Le «happy slapping», traduit par les Français par «vidéo lynchage», cela vous dit quelque chose ? Non ? Eh bien, le vénérable quotidien Le Devoir en fait ses choux gras aujourd’hui avec un titre à la Une avec photo couleur sur deux colones s’il-vous-plaît ! Il s’agit là d’un phénomène marginal né en Angleterre en 2004 et digne des «hooligans»… En fait, il s’agit d’agresser quelqu’un et de filmer l’action pour ensuite diffuser le tout sur Internet. Du «Jackass» à l’envers quoi…
La photo parue dans Le Devoir
Mais ce qui semble plus scandaliser Le Devoir c’est que le phénomène aurait muté et investirait nos bonnes écoles… Et la journalistede citer un «spécialiste en communication sociale» du nom de Jo Mulanba Katambwe qui enseigne à l’UQ de Trois-Rivières «…ce phénomène qu’il qualifie d’épidémie, est d’autant plus alarmant qu’il ne restera pas marginal». Et on cite en exemple deux cas, l’un au Saguenay et l’autre à Gatineau, où aux deux endroits, les étudiants ont essayé de faire perdre patience au prof. pour ensuite le filmer et mettre le tout sur YouTube.. Et le pire, c’est le titre du Devoir à la Une : «Le cellulaire entre dans l’arsenal de la violence à l’école» Ouf…
Évidemment, beaucoup de salive avant d’en arriver à l’évidence. Pas de cellulaires en classe, pas de «happy slapping»…Cela se fait déjà de façon volontaire dans plusieurs institutions d’enseignement et ce n’est que logique… Vous n’aimeriez pas, comme prof, vous faire déranger à tout bout de champ par les sonneries des téléphones de vos élèves, y compris le vôtre ? Donc tous les cells. à OFF en entrant et arrêtons de démoniser les jeunes et leur utilisation de la technologie !
Et le prof, lui aussi, peut faire de la vidéo. Un con en classe sera toujours un con sur YouTube…
Tags: Téléphone cellulaire Tags: Le Devoir Tags: Technologies Tags: Violence à l’école Tags: Communication
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