Qu’est-ce qu’une grosse boîte de logiciels 1.0 comme SAP peut-elle faire dans Facebook ? Je suis tombé un peu par hasard sur cette nouvelle application intéressante d’analyse de réseaux sociaux développée par la firme allemande. En y regardant de plus près, je crois que SAP essaie de mettre en valeur ses capacités en analytique et tableaux de bord avec une nouvelle application développée expressément pour Facebook et appelée «Friend Network Optimizer». Une idée un peu folle en première analyse mais qui pourrait bien marcher car il y a d’autres desseins derrière…
Simplement dit, SAP n’a pas réinventé la roue ni créé un nouveau Farmville, mais son application fait le travail. Elle imite les rapports de Crystal de SAP afin de permettre aux utilisateurs d’explorer leur réseau dans Facebook et créer un «leaderboard» d’activité sociale. En bref, vous pouvez voir comment vos amis se classent l’un par rapport à l’autre.
L’application expose aussi votre activité sociale et vous dit comment optimiser votre réseau avec un genre de jeu qui vous incite à gravir les échelons de la compagnie et de passer de spécialiste à président du CA et cela, basé sur système de pointage. Ainsi, vous êtes spécialiste avec entre 0 et 100 000 points et président du CA avec plus de 5 millions de points. Pour l’instant, je suis directeur à plus de 60 000 points ;-0)
Mais pourquoi avoir fait pareille application 2.0 dans Fecebook ? Pourquoi une firme comme SAP qui transige avec les grandes entreprises de ce monde ferait-elle du Web social ? À mon avis pour justement montrer ce dont elle est capable en termes de développement d’applications, particulièrement en matière de tableaux de bord. Faut pas oublier que Facebook lui offre une visibilité de 500 millions d’utilisateurs et que SAP flirte de plus en plus avec le marché de l’entreprise 2.0.
Positionnement contredit par un récent tweet de Geroges Dearing:
“Most of the people making the big decisions [in ad spending] are not on Facebook” [FT.com] http://bit.ly/a6A5qF | #fb
Mais quand même, à Boston, la semaine dernière, Franz Aman, «VP of Intelligence Platform Product Marketing», chez SAP est venu faire une présentation en keynote puisque SAP commanditait la conférence Enterprise 2.0. Le titre de sa prestation ? Je vous le donne en mille:
Une simple coincidence ? Je ne crois pas… ll s’agit là d’un exercice de positionnement et d’un message assez clair. IBM et les autres devront compter avec un nouveau joueur dans le marché de l’entreprise 2.0. Un GROS joueur…
Même titre que mon plus récent billet car il sera une fois de plus question de belles découvertes (pépites d’or) mais aussi de déceptions intenses. En fait, c’est bien ce qui résume cette édition de la conférence Enterprise 2.0. En effet, nous sommes loin des controverses ou des débats épiques entre McAfee et Thomas Davenport et des keynotes de 2007 soit David Weinberger, Andrew McAfee, Mike Rhodin, Don Tapscott, Ross Mayfield, Thomas Davenport, Derek Burney et Dennis Moore, Stowe Boyd, Jessica Lipnack, etc…
Don Tapscott en 2007 avec en arrière-plan Ross Mayfield
Nous sommes plutôt à l’heure de la mise en valeur des sponsors principaux : Microsoft avec deux keynotes, Jive, Novell, SocialText et SAP et une présence soutenue d’IBM dans les conférences ordinaires et les événements sociaux. Tous les autres sponsors ont eu leur visibilité dans les divers panels mais je me dois de souligner le retenue d’un d’entre eux: BlueKiwi. Chapeau à Carlos Diaz pour ne pas être entré dans le jeu.
Bref, de la seconde journée, je retiens les keynotes du CEO de Jive, Tony Zingale mais surtout celui de Bevin Hernandez, gestionnaire de projet à l’Université Penn State.
Bevin Hernandez – photo Alex Dunne
Même si Zingale a été énergique, incisif et charismatique, c’est à la douce et subtile Hernandez que revient la palme de l’inspiration avec une présentation toute en intelligence sur la psychologie des employés et la gestion des changements. La pyramide de Maslow, bien des gens connaissent mais ses «Magic Quadrants» m’ont beaucoup inspiré ainsi qu’une vidéo qu’elle a présenté et qui montre bien le phénomène d’adoption groupal et de viralité. Voici la vidéo:
De toute cette seconde journée, ce fut elle mais aussi deux autres présentations qui ont sauvé la mise. Dommage que les deux aient eu lieu en même temps dans des salles différentes. J’ai donc manqué celle proposée pat IBM, intitulée «Evolution of E2.0 at IBM: The frustrations and the Glory» et animée, entre autres, par Rawn Shah, auteur du livre «Social Networking for Business».
Selon les commentaires de @cflanagan, j’aurais raté une bonne démonstration des essais-erreurs-réussites d’une équipe en charge de la mise en action d’une stratégie Web 2.0 en entreprise. Quand on sait qu’IBM fait figure de précurseur en ce domaine, j’imagine en effet que j’ai raté une bonne présentation… Je me suis plutôt présenté à celle des amis Bill Ives et Thierry Hubert afin de constater les progrès de leur bébé Darwin.
C’est que son évolution m’intéresse au plus haut point car je l’identifie comme l’un des principaux outils nécessaires à la création d’une Mémoire d’entreprise™, le sujet de mon prochain livre. En fait, il s’agit d’un moteur de recherche de conscience (Awareness Engine) ou cortex virtuel, qui se base sur la théorie du Chaos et est en fait, l’un des premiers vrais moteurs du Web sémantique. Et c’est la recherche sémantique et ces outils de conscience virtuelle qui vont permettre aux informations pertinentes et conversations et échanges collaboratifs de remonter à la surface de la mer de données que vont générer les entreprises avec les nouveaux outils d’information, de collaboration et de gestion issus du Web 2.0.
Bref, cette conférence m’a attiré comme un papillon à la lumière du réverbère. Et je je suis pas déçu de l’évolution du produit depuis nos premiers entretiens sur le sujet, il y a deux ans à cette même conférence, Thierry m’ayant été présenté par l’Éminence grise de l’entreprise 2.0 en France, Richard Collin, celui-là même qui avait prédit une conférence 2010 dominée par les commanditaires et les vendeurs de solutions…
En terminant, je ne me permettrai pas de faire de suggestions ou de recommandations à Steve Wylie et son équipe pour la conférence de l’an prochain. Je sais quel travail ils ont abattu et comment il est ingrat mais je tiens à souligner deux tweets issus des commentaires des participants au post-mortem:
Great suggestion for #e2conf for next year: Go external ! It works cause we do it at #webcomMT 😉
Deux tweets, deux grandes tendances dans les conférences. La première est de faire des présentations d’au plus 20 minutes et de laisser un autre 20 minutes pour des questions-réponses, favorisant ainsi l’interactivité entre les présentateurs et les participants. La seconde est d’ouvrir la conférence à toute la partie externe du travail des entreprises: Social CRM, eCommerce, eBranding, recrutement 2.0, gestion de crise, géo-promotion, etc. Une très bonne suggestion qui va dans le sens de ce qui se fait déjà webcom, ici à Montréal. Car l’entreprise 2.0, pour une fois, ce n’est pas que l’interne…
Une partie de mes craintes s’est matérialisée à la conférence Enterprise 2.0, qui a eu lieu à Boston la semaine dernière. La crainte que la conférence soit dominée et d’une certaine façon prise en otage par les commanditaires, vendeurs de solutions 2.0. Déjà au programme, on pouvait noter leur omniprésence et leur nombre croissant à l’exposition mais aussi et surtout dans les conférences spéciales keynotes sur les panels et autres conférences et même dans les événements de réseautage de fin de journée. Pour faire ses frais et faire un profit, une conférence du genre, qui accueille 1 500 participants, doit-elle «vendre son âme» à ses commanditaires et laisser ces derniers faire des «pitches de vente« impunément?
JP Rangaswami
Cette question a fait l’objet de nombreuses conversations parmi les participants et certains conférenciers. Ainsi, au cocktail du mardi, je me suis retrouvé à la même table que le conférencier-vedette JP Rangaswami, que j’avais rencontré une première fois lors de sa conférence à LeWeb3 à Paris en 2007. JP était catégorique dans ses propos. il n’en revenait pas de s’être retrouvé sur scène avant deux «sponsors« venus vendre leur salade 2.0, soit Cisco et SAP. Selon lui, les commanditaires ont leur place dans une conférence mais dans une piste ou une salle particulière et identifiée comme telle. Je suis entièrement d’accord avec lui, comme plusieurs participants d’ailleurs car la question est revenue en fin de conférence le jeudi lors du traditionnel post-mortem en compagnie des organisateurs dont Steve Wylie.
Voici d’ailleurs deux tweets de Luis Suarez, pourtant d’IBM et ensuite deux autres référant à des billets-bilan sur le conférence où Alistair Croll et Jacob Morgan parlent du même problème:
RT @elsua: #e2conf Less panels and more individual tracks of folks next year, please? Panels = vendor pitches from customers Agree again12:12 PM Jun 17thvia TweetDeck
Agree with @elsua: #e2conf Too much vendor focus, vs. people side; more on practitioners’ focus, successes, challenges, case studies12:09 PM Jun 17thvia TweetDeck
Mis à part cette situation, la conférence a tout de même été l’occasion pour moi de faire de belles découvertes et d’apprécier les prestations de plusieurs conférenciers et conférencières. En tout premier lieu celle de JP Rangaswami. ce dernier parle souvent des «millenials» dans ses conférences et de leur impact sur l’entreprise, un peu comme je le fais dans les miennes. Sans surprise mais à mon amusement, il a remarqué leur absence dans l’assistance. Il a demandé que ceux qui étaient présents lèvent la main dans la grande salle, une seule main s’est levée…
Et c’est à cette occasion que j’ai réalisé qu’à la conférence Enterprise 2.0, les participants sont tous des générations subséquentes, soit des générations X et Baby Boomers. Et beaucoup de Papys et mamys 2.0, comme le démontre cette photo prise à la suite d’un panel sur le micro-blogging ainsi que mon tweet:
Earlier this morning JG Rangaswami was surprised to see no Milleniels at #e2conf. In Twitter panel average age must be 40 over #e2conf-512:40 PM Jun 15thvia TweetDeck
Normal dans un sens car les jeunes en entreprise ne sont pas encore en position de donner des conférences et/ou n’ont pas besoin de se faire former sur les outils et les usages du Web 2.0… La conférence est donc un lieu de rencontre pour les professionnels bien établis dans leur entreprises respectives et pour les spécialistes et consultants du domaine. De rencontre mais aussi et surtout d’échange de bonnes pratiques et c’est là que j’ai trouvé mes pépites d’or, mes belles découvertes et coups de coeur…
Le premier a été introduit par R. Lemuel Lasher [ Presentation], président, Global Business Solutions Group (GBS) et Chief Innovation Officer, chez CSC. en présentation spéciale (keynote) ce dernier est venu présenter la stratégie d’adoption 2.0 chez cette entreprise multinationale et là, Ô surprise, il a annoncé sur scène que la responsable de la mise en oeuvre de cette stratégie, Claire Flanagan, était d’office promue à titre de directrice:
Cette promotion spectaculaire m’a confirmé dans mon intention d’assister à la conférence de Claire plus tard dans la journée et intitulée «Enterprise 2.0. It’s No Field of Dreams». Je vous publie quelques-unes de mes notes de la conférence sur Twitter et vous offre aussi la présentation disponible dans SlideShare.
CSC Initiative : 1.5 community manager, 12 super users, more than 100 advocates. They were all involved from the beginning #e2conf15 juin 2010 13:27:53via TweetDeck
At CSC conference on their C3 initiative: Connect, Communicate, Collaborate. A network with more than 45 000 users impressive #e2conf15 juin 2010 13:17:00via TweetDeck
Pas besoin de vous l’écrire en long et en large… J’ai adoré cette étude de cas , leur C3 Initiative, les trois C pour Connect, Communicate et Collaborate. Je n’ai pas hésité une minute à la fin de cette dernière pour aller rencontrer Claire et Simon Scullion, son complice de présentation. Ils étaient accompagnés à Boston par leur architecte en utilisabilité, Gary Lungarini. Oui, oui, vous avez bien lu, ils ont des «Usability Architects» chez CSC…
Dans l’ordre: Gary Lungarini, Claire Flanagan et Simon Scullion
Donc, j’ai eu une longue discussion avec eux sur un de mes tweets concernant la «cohabitation pacifique» entre SharePoint, WebSphere, Confluence et C3 qui utilise Jive. Les participants au prochain webcom-Montréal le 17 novembre prochain seront en mesure de poser eux-mêmes cette même question car cette étude ce cas est confirmée et ce n’est pas la seule… Pour les autres, consultez mon prochain billet…
Ce matin, va débuter, à Boston, la «gande messe» annuelle de l’entreprise 2.0. Arrivé hier, j’ai déjà pu assister au traditionnel «Evening in the Cloud», avec comme participants David Berlind, Yuvinder Kochar, Bill McNee et Sean Poul mais l’intérêt n’était pas dans la salle mais dans les corridors…
Première et fugitive impression que la conférence Enterprise 2 sera différente de celles des deux dernières années. Premièrement les salles ne sont pas les mêmes et plus petites au Boston Westin Waterfront ce qui me laisse l’impression qu’il y aura moins de monde mais bon… Attendons pour voir. Hier tout de même, dans les fameux couloirs, j’ai rencontré de nombreuses figures connues telles que Sameer Patel, Oliver Marks, Chris McGrath, Georges Dearing, Vassil Mladjov, Bertrand Duperrin et Richard Collin.
«Gourous» de l’Entreprise 2.0, Sameer et Georges sont venus confirmer un peu mon impression. Même si Sameer s’est beaucoup investi dans cette conférence, je senti un peu de lassitude envers le sujet, comme chez Georges qui a avoué être ici juste pour rencontrer les «vieux amis» mais aussi chez l’ami Bertrand Duperrin qui y ajoute une petite touche de cynisme. Il y a aussi Richard Collin qui a partagé cette impression en parlant d’un programme taillé sur mesure pour les «sponsors» Mais bon, ce ne sont toujours que des impressuions et puisque tous les grands prêtres y sont alors ce devrait être de bons offices…
Voici d’ailleurs le menu de cette première journée, du moins celles où j’ai l’intention de toucher le bénitier à la porte:
Can Enterprise 2.0 Crack Through the KM Culture Barrier #e2conf-9 avec comme conférencier Carl Frappaolo et ensuite les keynotes:
Keynote – The Human Network @ Work #e2conf – Jim Grubb, Murali Sitaram
Keynote – Enterprise 2.0 – Are CIOs Ready to Bite? #e2conf – JP Rangaswami, Ted Schadler, Murali Sitaram, Alex Wolfe
Keynote – The C-Level Perspective: Social Collaboration Fueling Innovation, Business Results and Competitive Advantage #e2conf – :R. Lemuel Lasher
Keynote – Collaboration Within Context #e2conf – Franz Aman
Keynote – The State of Enterprise 2.0 #e2conf- Andrew McAfee
Keynote – Innovation Through Enterprise 2.0 #e2conf – Andrew McAfee, Gentry Underwood
Gros programme pour un avant-midi avec au moins deux grosses pointures soit JP Rangaswami et Andrew McAfee. Tous les habitués attendent son «State of the Enterprise 2.0» qui doit préfigurer le lancement de son nouveau livre sur le sujet.
En début PM, une étude de cas qui risque d’être fort intéressante soit:
Enterprise 2.0: It’s No Field of Dreams – A CSC Case Study #e2conf-13 avec Claire Flanagan et Simon Scullion. Pour la suite, je vous reviens avec un prochain billet.
Sérieusement, je n’avais pas fait le rapprochement avec l’annonce faite par Dieu le Père hier quand j’ai publié mon billet sur la mobilité et l’avenir des téléphones intelligents, je le jure… Par contre, ce fut fort distrayant de suivre les annonces faites par Steve Jobs à la conférence WWDC10 au Moscone Center de San Francisco. Distrayant pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que cela s’est déroulé en semi Real-time Web… Je m’explique: pas de retransmission en direct de ses propos sur UStream ou autre Web.TV. Comme vous le voyez sur le montage ci-dessous, il a fallu recourir à des sites spécialisés tels que Engadget, qui ont blogué ou tweeté les propos de Jobs en plus de prendre des photos. Voyez UStream qui a fait la même chose à la grande stupéfaction des personnes en ligne: «Quoi ? Pas de live-feed?»
Imaginez, il y avait 5 000 personnes à tirer le jus du Wifi mis en place par ATT. Vous dire que le tout a planté, personne n’est surpris mais cela a fait enrager Dieu le Père qui a ainsi raté quelques effets de scène. Oh, en passant, de toutes les sources disponibles hier, c’est Jacqui Cheng du site Ars Technica qui a fait la meilleure couverture des propos de M. Apple alors qu’Engadget avait les meilleures photos. Bref, on se serait crus en 2007-08 en non en 2010.
Ce fut aussi distrayant car Jobs est venu parler de plusieurs choses dont justement la pénétration des iPhones auz USA mais ne s’est pas servi des mêmes données que moi, les miennes originant de la firme Nielsen. Voyez par vous-mêmes:
Étonnant! 58,2% pour le iPhone, 22,7% Android et 12,7% pur RIM (Blackberry). Nielsen vient tout juste de publier ses propres chiffres et qui donnent un tout autre portrait: 35% pour RIM, 29% pour Apple, 19% pour MSWindows Mobile et 9% pour AndroidOS. Les chiffres sont trompeurs… Ceux de Jobs ont trait à l’usage du Web (Browser usage) alors que ceux de Neilsen parlent de parts de marché. Donc Dieu a pris la tarte qui le faisait mieux paraître.
Même dans cette situation avantageuse, je retiens les propos de l’ami Christian Aubry sur mon mur Facebook à la suite de la publication de cette photo :«Amazing… Android existait à peine il y a 18 mois et a déjà raflé près du quart du marché. Je prédis que, dans 18 mois, ces proportions seront inversées, avec ± 50 % pour Android et à peine 25 % pour le iPhone des « inforiches »». Il n’a presque pas tort…
Les annonces
Mais trève d’analyse et de commentaire. Dieu le Père avait convié la terre entière pour propager la bonne parole. En essence, qu’a-t-il annoncé? Voici mon résumé en ordre inverse de publication:
RT @Scobleizer: Wow, the vid editing is pretty mind blowing. It’s amazing wht we R going tto do on a phn. I’ll def B using ths.about 22 hours agovia TweetDeck
#WWDC10: Farmville on iPhone! In the year since launch of Farmville, it has grown to over 70 million monthly active users.about 23 hours agovia TweetDeck
Keynote from Steve Jobs about to begin at 1:PM ET at WWDC10 Can also Follow here: http://bit.ly/bXM8sU
En résumé que le iPad va lire les Pdf, que Farmville (70 millions de membres) et GuitarHero vont être disponibles sur le nouveau iPhone 4G, que les développeurs sur iPhone se sont partagé, à date, un milliard de $, que le nouveau iPhone aura un «Retina display» de 326 pixels au pouce, qu’il tournera avec une nouvelle puce A4, qu’il sera muni d’un gyroscope, qu’il accueillera iMovie, qu’ Apple va créer un iBook store, qu’il y aura sous peu des iAds avec 60 des revenus publicitaires qui iront aux développeurs (la ruée vers l’or) et que Nissan fera tirer une voiture dans le cadre de leur lancement en juillet et finalement que de iPhone va devenir un vidéophone. Jobs appelle cette nouveauté «FaceTime video calling».
Suivant la présentation de l’autre coté de l’Atlantique, le copain Bertrand Duperrin m’a posé la question qui tue : @Emergent007 alors il en pense quoi l’ennemi du « propriétaire » ? 🙂
Les premières surprises à Web 2.0 Expo sont venues de l’exposition elle-même et non des conférences. Dans un précédent billet, j’ai abordé le déclin de la conférence, surtout en termes de nombre et de qualité. Même chose dans le cas de l’exposition car il y avait moins d’exposants cette année mais quand même ces fameuses surprises. Le première fut de voir combien cette dernière s’est internationalisée avec même des pavillons non plus de grandes entreprises mais bien de pays !
Le Moscone Center à San Francisco, lieu de la conférence et la présence internationale à l’Expo
Bizarre donc de voir de grands pavillons réservés au Brésil, à l’Espagne et à l’Allemagne mais aussi de voir un 5 à 7 tweetup organisé par l’Irlande et de rencontrer en dernière journée, dans une soirée baptisée Euro 2.0 mais organisée par l’Atelier et le copain Phil Jeudy, un DG d’une Agence pour l’économie de l’Essonne en France… Bizarre non; en fait, je devrais plutôt écrire étonnant que les pays et leurs économies chancelantes se réveillent enfin en 2010 et accourent dans les grands événements technologiques à la recherche de startups prêtes à se délocaliser des USA vers ces pays. Car en fait c’était bien le but de leur présence à cet événement : attirer des investissements technologiques, séduire les startups et les autres entreprises et même des participants…
Autre surprise à cette exposition: je découvre l’une après l’autre la présence de deux compétiteurs dans le marché de l’entreprise 2.0 que je m’attendais plutôt à rencontrer à la conférence de Boston plutôt qu’à Web 2.0 Expo, surtout tournée vers le Web externe. Tout d’abord les gars de SocialText, dont Alan Lepofski et le patron Ross Mayfield et ensuite ceux de Blue Kiwi avec Christophe Routhieau et Carlos Diaz. Les deux compagnies offrent des suites intégrées de collaboration et de socialisation mais aussi et surtout, la raison de leur présence à cette exposition, des plates-formes au départ assez similaires de conversation en temps réel.
Et toutes deux présentent aussi des versions externes de leurs plates-formes, auparavant réservées à des fins intranet. En fait. comme le souligne le patron de Blue Kiwi, Carlos Diaz, il ne suffit pas d’inviter les amis au salon ou même dans la cuisine. Il faut aussi maintenant les inviter dans la cour pour le BBQ ! Je rajouterais à cela gérer les accès aux pièces pour ne pas en retrouver dans les chambres à coucher…
Similaires ai-je écrit? Pas complètement car ô surprise, je suis tombé sur ces «slides» de Blue Kiwi expliquant comment leur nouvel outil de conversation en temps réel a permis de résoudre un problème de service à la clientèle.
Cette étude de cas visait bien entendu à séduire les clients de la conférence mais ce n’est pas tant le cas clientèle qui m’a frappé par son originalité mais bien un effet, disons secondaire qu’il a engendré. Un effet secondaire que je connais bien et qui se nomme IDEAGORA. Car c’est bien ce qu’ont engendré Routhieau, Diaz et les autres chez Blue Kiwi: une première expérience réussie d’idéagora et temps réel comme le démontre les deux captures d’écran. La première montre le processus d’intégration d’une idée du client et la création de par cette idée d’un nouveau service.
La seconde montre la communauté et les idées générées par cette dernière. Donc, la preuve est faite qu’il n’y a pas que les mashups à la InnoCentive qui peuvent générer de l’innovation mais que de la simple conversation en temps réel à la Twitter, peut aussi naître le même phénomène. À mon avis, le secret de la sauce est dans la communauté elle-même. Comme BK ou SocialText sont au départ des outils de création et de gestion de communautés, pas surprenant donc qu’elles puissent générer de tels effets secondaires et surtout bravo à BK pour en avoir su tirer profit en premier…
À la conférence Web 2.0 Expo, cette rencontre s’est produite au haut d’un escalier roulant. Faut que je vous raconte… En haut de cet escalier au Moscone Center, il y a un «Power-up Area», un endroit avec des tables où les participants à la conférence se rencontrent pour discuter mais surtout pour recharger leurs «laptops« et leurs téléphones intelligents. C’est justement ce que je voulais faire quand je suis tombé par hasard à ma table sur deux conférenciers soit Paul Olsen, fondateur et CEO de yourversion.com et John Adams. Non… Pas l’ex-président des États-Unis mais bien le John Adams, directeur des opérations chez Twitter et ancien de chez Apple.
Tout-de-suite, nous avons cliqué. Je me suis rendu à la conférence de John qui avait comme titre «Billions of hits, scaling Twitter». En passant, savez-vous que le nombre moyen de tweets par seconde varie entre 640 et 1 000? Donc, imaginez, je me suis retrouvé en compagnie de celui qui a subi les affres du hashtag #nomaintenance lors des fameuses élections en Iran. Imaginez son étonnement quand je lui ai avoué que j’étais à l’origine du hashtag… Du coup, John m’a invité au quartier général de Twitter, à un pâté de maison seulement du Moscone Center.
Une visite chez Twitter
Rendez-vous fixé pour le dernier jour de la conférence à midi trente. J’arrive un peu en avance au 6e étage d’un édifice anonyme qui abrite avant tout des locaux d’AT&T au795 Folsom St, entre la 3e et 4e rue.
John me fait faire le tour du propriétaire et surprise, je rencontre en tout premier lieu celle qui a sauvé mes tweets de la déchéance quand Twitter a connu le problème de l’effacement de milliers de tweets de ses usagers. Donc, faites la connaissance de @delbius, dont je suis un fan fini. Une vraie de vraie geek, de la graine de hacker… En fait je m’attendais à rencontrer une sorte de Lisbeth Salander mais dans la réalité, elle est beaucoup plus communicative, moins caractérielle et introvertie et surtout pas encline au massacre de ses congénères 😉 Mais son message sur Twitter à mon endroit à la suite de notre rencontre dit tout :« @emergent007 Nice to meet you in person! *grin*». Sais pas pourquoi mais j’ai réprimé l’envie de la croquer en photo…
Par la suite nous avons continué notre tournée et j’ai noté, cette fois avec preuve photo que les Canadiens éraient bien présents dans Silicon Valley et chez Twitter.
Par la suite, nous nous sommes rendus à la cafétéria où nous avons pu discuter autour d’un tofu super épicé. Une cafétéria bondée d’une faune bigarrée assise entre les machines à boules et les rangées de vélos car chez Twitter, on se transporte majoritairement ainsi.
Assis un peu à l’écart sur des sofas, j’ai raconté à John mes expériences Twitter de Mumbai et d’Iran et c ‘est à cette occasion qu’il a accédé à ma demande de venir à Montréal en novembre prochain à titre de conférencier à webcom. On se reverra en soirée, au 5 à 7 Euro 2.0 organisé par l’ami Phil Jeudy et l’Atelier, version USA. On ira ensuite sceller notre entente au Osha Thai,
Et je vais répondre tout-de-suite à vos questions que je sens poindre à l’horizon : non, je n’ai pas rencontré Biz Stone ou Evan Williams car ils n’étaient tout simplement pas là au moment de ma visite…
En terminant je m’en voudrais de ne pas souligner le panel Tapping the Value in Enterprise Communities Focus on Enterprise avec Natalie Petouhoff (Ex Forrester Research) comme modératrice et mettant en scène John Belanger (Yahoo! Inc.), Jaeme Laczkowski (LeapFrog Enterprises, Inc.), Keith Redfield (Juniper Networks) et Lois Townsend (Hewlett Packard). une intéressante discussion sur les communautés Web 2.0 d’entreprise, leur valeur d’affaires et surtout comment elles sont le futur du support à la clientèle.
Intéressant ce point de vue client qui est aussi à la base de la démarche du tandem Jordan-Waklker (BART-Foursquare) et aussi à l’origine d’une idéagora en temps réel qui sera l’objet d’un un prochain billet et probablement d’une étude de cas au prochain webcom-Montréal au mois de novembre 2010. À venir…
Dans mon billet précédent sur la conférence Web 2.0 Expo, qui a eu lieu la semaine dernière au Moscone center de San Francisco, j’ai parlé de déception en ce qui a trait à la qualité des conférences. J’ai surtout écrit sur les conférences spéciales ou «keynotes« mais je n’ai guère fait allusion aux quelque 100 prestations faites dans huit salles différentes. Ces dernières ont mis en scène plusieurs grosses pointures du Web 2.0 dont Charlene Li (co-auteure de Groundswell et auteure de Open Leadership), Natalie Petouhof, ex-Forrester, Chris Anderson (Wired), Sean Power (qui sera à webcom le 26 mai), Elizabeth Lawley (MIT), Brian Solis et David Chou (Microsoft).
Aucune surprise ou découverte en ce qui les concerne, du moins pour ma part. Ma découverte mais aussi mon plus gros coup de coeur de la conférence va à la présentation d’une étude de cas faite conjointement par Melissa Jordan et Tristan Walker. La première est productrice Web sénior au San Francisco Bay Area Rapid Transit District (BART) et le second au développement des affaires chez Foursquare. Donc, la cliente et son fournisseur, et ils sont venus expliquer comment les deux ont développé une stratégie de service aux usagers du transport en commun basé sur l’outil de géolocalisation en temps réel qu’est Foursquare. Et ce n’est pas tout, ils ont aussi développé des services en réalité augmentée… Ouf!
De quoi réjouir une Louise Guay qui planche actuellement sur le concept de «Responsive City» avec interfaces cybergéographiques. Voici d’ailleurs quelques notes que j’ai prises sur Twitter lors de leur prestation vraiment étonnante (ordre inversé) :
Tristan Walker at #w2e BART public transport sytem partnership with 4square. Melissa Jordan: 38% more fun 23% earned frequent rider badge2:27 PM May 5thvia Seesmic
Tristan Walker of 4square: Starbucks at #SXSW 20% lift with unlocking badge for 5 diff. venues visits2:20 PM May 5thvia Seesmic
Qui au juste demandait à quoi pouvait bien servir Foursquare ? Entre autres à créer une communauté d’usagers avec leurs super-utilisateurs (les maires de stations) et à connecter cette dernière non seulement avec les gestionnaires du réseau mais avec les commerçants locaux et même les salles de spectacles permettant comme pour les exemples de Starbuck’s (encore eux) et la conférence #SXSW de générer des hausses de fréquentation et de consommation et une foule de nouvelles interactions… D’ailleurs lisez ICIle compte rendu qu’en faisait Sandrine Plasseraud sur son blogue. Intéressant !
À partir de là, les possibilités sont illimitées pour qui, comme BART, veut associer, communautés, géolocalisation, Web en temps réel et réalité augmentée. Responsive Cities c’est un peu cela… Mais c’est encore plus que cela comme l’expliquait le gestionnaire du site Web de BART, Timothy J. Moore dans une récente entrevue sur le blogue sf.streetsblog.org. Voici un extrait du billet :
«Not only does BART provide the data readily to the public, it encourages competition among third-party software developers to improve the applications they develop by listing all the applications that have been devoloped on bart.gov/apps.»
« We’ve put BART in front of customers in so many places that we wouldn’t be able to do on our own, » said BART Website Manager Timothy Moore. « We basically can’t envision every beneficial use for this public data and frankly transit agencies in general don’t have the vision. We don’t have the time, we don’t have the resources. There are people out there that have better ideas than we do, » he added. « That’s really why we opened it up.«
J’ai quitté Montréal, dimanche dernier avec la ferme intention de bloguer sur la conférence Web 2.0 Expo et surtout de le faire de la conférence même ou de ma chambre d’hôtel. Faut croire que les bonnes résolutions et les meilleurs plannings sont faits pour être défaits… Dès mon arrivée à San Francisco, et surtout, dès l’ouverture de mon Netbook et de mon accès à mon admin. WordPress, j’ai réalisé que les billets devraient attendre… Akismet avait deux serveurs sur quatre dans le rouge et je faisais l’objet d’un hyper-spammage…
Donc, les urgences avant les états d’âme… Et il en a été ainsi pour le reste de la semaine, Twitter, Foursquare et Facebook bouffant mon temps libre entre les conférences, les visites à l’Expo, les repas et surtout le networking se déroulant avant, pendant et surtout après les journées passées dans les salles sombres de conférence.
Première constatation concernant la conférence et d’ailleurs corroborée par plusieurs participant(e)s: Web 2.0 Expo, version 2010 ne fut pas une bonne cuvée… Que ce soit pour les conférences et les keynotes, ce fut décevant. Aussi du côté assistance. En 2008, nous étions plus de 5 000. Cette année, j’ai compté 2 556 inscrits dans le site avec profils personnels. OK, disons que certains ne l’ont pas rempli… Mettons 3 000, ce qui était la capacité de la grande salle pour les keynotes. Elle fut pleine à eux occasions, soit mercredi et jeudi matin. Dommage pour mardi en fin de journée car un des meilleurs keynotes s’est produit en fin de première journée.
Je parle de June Cohen, responsable de la stratégie Web de la conférence TED, qui est venue expliquer la stratégie de vidéos gratuits de la conférence et toute une série d’initiatives qui ont suivi dans le sillage de ce premier grand succès dont TED Open Translation Project qui équivaut selon moi au Wikipédia des conférences sur vidéo. Mais madame Cohen ne s’est pas limitée à cette petite merveille. Elle a aussi annoncé en primeur le Open TV Project . Er m… Dire que nous allions annoncer quelque chose de semblable à webcom le 26 mai prochain…
Le second jour de la conférence, nous avons eu droit à deux bons keynotes, soit ceux de Clara Shih, qui sera de retour à webcom-Montréal et à une bonne entrevue avec le CEO d’Adobe, Kevin Lynch. Ce dernier est sur les charbons ardents et sous les feux de la rampe ces jours derniers avec surtout les accusations et la guerre larvée qui l’oppose à nul autre que Steve Jobs. Voici quelques extraits que j’ai retenus dans l’ordre inverse de publication :
Kevin Lynch CEO of Adobe at #w2e: Acquisition of Omniture is about Optimizing user experience12:48 PM May 5thvia TweetDeck
Kevin Lynch CEO of Adobe at #w2e: We play the apps game Apple plays the legal game. They don’t like that Flash apps work with iPhone12:44 PM May 5thvia TweetDeck
Kevin Lynch CEO of Adobe at #w2e: Html5 a great step foward for the Web
Clairement, Lynch et Adobe se posent en défenseurs de l’Open Web…
Le dernier jour, seul Tim O’Reilly a été en mesure de sauver la mise chez les keynotes. O’Reilly profite d’ailleurs d’une visibilité sans précédent ces jours-ci dans Silicon Valley. Il a fait la page couverture du prestigieux magazine Inc. où on le qualifie de «Silicon Valley’s favorite smart guy» de «leading intellectual» et même»«The Oracle of Silicon Valley», faisant référence au film La Matrice.
Bref, l’oracle est venu sur scène pour partager avec nous ses biscuits à saveur de : «The State of the Internet Operating System» (voir la vidéo ci-haut). Bref, voilà les moments forts de la conférence. Le reste des keynotes ne furent que séances de promotion des commanditaires, en particulier Microsoft.
Vous dire que la conférence s’est résumée à cela serait mentir effrontément. Il y a eu de belles rencontres et de belles surprises. De cela j’écrirai dans les billets qui vont suivre…
Vous ai-je dit que le prochain webcom-Montréal, qui aura lieu à l’OACI le 26 mai prochain sera un événement d’anthologie ? Non ? Alors voici, je vous l’écris. Tout d’abord, il faut souligner qu’à sa huitième édition, webcom est devenue la plus importante conférences francophone sur les nouvelles technologies et le Web 2.0 au monde… Ce qui n’est pas rien. Et il faut aussi souligner la présence du fondateur de Wikipédia, Jimmy Wales qui viendra livrer, lors de la présentation d’ouverture, sa vision du futur des Wikis mais aussi de l’avenir de Wikipédia. En fait, il sera second à parler car le Cefrio présentera juste avant son entrée en scène les résultats exclusifs d’une étude sur le percée des médias sociaux et du Web 2.0 au Québec.
Ceci dit, il faut se pencher sur la programmation et les activités connexes pour comprendre que les participants auront l’embarras du choix en cette journée du 26 mai. Comme pour les dernières éditions, webcom offrira une gamme de conférences dans quatre pistes différentes soit Entreprise 2.0, Marketing 2.0, Solutions 2.0 et une piste thématique dédiée aux Relations publiques 2.0, qui permettront aux participants de prendre connaissance de nombreuses études de cas 2.0 dans chacune de ces pistes et dans trois grands thèmes que sont le Web en temps réel, les communautés en ligne et la collaboration Wiki.
Ce qui est unique cette année c’est que chaque salle de conférence sera équipée de deux écrans. Un pour la présentation (PowerPoint) du ou de la conférencier(ère) et un autre qui affichera la page de la conférence dans le site de webcom. Dans cette page, on retrouve la photo du ou de la conférencier(ère), le descriptif de la coonférence mais aussi et surtout le fil Twitter de cette dernière, car chaque conférence aura son propre #hashtag, un espace pour les commentaires comme dans un blogue et un système d’appréciation à cinq étoiles. Donc, trois façons d’apprécier en temps réel la conférence et trois façons pour le conférencier d’obtenir de la rétroaction immédiate à ses propos. Un autre écran géant sera placé dans l’agora des partenaires et permettra de suivre le flux des conversations sur le #hashtag général de la conférence, soit #webcomMT.
Parlant de temps réel, cette thématique sera aussi abordée au webcamp et surtout au webcom-live, deux événements qui se déroulent en même temps que les conférences. Le webcom-live est aussi un événement en temps réel qui permet, grâce à UStream, de diffuser des entrevues et reportages en direct du site de webcom mais aussi aux participants de poser des questions et de faire des commentaires donc, d’interagir avec les personnes présentes à la conférence. Mais aussi et surtout, webcom sera le théâtre d’une première canadienne sur le temps réel.
En effet, grâce à une collaboration avec Martine St-Victor et Philippe Martin, webcom soutient l’organisation du premier @WebTweetMTL, Cet événement se tiendra aussi à l’OACI, dans une salle pouvant accueillir 250 personnes et proposera dix conférences de 25 minutes et une conférence spéciale de Jeff Pulver. Toutes traiteront de Twitter sous forme de panels qui seront animés par @DominicArpin. Ex: Twitter et les organismes culturels, Twitter et la nanolittérature, Twitter et la musique, Twitter et les médias, Twitter et les «foodies»,Twitter et la politique avec l’incontournable @DenisCoderre, etc. Qui est @jeffpulver? Jeff est le créateur du concept de conférences sur Twitter et le temps réel et l’organisateur de 140 Characters Conference (#140conf) qui vient d’avoir lieu à New York.
Les participants aux quatre pistes, au webcamp, et au WebTweetMTL se retrouveront tous et toutes à 15h30 pour une des deux pauses de réseautage mais surtout pour assister ensuite aux conférences spéciales (keynotes) gratuites, soit celles de Chris Heuer, Sean Power, Geoff Livingston, Clara Shih et Tara Hunt et ensuite se transporter au complexe Ex-Centris pour le Gala YulTweet. Lors de ce gala, il y aura des artistes qui feront de l’art en temps réel, des participants qui feront des «spoken tweets» et des auteurs qui feront de la nanolittérature. De plus, les organisateurs remettront trois prix. Deux viendront reconnaître des contributions exceptionnelles au développement de l’expertise québécoise en matière de nouvelles technologies du Web alors que le dernier soulignera le «Coup de coeur» Twitter de l’année tel que voté par les usagers de Twitter. À noter que la DJ @SandyDuperval sera aux platines lors de cette soirée de clôture.
Afin de soutenir tous ces contenus, vous aurez peut-être noté que le site de webcom a été refait en entier et est passé au 2.0 en adoptant la plate-forme WordPress. Il comptera bientôt sur de nouvelles fonctionnalités pour les participants et conférenciers, soit la possibilité de créer soi-même son profil et d’entrer en contact avec les autres participants ou conférenciers et ainsi créer une véritable communauté webcom, même si cette dernière existe déjà sur Facebook et Twitter. De plus, le site permettra aux participants de bâtir leur horaire et de le partager. De plus, il ne faut pas oublier les archives du site où sont déposées les enregistrements vidéo de toutes les conférences. Les meilleures d’entre elles se retrouveront bientôt sur la nouvelle chaîne YouTube de webcom.
Oh! Vous ai-je dit à propos des livres? Non ? Eh bien il y aura aussi une Foire aux livres à webcom où les participants pourront non seulement acheter les bouquins des conférenciers mais aussi les faire dédicacer. Pas mal pour une journée, non ? Et dire que la totale avec les repas ne coûte que 495$, et la journée WebTweetMTL un petit 95$…
Cela fait un bon bout de temps que je voulais vous entretenir des prédictions 2010 de la firme de vigie américaine Gartner. Habituellement, cette dernière se lance dans des prédictions très orientées informatique d’entreprise mais j’ai mis la main sur un rapport plus orienté usagers et appelé: «Gartner Top End User Predictions for 2010: Coping with the New Balance of Power». Et une des multiples prédictions qui a retenu mon attention concerne non pas le Cloud Computing ou la mobilité mais bien Facebook et les réseaux sociaux.
Ainsi, Gartner y va de la prédiction suivante : «By 2012, Facebook will become the hub for social networks integration and Web socialization.» Ce qui implique que Facebook devrait cannibaliser les autres réseaux sociaux, qu’il y aurait une restructuration de l’offre sur le marché de la socialisation sur le Web. À bien y réfléchir et surtout à analyser les chiffres, la tendance semble déjà leur donner raison… N’avez-vous pas remarqué qu’en tant qu’utilisateurs ou consommateurs de Web, nous avons tendance à mieux structurer notre utilisation des outils du Web 2.0 et ainsi laisser de côté nombre de plates-formes au profit de quelques-unes?
Ce qui fait que les 177 autres plates-formes recensées par Wikipédia vivent actuellement une baisse significative de fréquentation. Que ce soit MySpace (130 millions de membres), Friendster (90 millions), Habbo (162 millions), Hi5 (80 millions) parmi les principales, toutes sauf Orkut (180 millions d’usagers et propriété de Google) sont en baisse de fréquentation et en baisse de participation comme le démontrent les graphiques ci-dessous élaborés sur compete.com.
Même chose aussi pour plates-formes de réseautage professionnel. Même avec ses 60 millions de membres, LinkedIn est en baisse de participation alors que son concurrent direct, Viadeo, le serait aussi s’il n’avait pas fait l’acquisition, en 2009, de la canadienne UNYK et ses 26 millions de membres.
Les nouveaux «chouchous»
Donc, seules trois plates-formes ont connu des hausses significatives en 2009, soit Facebook (350 millions de membres et 45% d’augmentation du traffic dans la dernière année), Orkut (180 millions de membres et 187% d’augmentation) mais aussi et surtout Qzone ou QQ.com avec 200 millions de membres et presque invisible sur les radars occidentaux. C’est que cette dernière est chinoise et qu’elle montre un taux de croissance de presque du double de Facebook (87,6%).
En Occident, les réseaux sociaux ont fait le plein d’utilisateurs et la mode ou le «Hypye Cycle» comme la nomme Gartner, est en train de se trouver de nouveaux «chouchous» ailleurs dans le Web 2.0. On comprend qu’en Orient, il n’en est pas ainsi, surtout en Chine et en Inde qui comptent à eux seuls près de 2,5 milliards d’individus et 465 millions d’Internautes et que Orkut est LA plate-forme préférée des Indiens. Donc, la firme Gartner aura-t-elle raison en ce qui concerne la dominance de Facebook en 2012 ? En Occident probablement mais il faut compter sur une lutte à trois à l’échelle de la planète.
Pendant ce temps en Occident, se pointent les nouveaux «chouchous» que sont, d’une part les idéagoras ou nouvelles communautés axées sur le «crowdsourcing». Le tableau ci-dessus l’illustre bien. Les InnoCentive et Ideastrom connaissent une belle progression en 2009-2010, aussi bien sur le Web que dans les entreprises mais ce ne sont pas ces dernières qui sont les championnes ou nouveaux porte-étendards de Web 2.0. Ce sont plutôt les Twitter, UStream et FourSquare, tous des dignes représentants du nouveau courant du Web en temps réel et qui ne sont pas nécessairement des réseaux sociaux.
En passant ce nouveau hype du Web 2.0 est de toutes les conférences, que ce soit en décembre dernier à LeWeb à Paris, à la conférence de Jeff Pulver, 140 Characters Conference à New York ou encore à Web 2.0 Expo à San Francisco et à webcom-Montréal le 26 mai prochain avec la présence de Pulver et de nombreux événements en temps réel dont le WebTweetMontréal et le webcom-LIVE. Donc, si l’on se fie aux chiffres, le Web en temps réel est en pleine ascension, Twitter avec ses 75 millions de membres et FourSquare avec plus de 44 000% d’augmentation cette année.
L’avenir dans la réalité ?
Mais surveillez bien ce qui pointe à l’horizon car le temps réel nous mène tout droit à la réalité augmentée et à mobilité. Et regardez bien cette vidéo sur le projet CultureClic, conçu par les ami(e)s Tatiana Faria-Salomon, Natacha et Sacha Quester-Séméon d’ i-Marginal et piloté avec la Cité des sciences et de l’Industrie (un lieu universcience) pour Proxima Mobile.
Le mobile, le Web en temps réel et la réalité augmentée, la géolocalisation et bientôt un réseau social, tout cela dans un «mash-up». C’est d’ailleurs Gartner qui prédit : «By 2013, mobile phones will overtake PCs as the most common Web access device worldwide.»
MAJ
En rédigeant ce billet je voulais aussi parler des rumeurs persistantes qui courent sur le Web au sujet du «Réseau des réseaux», j’ai nommé Ning. Car la rumeur courre que ce dernier va abandonner la formule du gratuit pour le payant. Le réseau Apprendre 2.0, qui utilise Ning comme plate-forme, a d’ailleurs lancé une pétition pour tenter de conserver la gratuité pour les réseaux du monde de l’éducation. Comme le souligne en commentaire de ce billet Alexis Mons, quand les réseaux sociaux ne sont plus portés par la croissance, il se doivent de devenir rentables. Si jamais la rumeur se confirme, c’est alors ce que tente de faire madame Bianchini et plusieurs autres CEO des réseaux 2.0.
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Toujours en lien avec mon billet ci-haut, viennent de paraître chez Mashable les plus récentes statistiques de fréquentation des réseaux sociaux et sans surprise, Facebook accapare 41% du trafic mondial…
J’ai failli manquer la nouvelle du jour. Ce midi GST (Google Standard Time), la firme de Mountain View a annoncé sur cette page que plus tôt dans la journée, ils avaient cessé de censurer leurs services de recherche—Google Search, Google News et Google Images—sur Google.cn. Avec comme résultat, comme le mentionne le billet que les utilisateurs visitant Google.cn sont dorénavant redirigés vers google.com.hk, site qui est situé à Hong Kong et donc non-censuré.
Ce qui est encore plus intéressant, ce sera de surveiller à réaction du gouvernement Chinois. Google prétend que son «transfert» est tout ce qu’il y a de plus légal et dit espérer que ledit gouvernement va respecter sa décision… Rien de moins certain surtout quand vous lisez le premier paragraphe du billet de Google et qui sert d’introduction à la décision :
«On January 12, we announced on this blog that Google and more than twenty other U.S. companies had been the victims of a sophisticated cyber attack originating from China, and that during our investigation into these attacks we had uncovered evidence to suggest that the Gmail accounts of dozens of human rights activists connected with China were being routinely accessed by third parties, most likely via phishing scams or malware placed on their computers. We also made clear that these attacks and the surveillance they uncovered—combined with attempts over the last year to further limit free speech on the web in China including the persistent blocking of websites such as Facebook, Twitter, YouTube, Google Docs and Blogger—had led us to conclude that we could no longer continue censoring our results on Google.cn.»
Bref, la partie ne fait que commencer et les enjeux sont de taille: les données de 360 millions d’Internautes chinois sur un potentiel de 1,338,612,968 individus… Juste pour vous dire, la population totale d’usagers d’Internet sur la planète est de plus de 1,7 milliard. La guerre pour les données ne se fait pas qu’entre géants tels que Google, Microsoft et Amazon…
Prochain épisode, le Parti Communiste Chinois va-t-il bloquer Google à Hong Kong ?
MAJ
Les répercussions de la décision de Google n’ont pas tardé dans la Blogosphère. Sur Twitter, @Pem m’a tout de suite répondu : «@Emergent007 Ce n’est pas une menace mise à exécution mais une retraite bien camouflée»… C’est une des nombreuses possibilités mais j’aime bien l’analyse qu’en fait Mike Elgan dans son billet sur le blogue ITWorld. En voici un extrait :
«This is something of a worst-case scenario for the Chinese government. It brings huge attention to thespecial privileges afforded to Hong Kong residents, who have a whole range of relative political freedoms. It leaves the Chinese government with three options:
1. Block mainland access to Hong Kong, which exacerbates frustration with Hong Kong’s special status and creates resentment on the mainland
2. Shut down the Hong Kong site, which creates resentment among powerful elites in Hong Kong
3. Allow Chinese citizens access to an uncensored Internet
None of these options are acceptable to the Chinese government. All put a massive spotlight on a set of facts that the Chinese government works hard to keep in the shadows. (…) Google’s redirect move lays that truth bare for all to see, especially inside China. Don’t be fooled by Google’s fair-minded tone. This was a humiliating slap in the face of the highest order.»
Faut-il s’attendre à une réaction du «highest order» du gouvernement chinois ou s’il s’agit bien d’une retraite, verra-t-on Baidu occuper tout l’espace ? Qu’en pensez-vous ?