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2008 : L’année des Y ou des G ???

6 janvier 2008

Le 31 décembre dernier, l’ami Xavier Aucompte a commis son dernier billet de l’année, sur le blogue de B-R-Ent, en y allant d’une prédiction, ma foi, fort amusante. Il se posait la question sur 2008 et sur quel phénomène verrions-nous éclore et comme le nommerait-on. À la suite de nos conversations sur les nouvelles générations montantes, Xavier a choisi le «Y». Pas fou en effet…

Déjà, en 2007, les médias ont commencé à s’intéresser à cette génération montante des «Y», qui arrive sur le marché du travail et dont les fiers représentants ont entre 20 et 29 ans. Et il n’y a pas que les médias… Alertées, les entreprises et leurs services de ressources humaines en redemandent : Il faut tout savoir sur cette nouvelle génération qui va investir les entreprises et amener avec elle les bouleversements sociaux créés par le Web 2.0 et ses habitudes de consommation, surtout en matière de contenus et par-dessus tout, comment les «apprivoiser»?

Comme le fait aussi remarquer Xavier, 2008 sera aussi l’année de l’émergence (j’aime toujours ce mot) de l’Asie technologique, Web 2.0. Xavier parle de l’Inde et du Japon, l’une pour l’informatique trad. et l’autre pour les télécoms et la robotique mais à mon avis, 2008 sera l’année du Yuan, donc de la Chine. Alain Peyrefitte l’avait prophétisé dans un bouquin en 1973 et paraphrasant Napoléon :«Quand la Chine s’éveillera…Le monde tremblera». Le monde a commencé à trembler… En 2008, ce sera les Jeux Olympiques mais aussi l’arrivée en masse des Chinois sur Internet, Déjà, l’Asie compte le plus d’internautes, soit 460 millions sur le milliard global. La Chine à elle seule en compte 162 millions dont 122 en haut débit, loin en avant du Japon et de l’Inde (respectivement 82 millions et 60 millions).

Et ces chiffres vont croitre à la même vitesse que se développe l’économie et la société chinoise, une croissance évaluée à plus de 10% par année. La Chine aura bientôt un concurrent à Google en Baidu, les blogues explosent malgré la censure et sont une des raisons majeure de la forte poussée du nombre de blogues rescencés dans la Blogosphère en 2008. La Chine, comme le reste de l’Asie, étant plus «communautaire», les sites de mise en relation poussent comme des champignons tels que Tianji, qui a créé un partenariat en 2007 avec Viadeo, l’Euro-China Link.

Pas convaincus ??? Je vous laisse consulter un billet paru à la mi-décembre sur le blogue de veille de BNP Paribas, l’Atelier et intitulé : «Le Web 2.0 en Chine est bien vivant !». Vous avez là un recensement exhaustif de tout ce qui grouille et grenouille en matière de plates-formes et de «startup»…

Et pour conclure la lettre Y, Xavier Aucompte relève avec pertinence la montée en puissance du YUL… Trois petites lettres qui identifient à la base l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau à Montréal mais qui bien plus, personnifient maintenant le dynamisme de la blogosphère québécoise. YUL pour Yulblog mais aussi pour Yulbiz. Sous l’impulsion de plusieurs d’entre nous, dont Michel Lablanc et Philippe Martin mais aussi Stéphane Guérin, Fred Cavazza, Vincent Battaglia et d’autres, le concept s’est internationalisé en 2007 et donnera naissance, le 29 janvier prochain à Yulbiz.org et à la création de d’autres évenements Yulbiz à travers la planète. De cela, je vous en reparle aussi.

Je veux terminer ce billet en parlant un peu de la lettre G… Si 2008 est l’année du Y, comptez sur 2009 pour être l’année du G…Dans son analyse, Xavier note que Yahoo et YouTube devraient dominer l’avant-scène. J’ai de la difficulté à y croire. À mon avis, les trois prochaines années seront les années Google et celles de la terrible bataille concurrentielle qui s’annonce pour la possession, l’entreposage, la transmission et le traitement des données à l’échelle planétaire.

D’un côté, le Open Social Initiative avec Google et MySpace comme navires amiraux et de l’autre, Microsoft et Facebook. Dans le milieu, des pirates et mercenaires tels que les «scrapers». Pris dans un feu croisé, les utilisateurs qui commencent à hausser le ton et à parler de Charte des droits, de propriété, de confidentialité des données, «d’opting-in» ou «opting-out», avec à leur tête Joseph Smarr, Marc Canter, Robert Scoble, et Michael Arrington.

Les prochaines années marqueront aussi la maturation des jeux vidéo donc du Gaming sous toutes ses formes, dont le Serious Gaming et le Digital Game Base Learning. L’ami Fred Cavazza en parle abondamment dans ses prédictions et cela, déjà pour 2008. Fred parle beaucoup d’hybridation entre le Web 2.0 et le Web 3D mais je préfère parler de période de transition vers le «Wireless» global et le Web 3D qui seront le fait de la prochaine génération, celle des 5-19 ans… Je les appelle la génération G, justement… Don Tapscott, lui, parle de la «Net Generation» alors que Marc Prensky parle des «Digital Natives».

Et l’Entreprise 2.0 dans tout cela ???

Ceux qui auront suivi nos débats de fin d’année 2007 savent que nous approchons d’une définition acceptable d’un phénomàne organisationnel. Je maintiens pour ma part, ma dernière tentative :

Entreprise 2.0 : Structure née aux alentours des années 2007/2008 pour répondre à un nouveau contexte social et économique dans les pays occidentaux et poussée par l’arrivée des générations dites Y et «NetGen» dont on peut retrouver les racines dans les théories d’entreprises socialement responsables. L’entreprise 2.0 est un regroupement humain lié par la confiance avec l’objectif de créer des produits et/ou services de qualité dans un environnement de libération des énergies créatrices collectives et participatives favorisant l’innovation. L’organisation de cette entreprise repose sur des modes de fonctionnement par principe collaboratifs, participatifs et transparents en total accord et à l’écoute de ses salariés, managers, clients et actionnaires. Cette entreprise se repositionne sur ses fondements essentiels que constitue sa mémoire. Tous les acteurs de l’Entreprise 2.0 la préservent et l’enrichissent l’un et l’autre car le savoir faire et l’expertise ainsi générés sont créateurs de richesses.

Ces entreprises vont croître grâce à l’utilisation des outils du Web 2.0 comme les blogues, les wikis, les réseaux sociaux, la web-télé d’entreprise … mais l’entreprise 2.0 n’existe pas par la simple utilisation de ces outils qui vont être très vite remplacés par les environnements virtuels, les LifeLogs et autres technologies du Web 3D, qui permettront son évolution et son développement. L’entreprise 2.0, c’est une direction collégiale qui s’entend avec l’ensemble de ses partenaires pour dire :”L’entreprise c’est nous !”

L’année 2008 devrait marquer le début de la transformation graduelle des entreprises traditionnelles vers ce modèle. Deux jalons importants viendront d’ailleurs valider cet énoncé. D’une part, la tenue à Montréal, en mai de la conférence webcom-Montréal, dont une des pistes traitera de ce sujet mais aussi la tenue au début juin de la conférence américaine Enterprise 2.0. es deux conférences serviront en quelque sorte à faire l’état des lieux. Reste à voir si Xavier, Vincent, Bertrand, Caroline et les autres sauront en faire autant en France avec la conférence Entreprise 2.o organisée en 2007 avec StratégiesConférences.


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Commerciaux générés par les utilisateurs pour WoW !

6 janvier 2008

Dans la mouvance du Web 2.0, il est fréquemment question de contenu généré par les utilisateurs ou CGU. Contenus et données font l’objet de toutes les convoitises actuellement, ce que nous verrons dans un autre billet nmais pour commencer l’année quoi de mieux qu’un bon visuel. Il s’agit d’un de nombreux vidéos, produits par des fans de World of Warcraft et parodiant les clips publicitaires mis en ligne par WoW à la fin de l’année dernière et mettant en vedette, entre autres, William Shatner ou Mr. T. Je vous en ai déjà parlé ICI.

[youtube n-xPoazWeD8&rel=1]

En mettant en ligne ces premiers clips, personne ne pouvait se douter chez Blizzard Entr. que les utilisateurs de WoW s’empareraient de ces clips pour les personnaliser à leur manière et ainsi aider à la viralisation de la campagne marketing de la compagnie. Et dire que certaines compagnies montent des campagnes complètes pour convaincre les utilisateurs de générer des idées de commerciaux…

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En réponse à Xavier sur l’Entreprise 2.0…

23 décembre 2007

J’ai tenté vainement d’entrer sur le blogue de B-R-Ent afin de répondre à Xavier Aucompte sur la recherche d’une définition de l’Entreprise 2.0 mais toutes mes tentatives pour «m’inscrire» se sont avérées infructueuses, le blogue ne reconnaissant par mon identifiant/mot de passe. Ah ! La technologie ;o) Je me rabats donc sur le mien pour répondre à Xavier et Éric Blot mais aussi Caroline MacDonald, Olivier Girault, Bertrand Duperrin, Vincent Berthelot, Alexis Mons et Olivier Amprimo, tous acteurs de cette tentative 2.0 de définir ce qu’est une entreprise qui tient compte de cette nouvelle réalité sociale et économique qu’est le Web 2.0.

Voici donc ma reformulation :

Entreprise 2.0 : Structure née aux alentours des années 2007/2008 pour répondre à un nouveau contexte social et économique dans les pays occidentaux et poussée par l’arrivée des générations dites Y et «NetGen» dont on peut retrouver les racines dans les théories d’entreprises socialement responsables. L’entreprise 2.0 est un regroupement humain lié par la confiance avec l’objectif de créer des produits et/ou services de qualité dans un environnement de libération des énergies créatrices collectives et participatives favorisant l’innovation. L’organisation de cette entreprise repose sur des modes de fonctionnement par principe collaboratifs, participatifs et transparents en total accord et à l’écoute de ses salariés, managers, clients et actionnaires. Cette entreprise se repositionne sur ses fondements essentiels que constitue sa mémoire. Tous les acteurs de l’Entreprise 2.0 la préservent et l’enrichissent l’un et l’autre car le savoir faire et l’expertise ainsi générés sont créateurs de richesses.

Ces entreprises vont croître grâce à l’utilisation des outils du Web 2.0 comme les blogues, les wikis, les réseaux sociaux, la web-télé d’entreprise … mais l’entreprise 2.0 n’existe pas par la simple utilisation de ces outils qui vont être très vite remplacés par les environnements virtuels, les LifeLogs et autres technologies du Web 3D, qui permettront son évolution et son développement. L’entreprise du XXIe siècle c’est une direction collégiale qui s’entend avec l’ensemble de ses partenaires pour dire :”L’entreprise c’est nous !”

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L’Entreprise 2.0, c’est nous !!!

20 décembre 2007

Ce matin, je vous propose de suivre le débat naissant à Paris entre Xavier Aucompte et Bertrand Duperrin sur le concept d’Entreprise 2.0 et de ce qu’on en dira dans quelques années dans Wikipédia. Voici ce qu’ils en disent respectivement.

Tout d’abord Xavier :

Je vous propose de ne pas faire des propositions de définition longues ce qui ne vous empêche pas d’argumenter beaucoup à côté. Pour lancer le sujet, je vous propose :

Entreprise 2.0 : Regroupement humain à but lucratif lié par la confiance avec l’objectif de produire industriellement des produits de qualité mais aussi de proposer toujours plus de nouveaux produits et services nouveaux. L’organisation de cette entreprise est identique à l’entreprise 1.0 avec seulement l’intégration des métiers liées à l’utilisation des nouvelles technologies. Les modes de fonctionnement sont par principe collaboratifs, participatifs et transparents. Le parcours professionnel et la réussite d’un salarié dans cette structure sont en relation avec son investissement et sa capacité à créer de la plus value même si celle-ci n’est pas directement liée à son emploi. Les outils du Web 2.0 sont utilisés comme les blogues, les réseaux sociaux, la télé d’entreprise, les environnements virtuels, … mais l’entreprise 2.0 n’existe pas par la simple utilisation de ces outils. L’entreprise 2.0, c’est un chef d’entreprise qui dit à ses salariés : « L’entreprise, c’est vous! »

Et ce que rétorque Bertrand sur son blogue :

Ce qu’on en dira dans quelques années.

Entreprise 2.0 : Concept qui a connu son heure de gloire vers 2006/2007 et qui concernait l’adoption des outils du Web 2.0 en entreprise. Il permit le rassemblement sous une même bannière d’individus intéressés par le management, la sociologie des organisations, internet, la collaboration, la participation, le knowledge management […] qui au lieu de travailler chacun dans leur spécialité ont pu développer des synergies et unir leurs réflexions dans une seule et même direction.

Ce «buzzword» eut l’intérêt, également, de faire comprendre aux entreprises que “quelque chose se passait” et accéléra leur sensibilisation à de nouveaux enjeux. De manière concrète il trouva son application en entreprise lorsque ces dernières, dépassant ce “stand alone concept” surent l’intégrer dans leur quotidien et créer des synergies entre ces nouvelles approches et ses éléments structurants, appelés un temps l’entreprise 1.0.

Cette conversation par blogue interposés fait suite aux nombreuses tentatives de définir cette nouvelle réalité. Déjà, Fred Cavazza avait tenté d’en faire une synthèse ICI.

Chez nos voisins du Sud, j’ajoute celle développée pour la conférence Enterprise 2.0 de Boston en avril dernier :

Enterprise 2.0 is the term for the technologies and business practices that liberate the workforce from the constraints of legacy communication and productivity tools like email. It provides business managers with access to the right information at the right time through a web of inter-connected applications, services and devices. Enterprise 2.0 makes accessible the collective intelligence of many, translating to a huge competitive advantage in the form of increased innovation, productivity and agility.

Mais aussi celle d’Andrew McAfee, ce dernier tentant de raffiner sa première définition et que Fred a retenue :

Enterprise 2.0 is the use of emergent social software platforms within companies, or between companies and their partners or customers. Social softwareenables people to rendezvous, connect or collaborate through computer-mediated communication and to form online communities. (Wikipedia’s definition). Platforms are digital environments in which contributions and interactions are globally visible and persistent over time. Emergent means that the software is freeform, and that it contains mechanisms to let the patterns and structure inherent in people’s interactions become visible over time.

Et pour ma part, j’en reviens à dc que disait JP Rangaswani, à la conférence LeWeb3. Ce dernier affirme qu’elle n’existe pas mais que sa eTransformation comme l’appelle Michel Germain est basée sur quatre «T» : Team, Trust, Time et Technology.

Voici donc ma pierre à la définition de l’entreprise nouvelle, 2.0 ou pas :

L’Entreprise 2.0 est un concept abstrait et oui, un peu un «buzzword» qui tente de cerner une nouvelle réalité sociale et économique. L’entreprise nord-américaine, européenne, asiatique, australienne, africaine ou sud-américaine vivra d’ici 5, 10, 15 ou 20 ans, une profonde transformation basée sur l’arrivée en leur sein de nouvelles générations d’employés. Les très médiatisés Y mais aussi les «NetGen», tous «natifs du numérique» . Ces derniers réinventent actuellement les outils de communication, de collaboration, de mise en relation, de formation. Des outils qui forment actuellement le Web 2.0 mais qui laisseront rapidement la place à ceux du Web 3D : Lifelogs, réalité augmentée, univers virtuels (SecondLife, Gaming) etc et ces outils seront leurs outils de travail en entreprise.

L’entreprise 2.0 ou 3.0 ne sera pas ces outils et ces outils ne la définiront pas. Ce sont les personnes, leur leadership, leurs interactions sociales, leur propension à la collaboration plutôt qu’au travail vertical et hiérarchique, leurs usages d’une technologie plus près des sens que de l’intellect qui permettront pour la première fois depuis le début de l’ère industrielle de créer une entreprise qui se souvient, qui a une mémoire vivante et dynamique.

C’est la fameuse mémoire d’entreprise, perdue selon David DeLong (Lost Knowledge) et qui fait l’objet de mes travaux actuels (pour la retrouver :o) et qui intéresse de plus en plus d’entreprises. En effet, plusieurs entreprises se rendent compte qu’ils perdent leur mémoire lorsque leurs employés partent à la retraite. Et que dire des archives,, entassées dans des entrepôts… Vous avez lu dans Wired à propos de la NASA qui a perdu une montagne d’information sur sa première épopée lunaire ? Édifiant !

Les neuf pré-requis à la mémoire d’entreprise :

  • Bâtir les savoirs (multiplication des wikis)
  • Communiquer les savoirs (aggrégation de blogues)
  • Identifier les savoirs (mise en relation)
  • Localiser les savoirs (géo-localisation)
  • Récupérer les savoirs (Peer-to-peer avec les retraités)
  • Documenter les savoirs (Carnets de vie)
  • Gérer les savoirs (Les entrepôts de données)
  • Rechercher les savoirs (tagging, recherche sémantique)
  • Transmettre les savoirs (vLearning)

Ce qui la définira, également, c’est l’éclatement de la hiérarchie traditionnelle, Jon Husband parle de «Wirerarchy». Xavier a frappé presque dans le mille quand il a conclu: L’entreprise 2.0, c’est un chef d’entreprise qui dit à ses salariés : « L’entreprise, c’est vous! ». Je dis bien presque car je reformulerais : L’entreprise idéale c’est une direction collégiale qui s’entend avec l’ensemble de son personnel pour dire : »L’entreprise c’est nous ! »

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Ah! Comme la neige a neigé…Mon écran est un jardin de givre…

17 décembre 2007

Je n’ai pas écrit une seule ligne depuis mon retour de Paris vendredi dernier. Fallait encaisser le choc du retour, la neige et le froid et ensuite la tempête… Un silence givré et grelottant… Mais avec le soleil de ce lundi, je suis de retour pour vous parler de mes dernières rencontres â Paris. Avant de m’envoler j’ai pu rencontrer Xavier Aucompte et Vincent Berthelot et ensuite Claire Leblanc.

Certains d’entre vous connaissez Xavier et Vincent car ils sont deux des principaux moteurs derrière le succès du blogue B-R-Ent, le blogue des «managers 2.0» en France. Entreprise 2.0 (terme qu’enterre déjà Bertrand Duperrin à la suite de notre conversation au Harry’s), Intranet 2.0, Managers 2.0, Web 2.0… Bien des «buzz words» pour exprimer une seule réalité dont je vous ai parlé en assistant à la conférence de JP à LeWeb3. Mais comme le dit l’ami Michel, je digresse

L’Entreprise 2.0 existe-t-elle ???

Xavier en est à ses derniers préparatifs avant de passer à l’ouest… En effet, il aimerait bien venir s’installer au Québec. Dans un échange au hockey, on pourrait dire que c’est l’équivalent 2.0 de Peter Statsny qui s’amène ! De son côté, Vincent est responsable du développement de services et de contenus RH pour l’intranet de la RATP mais a aussi été impliqué dans toutes les associations ou groupes qui cherchent à faire évoluer la fameuse entreprise de demain. Pour le moment, il profite d’un congé, question de se refaire une santé, ce qui ne devrait pas tarder…

En fait, j’ai eu une rencontre des plus constructive avec Xavier et Vincent, justement au sujet de l’emploi du 2.0 à toutes les sauces et du besoin d’en arriver à une certaine forme de normalisation. Pour cela, nous aurons besoin d’y travailler en large communauté et j’y reviendrai dans un prochain billet. Juste quelques mots pour mentionner que nous devrions en arriver à un résultat publiable sur le Web, quelque part l’an prochain. Cela étant dit, il, a beaucoup été question de l’adoption des technologies «dites» 2.0 en entreprise, tous les trois tentant de faire le comparatif France-Québec. Et c’est toujours surprenant de voir que les perceptions ne sont pas les mêmes, chacun s’attribuant le retard sur l’autre. En retard la France sur le Québec ?

Je n’arrête pas de dire le contraire mais ils persistent et signent… Mais pour moi, ce ne sont que divergences de syntaxe… La réalité est que de chaque côté de l’Atlantique, les entreprises hésitent à investir dans la refonte de leurs intranets et d’y intégrer les technologies qui font actuellement le succès du Web 2.0. Là-bas, l’hésitation est manégériale, hiérarchique. Ici elle est plus économique. Mais, bon… Il y a des exceptions à la règle comme la cas Dassault et BlueKiwi. Pour ce cas particulier, très particulier même, je ferai un billet aussi particulier et comme Bertrand Duperrin y est associé, nous en parlerons en mai prochain au quatrième Rendez-vous interactif de webcom-Montréal.

Et parlant d’événements, Xavier et Vincent ont aussi travaillé à la mise sur pied des Rendez-vous de B-R-Ent et fait une première conférence sur l’entreprise 2.0, début décembre à Paris. Un début modeste avec une vingtaine de participants payants mais quand même un bon départ. Avant de terminer ma chronique parisienne, deux mots sur l’amie Claire Leblanc, une prof. d’université mais aussi une praticienne de la communication interne qui essaie tant bien que mal de faire changer les mentalités et d’enseigner la communication interactive. Nous avons manqué de temps, le taxi attendait à la porte…

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Paris jour 4 : Le Web3, les intranets et l’entreprise 2.

13 décembre 2007

Je n’ai pas eu une minute à moi à partir de mercredi matin. Pour résumer la dernière journée de la conférence de l’ami Loïc, je vais devoir faire des ellipses car il m’a fallu la quitter à 11h30, question de me rendre dans le 2e arrondissement où m’attendait Michel Germain. Car il m’avait fait une petite place dans sa journée de formation intranet aux Échos.fr, une formation avec des gestionnaires de diverses sociétés françaises en provenance de Paris, certes, mais aussi de Strasbourg, Nice, etc. Des gens du domaine des communications mais aussi des ressources humaines et des TI. Pas de surprises… Les trois domaines sont clairement et toujours identifiés au développement des intranets.

Une conférence d’une heure sur l’avenir des intranets dans un monde 2.0 et même 3D, ce qui fait habituellement beaucoup réagir et retour à LeWeb3 pour la grande finale. Mais avant de parler de cette dernière session qui fut houleuse mais passionnante, retour sur les conférences du matin.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir plus tôt, au programme de cette journée, une conférence sur l’Entreprise 2.0 ou mieux, sur sa non-existence… J’étais donc un spectateur intéressé dans la salle des plénières pour écouter JP Rangaswani, ou «JayPee», pour Loïc. Sa conférence ressemble en plusieurs points à la mienne et à celles du plusieurs autres dont Don Tapscott. Mais son approche a cela d’intéressant qu’il affirme que l’entreprise ne sera pas 2.0 mais plutôt transformée par de grands courants sociaux dont le courant technologique des outils gratuits et faciles à utiliser qui peuplent le Web 2.0 mais aussi par des courants sociaux profonds dont les contenus générés par les utilisateurs et le fossé générationnel et l’arrivée en force des nouvelles générations. En passant, JP était auparavant CIO de Dresdner Kleinwort Wasserstein, le banque qui a implanté des wikis et que cite Tapscott dans son livre Wikinomics.

Encore là, rien de nouveau. J’en parle régulièrement, faisant entre autres, référence aux travaux et écrits de Marc Prensky. Ce que je retiens d’original dans sa façon de présenter les faits, c’est sa catégorisation. Dans mes présentations, je fais régulièrement référence aux 10 forces sociales, économiques démographiques et technologiques qui sont les moteurs de l’innovation et du changement, Lui, parle des quatre «T» : Team, Trust, Time et Technology.

Il n’avait qu’une vingtaine de minutes pour nous en parler. Ce fut suffisant pour me donner le goût d’aller lire son blogue. Oh, en passant, JP fait partie, comme moi, des «pappys du Web 2.0». Faut que j’initie ce groupe sur Facebook :o) La suite de mes péripéties «webtroisiennes» dans le prochain billet !

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Paris, jour 3 : Retour sur Yulbiz et début du Web3

11 décembre 2007

Mardi matin très tôt, départ de l’hôtel dans le 2e, en direction du complexe Les Docks où a lieu la conférence Le Web3 cette année. Impressionnant comme complexe et comme salles. Il y aura 110 conférenciers en tout et le bruit court que Loïc aura investi pas moins d’un million d’Euros dans l’aventure. Question de connexion Internet, pas de problèmes pour l’obtenir mais c’est très lent !

Avant d’aller plus loin, il faut faire un retour sur la soirée d’hier et le Yulbiz-Paris au pub O’Malley. Une soirée très animée fait de longues discussions autour du Collectif «Pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires». Des rencontres avec des blogueurs tels que Fred Cavazza, bien sûr mais aussi Éric Blot, Bertrand Duperrin, Xavier Aucompte, David Degrelle, Antoine Pic, Ludovic Simon et bien d’autres. J’ai fait un long podcast avec Éric qui sera disponible ICI et parlé de Web 3 et 4 avec Caroline de la Palme qui, incidemment, fait des conférences ici en France, entre autres, sur pourquoi bloguer dans un contexte d’affaires…

Éric Blot et Caroline de Maisonneuve

J’ai parlé beaucoup de blogues et du livre et du pourquoi mais aussi beaucoup d’Entreprise 2.0 et de sa mémoire, un thème récurrent chez moi :o) Un thème abordé longuement avec Caroline De Maisonneuve, qui a un parcours fascinant, un parcours qui l’a amenée, entre autres, au Japon, en Indonésie, d’où elle est partie quelques jours seulement avant le Tsunami de décembre 2004. Elle est actuellement au marketing Asie pour les Galeries Lafayette. Caroline nous a suivis, Bertrand, Simon et Xavier et moi-même pour «l’after-Yulbiz» dans un petit resto dont j’oublie le nom. De longues discussions sur le Web et son avenir jusqu’à très tard…ou très tôt.

Je termine sur le Yulbiz pour me concentrer sur le panel en cours à LeWeb3 et qui porte sur le «côté sombre» du Web. Il est question de confiance…

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Deux études successives sur l’intranet et le 2.0…en France.

7 décembre 2007

À la suite de mon billet d’hier sur la communication interne j’ai reçu un commentaire de l’ami Éric Baillargeon qui m’a judicieusement aiguillé sur le blogue de Fred Cavazza. Hier Fred a aussi parlé l’intranet 2.0 en référence à une étude publiée par Jane McConnell. Jane intervient régulièrement dans les conférence en France sur les intranets, est déjà intervenue ici à Montréal dans le cadre d’Inracom et est une copine de Jane Dysart, qui organise KM World & Intranets en Californie.

Jane McConnell est une des grandes spécialistes du domaine et publie régulièrement des études plus qu’intéressantes sur le sujet et basées sur des sondages auprès des entreprises. Sa dernière, intitulée : The Global Intranet Reports 2007, “Trends” and “Analysis” a été reprise par Fred dans un billet, où il résume, graphiques à l’appui, la pénétration de l’Entreprise 2.0 en France. Comme je le disais, hier, le Québec a du chemin à faire…

Je reproduis ci-dessous une partie du billet de Fred intitulé «Les dernières tendances en matière d’intranet 2.0» :

«J’avais participé en tout début d’année avec Jane McConnell à une présentation des tendances de l’année 2007. Cette mini-conférence avait été l’occasion pour Jane de présenter les résultats d’une étude très ambitieuse sur l’implémentation d’outils et pratiques “2.0″ au sein des intranets de grands groupes (oui c’est bien d’Entreprise 2.0 dont nous parlons).

Et bien figurez-vous que c’est Noël avant l’heure puisque Jane vient de publier une nouvelle version de son étude annuelle sur les intranets : The Global Intranet Reports 2007, “Trends” and “Analysis”. Vous y trouverez tout un tas de données et de retours d’expérience sur comment les grandes sociétés ont ou projettent d’implémenter des outils “2.0″ au sein de leur intranet.

Ces deux documents sont bien évidement payants mais l’auteur vous propose de télécharger deux documents gratuits :

On apprend des choses très intéressantes dans ces documents et notamment les enseignements suivants :

  • les employés sont très attachés à l’email (les habitudes ont la vie dure) et il faut redoubler d’efforts pour les habituer à exploiter ces nouveaux outils (blogs, wikis, espaces de travail collaboratifs…) ;
  • Les blogs internes demandent beaucoup plus d’efforts qu’il n’y parait (surtout un effort d’animation) ;
  • Les wikis posent généralement deux problèmes : leur interface qui déroute les néophytes ainsi que leur évolution dans le temps (maintenance des pages et de la pseudo-structure) ;
  • Les outils “2.0″ ont tendance à cannibaliser le reste du contenu des intranets.

Comme je sais que vous aimez bien les schémas, voici un petit graphique de répartition des initiatives par type d’outils (Intranet 2.0 Landscape) :

Intrnet2.0_Landscape.jpg

Enfin des chiffres sur la pénétration de l’Entreprise 2.0 en France. À quand une étude comparative de ce type entre la France, le Québec et les USA ? Il y a bien l’Observatoire de l’intranet (Pdf) de Michel Germain mais son étude est très vaste et l’Entreprise 2.0 n’y figure que comme un des points. Et son étude est limitée aux pays francophones…

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Sur l’état de la communication interactive…

6 décembre 2007

Un court billet pour conclure sur la journée Infopresse de mercredi dernier, consacrée à la communication interne. De tous les conférenciers et conférencières, seule Lise St-Arnaud de Bombardier a souligné à grands traits l’utilité des nouvelles technologies dans la conduite d’une stratégie actuelle de communication interne.

Faut dire que Bombardier Aéronautique peut compter sur l’un des meilleurs intranets au Québec, affectueusement surnommé «B-Net». Toutefois, ce dernier demeure un portail de phase 2 1/2 d’évolution selon le désormais célèbre graphique de David Smith de la firme de veille technologique Gartner. Il n’a pas encore intégré les fonctionnalités collaboratives et applicatives pouvant le faire passer dans le giron des entreprises ayant adopté le Web 2.0.

Beaucoup de participants m’ont fait part de leur déception sur ce point : Ils s’attendaient en effet à entendre parler davantage d’Entreprise 2.0 à cette conférence.

Fait significatif. Dans la salle, j’étais le seul à avoir un portable ouvert et la salle n’avait pas de possibilité Wifi. Donc beaucoup de crayons et de papier pour les notes. Je me serais cru dans une conférence en 1999 ! En passant, j’ai fait un test… J’ai demandé à une des responsables de la conférence de ma faire la proportion homme-femme dans les 160 participants. Sans surprises, 76% étaient des femmes. Dans certaines entreprises, la proportion monte à 90% ! Et comme les nouvelles technologies sont encore associées plus aux hommes qu’aux femmes, il reste du chemin à faire pour en arriver à l’Entreprise 2.0 au Québec. Il faut toutefois concéder que l’ouverture est beaucoup plus grande maintenant qu’il y a un an !

Quand on parle maintenant de communication interactive et d’Entreprise 2.0, il n’y a plus de regards de travers mais plutôt une grande curiosité. Vite au mois de mai 2008 et au prochain Rendez-vous interactif webcom-Montréal qui proposera pour la première fois au Québec, une piste complète sur le phénomène. Deux des meilleurs spécialistes français y seront, soit Fred Cavazza et Bertrand Duperrin.

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Observatoire 2007 de l’intranet : Michel Germain présente les principales tendances

24 novembre 2007

Dans ce billet un peu plus long qu’à l’habitude, je tiens à vous présenter les résultats de l’Observatoire 2007 de l’intranet (pdf). Il s’agit du fruit du travail de Michel Germain et de ses étudiants à Paris. Michel est, entre autres, l’auteur du livre intitulé «Management des nouvelles technologies et e-Transformation». Ainsi, depuis 1999, l’Observatoire analyse chaque année la progression de l’intranet dans différents environnements professionnels (entreprises privées et publiques, collectivités locales, administrations, institutions et ministères).

Sa reconduction annuelle dégage les principales tendances et relève des évolutions significatives. Ces résultats consolident les réponses de plus de 100 entreprises en France, au Canada, en Belgique et en Suisse dans le cadre de partenariats associatifs. Il s’agit de la seule enquête francophone qui tente de dresser un portrait clair de l’évolution des nouvelles technologies au sein des entreprises dont plusieurs du Québec.

Je reproduis ici le texte de synthèse des résultats de l’enquête 2007, tels que publiés par Michel sur son site. Vous remarquerez dans cette dernière, l’émergence ( J’aime bien ce mot…) des intranets collaboratifs et des technologies du Web 2.0 en entreprise.

Synthèse des tendances
De manière schématique, trois socios-styles caractérisent les entreprises en fonction de leur degré de déploiement et de l’usage qu’elles font de l’intranet. Les « attentistes » utilisent l’intranet comme un outil complémentaire dans le cadre de leur infrastructure technique. Les « accompagnateurs » formalisent leur dispositif intranet dans une triple dimension technologique, procédurale et organisationnelle, propice aux mécanismes de collaboration et d’interaction. Les précurseurs intègrent les impacts de ces technologies sur l’évolution de leur « business model » et sur le changement de leur organisation.

1°)- Les entreprises se transforment
L’intranetisation, au sein de la « webisation » progressive des organisations du travail conduit à formaliser le lien entre dispositifs techniques, stratégie de l’entreprise et résultats attendus. Elle s’accompagne d’une implication grandissante des directions générales non pas dans le choix des outils, mais dans la qualification des bénéfices attendus de la technologie par ses effets sur l’organisation. Dans le même temps, l’implication d’un nombre grandissants d’acteurs conduit au développement du « co » (co-pilotage, co-ordination, etc.), dans une approche transversale des nouvelles technologies.

2°)- Maîtrise d’usage
L’efficience de l’intranet résulte de l’adéquation entre choix technologiques, procédures organisationnelles et implication managériale. La notion de « maîtrise d’usage » complète les concepts traditionnels de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’œuvre. Elle confirme l’attention croissante accordée à l’utilisateur, à ses besoins comme à ses pratiques, dans des mécanismes d’interaction croissants.

3°)- Collaboration
À l’intranet d’information et de communication, succède l’intranet collaboratif, facteur de performance individuelle et collective. Les fonctionnalités de collaboration (workflows et groupware) se diversifient dans la réalisation des tâches quotidiennes. De centre de coût, l’intranet devient centre de profit dans sa dynamique partagée.

4°)- Structuration des connaissances
La gestion des connaissances porte l’accent sur l’efficience des procédures partagées de mutualisation et de structuration des données, avec en perspective la performance des fonctionnalités de recherche. Au « trop » de l’infobésité succède l’amélioration d’une connaissance désormais structurée et accessible (moteurs de recherche, taxonomie, etc.). L’information est profilée (qualifiée en fonction du statut de l’utilisateur) et personnalisée (ce dernier peut déterminer ses propres choix).

5°)- Dispositif technique et humain
L’acculturation des intranautes aux nouvelles technologies change de manière progressive les organisations du travail. Passé un certain stade d’équipement, la e-Transformation confirme que l’efficacité des nouvelles technologies tient davantage aux interactions entre les hommes qu’aux solutions techniques. Cette approche pose la question de la vision partagée, des procédures nécessaires, de la professionnalisation des acteurs comme des contributeurs. Elle s’inscrit dans une relecture transversale de l’entreprise, du client interne au client externe.

6°)- Intranet 2.0
Les fonctionnalités de Web social (Web 2.0) visent à prendre en compte l’utilisateur en lui proposant des fonctionnalités d’interactions multiples (RSS, alertes, espaces communautaires, personnalisation, décentralisation de la contribution à l’intranet, blogs, wikis, etc.). Elles s’accompagnent d’une évolution de la gestion de projet. Alors que la première génération d’intranet était centrée sur les choix technologiques par une approche « top down » (mise à disposition de contenus et de services), la génération actuelle procède d’une analyse des pratiques des utilisateurs pour leur proposer des fonctionnalités conformes à leurs usages (approche « bottom up »). Elle qualifie les éléments d’ergonomie comme les interfaces avec des groupes d’utilisateur, hiérarchise leurs besoins dans le cadre de « focus-groups », définit avec eux les modes de navigation et d’utilisation les plus adéquats, intègre les workflows au plus près des habitudes courantes

Michel parle de l’intranet 2.0 ou se services 2.0 en entreprise. Nous avons, de notre côté , tendance à parler d’Entreprise 2.0 et de la schématiser ainsi :

Schéma réalisé par l’ami Fred Cavazza

Dernier point de la synthèse de l’Observatoire :

7°)- Approche globale et vision partagée
Non seulement des contenus et des fonctionnalités qu’il propose, mais aussi des procédures de contribution et des mécanismes d’interaction qu’il permet (procédures internes), la qualification de l’organisation l’accompagne, à travers la définition des rôles, missions et compétences des différents acteurs ou contributeurs. La notion de « pilotage par les indicateurs » prend forme avec la formalisation de dispositifs de mesure dans un mécanismes d’ajustement permanent.

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements OpenSocialWeb

Une longue absence et un grand succès !!!

15 novembre 2007

Deux jours sans écrire de billets. Pour moi, une très longue absence de blogue mais pour une bonne raison. Mardi et mercredi ont été des journées très chargées, question de mettre la dernière main à la programmation de webcom-Montréal, faire les derniers contacts avec les conférenciers et s’assurer qu’ils sont, soit arrivés à Montréal ou prêts avec leur conférence. Ensuite, aller chercher la blogueuse et conférencière-vedette Debbie Weil pour l’amener au Yulbiz-spécial de mardi soir. Ce fut une soirée fort agréable qui s’est terminée au restaurant Red Thaï (voir les photos ci-dessous).

Photos du Yulbiz-spécial : Mitch Joël, Debbie Weil et votre humble serviteur.
Sur la suivante Josh Nursing et une dame tout droit sortie des années 60 (mini-jupe et tout…)
Une partie du groupe lors du repas au restaurant Red Thaï : Alain, Josh, Kim, Claude et Julie.

Hier, c’était le grand jour : La troisième édition de webcom-Montréal qui s’est soldée par un immense succès. Nous attendions 150 personnes, nous en avons eu 250 !!! J’ai eu plusieurs coups de coeur au cours de la journée. Je retiens la présentation d’ouverture de Debbie Weil sur les blogues corporatifs et pourquoi les CEO devraient bloguer (tiens…tiens) ainsi que la conférence de Thomas Vander Wal sur le tagging, fascinant !

Aussi Sophie Beauchemin de IBM sur l’intégration d’une vraie stratégie de collaboration et de partage d’expertise chez le géant international (27 000 employés qui bloguent, etc…) Mais ma palme d’or va au quatuor «infernal»… Je veux parler du panel sur : «Comment réaliser vos objectifs d’affaires (notoriété, acquisition, achalandage…) grâce aux moteurs de recherche ?». Une discussion enlevante, animée, dynamique et décoiffante sur le sujet avec Guillaume Brunet, Guillaume Bouchard, Patrick Tapp avec Jean-François Renaud à l’animation. Un vrai petit bijou qui sera disponible pour les participants sur le site de webcom.

Bref, que des commentaires positifs sur la programmation et la qualité des conférenciers. Nos commanditaires aussi sont contents et ont dit qu’ils seraient de retour le 14 mai 2008. Justement, hier, nous avons dévoilé un pan de la programmation de mai prochain. Sachez qu’il y aura une piste particulière réservée au phénomène de l’Entreprise 2.0 ! Déjà, les amis Bertrand Duperrin et Fred Cavazza, qui ont beaucoup écrit sur le sujet, ont manifesté leur intérêt pour être avec nous. La compagnie IBM, le leader mondial dans ce domaine sera aussi de la partie.

Deux autres noms fort connus ont aussi confirmé leur présence l’an prochain. L’ami Loïc LeMeur sera de retour et parlera de son expérience actuelle de «dématérialisation» de sa nouvelle compagnie de WebTV, Seesmic. Aussi au programme Gabe McIntyre, de XoloTV, qui viendra aussi parler de WebTV. Attendez-vous à entendre aussi parler de vlogues et de poscasts et de bien d’autres sujets d’actualité. De plus, le producteur de l’événement avait une bonne nouvelles pour les participants. En effet, il a annoncé un tarif réduit pour tous ceux qui ont payé pour être sur place hier. Ce faisant, webcom-Montréal assurera encore plus sa devise : «Toujours une longueur d’avance…»