Au rythme où vont les choses, je n’en finirai pas de finir… Il y avait tellement de matière «de jus» à la conférence Web 2.0 Expo que je me dois de vous en reparler encore… Cette fois pour vous parler de plates-formes Web 2.0 et même Entreprise 2.0, qui étaient présentes sur place avec kiosque et tout… et qui ont retenu mon attention. Habituellement, ces plates-formes ont de drôles de noms de Twitter à Flickr, de Viadeo à Ning, Plaxo, Joost, etc… Les deux suivantes ne font pas exception sauf que comme pour la française BlueKiwi, elles s’adressent à un marché différent et nouveau : l’Entreprise 2.0.
La plates-forme collaborative GESMP de Golightly
Je parle des plates-formes collaboratives GESMP de Golightly (pour Golightly Enterprise Social Media Platform) et de Mzinga. En matière de collaboration en entreprise, on retrouve habituellement des solutions dites «propriétaires» de grands fournisseurs tels que Microsoft, IBM, Oracle, SAP et même RedDot, solutions revampées pour offrir des suites collaboratives offrant des fonctionnalités de blogue, de wiki, de WebTV, et de connectivité professionnelle. Des solutions d’une part propriétaires et offertes en intégration interne au sein des entreprises, intégrées par des consultants et gérées ensuite par les services informatiques (Ti).
Les nouvelles plates-formes comme Mzinga sont à code source ouvert et dorénavant disponibles en mode SaaS (pour software as a service) ou encore en «Cloud Computing» et soutenues par Amazon ou Google mais ça, c’est une autre affaire… Pour en revenir à ces plates-formes, elles offrent des alternatives peu coûteuses et performantes pour les entreprises, habituellement petites et moyennes, qui ne sont pas «prises» avec une architecture technologique traditionnelle, basée le développement à l’interne, les «Smart enterprises suites» et la paranoïa de la sécurité.
Elles offrent au client une flexibilité et une variété de services allant de l’intégration pure et simple à la solution SaaS. Ce qu’elles perdent en revenus de licence, elles vont le rechercher ailleurs, soit en frais de consultation ou encore en contrats de co-modération, ce qui est nouveau et inédit, un peu comme pour l’industrie du disque où la vente de musique sur support CD n’est plus la source privilégiée de revenus mais bien ses produits dérivés s’adressant à une communauté.
Et offrir des services de co-modération, c’est aussi aider les entreprises à définir, comme le mentionne l’ami Geoffroi Garon, de nouveaux rôles à l’interne tels que des animateurs ou responsables de communautés. C’est définir de nouveaux postes, soit aux Communications internes, soit aux Ressources humaines mais qui auront de plus en plus à interagir avec les employés, regroupés en communautés internes ET externes.
Pour en revenir à nos plates-formes Web 2.0, notez que même la plate-forme québécoise inpowr vise le marché corporatif et l’Entreprise 2.0 et planifie donc une version adaptée aux besoins des Ressources humaines et disponible en SaaS. Juste un dernier mot sur inpowr…
Dans un précédent billet, je mentionnais que les responsables avaient été accueillis par l’ami Loïc LeMeur et avaient fait l’objet d’un vidéo sur Seesmic/Loïc.TV/blogue. Eh bien voici finalement le produit fini.
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Vous y apprendrez, entre autres, que j’en suis à réaliser un objectif de 21 jours visant a améliorer ma condition physique, ce qui passe par la perte de poids. Mmmm…
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