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Claude Malaison

Entreprise 2.0

Conversations Twitter sur les saucissons, les glaciers et les volcans 2.0

30 mars 2009

À la suite de la publication de mon récent billet sur le saucissonnage des projets Web 2.0 en entreprise, une intéressante discussion s’est développée, non pas dans les commentaires au billet mais bien sur Twitter avec des analogies très «terre-à-terre» comme les volcans et les glaciers.

En voici le fil :

Mon billet : Kleenex, bacs à sable ou saucissons pour l’entreprise 2.0 ? http://bit.ly/2lRNmd

BlancheMaynard@Emergent007 Dans mon milieu, microprojets initiés par la base sont habituellement ce qui fait avancer les choses. Inertie du sommet.

Emergent007@BlancheMaynard Bottom up est OK mais nécessité d’une stratégie d’ensemble pour éviter l’anarchie technologique

Emergent007@BlancheMaynard Inertie du sommet. Bon titre pour un prochain billet 🙂

BlancheMaynard@Emergent007 D’accord. Ici, même cette stratégie doit être initiée par la base, sinon pas d’intérêt…

BlancheMaynard@Emergent007 Difficile de faire bouger une montagne 😉

Emergent007@BlancheMaynard Mais l’ensemble des employés dans une entreprise ont la force d’un glacier (Longue Traîne)

BlancheMaynard@Emergent007 Le sommet est inerte, mais la montagne se déplace sur sa base. Glacier: belle analogie!

pascal_venier@Emergent007 Le sommet est inerte, mais si la montagne était en fait un volcan?

Emergent007@BlancheMaynard @pascal_venier D’une façon ou l’autre, le sommet est appelé à être aplati dans le cas du glacier

BlancheMaynard@Emergent007 Tête aplatie: outch…J’imagine déjà la tête de mes patrons 😉

Emergent007@pascal_venier @BlancheMaynard Et disparaître dans la cas du volcan pour être remplacé par un autre issu de la base 😉

pascal_venier@Emergent007 lol! et à exploser dans le cas du volcan! :o)

BlancheMaynard@Emergent007 @pascal_venier Finalement, je crois que j’aime mieux la métaphore du volcan. Profondeurs = source de transformation

Emergent007@BlancheMaynard C’est la hiérarchie de l’entreprise que sera horizontalisée

Emergent007@BlancheMaynard @pascal_venier Explosion va bien avec la crise actuelle mais j’aime le travail de sape du glacier 🙂

BlancheMaynard@Emergent007 Il faut de la passion (le volcan) et aussi de la patience (le glacier) pour faire bouger les choses. Pas mutuellement exclusif

pascal_venier@Emergent007 @BlancheMaynard Clé? combiner le mouvement lent mais inexorable du glacier + bouillonnement du volcan

zecool@BlancheMaynard Mais dans les 2 cas (volcan et glacier), ça bouge à la base (bottom up, pas top down).

BlancheMaynard@Emergent007 Quant à « l’horizontalisation » de la hiérarchie: elle demandera de la patience…une centaine d’années pour le MDN 😉

BlancheMaynard@zecool @Emergent007 @pascal_venier Bon point Jacques. Dans les deux cas, ça bouge à la base (bottom up)

Emergent007@BlancheMaynard @pascal_venier @zecool Effectivement, les 2 sont forces de changement…

zecool@Emergent007 @BlancheMaynard @pascal_venier Mais au ‘top’, des visionnaires peuvent catalyser le changement; y’en faut plus…

zecool@Emergent007: @BlancheMaynard @pascal_venier Ed de Bono : ‘Managers manage within paradigms, leaders lead between them.’

BlancheMaynard@Emergent007 @pascal_venier @zecool Le danger: que le changement n’aboutisse pas, par manque de vision: que le glacier se dirige vers la mer

BlancheMaynard@zecool @Emergent007 @pascal_venier Leadership (bottom AND up) is essential. Ici, nous avons trop de managers et pas assez de leaders.

Emergent007@BlancheMaynard @zecool @pascal_venier Les leaders et les visionnaires ne sont pas nécessairement au haut de la montagne

zecool@Emergent007 Une chance que c’est ainsi, en effet 😉

pascal_venier@Emergent007 Pourtant la vue devrait être meilleure au sommet de la montagne!

BlancheMaynard@Emergent007 @zecool @pascal_venier Leaders pas nécessairement au sommet, mais doivent s’en approcher pour faire bouger: comme la lave.

zecool@BlancheMaynard @Emergent007 @zecool @pascal_venier À ce sujet, ce billet de @hjarche http://tinyurl.com/cuq4tp

Emergent007@BlancheMaynard @zecool @pascal_venier Les entreprises ne sont plus des montagnes au sommet minuscule mais de vastes plateaux

BlancheMaynard@Emergent007 @zecool @pascal_venier Pas les gouvernements: encore chaines de montagne avec beaux sommets. Quoi faire?

BlancheMaynard@Emergent007 Je me sens parfois tellement frustrée de travailler pour le gouvernement; mais en même temps c’est un beau défi 🙂

Emergent007@BlancheMaynard @zecool @pascal_venier Travail de sape pour les gouvernements. Voyez ceci : http://bit.ly/1NErs4

Emergent007@BlancheMaynard Les projets saucissonnés sont idéaux pour le gouvernement 🙂 Beau défi en effet…

BlancheMaynard@Emergent007 Oui, mais je suis végétarienne. Moi, tu sais, les saucissons…

Emergent007@BlancheMaynard Alors vas-y avec les kleenex ou les bacs à sable 😉

Entreprise 2.0 Intranet Mémoire d'entreprise

Kleenex, bacs à sable ou saucissons pour l’entreprise 2.0 ?

30 mars 2009

Samedi dernier, j’ai twitté en direct l’évènement «You on the Web» organisé par l’ESC de Lille en France. Lors des rapports d’atelier, diffusés en direct sur esc-lille.tv, il a été question de « projets bacs à sable»… Expression qui pour nous au Québec ne veut rien dire mais qui semblait allumer plusieurs participants, sur place ou à distance comme l’ami Vincent Berthelot .

Ce dernier a écrit un court billet hier sur ce sujet, référant à un  document qu’il a commis sur les projets dits «Kleenex», l’équivalent du bac à sable, semble-t-il… J’en comprends que l’on parle ici de projets-pilotes ou, comme je le dis à mes clients, de projets corporatifs «saucissonnés». J’ai donc repris, avec sa permission, le texte du document en l’adaptant à la réalité nord-américaine et surtout québécoise :

Kleenex ou saucissons ?

Beaucoup de responsables de projets centrés sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC), qu’ils soient aux RH ou aux Communications, se heurtent tôt ou tard à la logique de fonctionnement de leur service ou département des systèmes d’information, communément appelés les Ti. Il est souvent question de sécurité, d’architecture d’entreprise, de choix technologiques, de budgets se comptant en millions de $ et de délais incertains.

C’est à ce niveau que certains s’engagent dans un processus long et coûteux d’analyse stratégique, de cas d’affaires, de cahiers de charge et d’appels d’offre et ce, parfois sans retour sur investissement (RSI ou ROI), tandis que d’autres abandonnent devant la complexité apparente de la gestion d’un projet. Enfin quelques-uns s’affranchissent de ce carcan et développent des solutions sur mesure.

Voici, tracé à grandes lignes, les avantages et les quelques risques d’une telle décision.

Questionnement

Vous avez développé une stratégie globale sur plusieurs années pour le développement d’un nouvel intranet intégrant les technologiques du Web 2.0. Vous deviendrez ainsi, pensez-vous, une véritable entreprise 2.0, souple agile, plus communautaire et plus collaborative.

Vous avez aussi une une idée précise de ce que vous voulez développer comme service ou application intranet s’appuyant sur le Web 2.0 mais votre enthousiasme vient d’être refroidi par la lourdeur des processus internes. Il est temps d’aborder votre projet sous un nouvel angle avec quelques questions indispensables:

  • Quel retour sur investissement et quel est le point d’équilibre avec votre budget  ?
  • Quel délais de réalisation impliquent les processus internes et quelles sont leurs exigences quant à la précision du cahier des charges ?
  • Êtes-vous certain d’avoir tous les éléments pour rédiger un cahier des charges de ce niveau ?
  • Avez-vous bien évalué la formation et la gestion du changement nécessaires ?

Si ces premières questions soulèvent des doutes importants vous devriez envisager une solution alternative  dont l’objectif est de développer et intégrer dans des délais et des coûts réduits un projet-pilote opérationnel, ce que les Lillois appelaient projet bac à sable, ce que Vincent nomme le projet-kleenex et que je nomme projet-saucisson.

Pourquoi la métaphore du saucisson ??? Pensez-y deux minutes… Face aux résistances des Ti et les managers/gestionnaires, en particulier sur les technologies, échéances et les coûts, rien de mieux que de présenter le projet global d’intranet 2.0 par petites tranches en privilégiant les cibles payantes en termes de productivité, d’utilisabilité et de visibilité.

La théorie du projet Kleenex :

Cette approche permet de démarrer un petit projet sans attendre d’avoir réuni tous les éléments indispensables à un grand projet d’entreprise 2.0. Vous privilégiez la rapidité du passage de l’idée à sa réalisation pour mobiliser l’équipe projet comme les utilisateurs. Dans la même logique que la création d’un site intranet vous fonctionnez sur le mode de l’itération et pouvez prendre en compte les insuffisances notables de la solution développée et les demandes des utilisateurs pour une version plus stable. Le temps de développement et de test de l’application permettra à votre projet de mûrir et de se clarifier tout en avançant.

À l’issue d’un projet-pilote, plusieurs opportunités s’ouvrent alors en tirant les enseignements de l’expérience vécue. Au pire on pourra abandonner la solution et en trouver une plus appropriée. Au mieux, les itérations et l’implication en cours de route des utilisateurs auront permis d’en faire un succès, de pérenniser les développements réalisés et ensuite de les mettre en valeur dans l’entreprise et auprès de la direction, ouvrant ainsi les portes et les goussets pour les projets suivants.

L’investissement dans les deux éventualités demeure rentable… Ce fonctionnement itératif qui demande une collaboration intensive entre les différents acteurs n’est souvent possible qu’avec l’apport d’un consultant externe à même de crédibiliser la démarche auprès de la direction, d’arrondir les angles entre les divers services impliqués dans le projet mais aussi de conseiller les bons outils à mettre en place compte tenu des besoins des utilisateurs.

Et Vincent d’apporter un exemple concret au sein de sa propre organisation (RATP) :

«À titre d’exemple nous avons développé dans le département Ressources Humaines trois applications en ligne (base de données virtuelle, groupe de travail en ligne et trombinoscope interactif basé sur les savoirs faire) pour un projet de site intranet réservé aux responsables Ressources Humaines avec une enveloppe de moins de 170 KF».

Au Québec, la grande majorité des entreprises n’ont ni les ressources, ni les budgets pour se lancer dans l’intégration massive des technologies du Web 2.0 afin de générer collaboration, partage d’expertises, innovation et création de mémoire… Les enveloppes budgétaires sont encore moins importantes qu’en France ou aux USA. De là l’importance de saucissonner les projets en tranches ne dépassant pas les quatre ou cinq chiffres…

Les risques d’une telle démarche

Ils sont liés à un manque de communication et de collaboration avec les Ti. Ce n’est pas nouveau… En fait le problème est vieux comme… l’intranet : «À qui appartient ce dernier ?». Aux usagers que je répondrais. En rajoutant que dans tout projet, surtout de mise en place ou de refonte intranet 2.0, l’équipe à constituer doit être complémentaire, travailler de concert et surtout que les Ti viennent en appui à la stratégie. Bien des luttes de pouvoir se sont déroulées et se déroulent encore sur ce «À qui ?». Par souci de protéger des chasses-gardées, les Ti peuvent vous positionner en franc-tireurs, voire en opposants et nuire ainsi à l’intégration du projet.

La multiplication de micro-projets sans liens et sans interfacages, l’adoption de solutions logicielles clés en main de firmes externes sont aussi des risques récurrents. De là, la nécessité d’une gouvernance de projet claire où, pour éviter ces écueils il est capital d’associer dès le départ, à titre de soutien et d’experts un ou des responsables Ti. Ces derniers doivent faire preuve d’ouverture d’esprit, avoir une approche client, bien comprendre l’architecture interne et les arrimages à faire avec le Web 2.0. Sans cette connaissance de l’intégration des technologies du Web 2.0, le recours au consultant externe devient essentiel.

Conclusion

Adopter cette stratégie de projet « kleenex/bac à sable/saucisson » semble paradoxal pour faire des économies mais les expériences déjà menées tendent à prouver qu’il est souvent moins onéreux pour une entreprise, sur ce type de projet, de passer par cette phase plutôt que de lancer un vaste projet de refonte intranet et d’infrastructure (même si c’est payant dans d’autres secteurs de l’économie en temps de crise) avec risque de dérive budgétaire et temporelle.

Adopter cette stratégie a aussi pour grand avantage de gérer ces risques de dérive budgétaire et temporelle, de gommer les oppositions  hiérarchiques, d’aplanir les différences idéologiques Comm/Ti et de permettre une gestion du changement modulaire, circonscrite et maitrisée et surtout, en bout de ligne, une adoption et une utilisabilité plus faciles. Les conditions gagnantes, quoi !

Événements Identité numérique

MyID.is en version Beta et à webcom le 13 mai prochain !

27 mars 2009

Lors de mon dernier séjour à Paris, en décembre dans le cadre de la conférence LeWeb08, j’ai fait la connaissance de Charles Nouyrit, fondateur de MyID.is, qui faisait partie des nombreuses «start-up» en compétition. J’en avais d’ailleurs parlé dans un de mes compte-rendus car cette solution a attiré mon attention. Elle se veut une réponse à une préoccupation de plus en plus grande de tous les Internautes. Mon identité sur le Web est-elle sécurisée ? Puis-je me la faire voler ou usurper ?

Le sujet de l’identité numérique est si préoccupante pour les individus, comme pour les entreprises, qu’il sera au centre des conversations, conférences et débats au prochain webcom-Montréal le 13 mais prochain. Et Charles Nouryit y sera aussi. Je vous en parle parce que depuis huit mois, MyID.is était disponible en version alpha. Elle est maintenant disponible en version publique beta.

Mais c’est quoi au juste cette plate-forme ?

Selon les propres termes de Charles, écrits sur le blogue de MyiD.is, et que je traduis librenent :

«Nous essayons de répondre à une question simple mais aussi complexe : comment pouvons-nous fournir à aux Internautes une ID numérique qui a été certifiée et génère le même niveau de confiance que si nous nous rencontrions dans la vie réelle avec ID officielle délivrée par une administration gouvernementale mais, bien sûr, sans cette rencontre dans la vie réelle ?»

Toujours selon Charles, en utilisant MyID.is pour certifier notre identité nnumérique, nous serons en mesure de sécuriser toute notre présence en ligne, comme notre blogue, nos profils Facebook, LinkedIn, nos commentaires et n’importe quelle autre forme de présence en ligne qui forme notre identité 2.0…

Bref, le principe est plus qu’intéressant. Reste à voir dans l’application si le produit tient la route. Pour en savoir plus, vous pourrez toujours en parler avec lui au Yulbiz spécial du 12 mai prochain ou encore à webcom le lendemain et entendre sa conférence intitulée : «L’identité numérique : les enjeux majeurs de Web 2.0».

Événements

Star Trek 2.0 et Mario galactique…

27 mars 2009

Signe des temps, j’écoutais hier l’émission EP Daily sur G4Tech.TV et encore signe des temps, je suis tombé sur l’annonce, par les présentateurs, de la disponibilité imminente en magasin du nouveau jeu vidéo Star Trek, intitulé D*A*C, qui va précéder de peu la sortie en salle du nouveau film de la série mythique, tout simplement intitulé Star Trek XI, The Movie. Je salive déjà et j’imagine que le copain Jérôme Paradis en fait  autant, en visionnant la bande annonce ci-dessous.

Dans le jeu comme dans le film, on revient en arrière, au tout début de la carrière de James T. Kirk dans Star Fleet. Pourquoi je vous en parle ?

C’est que la stratégie marketing s’appuie cette fois sur les réseaux sociaux et le gaming pour faire la promotion du film. Rien de nouveau direz-vous ? Ce fut le cas (du moins en partie) pour Final Fantasy… Pas tout à fait d’accord… Final Fantasy existait en jeu depuis des lunes avant d’être porté au Grand Écran et faire l’histoire en devenant le premier film entièrement réalisé en images de synthèse 3D.

Cependant, ce dernier produit en 2001, n’a pas bénéficié de la «machine Web 2.0» : YouTube, MySpace, Facebook, Digg,StumbleUpon ou Reddit. Dans le cas de Star Trek, on prépare le terrain pour le film avec les communautés, le partage, la viralité et le gaming. Et on met les produits dérivés sur le marché avant même l’évènement.

Rappelez-vous que selon le modèle marketing trad., l’industrie du film doit 1- Sortir le film tout en faisant, au préalable, rouler les bandes annonces dans les salles 2- Sortir ensuite un jeu vidéo pour rejoindre ceux et celles qui ne vont pas au cinéma et 3- passer ensuite à la vente de produits dérivés, surtout si le film est un «blockbuster».

Dans ce cas-ci, il est évident qu’on veut intéresser d’abord la nouvelle génération de «trekkies», celle qui est née avec les jeux vidéos de la série et écoute sur le Web les épisodes Deep Space Nine ou a découvert The Next Generation. On leur donne le jeu vidéo en premier et les bandes annonces sur YouTube. Pour les plus vieux, ceux qui ont connu Star Trek avec Kirk, Spock et compagnie, attendez le 8 mai pour la sortie du film en salle.

En passant, le film comme le jeu vidéo risquent de faire un tabac. Les images de l’Enterprise NCC-1701 en construction sur Terre (le seul de la série à l’avoir été mais jamais vu) sont spectaculaires et les effets spéciaux sont à la hauteur de la technologie d’aujourd’hui mais avec une référence au réel de la bonne vieille Terre, du style de Star Trek IV – A Voyage Home.

Parlant de séries…

Parler de la, je m’excuse, des séries Star Trek et de jeux vidéos m’a fait me rappeler de la plus vieille et plus longue série sur jeux vidéos que je connaisse : Super Mario Bros. est né en 1985, soit il y a 24 ans et survit toujours avec plusieurs mutations pour s’adapter aux différentes plates-formes de jeu. Le dernier en date est sorti le 1er novembre 2007 au Japon pour la Wii : Super Mario Galaxy. Encore là, signe des temps, un  scénario «galactique« à saveur Star Wars avec enlèvement par Browser de la princesse Peach.

Communication interactive Événements

Joyeux anniiiiversaiiire ! Trois ans déjà…

23 mars 2009

Nous sommes le 23 mars… Trois ans déjà !

Eh oui, c’est le troisième anniversaire de mon blogue ce matin. Faut dire que l’accouchement en mars 2006 fut, comme dans bien des cas, un  peu difficile : Un seul billet en mars et rien en avril. Ensuite trois mois de production et trois autres mois sans rien publier…

En fait c’est en novembre 2006 que je m’y suis consacré quotidiennement, ai vraiment intégré la Blogosphère, la niche du blogue d’affaires et découvert le Yulbiz.

Pour marquer le coup, j’ai pensé republier ce premier billet, tout court, écrit le 23 mars 2006 :

À quand le «balaphotovidéoscopesmartGPSphone» ???

Pour bientôt si l’on en croit Anssi Vanjoki, le patron de la division multimédia de Nokia. En fait, ce dernier prédit la mort de la photo, des baladeurs, des caméras vidéos, etc… De tout…ou presque…«D’ici six à douze mois, il y aura de nombreuses autres annonces de ce genre. Les prochains qui disparaîtront sont les fabricants de baladeurs musicaux et ensuite les fabricants de caméras vidéo», explique-t-il. À lire dans le Webzine Technaute. Tags: Tags:

Ce qui présageait les téléphones intelligents «Smart Phones», dont le iPhone…

MAJ :

Comme c’est un anniversaire, j’ai droit à plein de souhaits, aussi bien en commentaires ci-dessous que sur Twitter où les copains se font un plaisir de «retwitter« mon lien sur ce billet. Mais le plus drôle et original à date m’a été servi par le copain Éric Blot sur mon mur Facebook. Avec son équipe chez Awak’iT, Éric est un des «Pros» de la communication Web (texte, photo, vidéo, etc.) mais aussi une sorte de fakir prestidigitateur…

Voici donc son clin d’oeil :

Événements NTIC

Bonne fête Twitter : trois ans déjà !

21 mars 2009

Déjà trois ans… Eh oui, le service de micro-blogging Twitter est déjà vieux de trois ans. En cette même journée, il y a trois ans le co-fondateur Jack Dorsey envoyait son premier Tweet et ainsi, avec Evan Williams, Biz Stone et quelques autres, créait un média social qui a connu, en 2008, une  croissance phénoménale de 1 382 % .

Afin de marquer cette journée pour le moins spéciale, nous avons tous souhaité bonne fête/joyeux anniversaire/happy birthday à Twitter de cette façon : RT @mashable: Happy Birthday Twitter! (PLEASE RT!) http://bit.ly/cvtpS

Cependant, je tenais à marquer le coup de façon spéciale. Quoi de mieux alors que de vous présenter le prestation de Evan Williams à la conférence TED et intitulée : «What’s behind Twitter’s Explosive Growth»

Entreprise 2.0 Intranet Médias sociaux OpenSocialWeb

Mais à quoi peut donc servir un réseau social en entreprise ?

21 mars 2009

C’est en écoutant la conférence de Patrick Chanezon de Google, jeudi matin, au colloque organisé par la MATI que cette question s’est soudainement imposée. C’est aussi, étrange coïncidence, le but et le propos d’une visite que j’ai faite à un client la journée précédente. Et ce fut en plus, le propos central de ma propre conférence à cette même MATI, en compagnie de Sylvain Carle… Les planètes doivent donc s’aligner.

D’une part, Patrick, qui sera à webcom-Montréal le 13 mai prochain, a fait une remarquable intervention sur le Open Social Initiative et surtout comment entreprises et institutions pouvaient tirer profit de ce mouvement lent mais constant vers l’adoption des réseaux sociaux ailleurs que sur la Grande Toile. J’ai surtout accroché sur cette «diapo» :

Patrick venait ainsi de me faire connaitre le travail effectué par Sun, en code source ouvert, sur l’intégration de réseaux sociaux professionnels dans un intranet ou un portail d’entreprise avec Socialsite. Et dire que les tractations vont bon train dans la prise de contrôle de Sun par nul autre qu’IBM, le navire amiral de l’entreprise 2.0…

Le reste de sa présentation, que j’ai twittée mais qui, pour une raison obscure, ne se retrouve pas dans mes «mises à jour» mais seulement dans le fil des conversations à #osmontreal, vous pouvez la retrouver ici :

Mais pour quoi faire au juste ?

C’est bien beau les réseaux sociaux professionnels, encore appelés «Business Social Networking» mais ça peut servir à quoi dans une entreprise ? Faut tout d’abord mentionner que le phénomène est encore tout nouveau en entreprise. Des technologies du Web 2.0, c’est celle qui est la plus nouvelle et donc la moins considérée, comme pouvant offrir une solution avec RSI à un besoin comme le démontre ce graphique de la firme d’analyse Forrester:

Donc, les usages en entreprise ne sont pas encore monnaie courante. La majorité des gestionnaires/managers ainsi que des responsables intranet, qu’ils soient communicateurs ou informaticiens, n’ont qu’une vague idée des bénéfices potentiels de telles plates-formes. ils voient encore et toujours le spectre Facebook et ses excès sociaux rapportés avec joie par les grands médias traditionnels. Blogues, fils RSS et wikis, passe encore mais faire du social en entreprise ?

Rares sont ceux qui connaissent et/ou utilisent les sites LinkedIn ou Viadeo, sites internet de mise en relation professionnelle. Encore plus rares sont ceux qui sont au fait de l’existence des idéagoras, dont j’ai déjà traité dans plusieurs billets dont celui-ci.

Donc oui, des réseaux sociaux en entreprise mais pour quoi faire au juste ? Voici une diapo d’une de mes présentations où je cible certains champs d’application :

C’est ainsi et pour le première fois en entreprise et dans leurs intranets, la possibilité de savoir rapidement qui fait quoi et de rechercher les personnes, non pas uniquement par leur nom, fonction ou lieu de travail mais aussi par compétences, par expertises. C’est ainsi que se créent des communautés d’intérêt et d’expertise, des communautés de pratique, comme chez Wachovia en processus de fusion avec Wells Fargo:

C’est aussi la possibilité pour les RH, de valoriser les savoirs, de faire la promotion des expertises et ainsi de toucher les cordes sensibles de la reconnaissance et et l’appartenance, un peu comme dans le cas de France-Télécom :

Pour des réunions corporatives…

Ceux qui utilisent Facebook savent qu’une des plus-value de ce réseau social est de permettre à ses membres d’organiser des évènements et d’y inviter parents et amis. D’y intégrer jeux de rôles et sondages  ainsi que des mini-applications de partage de photos, vidéos et fichiers.

De là à s’en servir pour organiser un évènement corporatif  à l’interne, il n’y a qu’un pas, pas franchi par le groupe Canam avec sa «Communauté Canam, des gens à découvrir» et documenté lors de la dernière édition de webcom-montréal en novembre dernier et disponible en diffusion vidéo intégrale, dans la section Archives du site de la conférence.

C’est aussi la possibilité de mettre en place un super annuaire téléphonique, couplé avec l’organigramme de l’entreprise et le bottin téléphonique traditionnel, comme dans cet exemple proposé par Blue Kiwi, un des nombreux fournisseurs de solutions:

Parlant de fournisseurs de solutions, j’ai fait un rapide tout d’horizon de l’offre en matière de réseaux sociaux professionnels. Je suis parti d’un billet que j’avais écrit en juin dernier à la fin de la conférence Enterprise 2.0 à Boston. En marge de cette conférence, il y avait, ce que l’on appelle familièrement une «Expo», endroit où exposent tous ces fournisseurs. j’avais alors dénombré 41 fournisseurs avec des noms aussi exotiques que ; Mzinga, Jive, Acquia, Igloo, nGenera, WorkLight, Box, Awareness, expresso, Mindjet, GROUPSwim, openwater, Tomoye, etc. et ce, sans compter les «grands» comme IBM, Amazon OpenText et compagnie…

Leur nombre n’a cessé de croître et la firme d’analyse Gartner a jugé bon de catégoriser les principaux joueurs dans un de ses fameux Magic Quadrants :

En complément d’information, je vous présente ici une bonne partie des liens sur les solutions disponibles sur le marché. Tout d’abord les challengers ;

http://www.microsoft.com/sharepoint/capabilities/collaboration/overview.mspx
http://www-01.ibm.com/software/lotus/products/connections/

Quelques fournisseurs nichés que je connais bien :

http://www.lasuit.fr/
http://www.socialtext.com/index.php
http://www.bluekiwi-software.com/
http://www.thoughtfarmer.com/
http://www.jivesoftware.com/products/employee-engagement

Et aussi cette liste exhaustive de 43 autres produits américains dont Ning, répertoriés par TechCrunch et répartis sur deux tableaux d’évaluation avec prix :

http://www.techcrunch.com/wp-content/wlsn_comparison_chart.html

http://www.techcrunch.com/wp-content/white_label_social_networking_solutions_chart2.html

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Le Web 2.0, les réseaux sociaux et l’éducation

18 mars 2009

Demain et pour deux jours, débute à l’Université de Montréal, un important colloque sur le Web 2.0, les réseaux sociaux et l’éducation, colloque organisé par la MATI ou Maison des technologies de formation et d’apprentissage Roland-Giguère (MATI Montréal).


J’aurai l’honneur de participer à ce colloque en tant que conférencier en compagnie de l’ami Sylvain Carle de Praized. Notre sujet d’intervention dans ce  milieu universitaire ? «Expériences d’entreprises Web 2.0 au Québec, des acquis à connaitre pour le milieu de l’éducation». Le titre le dit… Nous sommes parmi les rares oiseaux à faire le lien entre l’entreprise et le milieu de l’éducation. Mais Sylvain et moi avons des divergences de vues en ce domaine et il sera intéressant de voir demain comment nous saurons, ou bien les réconcilier ou alors les exacerber…

Pour ma part, je dois dire que ce colloque m’intéresse au plus haut point puisque j’ai une charge de cours à cette même université où j’essaie justement de faire ce lien auprès de mes étudiants dans un cours sur les nouvelles pratiques de la communication interne dans les entreprises de plus en plus 2.0. J’ai déjà assisté à plusieurs colloques et conférences en milieu universitaire et ainsi pu mesurer le fossé qui sépare la théorie de la pratique…

Je compte bien vérifIer demain si les universitaires présents, conférenciens comme participants, ont cheminé depuis sur la route de la maîtrise des nouvelles technologies et leur intégration non seulement à leur enseignement mais aussi à leur pratique professionnelle (Université 2.0 ?). Je vous en fais un compte-rendu par la suite…

Oh, en passant, si vous regardez bien le programme de ce colloque, vous verrez qu’intervient «en vedette internationale» Patrick Chanezon, de Google. Patrick sera aussi à webcom-Montréal le 13 mai sur le panel animé par Marc Canter Et aussi à souligner le travail dans cette organisation du copain et Yulbizzeur Robert Gérin-Lajoie, directeur du Bureau de l’Environnement Numérique d’apprentissage (BENA) à l’UdM.

Cloud Computing LifeLogs Web 3.0

Web sémantique, WebOS, SaaS, singularité : le choc du futur ?

17 mars 2009

Je vous ai parlé dans le dernier billet de la montée en puissance de Twitter. Puis-je maintenant vous parler d’un autre TWI, soit de Twine ? Oh, sa croissance n’est pas encore aussi fulgurante mais attendez de voir… Justement, le fondateur  Nova Spivack est un mes nouveaux contacts sur Twiter et c’est lui qui a écrit cette brillante analyse sur ce qui attend Twitter dans les prochains mois. Spivack est un autre p’tit vite et brillant qui a fondé Radar Networks et qui a levé 10 millions $US en capital de risque avant la crise économique.

Selon Michael Copeland auteur d’un reportage dans la défunte revue Business 2.0, cette «start-up» américaine est la plus près de réaliser la vision de Sir Tim Berners-Lee, (qui vient de célébrer le 20e anniversaire de son bébé Web) vision exprimée pour la première fois dans un entretien accordé au Courrier de L’UNESCO en 2000. Le créateur du Web y expliquait simplement :

«J’ai un double rêve pour le Web. D’une part, je le vois devenir un moyen très puissant de coopération entre les êtres humains.(Web 2.0) Et dans un second temps, j’aimerais que ce soit les ordinateurs qui coopèrent. […] Quand mon rêve sera réalisé, le Web sera un univers où la fantaisie de l’être humain et la logique de la machine pourront coexister pour former un mélange idéal et puissant..».

Puis, un an plus tard, dans un article de Scientific American en 200, il parlait d’agents intelligents parcourant le Web et faisant pour nous des réservations de billets d’avion, d’hôtels et de restaurants à partir d’une simple demande ou bien faisant baisser le volume de la télé quand le téléphone sonne… Bienvenue au Web 3.0 !!

Du Web 2.0 au Web 3.0

Bref, Spivack et sa compagnie Radar Networks ont mis en place la technologie nécessaire pour créer, dans un premier temps, un «organisateur personnel de données»… Vous pourrez ainsi accumuler courriels, contacts, photos, vidéos, musique, etc. Tout ce qui est digital, en fait, les transformer en format RDF (Resource Description Framework) et y accéder d’un seul endroit… Vous me voyez venir ??? Non ?

Les LifeLogs… J’ai déjà écrit que Google et surtout Microsoft travaillaient sur la question mais que Radar Networks avait une longueur d’avance, même si Microsoft a commencé à s’y intéresser bien avant avec son projet MyLifeBits, sorti tout droit de l’imagination de Gordon Bell.

Imaginez… Pouvoir emmagasiner toute une vie d’articles, de livres, de cartes, de CD, de lettres, de courriels, de mémos, de rapports, de photos, d’images, de présentations, de films, de bandes vidéos, de DVD, d’émissions télé, de revues de presse, de conférences Power Point, de podcasts, d’enregistrements audio, de conversations téléphoniques, etc. et tout cela emmagasiné et digitalisé dans une base de données unique avec recherche intégrée. Des vrais carnets de vie, qu’elle soit personnelle ou en entreprise. Toute l’expertise capturée au jour le jour, classée et surtout récupérable, les anglais disent «retrievable».

La longueur d’avance de Radar Networks s’est confirmée avec le lancement  de la plate-forme Twine. Cette dernière était d’ailleurs une des finalistes aux Crunchies 2007, dans la catégorie Meilleure innovation technologique. Voici comment Spîvak présente son bébé sur la page d’accueil :

«Twine is a new service that intelligently helps you share, organize and find information with people you trust. Share more productively. In Twine you can safely share information and knowledge, and collaborate around common interests, activities and goals. Twine helps you better leverage and contribute to the collective intelligence of your network. Use Twine to share more productively with friends, colleagues, groups and teams. Get more organized. Twine provides one place to tie everything together: emails, bookmarks, documents, contacts, photos, videos, product info, data records, and more. And, because Twine actually understands the meaning of any information you add in, it helps you organize all your stuff automatically. Finally, you can search and browse everything and everyone you know, about anything, in one convenient place.»

Du Web 3.0 au Web 4.0

Le fondateur positionne clairement sa plate-forme dans le Web sémantique, ce que l’on nomme le Web 3.0 mais, pas fou, il lorgne aussi vers le Web 4.0… Eh oui ! On en parle déjà depuis des années. Du passage aux LifeLogs mais aussi à ce que Spivack nomme le WebOS. Voici d’ailleurs le graphique qu’il a élaboré en 2007 afin de montrer l’évolution de Web d’ici 2030.

Mais son WebOS est déjà à nos portes… Ce que font Zoho, Google et les autres présentement avec les SaaS et le Cloud computing mène directement à cela…Mais donnons-lui le bénéfice du doute car rares étaient ceux à voir ces récentes évolutions dans leur soupe au début de 2007. Le choc du futur, quoi…

Parlant de 2030, c’est autour de cette date que Ray Kurzweil place l’avènement de la «singularité». Pour ma part, j’avais fait un graphique un peu semblable en 2006 mais critiqué par notre mentor et maître des schémas, Michel Cartier. Je l’ai retravaillé depuis et le représente donc sous la forme suivante:

Communication interactive

L’irrésistible montée en puissance de Twitter (et autres liens…)

15 mars 2009

Voici près d’une quinzaine de liens glanés ici et là cette semaine. Vous remarquerez que plusieurs portent sur Twitter. Ce n’est pas un hasard… Twitter vit une crise de croissance exponentielle avec une augmentation de 756% en 2008, ce qui laisse songeur quant aux capacités de ses dirigeants de gérer cette irrésistible montée en puissance.

Rumeurs d’offres d’achat, compétition des grands comme Facebook avec sa nouvelle page d’accueil, spamming et entrée en masse des firmes et entreprises, dont le succès phénoménal de Starbucks, reportages dans les grands médias traditionnels.

Nous le remarquons tous et toutes qui sommes sur Twitter depuis les modestes débuts. Notre nombre de «followers» a grimpé de façon exponentielle, surtout depuis la création des #FollowFriday. Bref, lisez au moins les huit premiers et surtout le second, qui viennent comme en écho à un de mes récents billets sur le sujet .

Whoa, Twitter Mania
Can Twitter Survive What is About to Happen to It?
For Twitter C.E.O., Well-Orchestrated Accidents
Lance Armstrong: Natural Born Twitterer
At SXSW, attendees confront Twitter saturation
Twitter Drives Traffic, Sales: A Case Study
Why Twitter Turned Down Facebook
How I Built a Twitter Network of 10,000 in My First 100 Days

Quelques autres liens intéressants :

La résistance du livre
Newspapers and Thinking the Unthinkable
Welcome to the PepsiCo Social Experiment and SXSW
Scoble’s New Thing: Building 43
Web 2.0 tools can foster growth in hard times
Un évènement a changé le monde il y a 20 ans : La naissance du WWW !

Événements NTIC

MAJ: Un évènement a changé le monde il y a 20 ans : La naissance du WWW !

13 mars 2009

Je vous traduis le billet mis ce matin, sur le site des célébrations du WWW . Car c’est en mars 1989 que naissait un bébé qui, en plus de grandir, a changé à jamais le monde, comme le disent les autorités du CERN et bien d’autres… M…. 1989, c’était hier !

«Il y a 20 ans ce mois-ci, quelque chose de spécial s’est passé au CERN et qui a changé le monde à jamais : Tim Berners-Lee a remis un document à son superviseur  Mike Sendall et intitulé «Information Management : a Proposal».

«Vague mais excitant» a été la réflexion faite par Sendall, en faisant signe de la tête à Berners-Lee de continuer. L’année suivante, le World Wide Web naissait… Cette semaine, c’est un plaisir et un honneur pour nous que d’accueillir l’inventeur du Web de nouveau au CERN pour marquer cet anniversaire tout à fait spécial, à l’endroit même où le Web est né».

Les célébrations

Une commémoration spéciale a eu lieu  au Globe cet après-midi, le 13 mars de 14h30 à 17h30 et a consisté en de courtes présentations de vétérans du Web et d’un «discours keynote» de Tim Berners-Lee avec une démonstration du navigateur d’origine appelé alors Next et ensuite d’une présentation de la part de certaines personnes que Berners-Lee considère comme faisant des choses «intéressantes» sur le Web aujourd’hui.

Même si les célébrations au CERN étaient sur invitation seulement, il est possible d’en suivre certaines parties :

– La célébration est en webcast «streamée» par le CERN et le canal français lci.fr .
– Diffusion sur Eurovision qui a retransmis l’évènement détails.

L’horaire du Webcast

14:00: Mot de bienvenue du prfesseur Rolf Heuer, Directeur général du CERN
14:05: Panel: The history of the Web avec Ben Segal, Jean-Francois Groff et Robert Cailliau
15:00: Démo du NeXT computer sur lequel Tim Berners-Lee a développé le Web et qui a constitué le premier serveur Web
15:15: ** Pause **
16:00: Keynote: Tim Berners-Lee
16:30: Panel: The future of the Web avec Chris Bizer, Stephane Boyera, Dan Brickley et Tom Scott
17:00:Fin

Vous avez des questions pour Tim Berners-Lee ?

Les organisateurs de la conférence Lift ’09, qui s’est déroulée à Genève le mois dernier, ont mis en ligne un site où vous pouvez poser vos questions à  Tim Berners-Lee, mais aussi voter pour les meilleures, soumises par l’ensemble de la communauté. Les questions les plus populaires auront une réponse directe du Père du Web.

Où le Web est né :

Pour plus d’information sur les débuts su Web au CERN sur les sites suivants:

CERN – where the web was born
The first ever web server: http://info.cern.ch/

Note : Intéressant que les célébrations aient lieu un vendredi 13…

Entreprise 2.0

Combien y a-t-il de «Twitteux» de par ce vaste monde ?

11 mars 2009

Bonne question… J’entends régulièrement ces chiffres et ces derniers varient énormément. J’ai même entendu, cette semaine le chiffre de 15 millions en augmentation d’un million par semaine. Ouf… Moi, j’avais depuis quelques mois le chiffre de 2,2 millions…

Pour en avoir le coeur net, j’ai fait une recherche et il s’avère impossible de trouver le chiffre exact. Hubspot et son rapport trimestriel «State of the Twittosphere» a été ma première destination. Beaucoup de statistiques d’utilisation intéressantes dont celle qui montre que 70 % des utilisateurs se sont inscrits en 2008 et 10 000 nouveaux comptes d’ouverts par jour mais rien sur le nombre total. Ensuite, je suis passé par TechCrunch. Enfin un chiffre, mais qui date du 29 avril 2008, soit 1,3 million d’utilisateurs. Encore loin de mon propre chiffre….

Pour trouver des faits sur Twitter, il me fallait donc me retrouver sur le blogue Twitter Facts. Le dernier billet sur le sujet date de septembre et fait état de trois millions d’utilisateurs mais les auteurs s’avancent plus loin en publiant ce graphique de Twitdir :

Il indique que si la tendance devait se maintenir, le nombre augmenterait d’un million par mois à partir de novembre. Donc quatre millions en novembre, cinq millions fin décembre, six millions en janvier, etc. Donc, selon cette tendance, nous serons huit millions à la fin mars. Voilà… Quelqu’un a-t-il  des chiffres différents ?

MAJ

Une rapide mise à jour pour vous dire que les commentaires commencent à entrer. Ainsi, Éric Baillargeon nous parle d’un chiffre de 14,5 millions de comptes alors que Dean, de son côté aimerait bien savoir combien il y en a au Québec. Capable de répondre Éric ?

En terminant, je vous laisse avec cette vidéo un peu narquoise intitulée : «The Twitter Global Mind»