Un peu pour faire suite à mes deux récents billets sur Facebook et Twitter en particulier mais dans une certaine mesure sur l’ensemble de la «sociosphère», je tiens à vous présenter rapidement deux points de vue radicalement opposés du moins, au premier degré sur le thème plus vaste de l’être ou le pas être sur le Web social… Pouvons-nous exister sans…
D’une part la récente vidéo de Solange Te Parle sur le narcissisme 2.0 :
Et de l’autre, un billet publié par un entrepreneur du Web montréalais, LP Maurice, co-fondateur de la «start-up» Busbud. Quand on est «dans le milieu» faut être sur le Web et les Internets, ce qu’il a été tout au cours des dernières années surtout dans la dite «sociosphère». Et là, presque du jour au lendemain, il décide de décrocher, avec tous les risques mais aussi, selon lui, les bienfaits que cela représente.
Son billet, intitulé :«Into the Wild» explique sa disparition.
Et vous ? Comment gérez vous votre présence et identité numériques ?
2 Commentaires
Il faut relire Gilles Lipovetsky… Dans l’ère du vide, une œuvre écrite en 1983 (!), Lipovetsky analyse l’impact de la prolifération des écrans dans ce qu’il appellera la société post-moderne, soit une société sans grands idéaux, qui se caractérise par une perte de sens des projets collectifs, sociaux et politiques. Pour cet auteur, cet âge est celui où l’usage facilité des nouveaux médias crée un phénomène d’auto-starification, d’hyperspectacularisation où chacun tend à devenir « objet à filmer et sujet qui filme » (voir le vidéo de Solange qui parle), clairement, la gamine a lu les œuvres complètes du grand « L », ce qui n’enlève rien à son talent. Le citoyen post-moderne donc, sans grand idéal autre que de se mettre en lumière, se transforme en acteur complaisant de sa propre vie.
Pas certain qu’elle se soit tapé son oeuvre. Pour en être certain, faudrait que tu lui demandes et rien de plus simple. Vas sur saon site et poses-lui la question 😉 Je crois plutôt que c’est une «naturelle»…