#LeWeb13: le Web dans 10 ans ? Ramon, lui a compris !

Seconde journée de conférences à LeWeb Paris. Comme vous le savez, j’ai raté la partie AM mais merci à Loïc et son équipe, les captations vidéo sont maintenant disponibles pour chaque prestation. Et la première que je voulais regarder, une fois la partie LIVE terminée est celle da Ramon De Leon que j’avais vu en 2011. Ramon avait été LA star même s’il avait parlé sur la scène secondaire.

Là, il est en ouverture de la seconde journée et sur la scène principale dans le pavillon Pullman. Et de tous ceux et celles que j’ai vu à date, c’est le seul qui parle réellement de ce qui va se passer dans 10 ans. Hier, tous et toutes ont parlé d’Internet des choses, du Web intelligent, d’entrepreneurship, bref des sujets déjà abordés l’an dernier. Ramon est spécial, un cas en soi mais avec une façon très terre-à-terre de voir les choses. Il fait un peu beaucoup «preacher» et même s’en amuse mais quand il parle de la NextGen ou Generation Next, il a totalement raison. Et ce qu’il dit n’est pas différent de ce que je dis moi aussi à mes clients ou dans mes propres conférences.

Ces futurs consommateurs vont transformer la relation-client mais aussi la relation patron-employé. Les habitudes de consommation que Ramon explique vont inévitablement et inexorablement se répercuter sur les et en entreprise. Et que dire de sa génération #GenJustBorn. Des bébés qui n’ont pas un an. Il a encore une fois raison. Cette autre génération va être celle qui sera la plus étudiée, la plus testée, la plus sollicitée, la plus «monitorée», la plus connectée. Bien beau parler d’objets connectés, de Google Glasses et de Google Cars mais peut-on aussi parler de Google Babies ? Qui a déjà une caméra d’installée au-dessus du lit du poupon à naître, caméra avec senseurs et géo-positionnement ? Plusieurs parents ou futurs parents.

Et comme si ce n’était pas encore assez, Ramon a fait un peu comme Jeremiah hier qui a lancé sa compagnie sur cette même scène. Donc Ramon annonce qu’il passe de Dominos Pizza à une agence de marketing interactif : RiseInteractive. De plus, avez-vous souvent l’occasion d’écouter quelqu’un vous parler de façon si humaine et énergique au sujet des nouvelles technologies. C’est comme pour le journalisme: il mène à tout pourvu qu’on en sorte. Ramon a commencé livreur de pizza. Ce vécu, il le retranspose d’une façon unique et c’est ce qu’il l’a propulsé à Paris devant des milliers de personnes et c’est pourquoi il est encore une fois un de mes coups de coeur de la conférence.

En conclusion, Loïc a dit :«Can anybody speak after Ramon ?» Dure journée pour les autres qui ont suivi. J’ai écrit dans le récent billet sur Clara Shih mais il y en avait d’autres que je voulais entendre. En particulier Gary Vaynerchuck, que j’avais rencontré il y a trois ans, Carmine Gallo et Brian Solis. Commençons par Gary. Il a son franc parler et habituellement, mais malgré l’égo ne «bullshitte» pas. Il parle de lui, de son expérience en tant «personal brand» et entreprise. Des bons et mauvais coups. Et habituellement, il ne fait pas de conférences avec slides. Il fait des sessions questions-réponses. Mais avant que cette session commence, il a parlé un peu avec Loïc et ce que j’ai aimé c’est une petite citation, parfaite pour Twitter: «Let’s start thinking about the depth of our relations, not the width». Ce n’est pas le nombre de followers/amis/relations qui compte mais la relation que nous bâtissons ensemble. Difficile à faire avec 1 million de «fake followers…».

Bon, je me suis étendu un peu trop sur le sujet… Je vous laisse avec Gary pour la session questions-réponses, toujours intéressante, plusieurs fois drôle. Carmine Gallo et Brian Solis devront attendre un prochain billet…