Je suis actuellement à la conférence Montréal Web Vidéo 2009. elle se déroule à l’ETS ou École de Technologie Supérieure. De 8h30 à presque 10h00, nous n’avons pas eu de connnexion Wifi… Frustration semblable à celle que j’avais éprouvée à paris à LeWeb08 mais pas pour la même raison. À la conférence de Loic LeMeur, la cause était le trop grand nombre de demandes de connexions simultanées. Ici, pas le cas…
Bref, pour bien introduire le sujet, j’ai noté un chiffre lancé par le conférencier Gilbert Ouellette selon lequel 70 % des 18-34 ans aux USA écoutent le télé sur le Web UNIQUEMENT. Les principaux diffuseurs ont du pain sur la planche… Un exemple Hier soir, j’écoutais RDI en direct sur l’économie avec Gérard Filion. Ce dernier interviewait, entre autres, un de mes clients.
À la fin de l’émission, Filion fait remarquer à ses téléspectateurs que son émision et ses entrevues sont disponibles sur YouTube… Je dis spontanément Yé ! Je fonce vers mpon ordi et fait une recherche ; «RDI en direct sur l’économie». Le premier résultat m’amène une entrevue avec Bruno Guglielminetti sur le Blackberry Gold datant d’il y a sept mois. Ensuite Gérard Filion, dans une entrevue avec Normand Mousseau, sur les nouvelles sources de pétrole et datant d’il y a six mois. Pas fort…
Signe que le printemps est à nos portes, sinon déjà entré et installé dans le salon : le nombre de conférences sur le Web 2.0 augmente de façon exponentielle… Le week-end dernier j’ai assisté en live et en simultané à deux de celles-ci, soit YouontheWeb, le Barcamp de l’ESC à Lille et de l’autre côté de l’Atlantique, au Government 2.0 Camp à Washington.
En ce n’est qu’un début… Se déroule à compter d’aujourd’hui la grande messe du Web soit le Web 2.0 Expo, à San Francisco et ce, jusqu’au 3 avril alors que se déroule, ici à Montréal deux évènements durant cette même période. Aujourd’hui et demain, c’est la Boule de cristal, organisé par le CRIM alors que jeudi, le 2, aura lieu, le Montréal Web Vidéo 2009, premier évènement du genre que j’aurai l’opportunité de bloguer et twitter en direct. Même chose le 22 avril à l’occasion de la venue à Montréal de Seth Godin, dans le cadre de la Journée Infopresse 360.
En mai, vous vous en doutez, c’est le mois de webcom-Montréal. Cette année, l’évènement aura lieu le 13 et accueillera pas moins 34 conférenciers dont 16 conférenciers internationaux, incluant le très coloré fondateur de Macromedia, Marc Canter, un webcamp gratuit en parallèle ainsi qu’un webcom-live sur UStream, qui permettra à d’autres conférenciers, d’ailleurs sur la planète, de livrer de courtes interventions au micro de l’ami Christian Aubry. Comptez aussi sur la présence de cinq blogueurs officiels, soit Jérôme Paradis, Bertrand Duperrin, Frédéric Harper, Kim Vallée et Philippe Bonneau ainsi que sur des dizaines de relayeurs d’information à #webcom2009 sur Twitter.
Lors de mon dernier séjour à Paris, en décembre dans le cadre de la conférence LeWeb08, j’ai fait la connaissance de Charles Nouyrit, fondateur de MyID.is, qui faisait partie des nombreuses «start-up» en compétition. J’en avais d’ailleurs parlé dans un de mes compte-rendus car cette solution a attiré mon attention. Elle se veut une réponse à une préoccupation de plus en plus grande de tous les Internautes. Mon identité sur le Web est-elle sécurisée ? Puis-je me la faire voler ou usurper ?
Le sujet de l’identité numérique est si préoccupante pour les individus, comme pour les entreprises, qu’il sera au centre des conversations, conférences et débats au prochain webcom-Montréal le 13 mais prochain. Et Charles Nouryit y sera aussi. Je vous en parle parce que depuis huit mois, MyID.is était disponible en version alpha. Elle est maintenant disponible en version publique beta.
Mais c’est quoi au juste cette plate-forme ?
Selon les propres termes de Charles, écrits sur le blogue de MyiD.is, et que je traduis librenent :
«Nous essayons de répondre à une question simple mais aussi complexe : comment pouvons-nous fournir à aux Internautes une ID numérique qui a été certifiée et génère le même niveau de confiance que si nous nous rencontrions dans la vie réelle avec ID officielle délivrée par une administration gouvernementale mais, bien sûr, sans cette rencontre dans la vie réelle ?»
Toujours selon Charles, en utilisant MyID.is pour certifier notre identité nnumérique, nous serons en mesure de sécuriser toute notre présence en ligne, comme notre blogue, nos profils Facebook, LinkedIn, nos commentaires et n’importe quelle autre forme de présence en ligne qui forme notre identité 2.0…
Bref, le principe est plus qu’intéressant. Reste à voir dans l’application si le produit tient la route. Pour en savoir plus, vous pourrez toujours en parler avec lui au Yulbiz spécial du 12 mai prochain ou encore à webcom le lendemain et entendre sa conférence intitulée : «L’identité numérique : les enjeux majeurs de Web 2.0».
Signe des temps, j’écoutais hier l’émission EP Daily sur G4Tech.TV et encore signe des temps, je suis tombé sur l’annonce, par les présentateurs, de la disponibilité imminente en magasin du nouveau jeu vidéo Star Trek, intitulé D*A*C, qui va précéder de peu la sortie en salle du nouveau film de la série mythique, tout simplement intitulé Star Trek XI, The Movie. Je salive déjà et j’imagine que le copain Jérôme Paradis en fait autant, en visionnant la bande annonce ci-dessous.
Dans le jeu comme dans le film, on revient en arrière, au tout début de la carrière de James T. Kirk dans Star Fleet. Pourquoi je vous en parle ?
C’est que la stratégie marketing s’appuie cette fois sur les réseaux sociaux et le gaming pour faire la promotion du film. Rien de nouveau direz-vous ? Ce fut le cas (du moins en partie) pour Final Fantasy… Pas tout à fait d’accord… Final Fantasy existait en jeu depuis des lunes avant d’être porté au Grand Écran et faire l’histoire en devenant le premier film entièrement réalisé en images de synthèse3D.
Cependant, ce dernier produit en 2001, n’a pas bénéficié de la «machine Web 2.0» : YouTube, MySpace, Facebook, Digg,StumbleUpon ou Reddit. Dans le cas de Star Trek, on prépare le terrain pour le film avec les communautés, le partage, la viralité et le gaming. Et on met les produits dérivés sur le marché avant même l’évènement.
Rappelez-vous que selon le modèle marketing trad., l’industrie du film doit 1- Sortir le film tout en faisant, au préalable, rouler les bandes annonces dans les salles 2- Sortir ensuite un jeu vidéo pour rejoindre ceux et celles qui ne vont pas au cinéma et 3- passer ensuite à la vente de produits dérivés, surtout si le film est un «blockbuster».
Dans ce cas-ci, il est évident qu’on veut intéresser d’abord la nouvelle génération de «trekkies», celle qui est née avec les jeux vidéos de la série et écoute sur le Web les épisodes Deep Space Nine ou a découvert The Next Generation. On leur donne le jeu vidéo en premier et les bandes annonces sur YouTube. Pour les plus vieux, ceux qui ont connu Star Trek avec Kirk, Spock et compagnie, attendez le 8 mai pour la sortie du film en salle.
En passant, le film comme le jeu vidéo risquent de faire un tabac. Les images de l’Enterprise NCC-1701 en construction sur Terre (le seul de la série à l’avoir été mais jamais vu) sont spectaculaires et les effets spéciaux sont à la hauteur de la technologie d’aujourd’hui mais avec une référence au réel de la bonne vieille Terre, du style de Star Trek IV – A Voyage Home.
Parlant de séries…
Parler de la, je m’excuse, des séries Star Trek et de jeux vidéos m’a fait me rappeler de la plus vieille et plus longue série sur jeux vidéos que je connaisse : Super Mario Bros. est né en 1985, soit il y a 24 ans et survit toujours avec plusieurs mutations pour s’adapter aux différentes plates-formes de jeu. Le dernier en date est sorti le 1er novembre 2007 au Japon pour la Wii : Super Mario Galaxy. Encore là, signe des temps, un scénario «galactique« à saveur Star Wars avec enlèvement par Browser de la princesse Peach.
Eh oui, c’est le troisième anniversaire de mon blogue ce matin. Faut dire que l’accouchement en mars 2006 fut, comme dans bien des cas, un peu difficile : Un seul billet en mars et rien en avril. Ensuite trois mois de production et trois autres mois sans rien publier…
En fait c’est en novembre 2006 que je m’y suis consacré quotidiennement, ai vraiment intégré la Blogosphère, la niche du blogue d’affaires et découvert le Yulbiz.
Pour marquer le coup, j’ai pensé republier ce premier billet, tout court, écrit le 23 mars 2006 :
Pour bientôt si l’on en croit Anssi Vanjoki, le patron de la division multimédia de Nokia. En fait, ce dernier prédit la mort de la photo, des baladeurs, des caméras vidéos, etc… De tout…ou presque…«D’ici six à douze mois, il y aura de nombreuses autres annonces de ce genre. Les prochains qui disparaîtront sont les fabricants de baladeurs musicaux et ensuite les fabricants de caméras vidéo», explique-t-il. À lire dans le Webzine Technaute. Tags: Anssi Vanjoki Tags: télécoms
Ce qui présageait les téléphones intelligents «Smart Phones», dont le iPhone…
MAJ :
Comme c’est un anniversaire, j’ai droit à plein de souhaits, aussi bien en commentaires ci-dessous que sur Twitter où les copains se font un plaisir de «retwitter« mon lien sur ce billet. Mais le plus drôle et original à date m’a été servi par le copain Éric Blot sur mon mur Facebook. Avec son équipe chez Awak’iT, Éric est un des «Pros» de la communication Web (texte, photo, vidéo, etc.) mais aussi une sorte de fakir prestidigitateur…
Afin de marquer cette journée pour le moins spéciale, nous avons tous souhaité bonne fête/joyeux anniversaire/happy birthday à Twitter de cette façon : RT @mashable: Happy Birthday Twitter! (PLEASE RT!) http://bit.ly/cvtpS
Cependant, je tenais à marquer le coup de façon spéciale. Quoi de mieux alors que de vous présenter le prestation de Evan Williams à la conférence TED et intitulée : «What’s behind Twitter’s Explosive Growth»
J’aurai l’honneur de participer à ce colloque en tant que conférencier en compagnie de l’ami Sylvain Carle de Praized. Notre sujet d’intervention dans ce milieu universitaire ? «Expériences d’entreprises Web 2.0 au Québec, des acquis à connaitre pour le milieu de l’éducation». Le titre le dit… Nous sommes parmi les rares oiseaux à faire le lien entre l’entreprise et le milieu de l’éducation. Mais Sylvain et moi avons des divergences de vues en ce domaine et il sera intéressant de voir demain comment nous saurons, ou bien les réconcilier ou alors les exacerber…
Pour ma part, je dois dire que ce colloque m’intéresse au plus haut point puisque j’ai une charge de cours à cette même université où j’essaie justement de faire ce lien auprès de mes étudiants dans un cours sur les nouvelles pratiques de la communication interne dans les entreprises de plus en plus 2.0. J’ai déjà assisté à plusieurs colloques et conférences en milieu universitaire et ainsi pu mesurer le fossé qui sépare la théorie de la pratique…
Je compte bien vérifIer demain si les universitaires présents, conférenciens comme participants, ont cheminé depuis sur la route de la maîtrise des nouvelles technologies et leur intégration non seulement à leur enseignement mais aussi à leur pratique professionnelle (Université 2.0 ?). Je vous en fais un compte-rendu par la suite…
Oh, en passant, si vous regardez bien le programme de ce colloque, vous verrez qu’intervient «en vedette internationale» Patrick Chanezon, de Google. Patrick sera aussi à webcom-Montréal le 13 mai sur le panel animé par Marc Canter Et aussi à souligner le travail dans cette organisation du copain et Yulbizzeur Robert Gérin-Lajoie, directeur du Bureau de l’Environnement Numérique d’apprentissage (BENA) à l’UdM.
Je vous traduis le billet mis ce matin, sur le site des célébrations du WWW . Car c’est en mars 1989 que naissait un bébé qui, en plus de grandir, a changé à jamais le monde, comme le disent les autorités du CERN et bien d’autres… M…. 1989, c’était hier !
«Il y a 20 ans ce mois-ci, quelque chose de spécial s’est passé au CERN et qui a changé le monde à jamais : Tim Berners-Lee a remis un document à son superviseur Mike Sendall et intitulé «Information Management : a Proposal».
«Vague mais excitant» a été la réflexion faite par Sendall, en faisant signe de la tête à Berners-Lee de continuer. L’année suivante, le World Wide Web naissait… Cette semaine, c’est un plaisir et un honneur pour nous que d’accueillir l’inventeur du Web de nouveau au CERN pour marquer cet anniversaire tout à fait spécial, à l’endroit même où le Web est né».
Les célébrations
Une commémoration spéciale a eu lieu au Globe cet après-midi, le 13 mars de 14h30 à 17h30 et a consisté en de courtes présentations de vétérans du Web et d’un «discours keynote» de Tim Berners-Lee avec une démonstration du navigateur d’origine appelé alors Next et ensuite d’une présentation de la part de certaines personnes que Berners-Lee considère comme faisant des choses «intéressantes» sur le Web aujourd’hui.
Même si les célébrations au CERN étaient sur invitation seulement, il est possible d’en suivre certaines parties :
– La célébration est en webcast «streamée» par le CERN et le canal français lci.fr .
– Diffusion sur Eurovision qui a retransmis l’évènement détails.
L’horaire du Webcast
14:00: Mot de bienvenue du prfesseur Rolf Heuer, Directeur général du CERN 14:05: Panel: The history of the Web avec Ben Segal, Jean-Francois Groff et Robert Cailliau 15:00: Démo du NeXT computer sur lequel Tim Berners-Lee a développé le Web et qui a constitué le premier serveur Web 15:15: ** Pause ** 16:00: Keynote: Tim Berners-Lee 16:30: Panel: The future of the Web avec Chris Bizer, Stephane Boyera, Dan Brickley et Tom Scott 17:00:Fin
Vous avez des questions pour Tim Berners-Lee ?
Les organisateurs de la conférence Lift ’09, qui s’est déroulée à Genève le mois dernier, ont mis en ligne un site où vous pouvez poser vos questions à Tim Berners-Lee, mais aussi voter pour les meilleures, soumises par l’ensemble de la communauté. Les questions les plus populaires auront une réponse directe du Père du Web.
Où le Web est né :
Pour plus d’information sur les débuts su Web au CERN sur les sites suivants:
J’aimerais bien vous présenter dans ce billet les premiers webisodes de la série Mère Indigne, alias Caroline Allard et maintenant alias Marie-Hélène Thibault mais vous le savez déjà, ce qui est produit par la télé se retrouve rarement disponible pour les blogueurs sur le Web mais bon, comme le dit Jérôme Hellio, directeur des émissions et thématiques, nouveaux médias à la RC, ça viendra… En attendant, vous pouvez les consulter sur le site chez RC.
Toujours en attendant, hier, c’était la lancement officiel de la série devait une salle bondée de mères blogueuses et quelques rares hommes dont Carl Blais et moi-même, tous accueillis par un cocktail mythique : Gin tonic, tranche de lime et petit parasol.
Quelle belle soirée ! Après le cocktail et bouchées, on a en droit à une seconde phase de lancement : Deux panels qui ont amené sur scène, d’une part plusieurs mères blogueuses de la première heure dont Caroline bien sûr mais aussi l’amie Martine Gingras et interviewées par France Beaudoin et ensuite, les principales têtes d’affiche de la série.
Jean-Marc Felio Jérôme Hellio Stéphane Archambault, Miryam Bouchard, Caroline Allard, Clémentine Allard, Marie Hélène Thibault, Richard Jean-Baptiste, France Beaudoin
Donc, une intéressante conversation entre Marie-Hélène Thibault (Mère Indigne 2), Stéphane Archambault (de Mes Aïeux et qui personnifie Père Indigne), la réalisatrice Miryam Bouchard et bien entendu Caroline Allard, encore là animés par France Beaudoin. Tout cela pour nous mettre en appétit pour le plat de résistance : les premiers webisodes. Et comme plusieurs sur la page Facebook ce matin, nous en aurions redemandé !
J’ai lu avec avidité le premier tome en transit entre Paris et Montréal. Dans l’avion, j’ai été pris de fous rires qui ont intrigué mes voisins de sièges. Je dois dire que les capsules que j’ai vues hier soir, rendent bien l’humour et le style si particuliers de Caroline. J’ai donc hâte de lire le tome 2, ainsi que de voir les autres webisodes, pour l’instant au nombre de huit. En terminant, je vous présente une entrevue réalisée avec Caroline sur le second bouquin, qui sera aussi présenté au public français. En effet, Caroline s’envole dans quelques jours pour faire le grand lancement de Mère Indigne, Tomes 1 et 2 à Paris.
Présentes aussi à ce lancement les amies Kim Vallée, Diane Bourque, Michelle Blanc mais aussi Danielle Verville, anciennement de l’Alliance Numérique et ci-devant mère indigne, blogueuse et twitteuse. Nous nous sommes ensuite tous retrouvés au Holder pour célébrer l’évènement. Belle surprise que le présence de Claude G. Théorêt d’Exvisu… Pour ma part, j’étais assIs entre Diane et Marie-Hélène Thibault. Y’aurait pu avoir pire… J’ai donc discuté avec cette dernière, d’ailleurs fort sympathique et encore plus quand je me suis aperçu qu’elle aimait les tartares 🙂 J’en ai aussi profité et demandé à Diane de prendre cette photo historique d’un blogueur pris en sandwich entre deux Mères Indignes…
Dans ce cadre assez large, faut le reconnaitre, la Maison, l’Université de Montréal et ses autres partenaires organisent, les 19 et 20 mars prochains, un important colloque intitulé «Le Web 2.0, les réseaux sociaux et l’éducation», colloque auquel j’aurai l’honneur de participer en tant que conférencier en compagnie de l’ami Sylvain Carle de Praized. Notre sujet d’intervention dans ce milieu universitaire ? «Expériences d’entreprises Web 2.0 au Québec, des acquis à connaitre pour le milieu de l’éducation». Le titre le dit… Nous sommes parmi les rares oiseaux à faire le lien entre l’entreprise et le milieu de l’éducation.
Pour ma part, je dois dire que ça me convient parfaitement bien puisque j’ai une charge de cours à cette même université où j’essaie justement de faire ce lien auprès de mes étudiants. Oh, en passant, si vous regardez bien le programme de ce colloque, vous verrez qu’intervient «en vedette internationale» Patrick Chanezon, de Google. Patrick sera aussi à webcom-Montréal le 13 mai sur le panel animé par Marc Canter Et aussi à souligner le travail d’organisation du copain et Yulbizzeur Robert Gérin-Lajoie, directeur du Bureau de l’Environnement Numérique d’apprentissage (BENA) à l’UdM.
Dans le cadre de la prochaine conférence internationale webcom-Montréal, le 13 mai prochain, les organisateurs vont renouer avec un principe que toutes les conférences dignes de ce nom ont adopté au cours des dernières années, même si webcom été parmi les premières à le faire en 2006. Ils vont donc accréditer cinq (5) blogueurs/blogueuses officiel(le)s et qui vont se charger de vous relater les temps forts de l’évènement, que ce soit les conférences mais aussi le webcamp, l’ambiance, le réseautage.
Le principe pour devenir blogueur officiel de la conférence est un peu le même que celui utilisé par l’ami Loïc LeMeur pour sa conférence LeWeb08 à Paris en décembre dernier. Les cinq élu(e)s devront répondre en commentaire à un billet publié sur le blogue de la conférence et dire pourquoi ils désirent être de ce groupe sélect. Les cinq blogueurs/blogueuses choisi(e)s pourront donc assister gratuitement à la conférence mais devront travailler en groupe afin de fournir une couverture complémentaire.
Autre pré-requis : Ils ou elles devront aussi joindre la communauté webcom sur Ning et se présenter entre eux et aux membres en fournissant un court portrait personnel. Moi j’y suis déjà. Et vous ???
Je me sens en panne depuis quelques jours… Ah oui ? En panne… vraiment ? Panne d’inspiration sur ce blogue après le billet sur le numérique, surtout avec le travail débuté sur deux prochains bouquins qui accapare du temps d’écriture. Mais ce n’est pas tout… Il y a aussi ma «twiaddiction», grave maladie apparue fin 2007 et qui se propage de façon virale…
Nous étions au moins deux bonnes centaines de patients jeudi dernier à la branche montréalaise de l’arbre mondial Twestival, mis en terre pour une bonne cause : L’eau. Je l’avoue, je suis un peu accro à la micro-conversation, aux micro-références, au micro-journalisme, bref aux 140 caractères. Dans cette foule du jeudi soir, je me suis aperçu que je faisais encore plus «papy du Web» que lors des rencontres de blogueurs ou lors des conférences internationales sur le Web.
Tout cela pour dire que je twitte maintenant beaucoup plus que je ne blogue. Ma production sur le Web a donc migré, comme je l’avais écrit ICI il y a déjà quelque temps vers le court, le bref, l’instantané. Signe des temps ou effet passager ? Médias complémentaires ou concurrents ou encore transition vers une autre forme de libre expression qui se cherche une forme pour intégrer le prochain internet ?
Oui, oui, c’est moi en train de Twitter avec un iPhone. Sacrilège !!!
Car il y a déjà Internet2, car il y a le virtuel et car il y a la miniaturisation des outils de propagation des contenus. On va bientôt tenter de légiférer sur les médias numériques, tenter de contrôler et de censurer la liberté d’expression. Serons-nous assez rapides et véloces pour demeurer en avance sur les législateurs, les corporatistes, les conservateurs et les intégristes ?
Pour l’instant, la micro-conversation n’est pas encore devenue micro-média récupéré par les «MAJORS» mais pour combien de temps encore ?
Crédits : La caricature est d’Awak’iT et les photos de Renée Wathelet.