Quadrilogie, est-ce que ça existe ? Oui, bien sûr… Hier j’ai beaucoup utilisé l’imagerie religieuse dans mon premier billet sur la présence de Steve Wozniak à la Place des Arts. Pour conclure avec ce billet, permettez-moi d’utiliser plutôt la métaphore littéraire. Pour vous mentionner, de un, que j’ai adoré la présentation scénique en quatre tableaux donc, une quadrilogie sur les grandes étapes de la carrière du co-fondateur d’Apple.
Quatre podiums, quatre tables avec deux sièges chaque, donc quatre entrevues d’une quinzaine de minutes chaque avec quatre interviewers différents et à chaque fois, un changement de décor en fond de scène pour illustrer le parcours. Ci-haut, le décor du dernier tableau de la quadrilogie sur le futur, sur le vision que porte Wozzie sur le futur de la technoplogie. Entrevue entre deux geeks qui ont parfois perdu leur auditoire tant les neurones et les idées voyageaient vite.
Je passe rapidement sur le compte-rendu, comme je l’écrivais hier Jean-Philippe Cipriani a fait du bon travail en ce sens pour l’émission de Marie-France Bazzo hier. Je veux juste accrocher sur un tweet (ci-dessous) publié par l’ami Alain Robillard-Bastien. En effet, il aura fallu attendre à la toute fin de l’entrevue pour que les deux compères parlent de réalité augmentée et virtuelle et que Wozniak avoue que Microsoft avait attiré son attention avec le lancement récent des Hololens. Pas un mot sur les Oculus Rift et peu de bons mots, en fait une raillerie à peine dissimulée pour les Google Glass. Raillerie mais aussi un peu de condescendance envers ce produit qui n’aura pas, pour le moment, dépassé la phase Beta, soit la phase du test avec les super-utilisateurs ou «beta-testers» et «early adopters».
Vous l’aurez compris, le dernier tableau était réservé au futur et la vision qu’en a le geek-légende. Rien de révolutionnaire dans ses propos. Ses thèmes sont connus et ont souvent été abordés dans des entrevues, ici avec Roberto Rocha dans The Gazette ou autres conférences en particulier sur l’intelligence artificielle. Ce que j’aurais aimé que l’ami Denis lui pose en terminant, c’est cette question que j’aurais moi-même posée, en avoir eu la chance et qui vient directement des propos tenus dans l’entrevue avec Roberto :
En passant, autre anecdote: je rencontre Denis Talbot en fin de soirée à la fin de «débreffage» fait par le Conseil du patronat. Je le félicite et on parle de cette entrevue et je lui lance: il te reste à faire Bill Gates. «C’est déjà fait» a été la réponse. Et ce qui intéressant c’est que selon Denis, les deux bonhommes se ressemblent beaucoup. Gates est lui aussi un geek, pas trop à l’aise avec les affaires et qui donne beaucoup d’argent. Qui préfère la techno à la «jet-set», qui préfèrent tous deux l’éducation à la valorisation. Les deux restent aussi attachés émotionnellement à leur création et gardent aussi un petit fil formel soit un salaire symbolique (en plus de leurs actions bien entendu).
Lancement de la campagne Prospérité Québec
À deux ou trois reprises dans mes deux billets, j’ai mentionné le lancement de cette campagne à l’occasion du passage de Steve Wozniak. En fait, trois événements ont marqué la journée du 16. Tout d’abord à 10h30 le matin au salon Urbain de la PdA, le lancement officiel avec dignitaires:
- Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du Conseil du patronat du Québec
- Charles Lafortune, acteur et animateur québécois et président et fondateur de C Majuscule Média
- Christiane Germain, coprésidente de Groupe Germain Hospitalité et coprésident de la campagne PROSPERITE.QUEBEC
- Guillaume Langlois, président de Space and Dream et coprésident de la campagne PROSPERITE.QUEBEC
- Gilbert Rozon, président-fondateur du Groupe Juste pour rire et commissaire des fêtes du 375e anniversaire de Montréal
- Denis Richard, président de La Coop fédérée
- Caroline Néron, présidente et fondatrice de Néron Inc.
- Stéphane Leduc, président et directeur général de Cegertec WorleyParsons
- Éloïse Harvey, vice-présidente au développement corporatif de Groupe Ceger
- Louis-Marie Beaulieu, président du conseil et chef de la direction du Groupe Desgagnés
- Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain
- Denis Coderre, maire de Montréal
Dans le montage ci-dessous, j’ai aussi introduit tout le groupe de blogueurs qui feront partie de cette campagne. Dans le montage, je n’y suis pas encore mais ça ne saurait tarder. Le site et le blogue sont ICI.
À noter dans cette belle brochette, plusieurs ami(e)s dont Louise Guay, Frédéric Harper, Sébastien Provencher, Kim Auclair, Bruno Guglielminetti et Jacques Nantel.
Plus tard dans la journée, en fait juste avant la conférence. Le Conseil du patronat recevait le conférencier et plusieurs VIP pour un «5 à 7» pré-conférence, histoire de réseauter et pour les plus chanceux, de prendre une photo avec Steve Wozniak. Le dernier événement a eu lieu après la conférence avec un grand «débreffage» avec deux panels dont faisaient partie Isabelle Maréchal, le ministre Bolduc, Gilbert Rozon, Bruno Guglielminetti, Guillaume Langlois et Marie Grégoire (montage ci-dessous).
En passant, en haut à gauche, vous voyez les derrière de tête de Marie-Annik Boisvert, Martin Lessard, Louise Guay et derrière elle, mon propre coco 😉 Ces panels auront permis à chacun de mettre en contexte les propos du conférencier par rapport à la campagne qui vise à libérer le plein potentiel économique du Québec en misant, d’une part, sur ses entreprises et ses entrepreneurs et, d’autre part, sur le ralliement de tous à travailler ensemble pour la prospérité du Québec. Comme je le disais à Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du Conseil du patronat, nous devons viser la prospérité et non l’austérité. Je crois que le ministre Bolduc n’a pas entendu…
Et terminant, je m’en voudrais de passer sous silence le travail de l’équipe d’animation et en particulier les personnes présentes sur cette photo :
De droite à gauche: Denis Talbot, Gabriel Bran Lopez, Michel Leblanc, Steve Wozniak, Marie-Pier Veilleux, Pénélope McQuade et Alexandre Taillefer.
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