De retour à Montréal après ma virée à Paris et à Bordeaux, virée intense et très courte (6 jours) où je n’ai guère dormi mais rencontré une foule de gens intéressants avec lesquels j’ai pu élaborer sur quelques-unes de mes théories préférées dont le «Serious gaming», les «LifeLogs» et la création de la mémoire de l’entreprise et de l’utilisation des technologies du Web 2.0 et Web 3D pour mettre en place ces concepts porteurs de changements organisationnels majeurs.
Qui a dit que les lignes de tramway polluaient l’environnement visuel ? (Nouvelle ligne à Bordeaux)
J’ai ainsi eu des conversations prometteuses avec Michel Germain et Catherine Lenglet, du Réseau des Compagnons. Catherine, avec laquelle j’ai discuté longuement et qui envisage de me faire intervenir sur le sujet lors d’une prochaine rencontre à Paris. En fait, le sujet serait : Web 2.0, nouveaux modes de communication et de cognition visuelle et traiterait du fait que le rapport de l’homme et des entreprises à l’information et à la connaissance est bouleversé par l’évolution fulgurante des nouvelles technologies. Ainsi de nouveaux modes de consommation, de travail et d’expression plus visuels sont entrain de modifier l’accès, la diffusion et le partage de la connaissance.
Ce sujet est le point central de mes conférences et de mes interventions en entreprises : Comment intégrer les nouvelles générations en entreprise (Digital Natives) et surtout comment créer à leur intention une mémoire d’entreprise ? Je suis intervenu plusieurs fois à Paris pour expliquer mes réflexions sur la mémoire d’entreprise. Pour la créer, cinq pré-requis :
1- Communiquer les savoirs (aggrégation de blogues)
2- Bâtir les savoirs (multiplication des wikis)
3- Identifier les savoirs (mise en ralation)
4- Récupérer les savoirs (Peer-to-peer avec les retraités)
5- Documenter les savoirs (LifeLogs)
Ces cinq critères essentiels à la ME, ont capté aussi l’attention de Fred Cavazza (qui vient de faire son premier billet sur Yulbiz), de Patrice Hut de chez Veloia et d’Olivier Amprimo de chez Headshift, ainsi qu’un autre français devenu copain après une longue conversation : Éric Blot. Le fait qu’un de ces trois points, soit identifier les savoirs, fasse appel à la mise en relation a aussi intéressé Dan Serfaty et Éric Didier de chez Viadeo.
Photo des trois mousquetaires au Yulbiz : Votre serviteur, Fred Cavazza et Michel Leblanc
(photo de Michel…)
Dans mes conférences, je traite de dix grandes forces de changement qui sont en train de bouleverser autant les individus que les entreprises. Dix forces démographiques, sociétales, développementales, technologiques et personnelles qui doivent être prises en compte dans la façon dont s’orientera le développement de la communication interne interactive ainsi que la gestion du savoir en entreprise.
Parmi des dix forces :
- Une population vieillissante
- Le dé«clic» générationnel
- «Power to the people»
- Les valeurs de consommation
- Les communautés collaboratives
- La connectivité
En terminant cet épilogue de mon séjour dans l’Hexagone, je vous laisse avec quelques autres photos d’atmosphère du premier Yulbiz-Paris. S’il faut en croire Fred, il y en aura d’autres…
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