Parcourir la catégorie

Événements

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Un beau débat en perspectives…

10 janvier 2008

Merci au copain Pascal Veilleux de m’avoir mis sur la piste… Demain, le 11 janvier à 11h00 aura lieu le match revanche entre Thomas Davenport et Andrew McAfee sur leurs «Disagreements over Viability of Enterprise 2.0», comme le dit le courriel de confirmation de mon inscription au Webinar. Pourquoi match revanche ? Certains se souviendront que les deux hommes s’étaient rencontrés dans un débat qui n’en fut pas un lors de la seconde édition de la conférence Enterprise 2.0 à Boston, l’an dernier. J’en avais parlé ICI.

Cette fois, l’événement est préparé par l’organisation de la conférence FastFoward2008 et amplement publicisé sur leur blogue où déjà, plusieurs personnalités ont déjà commenté. Des personnalités comme Jon Husband et Bill Ives, qui est un pote d’Andrew McAfee. Parmi les sujets à discuter :

  • Are the barriers to adoption – human, cultural and political in nature – too large to overcome?
  • Is there enough ongoing momentum to ensure broad-based adoption in certain industries?
  • What processes are most likely to benefit from Enterprise 2.0 tools?
  • How will success be measured?

J’ai hâte à demain. Si vous voulez y participer, inscrivez-vous ICI.

Communication interactive Événements

Nouvelle campagne virale pour Firefox !

7 janvier 2008

La fondation Mozilla.org vient d’inaugurer sans tambours ni trompettes une nouvelle campagne de marketing viral pour son navigateur Firefox avec, entre autres, un vidéo sur YouTube «à la LiveAid» qui égratigne la compétition. Voir ci-dessous :

[youtube nCYuRA1N3tA&rel=1]

Mais aussi un site Fight Against Boredom . Ce site propose un faux talk show, un lien sur une page Facebook, le téléchargement de la chanson thème et un lien pour télécharger Firefox…

Événements

Vous connaissez les Crunchies 2007 ???

7 janvier 2008

Pas les céréales du fameux capitaine mais le premier Gala de l’excellence technologique et très Web 2.0, organisé par TechCrunch et qui aura lieu vendredi le 18 janvier prochain au Herbst Theater de San Francisco ? Les Crunchies 2007 souligneront dans une «Award Ceremony» très américaine, les meilleures compagnies et «Start-ups» 2.0 de 2007. Qui déterminera les gagnants ? Eh bien vous voyons…

Vous pouvez encore voter ICI. Déjà, plus de 65 000 personnes ont choisi leurs compagnies et CEO préférés dans 20 catégories. Pour ce qui est d’y assister, c’est une autre affaire… De un, c’est à San Francisco, donc pas à la porte et de deux, les billets s’envolent comme des petits pains chauds.

Et pourquoi organiser pareil événement ? Je laisse répondre les organisateurs :

«The 2007 Crunchies is our first annual competition and award ceremony to recognize and celebrate the most compelling startups, internet and technology innovations of the year. The Crunchies is a collaboration project between GigaOm, Read/WriteWeb, VentureBeat and TechCrunch. Best of all, the Internet community is invited to choose who wins. »

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements OpenSocialWeb Web 3.0

2008 : L’année des Y ou des G ???

6 janvier 2008

Le 31 décembre dernier, l’ami Xavier Aucompte a commis son dernier billet de l’année, sur le blogue de B-R-Ent, en y allant d’une prédiction, ma foi, fort amusante. Il se posait la question sur 2008 et sur quel phénomène verrions-nous éclore et comme le nommerait-on. À la suite de nos conversations sur les nouvelles générations montantes, Xavier a choisi le «Y». Pas fou en effet…

Déjà, en 2007, les médias ont commencé à s’intéresser à cette génération montante des «Y», qui arrive sur le marché du travail et dont les fiers représentants ont entre 20 et 29 ans. Et il n’y a pas que les médias… Alertées, les entreprises et leurs services de ressources humaines en redemandent : Il faut tout savoir sur cette nouvelle génération qui va investir les entreprises et amener avec elle les bouleversements sociaux créés par le Web 2.0 et ses habitudes de consommation, surtout en matière de contenus et par-dessus tout, comment les «apprivoiser»?

Comme le fait aussi remarquer Xavier, 2008 sera aussi l’année de l’émergence (j’aime toujours ce mot) de l’Asie technologique, Web 2.0. Xavier parle de l’Inde et du Japon, l’une pour l’informatique trad. et l’autre pour les télécoms et la robotique mais à mon avis, 2008 sera l’année du Yuan, donc de la Chine. Alain Peyrefitte l’avait prophétisé dans un bouquin en 1973 et paraphrasant Napoléon :«Quand la Chine s’éveillera…Le monde tremblera». Le monde a commencé à trembler… En 2008, ce sera les Jeux Olympiques mais aussi l’arrivée en masse des Chinois sur Internet, Déjà, l’Asie compte le plus d’internautes, soit 460 millions sur le milliard global. La Chine à elle seule en compte 162 millions dont 122 en haut débit, loin en avant du Japon et de l’Inde (respectivement 82 millions et 60 millions).

Et ces chiffres vont croitre à la même vitesse que se développe l’économie et la société chinoise, une croissance évaluée à plus de 10% par année. La Chine aura bientôt un concurrent à Google en Baidu, les blogues explosent malgré la censure et sont une des raisons majeure de la forte poussée du nombre de blogues rescencés dans la Blogosphère en 2008. La Chine, comme le reste de l’Asie, étant plus «communautaire», les sites de mise en relation poussent comme des champignons tels que Tianji, qui a créé un partenariat en 2007 avec Viadeo, l’Euro-China Link.

Pas convaincus ??? Je vous laisse consulter un billet paru à la mi-décembre sur le blogue de veille de BNP Paribas, l’Atelier et intitulé : «Le Web 2.0 en Chine est bien vivant !». Vous avez là un recensement exhaustif de tout ce qui grouille et grenouille en matière de plates-formes et de «startup»…

Et pour conclure la lettre Y, Xavier Aucompte relève avec pertinence la montée en puissance du YUL… Trois petites lettres qui identifient à la base l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau à Montréal mais qui bien plus, personnifient maintenant le dynamisme de la blogosphère québécoise. YUL pour Yulblog mais aussi pour Yulbiz. Sous l’impulsion de plusieurs d’entre nous, dont Michel Lablanc et Philippe Martin mais aussi Stéphane Guérin, Fred Cavazza, Vincent Battaglia et d’autres, le concept s’est internationalisé en 2007 et donnera naissance, le 29 janvier prochain à Yulbiz.org et à la création de d’autres évenements Yulbiz à travers la planète. De cela, je vous en reparle aussi.

Je veux terminer ce billet en parlant un peu de la lettre G… Si 2008 est l’année du Y, comptez sur 2009 pour être l’année du G…Dans son analyse, Xavier note que Yahoo et YouTube devraient dominer l’avant-scène. J’ai de la difficulté à y croire. À mon avis, les trois prochaines années seront les années Google et celles de la terrible bataille concurrentielle qui s’annonce pour la possession, l’entreposage, la transmission et le traitement des données à l’échelle planétaire.

D’un côté, le Open Social Initiative avec Google et MySpace comme navires amiraux et de l’autre, Microsoft et Facebook. Dans le milieu, des pirates et mercenaires tels que les «scrapers». Pris dans un feu croisé, les utilisateurs qui commencent à hausser le ton et à parler de Charte des droits, de propriété, de confidentialité des données, «d’opting-in» ou «opting-out», avec à leur tête Joseph Smarr, Marc Canter, Robert Scoble, et Michael Arrington.

Les prochaines années marqueront aussi la maturation des jeux vidéo donc du Gaming sous toutes ses formes, dont le Serious Gaming et le Digital Game Base Learning. L’ami Fred Cavazza en parle abondamment dans ses prédictions et cela, déjà pour 2008. Fred parle beaucoup d’hybridation entre le Web 2.0 et le Web 3D mais je préfère parler de période de transition vers le «Wireless» global et le Web 3D qui seront le fait de la prochaine génération, celle des 5-19 ans… Je les appelle la génération G, justement… Don Tapscott, lui, parle de la «Net Generation» alors que Marc Prensky parle des «Digital Natives».

Et l’Entreprise 2.0 dans tout cela ???

Ceux qui auront suivi nos débats de fin d’année 2007 savent que nous approchons d’une définition acceptable d’un phénomàne organisationnel. Je maintiens pour ma part, ma dernière tentative :

Entreprise 2.0 : Structure née aux alentours des années 2007/2008 pour répondre à un nouveau contexte social et économique dans les pays occidentaux et poussée par l’arrivée des générations dites Y et «NetGen» dont on peut retrouver les racines dans les théories d’entreprises socialement responsables. L’entreprise 2.0 est un regroupement humain lié par la confiance avec l’objectif de créer des produits et/ou services de qualité dans un environnement de libération des énergies créatrices collectives et participatives favorisant l’innovation. L’organisation de cette entreprise repose sur des modes de fonctionnement par principe collaboratifs, participatifs et transparents en total accord et à l’écoute de ses salariés, managers, clients et actionnaires. Cette entreprise se repositionne sur ses fondements essentiels que constitue sa mémoire. Tous les acteurs de l’Entreprise 2.0 la préservent et l’enrichissent l’un et l’autre car le savoir faire et l’expertise ainsi générés sont créateurs de richesses.

Ces entreprises vont croître grâce à l’utilisation des outils du Web 2.0 comme les blogues, les wikis, les réseaux sociaux, la web-télé d’entreprise … mais l’entreprise 2.0 n’existe pas par la simple utilisation de ces outils qui vont être très vite remplacés par les environnements virtuels, les LifeLogs et autres technologies du Web 3D, qui permettront son évolution et son développement. L’entreprise 2.0, c’est une direction collégiale qui s’entend avec l’ensemble de ses partenaires pour dire :”L’entreprise c’est nous !”

L’année 2008 devrait marquer le début de la transformation graduelle des entreprises traditionnelles vers ce modèle. Deux jalons importants viendront d’ailleurs valider cet énoncé. D’une part, la tenue à Montréal, en mai de la conférence webcom-Montréal, dont une des pistes traitera de ce sujet mais aussi la tenue au début juin de la conférence américaine Enterprise 2.0. es deux conférences serviront en quelque sorte à faire l’état des lieux. Reste à voir si Xavier, Vincent, Bertrand, Caroline et les autres sauront en faire autant en France avec la conférence Entreprise 2.o organisée en 2007 avec StratégiesConférences.


Communication interactive Événements Web 3.0

Sur «l’effondrement» de la Blogosphère…

22 décembre 2007

Comme le dit si bien l’ami Bertrand Duperrin dans son billet sur le programme pour les Fêtes, l’activité de la »Blogosphère va connaître un «effondrement» dans les deux prochaines semaines et je dois m’en confesser, j’en serai un tantinet la cause. En effet, je vais prendre des vacances de blogue pour quelques jours mais avant de vous laisser à vos célébrations arrosées de champagne, je vous offre un cadeau de circonstance, un objet de réflexion.

[youtube YpKbO6O3O3M&rel]

Bien sûr, il s’agit d’une autre des très célèbres conférences de Hans Rosling que j’ai rencontré à la fin de la conférence LeWeb3 à Paris.Dans la présentation ci-dessus vous verrez une course statistique entre une Ford (USA), une Toyota (Japon) et une Volvo (Suède). Anecdote : Hans revenait sur place car il avait oublié son ordinateur sur la scène principale et s’en est aperçu juste avant de prendre l’avion. Qu’à cela ne tienne, il a sauté dans un taxi plutôt que dans l’avion.

Et c’est ce hasard qui m’a fait le rencontrer dans le grand hall de la conférence. Nous avons discuté statistiques et bien évidemment de données. Vous me voyez venir :o) Surtout que son logiciel avec lequel il fait ses présentations si impressionnantes, appelé Gapminder, a été vendu à qui au juste ? Ceux qui auront répondu Google ont tout compris.

[youtube 7sNNYYtuKYk&rel=1]

Je vous reviens donc après la tourtière (la vraie!). D’ici là, un très Joyeux Noël

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Intranet

Ah! Comme la neige a neigé…Mon écran est un jardin de givre…

17 décembre 2007

Je n’ai pas écrit une seule ligne depuis mon retour de Paris vendredi dernier. Fallait encaisser le choc du retour, la neige et le froid et ensuite la tempête… Un silence givré et grelottant… Mais avec le soleil de ce lundi, je suis de retour pour vous parler de mes dernières rencontres â Paris. Avant de m’envoler j’ai pu rencontrer Xavier Aucompte et Vincent Berthelot et ensuite Claire Leblanc.

Certains d’entre vous connaissez Xavier et Vincent car ils sont deux des principaux moteurs derrière le succès du blogue B-R-Ent, le blogue des «managers 2.0» en France. Entreprise 2.0 (terme qu’enterre déjà Bertrand Duperrin à la suite de notre conversation au Harry’s), Intranet 2.0, Managers 2.0, Web 2.0… Bien des «buzz words» pour exprimer une seule réalité dont je vous ai parlé en assistant à la conférence de JP à LeWeb3. Mais comme le dit l’ami Michel, je digresse

L’Entreprise 2.0 existe-t-elle ???

Xavier en est à ses derniers préparatifs avant de passer à l’ouest… En effet, il aimerait bien venir s’installer au Québec. Dans un échange au hockey, on pourrait dire que c’est l’équivalent 2.0 de Peter Statsny qui s’amène ! De son côté, Vincent est responsable du développement de services et de contenus RH pour l’intranet de la RATP mais a aussi été impliqué dans toutes les associations ou groupes qui cherchent à faire évoluer la fameuse entreprise de demain. Pour le moment, il profite d’un congé, question de se refaire une santé, ce qui ne devrait pas tarder…

En fait, j’ai eu une rencontre des plus constructive avec Xavier et Vincent, justement au sujet de l’emploi du 2.0 à toutes les sauces et du besoin d’en arriver à une certaine forme de normalisation. Pour cela, nous aurons besoin d’y travailler en large communauté et j’y reviendrai dans un prochain billet. Juste quelques mots pour mentionner que nous devrions en arriver à un résultat publiable sur le Web, quelque part l’an prochain. Cela étant dit, il, a beaucoup été question de l’adoption des technologies «dites» 2.0 en entreprise, tous les trois tentant de faire le comparatif France-Québec. Et c’est toujours surprenant de voir que les perceptions ne sont pas les mêmes, chacun s’attribuant le retard sur l’autre. En retard la France sur le Québec ?

Je n’arrête pas de dire le contraire mais ils persistent et signent… Mais pour moi, ce ne sont que divergences de syntaxe… La réalité est que de chaque côté de l’Atlantique, les entreprises hésitent à investir dans la refonte de leurs intranets et d’y intégrer les technologies qui font actuellement le succès du Web 2.0. Là-bas, l’hésitation est manégériale, hiérarchique. Ici elle est plus économique. Mais, bon… Il y a des exceptions à la règle comme la cas Dassault et BlueKiwi. Pour ce cas particulier, très particulier même, je ferai un billet aussi particulier et comme Bertrand Duperrin y est associé, nous en parlerons en mai prochain au quatrième Rendez-vous interactif de webcom-Montréal.

Et parlant d’événements, Xavier et Vincent ont aussi travaillé à la mise sur pied des Rendez-vous de B-R-Ent et fait une première conférence sur l’entreprise 2.0, début décembre à Paris. Un début modeste avec une vingtaine de participants payants mais quand même un bon départ. Avant de terminer ma chronique parisienne, deux mots sur l’amie Claire Leblanc, une prof. d’université mais aussi une praticienne de la communication interne qui essaie tant bien que mal de faire changer les mentalités et d’enseigner la communication interactive. Nous avons manqué de temps, le taxi attendait à la porte…

Événements

Paris, jour 4 : rencontres et découvertes historiques…

13 décembre 2007

En terminant ma quatrième journée et en quittant le Web3, j’avais rendez-vous, entre autres, avec Bertrand Duperrin. Ce dernier me rejoint sur mon téléphone cellulaire et me convie au Harry’s Bar, rue Daunou. Faut dire que je connais un peu. L’an dernier, j’ai séjourné à l’hôtel Daunou, en face et me suis fait des copains au bar voisin Le Sherwood, qui offre des spectacles de jazz et de blues. J’arrive donc pour rencontrer Bertrand. Ce dernier, de toute évidence un habitué, m’initie à l’histoire de l’endroit.

Bertrand et Max le barman

Et quelle histoire ! Le Harry’s Bar est un endroit mythique pour tout américain de passage à Paris. Pourquoi ? Parce que le Harry’s Bar est le plus vieux bar à cocktails d’Europe (1911), qu’il est l’inventeur du Bloody Mary (à l’origine le Tomato cocktail, mis au point par Ernest Hemmingway avec simplement vodka et jus de tomate), du Blue Lagoon, du White Lady et du Side Car. Impressionnant !

Et ce n’est pas tout… La carte spéciale des alcools offre des scotchs que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Avis à Michel Leblanc : Un Macallan 1938, mis en bouteille en 1969 et disponible à 240 Euros pour une portion de 6 centilitres… Autre spécialité de la maison : les hot-dogs… Pas ceux du Montréal Pool Room. Un pain vapeur, une grosse saucisse et de la moutarde forte. Définitivement les meilleurs…de Paris.

Et encore… au sous-sol. le piano-bar jazz. Ce qui est spécial, c’est que le piano, au fond de la pièce, a servi à Georges Gershwin pur composer «An American in Paris». Mythique donc avec plein de photos en noir et blanc accrochés au mur et que vénèrent les touristes, un peu comme au Hard Rock Cafe à SF Et comme le premier janvier, partout en France on ne fumara plus dans les bars, les cendriers particuliers du Harry’s deviendront des pièces de collection. J’ai prévu le coup et en ai acheté un.

En cette soirée de rencontre, Bertrand m’a podcasté pour une bonne heure à coup de séquences de dix minutes. Il m’a aussi présenté à un couple de ses amis, Matthieu et Élisabeth. De longues conversations animées sur le Web 2.0 et les courants sociaux. Matthieu étant avocat, il a joué à la perfection le rôle d’avocat du diable… Et un gros merci à Max, notre barman.

Communication interactive Événements OpenSocialWeb Web 3.0

Paris jour 4 : Le Web3, suite et fin…

13 décembre 2007

En revenant à le Web3, en fin d’après-midi, j’ai eu tout juste le temps d’arriver pour ce qui fut pour moi, l’événement dans l’événement : Un panel sur l’Open Social Initiative, avec sur scène Eric Tholomé, de Google, Marc Mayor, de MySpace et Éric Didier de Viadeo et dans la salle, rien de moins que Marc Canter. De l’électricité dans l’air, je vous jure. Un panel qui a débuté tout doucement, chacun exposant son implication dans le projet mais restant très vague sur les réelles implications du projet et sur les motivations de chacun de participer à l’OSI.

Marc Canter en action lors d’un autre panel

Ce sera une des raisons qui va plus tard mettre le feu aux poudres… Bref, pas moyen de savoir de leur panel, ce qui les motive vraiment à former cette sainte alliance contre Facebook et Microsoft, même si tout le monde s’en doute… Vient donc la période de questions. Quand vous avez Canter dans la salle, vous savez qu’il sera le premier à poser la question qui tue. C’est ce qu’il avait fait à la conférence Web 2.0 de O’Reilly, récemment en apostrophant  Rupert Murdoch de MySpace sur les «One Way API». Il a été égal à lui-même et devant la salle et les caméras, il ne s’est pas gêné pour critiquer MySpace et Google sur leurs intentions plus que vagues avec l’OSI.

Il a en particulier brandi son «Open Social Bill of Rights», celle qui vise à protéger les «social graphs» de ces derniers, donc leurs données personnelles. Au micro, Marc Mayer a reçu la charge en se bornant à répondre que les membres de l’OSI devront se pencher sur la pertinence de mettre en place un code d’éthique pour le partage de ces profils entre partenaires et des données qui s’y trouvent. Canter en a remis en les accusant de s’être lancés dans l’aventure en amateurs, mettant ainsi en péril les données personnelles et en bafouant potentiellement les droits des utilisateurs.

La polémique soulevée par Canter n’est qu’une des facettes d’un enjeu de taille. Il touche ce que j’aime à appeler le Web des données ou le Web 3.0. Que fera-t-on des milliards de milliards de données générées par les utilisateurs du Web 2.0, des blogues, des wikis et des sites sociaux en passant par les YouTube, Flickr, inpowr et autres ?

Pour Google, c’est clair. L’enjeu est de dominer ce nouveau Web, de créer l’ordinateur planétaire, nourri par les méga-entrepôts de données, tel celui de The Dalles (Photo ci-haut).  Pour ce faire, Google doit contrer toutes les initiatives de Microsoft. MySpace de son côté, se doit de contrer Facebook qui menace de le détrôner comme site social no 1 au monde. Panique à Bord chez M. Murdoch. On cogne à la porte de chez Google qui vient de rater l’opportunité de s’entendre avec Facebook. En fait. FB «aurait» offert une entente publicitaire de trois ans aux deux, soit Microsoft et Google. La firme de Mountain View se serait retirée des discussions quand Mark Zuckerberg aurait demandé, en plus, une prise de participation de 1,6 %, soit 240 $ millions supplémentaires, ce qui revenait à capitaliser FB à 15 milliards.

Microsoft ayant mordu à l’hameçon, MySpace a vite convaincu Google de contrer et tout est allé alors très vite. Une alliance anti-Microsoft-Facebook s’est donc constituée avec d’autres plus petits partenaires tels que Viadeo, Ning, LinkedIn, Orkut, bien entendu, Friendster, Bebo, SixApart et d’autres. Le but :  isoler Facebook et attirer les développeurs dans la «sainte alliance», leur permettant de profiter d’un plus grand «centre d’achats» pour leurs applications, donc de faire plus de $$. Pour les petits, l’alliance va de soi. Une entreprise telle que Viadeo n’a ni les ressources humaines, ni les ressources financières pour développer la multitude d’applications qui la rendrait rapidement attrayante pour une plus vaste communauté, surtout si on vise également les entreprises.

Mais pourquoi MySpace avec son 200 millions de membres aurait-elle avantage à en faire partie et a ouvrir ses portes aux autres membres en termes de code et d’applications ? Pas évident mais on se borne à dire qu’on fait le pari d’attirer des membres des autres plates-formes du seul fait de sa force de gravité. Possible… Mais il est clair que MySpace a la trouille et veut tuer son compétiteur Facebook. Dans l’exercice, Google a beau jeu : Il va servir de fédérateur en imposant des normes communes en matière de développement d’API et lentement, il profitera des données de cette immense communauté en devenir. Les développeurs eux ? Ils auront à choisir leur camp. Les utilisateurs eux ? Une fois de plus, ils n’auront qu’une toute petite voix dans ces grandes manœuvres financières et technologiques. À moins que ne se lèvent plusieurs Marc Canter avec à la main la fameuse Charte des droits…

Communication interactive Événements

Paris jour 4 : Le Web3, un RSS de photos en mal d’identité…

13 décembre 2007

Avant de quitter la conférence pour me rendre aux Échos.fr, j’ai eu le temps d’assister à une étrange présentation du «père des RSS», nul autre que Dave Winer. En plus d’être à l’origine des RSS, David est blogueur invétéré mais aussi un entrepreneur. Pas de soucis, comme disent les français, un entrepreneur-blogueur, cela va presque de soi…

Loïc tenait donc à ce que David présente sa nouvelle trouvaille soit un «screensaver» (voir ci-haut) pour écran de télé, si possible plasma, et qui présente des photos en mode RSS. Une trouvaille qui se cherche une raison d’être et un modèle d’affaires, ce qu’il a lui-même confirmé. Pourquoi agréger des photos en provenance du monde entier et les diffiuser sur un écran de télé qui est inutilisé ? Pour la beauté de la chose ou parce que cela met de la vie sur un grand écran noir ? Beaucoup de participants de la salle ont critiqué son nouveau dada qui origine d’une idée développée sur son blogue qt intitulée «Social Cameras».

De son intervention, je retiens autre chose de plus utile, En fait deux… En faisant référence aux RSS, à Twitter et même aux blogues, il a parlé de «Rivers of content». J’aime bien… Et pour rester dans les définitions, et en réponse à une question d’une participante qui ne réussit jamais à bien définir à ses clients ce que sont les RSS, Dave a eu la brillance de les qualifier en trois mots : Automated Web Surfing.

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Paris jour 4 : Le Web3, les intranets et l’entreprise 2.

13 décembre 2007

Je n’ai pas eu une minute à moi à partir de mercredi matin. Pour résumer la dernière journée de la conférence de l’ami Loïc, je vais devoir faire des ellipses car il m’a fallu la quitter à 11h30, question de me rendre dans le 2e arrondissement où m’attendait Michel Germain. Car il m’avait fait une petite place dans sa journée de formation intranet aux Échos.fr, une formation avec des gestionnaires de diverses sociétés françaises en provenance de Paris, certes, mais aussi de Strasbourg, Nice, etc. Des gens du domaine des communications mais aussi des ressources humaines et des TI. Pas de surprises… Les trois domaines sont clairement et toujours identifiés au développement des intranets.

Une conférence d’une heure sur l’avenir des intranets dans un monde 2.0 et même 3D, ce qui fait habituellement beaucoup réagir et retour à LeWeb3 pour la grande finale. Mais avant de parler de cette dernière session qui fut houleuse mais passionnante, retour sur les conférences du matin.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir plus tôt, au programme de cette journée, une conférence sur l’Entreprise 2.0 ou mieux, sur sa non-existence… J’étais donc un spectateur intéressé dans la salle des plénières pour écouter JP Rangaswani, ou «JayPee», pour Loïc. Sa conférence ressemble en plusieurs points à la mienne et à celles du plusieurs autres dont Don Tapscott. Mais son approche a cela d’intéressant qu’il affirme que l’entreprise ne sera pas 2.0 mais plutôt transformée par de grands courants sociaux dont le courant technologique des outils gratuits et faciles à utiliser qui peuplent le Web 2.0 mais aussi par des courants sociaux profonds dont les contenus générés par les utilisateurs et le fossé générationnel et l’arrivée en force des nouvelles générations. En passant, JP était auparavant CIO de Dresdner Kleinwort Wasserstein, le banque qui a implanté des wikis et que cite Tapscott dans son livre Wikinomics.

Encore là, rien de nouveau. J’en parle régulièrement, faisant entre autres, référence aux travaux et écrits de Marc Prensky. Ce que je retiens d’original dans sa façon de présenter les faits, c’est sa catégorisation. Dans mes présentations, je fais régulièrement référence aux 10 forces sociales, économiques démographiques et technologiques qui sont les moteurs de l’innovation et du changement, Lui, parle des quatre «T» : Team, Trust, Time et Technology.

Il n’avait qu’une vingtaine de minutes pour nous en parler. Ce fut suffisant pour me donner le goût d’aller lire son blogue. Oh, en passant, JP fait partie, comme moi, des «pappys du Web 2.0». Faut que j’initie ce groupe sur Facebook :o) La suite de mes péripéties «webtroisiennes» dans le prochain billet !

Communication interactive Événements

Paris, jour 4 : Quand la réalité nous poursuit…

12 décembre 2007

Juste un court billet en ce mercredi matin ensoleillé à Paris. Un billet pour souligner que la réalité québécoise me poursuit jusque dans la salle de conférences. Je prends mes courriels et tombe sur celui de Philippe Le Roux de VDL2. Philippe m’envoie une invitation qui va comme suit :

«Nous avons constaté que vous faites partie des blogueurs influents du web québécois. À ce titre, il me fait plaisir de vous envoyer l’invitation qui a été adressée aux médias par CNW-Telbec. Espérant avoir le plaisir de vous rencontrer et de répondre à vos questions demain matin. C’est avec grand plaisir que le CEFRIO, VDL2 et SOM Recherches et Sondages vous invitent au dévoilement du tout premier indice économique portant sur le commerce électronique au Québec. « Pour la première fois, nous pouvons chiffrer avec précision l’ampleur des dépenses effectuées par les Québécois sur Internet et en suivre mois après mois l’évolution, déclare Monique Charbonneau, présidente-directrice générale du CEFRIO. » Cet indice répondra à des questions telles que : Combien de Québécois font des achats en ligne ? Combien dépensent-ils chaque mois sur Internet ? Quelle part Internet rafle-t-il au commerce de détail traditionnel ? Au cours de ce petit-déjeuner de presse, les experts du CEFRIO, de VDL2 et de SOM dévoileront non seulement les premiers résultats de ce sondage amorcé en juin 2007 mais feront aussi le point sur l’ampleur du commerce électronique au Québec et son impact sur notre économie.»

Je suis certain que les copains, dont Michel Leblanc, seront sur place pour l’occasion.

Communication interactive Événements

Conférence LeWeb3 : Le son est de retour !!!

11 décembre 2007

Enfin, on peut bloguer et «réseauter» tout en assistant aux conférences sur grand écran avec le SON !!! Bravo. Je suis avec Sandrine Szabo et Thierry Weber, deux copains suisses qui ont assisté hier au Yulbiz et qui sont ici pour bloguer et podcaster la conférence. Sandrine a reçu hier ce qu’elle appelle son bouquet de fleurs 2.0.

Là où on bouffe le midi…

Il y a trois bâtiments à LeWeb3. L’immense où se déroulent les conférences. un second où ont lieu les repas et le «réseautage» ainsi qu’un troisième pour les »start-ups» et qui sera reconvertie demain en salle de conférence aussi. Ici  tout le monde blogue ou podcaste.

Il y a des entrevues partout, des caméras et des spots d’éclairage. fascinant comme dirait Spock. Le prochain billet demain.