Je n’ai pas eu une minute à moi à partir de mercredi matin. Pour résumer la dernière journée de la conférence de l’ami Loïc, je vais devoir faire des ellipses car il m’a fallu la quitter à 11h30, question de me rendre dans le 2e arrondissement où m’attendait Michel Germain. Car il m’avait fait une petite place dans sa journée de formation intranet aux Échos.fr, une formation avec des gestionnaires de diverses sociétés françaises en provenance de Paris, certes, mais aussi de Strasbourg, Nice, etc. Des gens du domaine des communications mais aussi des ressources humaines et des TI. Pas de surprises… Les trois domaines sont clairement et toujours identifiés au développement des intranets.
Une conférence d’une heure sur l’avenir des intranets dans un monde 2.0 et même 3D, ce qui fait habituellement beaucoup réagir et retour à LeWeb3 pour la grande finale. Mais avant de parler de cette dernière session qui fut houleuse mais passionnante, retour sur les conférences du matin.
Quelle ne fut pas ma surprise de voir plus tôt, au programme de cette journée, une conférence sur l’Entreprise 2.0 ou mieux, sur sa non-existence… J’étais donc un spectateur intéressé dans la salle des plénières pour écouter JP Rangaswani, ou «JayPee», pour Loïc. Sa conférence ressemble en plusieurs points à la mienne et à celles du plusieurs autres dont Don Tapscott. Mais son approche a cela d’intéressant qu’il affirme que l’entreprise ne sera pas 2.0 mais plutôt transformée par de grands courants sociaux dont le courant technologique des outils gratuits et faciles à utiliser qui peuplent le Web 2.0 mais aussi par des courants sociaux profonds dont les contenus générés par les utilisateurs et le fossé générationnel et l’arrivée en force des nouvelles générations. En passant, JP était auparavant CIO de Dresdner Kleinwort Wasserstein, le banque qui a implanté des wikis et que cite Tapscott dans son livre Wikinomics.
Encore là, rien de nouveau. J’en parle régulièrement, faisant entre autres, référence aux travaux et écrits de Marc Prensky. Ce que je retiens d’original dans sa façon de présenter les faits, c’est sa catégorisation. Dans mes présentations, je fais régulièrement référence aux 10 forces sociales, économiques démographiques et technologiques qui sont les moteurs de l’innovation et du changement, Lui, parle des quatre «T» : Team, Trust, Time et Technology.
Il n’avait qu’une vingtaine de minutes pour nous en parler. Ce fut suffisant pour me donner le goût d’aller lire son blogue. Oh, en passant, JP fait partie, comme moi, des «pappys du Web 2.0». Faut que j’initie ce groupe sur Facebook :o) La suite de mes péripéties «webtroisiennes» dans le prochain billet !
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[…] à la même table que le conférencier-vedette JP Rangaswami, que j’avais rencontré une première fois lors de sa conférence à LeWeb3 à Paris en 2007. JP était catégorique dans ses propos. il n’en revenait pas de […]