J’aimerais vous écrire un mot en cette occasion spéciale.. Mais avant, laissez-moi vous expliquer. Il y a quelques lunes déjà (2008-2010) , j’ai écrit une série de billets sur ce blogue sur la miniaturisation des conversations. Je faisais évidemment référence aux fils d’actualité des réseaux sociaux qui offrent, en opposition aux plus longs statuts que nous permettent un outil comme le blogue, la possibilité de nous exprimer et d’interagir dans la quasi-immédiateté.
Et c’était avant l’arrivée des outils de l’éphémère comme SnapChat qui célèbre ces jours-ci ses 900 millions de «monthly active users» ou encore les Periscope et Meerkat de ce monde.
Ce beau paragraphe d’introduction pour expliquer que ce billet sera retransmis sur les réseaux sociaux mais par Twitter en premier, comme c’est encore le cas pour beaucoup de contenus qui migrent après naissance dans leur écrin de conception qu’est le blogue vers les grands canaux de diffusion mondiaux que sont Twitter, Facebook, LinkedIn et Google+. Pourquoi Twitter et non Facebook ou un des autres?
Parce que j’ai toujours eu un faible pour Twitter comme plate-forme de diffusion mondiale de mes billets et parce que Facebook, je le réserve à mes amis proches pour la conversation, n’en déplaise à certain(e)s. Twitter pour diffuser ? Eh oui, il n’est pas mon canal favori pour la conversation. Twitter est un formidable amplificateur de quelque 300 millions de RT possibles, bien loin du 1,3 milliard de Facebook. Mais qui voit tous ses amis Facebook sur le mur d’actualités? Comme dirait Michelle Blanc, Twitter c’est une rivière où on s’abreuve». C’est un flot (flow) continu d’informations et de renseignements et de conversations. Je n’ai pas toujours soif…
Mais je privilégie encore et toujours Twitter pour la diffusion de mes billets et celui-ci qui aura l’insigne «honneur» d’être mon 20 000e Tweet!
Suivre le rythme?
Je sais, je sais. Je vous entend dire «20 000? Cest pas beaucoup, pourquoi en faire tout un plat?…». En effet, ce n’est rien comparé à certains comptes de célébrités qui utilisent à saturation et à outrances pour entretenir et faire croître leurs «fan base». Ce n’est pas moi tout simplement et pourtant, j’aurais eu tout le loisir car mon compte a été ouvert en mai 2007. J’aurais eu amplement le temps en plus de huit ans de me rendre dans les six chiffres.
Mais je ne veux pas me sentir obligé de «suivre le rythme». Et c’est la même chose pour ce blogue qui atteindra bientôt le cap des 1 000 billets, ce qui, encore là est bien peu pour une plate-forme que j’utilise depuis mars 2006. Je sais, selon les bonnes pratiques, il faut bloguer régulièrement pour se faire un nom et une place. Mais une fois cela arrivé, on fait quoi? On continue pour rester au sommet à tout prix même si à un certain moment, on n’a juste pas envie. On continue au risque de faire dans l’automatisme ou dans la redite, de faire ce qu’on appelle bien savamment du «repurposing content»? Bref de radoter un peu…
Pas pour moi. Cela fait des mois que je n’ai pas écrit de billet. Bien entendu, j’ai perdu de l’auditoire mais dans la vie, il faut faire des choix. Plusieurs, ici, comprendront. Mais le blogue sera toujours là comme aujourd’hui, en attente de nouvelles idées, de nouveaux intérêts, de nouvelles réflexions. D’ici là, la vie continue et pour en revenir au petit oiseau bleu, il demeure pour moi, une rivière de contenus qui, si filtrés, sont d’excellente consommation.
Et je veux participer modérément et de façon pertinente à enrichir cette rivière où l’on devrait partager et consommer des idées et aussi voir la quantité mais surtout la qualité des vagues ainsi créées.
Par contre, je ne me fais pas d’idées sur Twitter… L’engagement est là aussi difficile et les usages parfois tordus. Facebook reste pour la conversation la meilleure des plates-formes sociales. Bref, je vais tweeter ce billet en premier et ensuite le faire apparaître dans Facebook et G+. Pourquoi G+? Parce qu’il y a encore beaucoup de monde à cet endroit mais surtout parce que Google aime et référence bien G+. Normal, non? Faites le test, vous verrez…
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