Pour ce billet tout-à-fait spécial, vous me permetterez de sortir, pour une fois, de ma réserve habituelle et des simples considérations professionnelles ou technologiques. En effet, je ne veux pas vous parler de Web 2.0 ou d’entreprise 2.0 mais tout simplement d’amitié…
Je n’avais pas encore réagi à la bombe qu’a lancée Michelle sur son blogue au sujet de sa maladie et je pèse bien le mot. Elle m’avait fait part de la situation un peu dans les mêmes termes qu’elle a utilisés dans ce que je considère être un des meilleurs billets jamais écrits et que vous retrouvez ICI. Il en faut du courage, du «guts» pour y aller ainsi, public et faire face aux tabous sociaux encore très fermement ancrés. Le pire, c’est que Michelle vivra probablement l’opprobre de la part de ses proches, pas de nous ses collègues et amis. C’est ça le pire…
Le meilleur c’est que depuis ce fameux samedi du mois d’août, Michelle commence à vivre. Fini le personnage fort en gueule, le macho de service qui «bulldoze» tout sur son passage, le personnage du blogue à vagues, des Yulbiz et des sorties tardives à Paris à narguer belges, français et suisses… En fait, depuis ce jour de novembre où j’ai été mis en face de la vraie nature de Michelle, j’ai vraiment commencé à apprécier, pas le personnage mais l’être qui se cachait derrière. Un être adouci, sensible et profondément humain…
Je savais que pour elle, la route serait longue et semée d’embûches. En fait, combien de fois me suis-je fait demander depuis : «Tu savais ?» ou encore «C’est sérieux, non c’t’une joke ?». J’ai fait face à l’incrédulité, à la surprise et quelquefois à l’incompréhension. Imaginez pour elle… De tout cela, on en avait discuté ; elle savait fort bien qu’en publiant ce billet, il y aurait plus que de simples vagues….
En fait elle savait qu’elle aurait à souffrir et faire souffrir et cela, peu de gens sont prêts à en assumer les conséquences. Et pour cela, Michelle Blanc a toute mon admiration et toute mon amitié.
1 commentaire
Merci de ton amitié et de ce touchant témoignage mais j’ai bien peur de te décevoir lorsque tu te rendras compte que ma grande gueule sera toujours là