J’ai passé toute la journée de vendredi en atelier au Château Laurier, à Ottawa. Je donnais cet atelier et une conférence d’ouverture sur l’impact des technologies du Web 2.0 sur les entreprises et plus particulièrement sur l’économie du savoir. Vous connaissez mes sujets de prédilection : L’entreprise 2.0 et la création d’une mémoire d’entreprise… J’avais devant moi une douzaine d’agents et agentes en économie du savoir, représentant chacun ou chacune une province ou territoire canadiens. Ils font tous partie de RDÉE Canada, soit le réseau national de développement économique et d’employabilité, un organisme para-gouvernemental voué au service des communautés francophones hors-Québec.
L’équipe des agents du savoir et pas nécessairement dans l’ordre, vous me pardonnerez : Adaberto Nieves, Pascal Marchand, Yves Régimbald, Alain Royer, Gaétan Lanteigne, Danny Robidoux, Monique Hébert et Patrick Lachapelle. Hors photo : Siriki Diabagaté, Chantal Gabriot et Diane Martel.
Fascinant de rencontrer ces jeunes et un peu moins jeunes, investis de la mission de développer dans ces communautés, l’économie du savoir. Entre autres, au Nouveau-Brunswick, ils viennent de publier un rapport très intéressant sur le sujet, tout en utilisant, entre autres, Facebook, pour l’organisation de la conférence de presse. C’était donc le terreau idéal pour le Web 2.0, qui peut offrir à ces communautés tissées serrées, l’opportunité de rayonner sur la scène régionale, provinciale, nationale et même internationale en utilisant des outils simples et peu coûteux, tels que les blogues, wikis, et sites de mise en ralation professionnelle.
Nous avons exploré ensemble ces avenues et comment les professionnels et petites entreprises peuvent profiter de l’exposition d’expertises locales , regroupées au sein de communautés de savoir. J’ai aussi été surpris par le degré de compétence et d’appropriation de ces agents. Faut dire que plusieurs d’entre eux (elles) sont issus de la génération Y et W (je remplace ma génération G par W pour «wireless») . Bref, impressionnants par leur adoption de plusieurs des outils du Web 2.0 dont Skype et Facebook. Mais reste que ces derniers ne faisaient guère le lien entre les sites comme Facebook et les entreprises et peu d’entre eux étaient conscients du potentiel économique de plates-formes telles que Viadeo et LinkedIn.
Enfin, j’espère qu’après cette journée, certains sauront mettre à profit notre partage de connaissances au profit de l’économie du savoir hors-Québec. Une juste et noble cause, dont un des principaux «évangélistes» est celui qui m’a si gentiment reçu à Ottawa, soit le directeur général adjoint du RDÉE, Aubrey Cormier. Un Acadien comme moi mais pour lui, une réalité quotidienne alors que moi, ça remonte aux ancêtres…
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