau paradigme qui s’installe en se dotant des outils pour en profiter pleinement. La tournée que nous tiendrons à compter de l’automne, qui culminera par la tenue des Assises du numérique, vise à présenter et proposer notre réponse, par l’adoption d’un Plan numérique pour le Québec »
Michel Cartier, sommité internationale reconnue du numérique ou si vous préférez, notre Marhall McLuhan québécois, est encore tout aussi direct dans ses déclarations : «Nos sociétés sont en pleine transition. D’une économie industrielle et basée sur la détention du capital, nous passons rapidement à une société dans laquelle la véritable valeur devient l’information et notre capacité à la transformer en connaissances. Le Québec doit absolument prendre le taureau par les cornes pour ne pas être victime de ce changement mais pour en profiter pleinement, tant au point de vue culturel, économique que social ».
Il n’est plus possible de gérer les transformations sociales en les imposant unilatéralement. C’est par la participation citoyenne que le Québec pourra reprendre son envol. « Longtemps, le modèle coopératif a été le summum de la co-création de richesse dans toutes les régions du Québec. La démarche proposée par l’Institut de gouvernance numérique s’abreuve à la même source d’une citoyenneté active et impliquée. C’est donc avec plaisir que je me joins à cette initiative qui vise à définir, avec les Québécois et les Québécoises, ce que devrait être le Québec de demain », a pour sa part rajouté Claude Béland.
Le groupe des 13 Étonnés lors de leur sortie publique
Acteur impliqué du numérique depuis 30 ans, et membre du groupe de citoyens experts « les 13 Étonnés » Michel Chioini tient pour sa part à souligner les attentes de l’industrie des nouvelles technologies : « Notre industrie demande depuis au moins 15 ans que nos gouvernements agissent pour doter le Québec d’un plan qui nous permettra de maximiser le plein potentiel du numérique. Nous avons décidé qu’il était temps de passer à l’action. Merci à tous ceux qui s’impliqueront avec nous pour alimenter de leurs idées le chantier collectif que nous ouvrons aujourd’hui. »
L’institut de gouvernance numérique, c’est quoi ?
L’IGN est un nouvel OBNL sous la présidence d’honneur de M. Michel Cartier et de M Claude Béland. Son conseil d’administration est composé de six personnes qui se consacrent bénévolement à la mission de l’Institut qui est de contribuer à la mise en œuvre de la démocratie ouverte et de la gouvernance numérique.
Les membres du groupe des « 13 étonnés » agissent comme «comité conseil» à l’IGN. Ce groupe de citoyens, experts du numérique poursuivent l’action qu’ils ont initiée en novembre 2012 lorsqu’ils demandaient publiquement un plan numérique pour le Québec. Outre messieurs Cartier, Gauthier et Chioini qui sont sur le CA de l’IGN, les autres membres du comité conseil sont dorénavant: Monique Savoie, Michèle Blanc, Claude Malaison, Hervé Fisher, Vincent Gautrais, Cyril Béraud, Sylvain Carle et Mario Asselin.
Et comme il est question de Sylvain, je vous invite avec empressement à lire son dernier billet sur son blogue, justement aligné sur la démarche de consultation et de collaboration très large, en fait plus large que ce qu’entreprend l’IGN. Sylvain a toujours cultivé une indépendance d’esprit et je crois, une sainte horreur de la structurite et du corporatisme. Pour ma part, je me joins au mouvement en continuité avec la démarche amorcée l’an dernier et aussi avec des réserves organisationnelles mais je crois qu’en bout de ligne il faut aller de l’avant et ce, pour le bien de notre société qui a grandement besoin d’un projet mobilisateur qui nous permette de co-créer notre XXIe siècle.
Suivez ou participez sur le site de l’IGN à http://www.ignumerique.org/ et suivez également le mot-clic de plus en plus comnu et utilisé sur Twitter et bientôt Facebook : #PlanQc
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[…] Claude Malaison résume assez bien les enjeux des Assises : « Faire un état des lieux et initier un vaste chantier de réflexion qui se déroulera dans toutes les régions du Québec sur l’avenir du Québec numérique. » […]