Toutes les publications par

Claude Malaison

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Le logiciel libre, la «rock star » et le T…witter #e2conf

27 juin 2009

Je dois absolument vous parler des « Rock Stars ». Non, non, ce ne sera pas un billet culturel quoique… Il s’agit plutôt des « vedettes » de la conférence Enterprise 2.0 à Boston. Et comme pour l’an dernier, il y en a eu deux: Booz Allen Hamilton et Lockheed Martin. C’est toujours pareil… Les 1 500 participants se passionnent pour les études de cas. Pas les grandes théories des « gourous et évangélistes » ou encore les meilleures pratiques des consultants ou les  «pitches de vente » des fournisseurs mais des expériences vécues par leurs semblables dans la mise en place des stratégies et outils de Web 2.0 au sein de leurs entreprises. D’ailleurs c’est ça, entre autres, l’entreprise 2.0 non?

Un commentaire qui reflète bien le sentiment général est celui formulé par l’ami Gil Yehuda sur son blogue: « We get frustrated when we hear “motherhood and apple-pie” lessons about E2.0.  I would have screamed had I heard one more speaker or seen one more tweet telling me “it’s not about the tools, you know.  It’s about culture.”  Yes, we heard.  We agree.  But we are past this.». Clair non?

Les participants lors des conférences « keynote » du mardi matin. Je suis là, tout à gauche…

Mais c’est aussi autre chose… L’édition 2009, nous attendait avec deux surprises de taille: d’une part l’omniprésence de Twitter, aussi bien en utilisation par les participants et dans les soirées baptisées « Tweet-up » mais aussi dans les tables-rondes, et la majorité des conférences. D’autre part, l’entrée en scène fort remarquée du « Open Source », du logiciel libre et pas par la petite porte…

L’Open Source fait son entrée aux USA

Bref, l’an dernier, la CIA et Lockheed Martin avaient fait office de « rock stars » de la conférence en présentant leurs études de cas. Celle de la CIA appelée Intellipedia est un ensemble d’initiatives 2.0, soutenues par nul autre que Google dont voici les composantes :

  • Intellipedia or aggregation
  • Intelink blogs for communication
  • Tag|Connect (similar to the Internet’s del.icio.us) for organization
  • Inteldocs (a document management system for file sharing community-wide)
  • Gallery (similar to the Internet’s flickr)
  • iVideo (similar to YouTube)
  • Intelink Instant Messaging (IIM)
  • Really Simple Syndication (RSS)

Une solution en « Building Blocks » et faisant appel au logiciel libre! Qui peut se vanter d’être plus secret et bardé de niveaux de sécurité? La CIA en «Open Source »? Hérésie informatique nord-américaine, non? De son côté, celle de Lockheed-Martin était organisée autour de SharePoint avec des « plugins » (plugiciels) tels que Google Search et NewsGator, entre autres. Car ce n’est un secret pour personne que les outils collaboratifs de la suite SharePoint sont décevants et qu’il faut avoir recours aux plugiciels pour compléter le dispositif de collaboration et de réseautage.

Pas facile donc avec un outil générique comme SharePoint, qui est tout de même installé dans 80 % des intranets d’entreprise, surtout quand Shawn Dahlen et Christopher Keohane, viennent dire à Andrew McAfee en bilan de deuxième année et devant toute l’assistance réunie à Boston qu’ils ont mis de côté SharePoint et opté pour une solution semblable à celle de la CIA, donc qui implique Google et le logiciel libre…

Dur pour le moral des « microsoftiens ». Ces derniers ont d’ailleurs eu toutes les misères du monde à établir leur crédibilité à la conférence qui se déroulait du 22 au 25 juin. D’ailleurs plusieurs participants se promenaient à la conférence en portant le t-shirt distribué par Box.net et sur lequel j’ai mis la main:

Même Ross Mayfield l’a porté le jeudi matin.. D’ailleurs, Ross et Thomas Vander Wal ont eu une discussion tardive et surtout très musclée le mardi soir avec Christian Finn, directeur SharePoint Collaboration, au sujet de la prochaine version de SharePoint, qui sera annoncée publiquement en octobre au SharePoint Developer Conference de Las Vegas. Sa sortie sur le marché est prévue au 1Q ou 2Q 2010  et les gens de Redmond fondent beaucoup d’espoirs sur cette version. Ross et surtout Thomas, qui en connaît long sur le sujet, se sont ainsi permis de relever toutes les failles de cette future version. Le lendemain matin, cette prise de bec était LE sujet de discussion aux tables au petit-déjeuner… Bref, la présentation McAfee/Lockheed Martin ce même matin n’a rien fait pour redorer leur blason…

La deuxième vedette, j’en ai parlé dans mon billet précédent. Il s’agit de Booz Allen Hamilton, un fournisseur de technologies pour le gouvernement américain. Ils ont gagné le concours organisé par Enterprise 2.0, soit le Open Innovation 2009. Le trophée leur a été présenté par Oliver Marks, Stowe Boyd et Steve Wylie. En dernière journée de conférence, le responsable du projet « Hello », Walton Smith est revenu présenter le projet en détails avec une démo en « live ». Intéressant de l’entendre parler d’un taux d’adoption de la plateforme par plus de 41% de leurs 21 000 employés et aussi, preuves à l’appui sur leur blogue, de la résistance de la haute direction à son projet.

Il a expliqué comment la haute direction est venue exposer son scepticisme sur le blogue. S’en sont suivis de longs échanges en commentaires. Et ce dernier de dire qu’il est fier d’avoir tenu son bout et qu’il allait aller mettre le trophée sur leur bureau, ce qui a bien fait rire les participants entassés dans la salle.

Et encore une fois, dois-je le souligner, la solution Web 2.0 retenue chez Booz Allen Hamilton est un amalgame de blogues, wikis, fils RSS, tagging, réseau socio-professionnel, etc. en « Open Source » (encore…) qui viennent s’installer par-dessus SharePoint. Interrogé à ce sujet, Smith a précisé que la solution Microsoft ne servait pas de portail intranet mais bien de solution pour la gestion du contenu et des documents. Leur démarche ressemble d’ailleurs beaucoup à celle de Lockheed Martin…

Dans les trois cas, soit aussi bien pour la CIA que pour Lockheed Martin et Booz Allen Hamilton, leurs projets intranet ou de Web collaboratif sont faits de solutions différentes pour chaque fonction et l’utilisation de logiciel libre se répand. Tout cela, question de coûts inférieurs et d’agilité dans le déploiement. Dur coup, non seulement pour Microsoft mais pour toutes les suites logicielles propriétaires, en majorité nord-américaines, De cela, je vous reparle dans le prochain billet.

L’omniprésent Twitter…

Je viens d’écrire que les participants étaient entassés dans la salle où Walton Smith est venu présenter son projet « Hello ». Cela est une forte indication de l’intérêt des participants et de la popularité du sujet. Foule, donc pour les études de cas mais aussi pour tout ce qui, de près ou de loin, faisait référence à Twitter. Dès le lundi, en ateliers, j’ai pu constater l’ampleur du phénomène. L’an dernier peu de participants twittaient la conférence. Cette année, sur les tables, tout plein d’ordinateurs portables et de «Smart Phones » avec soit Twitter et beaucoup de TweetDeck!

Le panel Twitter animé par Jessica Lipnack avec entre autres, Clara Shih et Bill Ives

Pas besoin de vous expliquer que le panel How Twitter Changes Everything #e2conf21a connu un succès phénoménal les gens faisant une longue file à la porte mais bizarrement, la modératrice Jessica lipnack n’a pas jugé bon mettre en projection, le flux des messages qui originaient de la salle. En fait, un seul modérateur l’a fait systématiquement, soit Oliver Marks. Bref, au lieu de vous faire le résumé des discussions, je vous laisse le plaisir de lire les fameux commentaires des participants. (L’ordre est inversé) #e2conf21

Ce qui arrive dans pareil cas, c’est qu’une partie de l’assistance est captivée par le flot incessant de messages et en oublie presque les propos des panélistes. Dans certains autres cas, les commentaires, parfois durs des participants peuvent déstabiliser les conférenciers. Bref, cela me rappelle notre propre expérience de novembre 2006 à webcom-Montréal avec Sylvain Carle.

Les organisateurs, pour leur part, se sont aperçus de l’utilité de pareille exposition d’information et ont installé le mercredi un écran dans le hall de la conférence (ci-dessous).

Pas besoin de vous expliquer que le session en keynote intitulée The Future of Social Messaging in the Enterprise #e2conf14 a connu elle aussi un immense sucès. Vous avez probablement remarqué que dans les deux liens ci-dessus qui amènent aux panels ont des #hashtags qui leur sont propres. C’est là une intéressante initiative des organisateurs. En plus du hashtag officiel soit #e2conf, ils ont créé des hashtags particuliers pour chaque conférence ou tables-rondes, permettant ainsi de mieux classer et retrouver ce qui s’est écrit sur chacune.

Le Tweet-up du mardi soir. Plein à craquer. Du réseautage à l’état pur..

Et que dire des soirées ? Plus des « Meet-ups » mais bien des « Tweet-ups », sauf pour la soirée privée et sur invitation d’Andrew McAfee, chez lui. Et devinez? En effet, je n’ai pas été invité. Faut dire que nous ne sommes pas en très bons termes depuis son passage à webcom en 2008, passage pour le moins controversé, ce dernier ayant fait une présentation vieille de deux ans, ce qui a valu de la part de certains participants le titre de « conférencier template ».

Andrew McAfee à webcom en 2008

Et puisqu’il est question de webcom, une brève mention de tous les points communs entre les deux évènements, que ce soit au niveau de l’usage des réseaux sociaux, des blogueurs officiels, des gratuités comme les keynotes ou de leur Open Enterprise (webcamp pour Montréal) ou leur E2.TV, l’équivalent de du webcom-live et de ses captations vidéo. Mais aussi plusieurs différences… D’une part, la conférence bostonienne souffre, comme plusieurs autres, du manque de connectivité (Wifi). Sur ce point, Montréal offre une source fiable mais qui sait ce que ce sera quand elle aura 1 500 participants qui twittent et bloguent en même temps?

Aussi que la conférence Enterprise 2.0 se déroule sur trois jours et quatre pistes en plus d’offrir des ateliers le premier jour ainsi que la désormais célèbre soirée « Evening in the Cloud », sur le Cloud Computing pour les entreprises.  Aussi qu’elle va offrir une petite soeur californienne à compter de l’an prochain. En effet, il y aura deux conférences Enterprise 2.0. L’une à Boston et l’autre à San Francisco. Et l’ami Steve Wylie, l’a confirmé: je suis invité aux deux!

p.s. Parlant de nouveautés, surveillez le blogue de webcom. Les organisateurs ne seront pas en reste et vont bientôt annoncer un programme 2009-2010 revu et amélioré…

Cloud Computing Entreprise 2.0 Événements

Entreprise 2.0: une impression de déjà vu, tout dépendant du point de vue!

24 juin 2009

Est-ce que je serais poursuivi par la malchance ? Bonne question et qui se pose plus cruellement en ce début officiel de conférence à Enterprise 2.0 à Boston (hier, c’était l’apéro avec les ateliers). Dans un récent billet, j’ai parlé de mes déboires avec le moteur de recherche de Twitter. Là, c’est encore la techno qui fait défaut… Ce matin, mon transformateur de courant, qui alimente mon Notebook Aspire a littéralement grillé. J’ai cherché en vain quelqu’un avec le même modèle mais sans succès.

J’écris donc ces lignes de mon ordinateur que je gardais en soutien (heureusement). En plus presque toute la matinée, nous avons souffert d’un manque de connectivité, ce qui fait que je n’ai pu twitter les présentations en direct comme prévu. Le seul moyen d’avoir du Wifi de qualité était de m’installer dans le hall. C’est de cet endroit que je fais ce premier billet.

Premier d’une série sur la « grande messe » de l’entreprise qui se veut 2.0. Elle se veut tellement en train de suivre les grands courants sociaux que près de 1 500 personnes s’entassent dans des salles de conférences trop petites pour cette foule. En début d’après-midi, Oliver Marks et Richard Collin, tous deux conférenciers et figures bien connues se sont vus refuser l’accès à une des salles. J’ai pris cette photo d’Oliver en train de regarder la conférence en vidéo sur le canal vidéo Ustream de la conférence.

Nuages et étude de cas

Traditionnellement, la conférence Enterprise 2.0 commence le lundi par une série d’ateliers et comme pour l’an dernier, Dion Hinchcliffe y était avec son « Implementing Enterprise 2.0…». Je dis comme pour l’an dernier car il semble que la conférence soit un peu une copie de celle de 2008, à la différence qu’il y a plus de personnes qui assistent et qu’un phénomène émergent (j’aime bien ce mot) prend beaucoup plus de place cette année : Twitter!

Donc, journée traditionnelle hier avec les ateliers et en début de soirée avec l’évènement « Evening in the Cloud » sur le Cloud Computing. Même genre de panel que l’an dernier avec d’un côté les vendeurs de solution qui ont huit minutes pour convaincre les clients (de l’autre côté) des mérites de virtualiser leurs données dans le «nuage» Internet. Le panel de l’an dernier était plus vivant. Cette année, étaient présents IBM, Google et EMC.

Notre hôte Steve Wylie à la soirée Evening in the Cloud

Ce qui a été plus original est la formule du « après ». L’an dernier, un simple cocktail de réseautage. Cette fois-ci, une séance semblable mais agrémentée de « speed dating in the Cloud ». J’ai vécu une expérience semblable l’an dernier dans une conférence de l’Institut Canadien. Ainsi, quatre compagnies ont entre dix et 15 minutes pour présenter leur offre ou produit. Après ce délai, sonne une cloche ou autre «gugus» sonore et les gens passent au suivant. Hier soir, nous avions chacun un jeton symbolique d’un million de $. Il fallait donner ce jeton à une des quatre compagnies, celle qui nous avait convaincu qu’elle était la meilleure pour héberger nos données. Et devinez qui a gagné ? IBM…

Ce matin, salle pleine pour une matinée de présentations spéciales ou « keynotes ». La première a beaucoup intéressé le public mais très peu pour moi. Jashua Franklin-Hodge est venu parler du site Web 2.0 de la campagne de Barrack Obama. Je retiens les 14,5 millions d’heures de diffusion sur YouTube par la communauté ce qui équivaudrait à des dépenses de pub d’au moins 50 millions $US. Communautaire mais aussi Web 2.0 marketing comme présentation. La suivante a mis en scène le journaliste/prof et auteur Matthew Fraser.

Ce dernier vient d’écrire un bouquin, préfacé par nul autre que Jimmy Wales, de Wikipedia et intitulé « Throwing Sheep in the Boardroom ». Présentation décevante, faite de lieux communs. Du contenu et évidences faits pour un public de néophytes mais certainement pas pour le public de Enterprise 2.0. À un certain moment, il a fait à l’inverse de ce que je fais en conférence et a demandé à tous ceux  qui n’étaient pas sur Facebook et sur LinkedIn de lever la main. Personne… Je retiens seulement le passage où il a parlé de la difficulté d’adoption du Web 2.0 par les entreprises en ces termes: « You cannot transform Power dependant hierarchies into hippie communes » ou encore que nous sommes en train de vivre, avec le Web 2,0 une révolution sociale et politique. Reste l’organisationnelle…

Oliver, Stowe et Richard Collin

Là où c’est devenu intéressant, c’est quand Oliver Marks et Stowe Boyd sont venus présenter les résultats du concours Open Enterprise 2009. En compétition,  quatre entreprises dont trois technologiques. Sun, Intel, Cicso et Booz Allen. J’ai demandé à Stowe pourquoi IBM n’était pas parmi les finalistes. « Tout simplement parce qu’ils n’ont pas participé » a été sa réponse…Bref, la gagnante a été Booz Allen avec leur projet de réseau professionnel nommé « Hello ».

L’interface de « Hello »

J’écris sur cette étude de cas, de un parce que c’est une étude de cas mais aussi parce que cette entreprise a intégré le Web 2.0 de façon modulaire avec de multiples solutions. Une pour le blogue, une autre pour le wiki, une autre pour le réseau social, etc. Vous me voyez venir?  Dans mon prochain billet ou le suivant, c’est promis je vous reparle de de la monoculture propriétaire nord-américaine en matière informatique, qui alourdit et quelquefois immobilise les entreprises.

Événements Médias sociaux

Quand Twitter fait la révolution ! #iranelection (2)

21 juin 2009

À la fin de mon long WE de veille et de micro-intervention dans le cadre de la contestation des résultats de l’élection présidentielle en Iran, je me suis retrouvé, le lundi soir et surtout le mardi matin 16 juin devant un choix cruel… En effet, en quatre jours, #iranelection est devenu tellement populaire sur Twitter et dans les médias que des dizaines de milliers d’usagers se sont mis à participer. Rien de mal jusque là… C’est la grande démocratie 2.0!

Sauf qu’en ouvrant les portes à la masse des utilisateurs, se sont produit plusieurs phénomènes inédits. De un, les néophytes n’ont pas été capables de faire la différence entre les informations validées et les messages de désinformation et de deux, justement, sont arrivés en scène les Basij Twitter et ces derniers, facilement reconnaissables par leur entrée récente sur Twitter, leur nombre peu élevé de  «followers », répandaient ainsi des faussetés :

Desinformation going on : #IranElection HAS NOT been blocked. Stop RTing false hastags

@oxfordgirl: Look at tweets spreading alarm, all have bwteen 20-40 followers and been tweeting less than 24 hrs=gov agents #iranelection

Loin de tenter de bannir Twitter, le POUVOIR a tenté de s’en servir lui aussi. Il a mis des milliers de Basij et de fonctionnaires au travail. Le nombre de nouveau comptes Twitter a sensiblement augmenté au cours des derniers jours en Iran. Et les nouveaux à twitter pour la révolution et la démocratie sont tombés dans le panneau. C’est là, la limite du journalisme citoyen, des twitters d’occasion, sans expérience de la couverture « live »de pareils évènements. Les prévenir équivaut presque à prêcher dans le désert… En est résulté ma décision de quitter le flux #iranelection .

Oh! Je ne leur jette pas la pierre. L’enfer est pavé de bonnes intentions… Et je ne peux que penser que cela nous ramène au débat entre les médias traditionnels et leur éthique journalistique et les médias sociaux. À des débats comme celui que nous avons eu récemment au 3e mardis de Montréal avec les journalistes en grève de Rue Frontenac et en particulier le conférencier et journaliste «dit» techno Jean-François Codère.

En fait, il n’y a pas de noir et de blanc en cette matière mais plein de zones de gris… Où commence et où finit la manipulation des médias, qu’ils soient traditionnels ou sociaux? Quel est le meilleur garant de la liberté d’expression ou de la liberté tout court? Les deux se font manipuler mais le nombre aurait-il raison cette fois? La rue (pas Frontenac) aura-t-elle raison des officines du pouvoir? C’est aux Iraniens de décider de leur sort… Comment pourrait-il en être autrement?

Je ne peux donc m’empêcher de noter le cynisme des médias traditionnels et de leurs porte-parole face à ce qui se passe là-bas et à une possible révolution. « La révolution Twitter n’aura pas lieu », titrent Scholars & Rogues, avec comme tête de proue la journaliste washingtonienne bien connue et habituée des conférences de presse de la Maison-Blanche, Helen Thomas. C’est ce qu’ils disent de leur Amérique mais ne pensent pas le moindrement que le monde ne se limite pas à eux.. Mais les USA sont multiples et donc, permettent aussi ce genre de billet: « We Will Never See Iranians The same Way Again ». Deux USA, deux visions du monde différentes. L’une cynique. l’autre pleine d’espoir et d’empathie. N’est-ce pas là ce qui a fait élire Barrack Obama ?

Sauf qu’il ne faut pas être totalement naifs au point de penser que ce qui se passe en Iran est uniquement une révolution verte ou rose, du peuple, par le peuple et pour le peuple. Il y a une lutte de pouvoir sous-jacente comme dans toute révolution. Celle-ci met en scène des acteurs connus: les Ayatollahs. Mais aujourd’hui, la rue semble échapper à leur contrôle… Le contrôle de l’information, la répression, la pensée unique, le dogmatisme et l’extrémisme. Qui aura le fin mot de l’Histoire?

Communication interactive Événements Médias sociaux

Suis-je banni du moteur de recherche de Twitter pour cause de viralité excessive?

21 juin 2009

Absorbé par les évènements qui se produisent en cette journée du 15 juin à Téhéran et surtout impressionné par la gigantesque manifestation qui vient de s’y dérouler, je remarque à peine un message qui vient de s’afficher en jaune sur la page d’accueil de Twitter. Faut dire que j’utilise de plus en plus et presque uniquement TweetDeck

C’est un message de la part de l’équipe de service de Twitter et de leur hébergeur  NTT America Enterprise Hosting Services, qui nous avertissent de l’indisponibilité de Twitter, plus tard dans la soirée, heure du Pacifique. Je copie ce message et le « twitte » avec un court commentaire à 16h33:

« Message fron Twitter: We will have 90 mins of maintenance starting at 9:45p Pacific today, June 15. Cmon, man! #IranElection

C’est à ce moment que commence une étrange aventure pour moi. Je suis immédiatement suivi dans ma requête par @oxfordgirl, une des sources majeures d’information sur #iranelection qui écrit:

«@twitter please don’t take Twitter down, you’re essential to Iran. You’re part of history, don’t let us down. #iranelection 5:02 PM Jun 15th»

Elle est suivie par @oliviertesquet qui le premier, rajoute le hashtag #nomaintenance :

«@Twitter qui n’avait rien demandé va devoir se postionner sur #iranelection: ce soir, maintenance ou #nomaintenance ? 5:12 PM Jun 15th»

Je reprends mon message à 17h32 et rajoute le hashtag:

« Message from @twitter: We will have 90 mins of maintenance starting at 9:45p Pacific, June 15. Please don’t! #nomaintenance #IranElection

Et à partir de là, se produit LE phénomène viral… Nous sommes retwittés par d’autres qui retwittent, par d’autres qui twittent et qui sont retwittés à leur tour. Ce qui fait que #nomaintenance se retrouve vite parmi les dix «Trending Topics ». Cette montée en puissance pique va piquer la curiosité des médias et aussi, semble-t-il, celle du Département d’État américain .

Le sujet va se répandre à l’échelle de la planète et va monter jusqu’au second rang dans les « Trending Topics » comme me le fait remarquer l’amie Natacha Quester-Séméon:

Ce que nous savons aujourd’hui, c’est que 1-Twitter et son hébergeur ont été forcés de reculer, ce qui fait que nous annonçons trois heures plus tard:

« Twitter Down Time Rescheduled 2-3p PST (1:30a in Iran). See more here: http://bit.ly/XmcsB #nomaintenance #iranelection »

Mais aussi que 2- le Département d’État a aussi fait ses pressions et ainsi, Twitter devra attendre encore plus longtemps avant de pouvoir faire une session «écourtée» de maintenance. Médias et abonnés vont reprendre « l’affaire » ainsi que Natacha qui en fait un billet sur Mémoire Vive.TV et intitulé: « Quand Twitter ne coupe pas pour soutenir les Iraniens #nonmaintenance ».

On parle même de diplomatie:

« oliviertesquet: Dingue! RT @Patthomas La diplomatie Twitter http://bit.ly/gfF6K #iranelection #nomaintenance ».

Bizarre, bizarre…

Je ne sais pas si Twitter n’a pas apprécié le geste mais depuis ce temps, je ne suis plus indexé par le moteur de recherche quand je tente de publier en # ou encore en @… Ce n’est peut-être qu’une coïncidence… Mais cette dernière va me permettre de faire l’expérience d’un très mauvais service de support. En effet, depuis ce temps, je tente de rejoindre quelqu’un au service clientèle ou au support pour lui faire part de mon problème mais peine perdue… Je leur ai twitté mon problème directement. Rien, aucune réponse…

Littéralement, tous les sujets de support qui ne trouvent pas réponse dans les FAQ sont systématiquement acheminées dans un genre de communauté pour Twitteurs frustrés appelée: « Get Satisfaction ».

Je dirais plutôt comme les Rolling Stones: «I can’t get NO satiisfaction! » car aucune réponse sur cette communauté de support. C’est beau le Web 2.0!!!

J’ai vérifié toutes les possibilités. Que ce soit un défaut TweetDeck, un défaut Twitter et nommez-en! Bref, je suis dans de mauvais draps car je quitte demain pour Boston afin de « couvrir live » la conférence Enterprise 2.0. Dois-je vous dire que j’ai tenté l’expérience avec #e2conf et @e2conf avec l’organisateur de la conférence Steve Wylie mais que rien ne va…

En désespoir de cause, je vais me servir du compte de notre agence soit: @ahcom pour me retwitter. J’ai essayé et pour le moment, ça marche! Mais bon… Après cette note discordante, je reviens au fil des évènements en Iran dans le prochain billet. Promis!

Communication interactive Événements Médias sociaux

Quand Twitter fait la révolution ! #iranelection

21 juin 2009

Voici le premier d’une série de billets sur la saga Twitter en relation avec les évènements qui se sont déroulés et se déroulent toujours en Iran. Pourquoi parler d’un tel sujet dans ce blogue de niche techno ? Simplement que je vais y analyser encore le phénomène qu’est Twitter et de son influence grandissante dans le monde et en particulier de celui des mass médias, mais aussi vous parler de ses dérives…

Après les 54 heures de couverture « live » des attentats terroristes à Mumbai en novembre dernier, je ne m’attendais pas à être aspiré aussi rapidement dans la couverture micro-journalistique d’une autre crise internationale. Le semaine dernière, donc, comme bien des gens, j’ai reçu les résultats du vote iranien à la présidence avec étonnement. Les sondages laissaient entrevoir la victoire des modérés au premier sinon au second tour… Et voilà que les radicaux et leur homme de paille Ahmadinejad l’emportent avec presque 70% des voix d’une participation record de plus de 80% des votants!

Le lendemain du vote, commence sur Twitter et autres médias sociaux, ce qui va devenir un raz-de-marée bien différent. Tout doucement, on commence à vois apparaître sur Twitter, dans les sujets les plus « trendys », celui de #iranelection. Il montera ainsi pour occuper la première place pendant une semaine, n’étant déclassé qu’en ce dimanche par celui de la fête des pères ou #Happy Fathers Day. Au début, il n’y a sur ce sujet que les Iraniens eux-mêmes et les réguliers sur Twitter, ceux que l’on appelle les « power twitters ». Ceux qui se retrouvent parmi les deux millions d’utilisateurs réguliers sur les 30 millions d’usagers.

J’entre donc dans le flux, un peu de la même manière que Mumbai, soit en tentant d’identifier les sources crédibles. Encore une fois, les médias traditionnels ne sont pas au rendez-vous en ce début de crise qui va prendre une ampleur internationale. Mais déjà les13 juin, un billet de ReadWriteWeb souligne cette absence avec un titre qui va encore ajouter à la popularité montante de la plateforme co-fondée par Biz Stone: « Dear CNN, Please Check Twitter for News Abour Iran ». CNN, qui a révolutionné les médias avec sa couverture de la guerre du Golfe, dans les années 90, en prendra plus que pour son grade en ces premiers jours. Son absence de réaction et de couverture avant l’arrivée en scène de la célèbre Christiane Amanpour sera sanctionné par un assassin #CNNFAIL.

Le billet de RWW sera le plus retwitté des premiers jours et son impact va être profond sur le cours des évènements car on parlera ensuite de «Révolution Twitter». Avec, entre autres, des citations de ce genre :

vetivergirl: The Revolution may not be Televised, But it sure as hell will be TWITTERIZED. #IranElection #Iran9

Donc, je cherche mes sources en ces premiers jours et en trouve légion en Iran même car dans les premiers jours, aucun problème à obtenir les coordonnées des principales sources d’information crédibles car elles sont là, retwittées. Mais contrairement à Mumbai, je ne me laisse pas entrainer dans la couverture en direct mais essaie plutôt de me faire un vrai portrait de la réalité. Qui a raison et qui a tort ? Les résultats des élections sont-ils légitimes ou non ? Quels sont les vrais chiffres, les vrais enjeux et surtout, je tiens à trouver une confirmation visuelle de ce qui se passe. Dans les premiers jours, il y aura peu de visuel, surtout sur YouTube qui éprouve des difficultés à retransmettre. On parlera même de censure… Mais finalement, des visuels commenceront à filtrer comme cette photo que j’ai intitulée

« The face of repression »

Et cette vidéo de la manifestation monstre du 15 juin, où plus d’un million de personnes se sont retrouvées dans la rue à Téhéran, tournée par un amateur et que j’ai intitulée:

« The Sound Of Freedom: Staggering footage, without commentary. What commentary do you need? »

À en croire plusieurs sources « internes », les iraniens ont la certitude qu’on leur a volé l’élection, que les résultats ont été truqués d’avance, etc. Bien des sources officielles en dehors d’Iran commencent aussi à penser la même chose mais certains soutiennent toujours le «Et si les résultats étaient bons?» …

L’entrée en scène des médias

Et c’est là que les médias font leur entrée… Tout d’abord les non traditionnels tels que le Huffington Post et The Atlantic avec Andrew Sullivan et son Daily Dish. Les deux vont être les premiers à changer leur couleur de base et adopter le vert en signe de solidarité avec les opposants au régime en Iran. Ce vert va être d’ailleurs être aussi adopté par bon nombre d’usagers de Twitter :

Donc, les deux vont lancer la couverture en  « live-blogging » mais ne seront pas les seuls. Il va aussi y avoir du côté francophone Mémoire Vive.TV de l’amie Natacha Quester-Séméon.

Au cours de ces premiers jours, la BBC sera une seules des chaînes traditionnelles à être présente, surtout avec sa chaîne en Persan mais aussi et curieusement par la présence sur place et sur Twitter d’un correspondant d’ABC, Jim Sciutto.

C’est ce petit groupe qui va donner le ton aux autres. Dans les heures et jours qui vont suivre, vont se multiplier les blogues en direct tels que celui du Monde.fr, de Libération.fr, du New York Times, du Guardian et le très «twitté» Boston Globe Big Picture.

La couverture dès les premiers jours de Huffington Post et le la BBC, captée sur Livestation

Toutes les sources d’information vont s’entendre sur un point: ce qui a débuté comme une simple contestation des résultats d’une élection est en train de se transformer en véritable révolution et en cela, Internet et surtout Twitter et Facebook auront joué et jouent toujours un rôle déterminant. Et quand le pouvoir tente de museler la liberté d’expression, il tente d’abord de museler les médias traditionnels et oublie pour un certain temps les médias sociaux. Ils ont aussi oublié que l’Iran était une nation de blogueurs:

IRAN: A Nation Of Bloggers from ayrakus on Vimeo.

Mais comme vous le lirez dans le billet suivant, LE pouvoir apprend vite…

Entreprise 2.0 Événements

Voici venu le temps des conférences (air connu) et des vidéos!

17 juin 2009

Après webcom-Montréal et notre série de conférences en France, voici  venu le temps de la «grande messe» de l’entreprise 2.0, qui débutera le 22 juin prochain à Boston, soit la conférence Enterprise 2.0,Steve Wylie est en quelque sorte mon alter ego à titre de directeur de la programmation et des conférenciers. J’y serai en tant que blogueur et twitteur officiel mais aussi avec comme but second de recruter les meilleures études de cas en vue du prochain webcom, qui aura lieu le 22 octobre… Déjà ! Plus que quatre mois..

Bref, Je suis revenu de France avec, dans mes cartons, au moins trois études de cas spectaculaires et très Web 2.0. La France sait y faire, comme vous avez pu le remarquer dans mes récents billets. Je ne vous en dis pas plus de ce côté et vous réserve la surprise d’ici début juillet. Mais attendez-vous à des surprises de taille! En attendant, voici le petit clip que nous avons tourné ce printemps :

Bref, je ne veux pas oublier de mentionner également deux autres conférences montréalaises qui soulèveront bien des passions et intérêts. J’ai nommé d’une part, le WordCamp Montréal, que présente ici l’ami Philippe Martin en parlant de la présence de Matt Wullenberg, le fondateur de WordPress. Aussi le Podcamp Montréal au mois de septembre.

Le site de Podcamp n’est pas encore en ondes mais c’est compréhensible car webcom, qui arrive le mois suivant, n’y est pas non plus. Par contre, ce qui est maintenant disponible, c’est la seconde série de vidéos des conférenciers de mai dernier dans la section Archives du site mais aussi la mienne que je vous présente ici. En passant, toutes mes excuses à Canoe car il y aurait eu méprise au départ sur l’usage des codes d’insertion. Voici donc ma vidéo webcom, gracieuseté de Canoe :

Quant aux présentations .ppt, je vous demande un peu de patience, car les conférenciers et conférencières ne sont pas très discipliné(e)s en ce domaine et nous devons les harceler pour récupérer cette denrée rare qu’est le jus de cerveau 2.0…

Parlant de jus de cerveau, je vous présente ici ce que nos cousins français appellent un « teaser » de notre présence sur le plateau de TechToc.TV afin de parler de parler en table ronde avec Vincent Berthelot et Frédéric Bascunana du thème: Entreprise et marketing 2.0 état des lieux entre le Québec et la France.

Ces conférences ne sont pas les seules car s’en vient aussi le Web 2.0 Expo, à New York et novembre mais cela, c’est une autre histoire… Et vous avez remarqué que depuis quelques jours, je ne suis pas tellement actif sur ce blogue? C’est que l’actualité internationale m’a rattrapé, une fois de plus, sur Twitter. J’ai donc passé tout le WE dernier ainsi que lundi, scotché devant mon écran à suivre et twitter les évènements qui se déroulent toujours en Iran et que vous pouvez suivre sur #IranElection. le hashtag le plus populaire sur Twitter depuis vendredi dernier. Ce sera d’ailleurs le sujet de mon prochain billet. À suivre…

Événements LifeLogs Mémoire d'entreprise NTIC Web 3.0

#ParisLille 3- L’essence d’une expérience de vie et d’hospitalité

13 juin 2009

Je voulais terminer ma série de billets sur notre périple en France par un compte-rendu de notre passage à Lille. Je dis «notre» parce que contrairement à Paris où j’étais seul québécois, je suis parti en TGV pour Lille afin de rejoindre les potes Philippe Martin et Michelle Blanc, eux déjà sur place…

Mais je m’aperçois en fouillant pour ma recherche que de nombreux billets ont déjà été publiés sur le sujet : @erdelcroix: vidéos en ligne des conférences à Lille de @MichelleBlanc, @emergent007 et @PhilippeMartin http://ow.ly/dS9. C’est ainsi que l’ami Éric Delcroix twitte ce matin le contenu de nos conférences de la semaine dernière. Parce que ces dernières ont été filmées par l’équipe de Jérôme Moles d’Awak’iT et mises en ligne sur son blogue en même temps qu’une lettre ouverte qui nous était destinée.

En fait, notre périple dans la capitale des Ch’tis n’est pas passée inaperçue car il n’y a pas que ces deux amis qui ont blogué et twitté notre court passage. Donc, j’en fais un résumé à la fin de ce billet…  Il s’est passé tellement de choses dans un si court laps de temps ! J’essaie de ramasser mes idées et souvenirs, question de ne rien oublier mais peine perdue, si je commence, je suis certain que je vais en louper des bouts.

Mais bon, voici l’essence d’une expérience de vie et d’hospitalité : À la différence de Philippe et Michelle, j’arrive à Lille en début de soirée après avoir failli rater mon TGV. Merci d’ailleurs à Éric Blot qui m’a sauvé la mise à la Gare du Nord. Une courte heure de train, justre assez pour mettre la dernière main à ma présentation du lendemain. J’arrive à Lille et suis «pris en charge» par l’ami Jérôme Moles. Pas question de voiture, nous irons à pied au resto où m’attendent les autres, en comité restreint, comme le dit Éric Delcroix qui est là, en compagnie de Philippe, Michelle et de Yann Karvarec de Digiport et co-organisateur de notre venue avec Jérôme.

Découverte des spécialités locales mais j’ai la digestion difficile depuis le repas du midi du premier jour de la conférence de Paris. Une intoxication  au poisson qui va me suivre pendant tout le périple… Bref, première soirée faite de discussions animées dans un resto en vieilles pierres, style auberge du 17e siècle… Le séjour commence bien.

Notre hôtel, lui, est aux antipodes… Le Suitehotel Lille Europe est situé dans un secteur de Lille où les édifices sont ultramodernes, dont la gare Lille Europe, et d’une architecture à couper le souffle. Donc, il est lui aussi moderne et les chambres sont vastes et comment dire, semblent avoir été aménagées en «kit» à la IKEA. Toute la salle de bain semble faite d’un seul bloc… Bref, du wifi gratuit dans la chambre. Parfait pour prendre les derniers messages et twitter un peu.

La spectaculaire gare Lille Europe

Le lendemain, c’est le départ en taxi avec Philippe et Michelle. Direction, Digiport. Eux ont visité la veille, pas moi… Je suis donc impressionné par la restauration de ces vieux bâtiments industriels du siècle dernier.

Photo de la galerie d’Émilie Ogez

Et que dire de la salle de conférences en auditorium… Cette salle va lentement s’animer de figures connues mais surtout de figures inconnues. Plus de cent personnes vont ainsi venir s’asseoir dans une salle qui peut en contenir trois fois plus au moins mais pas grave… Il y a de l’atmosphère, je la sens bien. Ça va être un avant-midi spécial…

À Philippe donc de briser la fine couche de glace… Voici comment l’a décrit l’amie Émilie Ogez (en passant, retenez bien ce nom) dans son blogue : «C’est Philippe Martin qui démarre avec une présentation intitulée : “Dix technologies du web 2.0 qui permettent de bâtir l’ADN numérique de votre entreprise”. Un choix difficile quand on sait qu’il existe aujourd’hui plus de 3000 applications (Go2Web20.net)». J’enchaîne ensuite avec : “Quels sont les avantages et enjeux pour une entreprise à intégrer de nouvelles stratégies de collaboration et de partage, issues du Web 2.0 ?”

Photo de la galerie d‘Éric Blot

Et pour la grande finale, Michelle se lance avec : “Médias sociaux et l’entreprise, Médias sociaux dans le monde, Médias sociaux et référencement Exemples concrets d’utilisation des médias sociaux et ROI” Comme le dit Émilie :  ça commence fort avec le premier slide, où on peut lire : “Sex drug ad rock & Roll”, les innovateurs du Web”. À en juger par le flot de commentaires sur Twitter et de photos sur Facebook, Flickr et Twitpic, nous avons bien «performé» et surtout, à mon avis, brossé un tableau complémentaire et cohérent du Web 2.0. Bref, YÉ !

Ensuite, c’est le cocktail avec champagne et petites bouchées savoureuses, où se succèdent les rencontres, discussions et échanges de cartes d’affaires avant de prendre la direction de centre-ville. Nous y trouvons une terrasse ouverte où la serveuse veut absolument que nous allions plutôt à l’intérieur… Rien n’y fait, nous voulons manger au grand air, grand bien nous en fasse d’ailleurs. Mais j’ai l’appétit léger après les bouchées ce qui fait que je discute avec @vinch01 ou Vincent Battaglia, venu tout droit de Bruxelles. Ce dernier envisage d’organiser une pareille conférence là-bas… Pourquoi pas ???

Vincent Battaglia à gauche en compagnie de Michelle, entre autres.

Mais il faut quitter parce que nous attend le Yulbiz/Blog-em-Nord et la communauté des blogueurs et blogueuses de la capitale du Ch’nord. Voici comment un de ceux-ci décrit l’endroit : le bar récent “Le monde moderne” en plein cœur de Lille qui propose une ambiance sympathique, et, de ce que j’ai entendu, des petits encas vraiment formidables ! C’est de Julien Leconte, alias Freeman59.

Photo de la galerie de Vincent Battaglia

Un petit bar à deux étages où nous sommes un peu à l’étroit, ce qui fait que lentement mais sûrement, nous nous retrouvons tous et toutes dehors en terrasse et en pleine rue… Magique ! Et comme dans tout bon Yulbiz qui se respecte, ça se termine par un «After» dans un resto pas loin et ensuite les digestos dans un bar. Nous quittons ce dernier et nos hôtes à regret.

Le lendemain c’est le départ pour Paris. Michelle et moi allons sur le plateau de TechToc.TV pour l’enregistrement d’une émission en compagnie du pote Vincent Berthelot et de Frédéric Bascunana, notre hôte sur le thème : Entreprise et marketing 2.0 état des lieux entre le Québec et la France. Ce dernier a tellement apprécié qu’il nous en a redemandé. Donc pas une table ronde mais bien deux ! Le retard pris nous empêche de nous rendre à La Cantine comme prévu. Seul Philippe y sera allé et aura tout de même manqué l’ami Fred Cavazza.

Notre dernière soirée, nous la passons au Harry’s en compagnie de l’ami Bertrand Duperrin et de Frédéric de Villamil. Pas besoin de vous décrire le Harry’s. Je l’ai fait en détails dans ce billet, il y a deux ans. Nous finissons la soirée par un repas, Place du Marché St-Honoré, pas loin de notre hôtel. Le lendemain, c’est déjà le départ mais Phil et moi profitons d’une petite heure pour nous promener et aller Place de la Concorde pour y voir le déploiement policier autour de l’ambassade des USA. OBama est toujours en ville.

Lui quittera Paris dans son 747 Air Force One, nous aussi en 747 mais Air France. Merci spécial à Jérôme, Éric et Sabine 🙂

Pour en savoir plus:

Hashtags Twitter de nos conférences #Cousins2.0, #ParisLille
Nos conférences en vidéo et le billet de Jérôme Moles : http://bloglille.awakit-groupe.net/2009/06/lettre-publique-%C3%A0-trois-experts.html
Éric Blot: Le Web2.0, l’innovation participative, la mémoire d’entreprise, et le marketing nouvelle génération
Les Z’Ed : Trois canadiens à Lille sous le signe du Web 2.0 et de Twitter
Emillie Ogez : Retour de Lille où j’ai rencontré des québécois
Freeman59.fr : Apéro Yulbiz : le compte rendu
Net&Co 3 : experts du Québec à Lille…
B-r-ent : France-Quebec une même vision de l’entreprise 2.0 ?

Photos de notre périple de Philippe Martin
Les photos d’Émilie Ogez
Les photos de Vincent Bataglia

Les photos d’Éric Blot

Et les miennes sur Flickr

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Ideagoras Intranet

#ParisLille 2- Il manque toujours un je-ne-sais-quoi…

10 juin 2009

Il faut donc, en ce second billet post-mortem, que je vous parle de mes ami(e)s de chez Bouygues Télécom. Mais pas seulement d’eux. Aussi du groupe concurrent dans les télécoms, soit SFR car ces derniers ont profité d’une fusion pour réviser toute la communication interne de la stratégie aux outils en passant par les messages. Une part importante a été faite à la refonte de l’intranet. SFR est ainsi passée à l’intranet 2,0 avec «My SFR». (Je vous le répète, les Français aiment les termes anglais).

Par contre, je ne parlerai pas de la Caisse d’épargne et de l’excellente prestation des ami(e)s Cécile Baudel et Éric Blot. J’attends plutôt que leur expérience soit terminée avant de vous en parler dans un billet distinct. Alors, c’est quoi ce nouvel intranet à saveur 2.0 chez SFR ?

En fait, il est très simple et structuré autour de trois outils. Le premier est un blogue centré autour de l’information sur l’actualité de SFR et de son environnement. Les employés peuvent commenter l’actualité de l’entreprise, réagir sur des dépêches Reuters mises en ligne. Ils peuvent également poster des articles avec des photos, des vidéos, des liens sur des thèmes choisis : SFR et son marché, les innovations et tendances, l’entreprise responsable, l’actualité RH, offres, produits et évènements.

Le deuxième outil est une boite à idées 2.0, intitulée «Vos idées». Il s’agit de dépasser la boite à idées classique. Les RH proposent des thématiques. Par exemple, pour la semaine du développement durable, ils ont demandé : « Quelles sont les idées que vous auriez que nous n’avons pas eues ? » Un peu vague comme question. C’est peut-être la raison pourquoi Jean-Marie Vinas, responsable de la communication interne, a parlé de résultats mitigés pour cette agora d’idées

Enfin, le troisième outil est inspiré des réseaux sociaux. Il propose un espace communautaire, baptisé «Vous» dans lequel chaque employé peut bâtir son profil (expérience professionnelle, formation, centres d’intérêt…) de façon libre. Ce profil est public et doit permettre aux employés de se retrouver autour d’un intérêt commun en termes de travaux transversaux. Dans cette partie du site, conçue avec l’éditeur de gestion du recrutement Jobpartners, il est également possible de détailler son projet professionnel et de le rendre visible uniquement par les responsables des ressources humaines. Un employé peut alors exprimer ses souhaits d’évolution professionnelle, tout au long de l’année, sans attendre les entretiens annuels.

Et parce qu’un bon outil n’a d’intérêt que s’il est utilisé, SFR n’a pas lésiné sur les moyens pour faire connaitre auprès de ses employés leur nouvel intranet. Ainsi, les trois directions qui ont fait partie du pilotage du projet (ressources humaines, communication et informatique) mentionnent systématiquement l’existence du nouvel intranet 2.0 dans toutes leurs actions de communication interne.

Sauf que lors de sa présentation à la conférence parisienne, Jean-Marie Vinas s’est borné à présenter du texte et aucune capture d’écran des outils. Un peu endormant… C’est en faisant quelques recherches que j’ai fini par trouver l’image publiée ci-haut. Je ne sais pas pour vous mais en terme de graphisme, on a déjà vu mieux…

Enfin, Bouygues Télécom…

Pour en revenir à nos amis de chez Bouygues Télécom, je ne les avais pas revus depuis 2005, lors d’Intracom Paris. Déjà, il y a quatre ans, leur intranet avait les fameux 12 mois d’avance sur ceux du Québec. En fin de conférence, donc, je suis assis à la même table ronde que Sarah Alezrah ainsi que l’ami Richard Collin, prof à l’école de management de Grenoble et aussi spécialiste de l’entreprise 2.0 et le tout, animé par Thierry Do Espirito.  Vous dire que je n’ai pas été surpris par les interventions de Sarah et surtout quand elle a présenté leur plate-forme vidéo interne «Wooby Motion» en référence à la concurrente française de YouTube, Dailymotion

En terminant sur la rencontre annuelle des responsables communication interne, je remarque que même si les entreprises françaises ont pris de l’avance dans l’intégration des stratégies et outils du Web 2.0, il manque toujours un je-ne-sais-quoi, un formalisme hiérarchique qui inhibe les vrais usages 2.0. Lors de la table ronde, j’ai insisté sur la nécessité pour les communicateurs de se remettre en question et de faire évoluer leur pratique en communication interne. Pourtant, il y a toujours cette résistance à laisser l’initiative aux employés dans la communication.

Une intervention en particulier de Michel Abitteboul, m’a fait penser à Andrew Keen et ses remarques vitrioliques dans son bouquin sur le Culte de l’amateur... Aux RH comme en communication, reste encore un noyau dur qui résiste et dont les membres s’estiment toujours les seuls «professionnels» en mesure de maitriser les messages en entreprise et aussi les seuls à bien conseiller la direction  dans leur communication verticale. La hiérarchie, surtout en France, se porte plutôt bien, hélas…

Prochain billet : direction Lille…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Ideagoras Intranet wikis

#ParisLille 1- Oui, l’entreprise 2.0 existe en France !

9 juin 2009

Habituellement, quand je fais une série de conférences en France ou ailleurs, j’ai le temps de faire quelques billets d’ambiance et aussi professionnels. Cette fois-ci, l’horaire a été tellement chargé qu’il m’a fallu m’en remettre exclusivement à Twitter et Twitpic pour couvrir mes conférences et déplacements. Reste qu’à postériori, je peux me permettre de faire en quelques billets-bilan, le post-mortem comme diraient les Chinois…

Mais avant d’entrer plus avant dans ce que nous avons surnommé Philippe, Michelle et moi le «Québec 2.0 European Tour 2009», je vous indique les liens sur les flux Twitter qui résument l’ensemble de l’odyssée, vue aussi bien par nous que par nos cousins Français. Ainsi, les #hashtags sont : #ParisLille et #cousins2.0.

Lucie Escalier, mon moi-même et Constance Dufresne

Donc, première conférence à Paris avec deux interventions de planifiées à la rencontre annuelle des responsables communication interne, habituellement organisée par Céline Boittin d’Infopromotions. Cette dernière n’y était pas cette année car en congé maternité, ayant donné naissance à un nouveau Français. J’ai donc fait la connaissance de sa remplaçante Lucie Escalier et renoué avec la discrète mais efficace Constance Dufresne.

Faut dire que je suis un habitué car c’est au moins la troisième fois que j’y interviens et suis ainsi en mesure de constater l’évolution des usages de la communication interne en France car évolution il y a. En effet, je note une définitive avance dans les usages 2.0. En effet, comme l’an dernier, j’ai été en mesure de voir des entreprises et sociétés qui ont intégré une bonne partie  des outils que j’ai identifiés comme étant nécessaires à la création d’une mémoire d’entreprise.

Je note trois cas particuliers. Le premier c’est IBM France.  Rien de bien étonnant dans ce cas, car Big Blue s’est positionnée depuis longtemps comme le navire amiral de l’entreprise 2.0. Tout de même, Willem Gabilly est arrivé avec des chiffres intéressants, qui m’ont permis de mettre à niveau ma propre présentation.

Ainsi, en date de mars 2009, Blog Central comptait 16 000 blogues actifs avec 144 000 entrées et 70 000 utilisateurs. Wiki Central pour sa part comptait 26 800 wikis actifs avec 394 000 utilisateurs et surtout 58 300 contributeurs et plus de 523 000 pages ! Encore plus impressionnant : l’outil de messagerie instantanée Sametime enregistre 4 millions de messages par jour !!!

Réseautage professionnel

L’outil interne de réseautage professionnel BluePages  compte plus de 600 000 profils et les employés y effectuent chaque semaine pas moins de 1 200 000 recherches. Il s’est ainsi créé 1800 communautés actives comptant plus de 147 000 membres. Parmi ces communautés, il faut noter Beehive et BlueIQ, cette dernière pour partager sur les bonnes pratiques mais surtout ThinkPlace. Cette dernière est utilisée comme idéagora pour générer de l’innovation.

J’ai beaucoup écrit sur ce concept, mis de l’avant pas Don Tapscott dans son bouquin Wikinomics. Chez IBM, les résultats sont impressionnants : Depuis 2005, la communauté a enregistré près de 20 000 idées ont été soumises par les employés. Plus de 600 (627) ont été déployées permettant ainsi à IBM de faire des gains estimés à 727 millions $US.

Le cas Société Générale

Mais IBM n’est pas seule en France à paver la voie à l’entreprise 2.0. J’ai fait la découverte de deux autres qui ont presque autant de mérite. Le première est la Société Générale. Voici comment la responsable de l’intranet et des outils collaboratifs, Viviane Garrigos, définit la pénétration des outils du Web 2.0 chez cette vénérable institution financière qui compte 163 000 employés de 122 nationalités différentes, dont 63 % hors de France.

Outils déployés
Blog : quelques expériences peu concluantes
Wiki : plus de 300 espaces ouverts à ce jour. Une plateforme Groupe en cours de mise en place.
Bookmarking : échanges de favoris
Photo sharing : une photothèque Groupe
Mash ups
T’Chat
En cours de tests
Mondes virtuels
Réseaux sociaux
Folksonomie
Portail personnalisé

N’en mettez plus, la cour est pleine… Quand je vous dis que les entreprises en Europe ont 12 mois d’avance sur celles du Québec. C’est ce genre d’exemple qui en est la preuve éclatante. Intéressant aussi les usages de ces outils. Étant une institution financière, la SG les utilise justement pour faire face à la crise et ainsi délivrer ses messages plus rapidement, pour s’adresser à l’ensemble des employés et à la génération Y, pour identifier les « leaders » d’opinion, recueillir des commentaires, des feedback des employés, favoriser l’échange et le partage.

La SG a aussi un embryon d’idéagora, soit un site dans son intranet dédié à la veille et l’innovation et appelé InnovaTech ainsi qu’un projet de communauté assez particulier. Nommée «Ambassadors» (les Français adorent les termes anglais), la première communauté expérimentale regroupe les 800 «top managers» ou gestionnaires de haut niveau du Groupe, dont 20 % en France et 80 % à l’étranger (le fameux 80/20). 82 pays sont ainsi connectés à la plateforme.

L’objectif ?  Initier les échanges dans la communauté, susciter la découverte des profils des Ambassadors, solliciter les managers pour qu’ils travaillent ensemble et collaborent autour de thématiques communes. Mais aussi permettre à chacun des membres de prendre la parole, partager une expérience, poser une question à l’ensemble de la communauté, commenter tout type de contenu crée par d’autre membre, engager la réflexion et l’échange et finalement simplifier la recherche et la localisation des expertises…développer un réseau.

Ce que j’ai aussi aimé c’est la réponse faite par Valérie à une question de la salle qui portait sur la perte de contrôle des communications sur les messages et surtout sur le fait que les employés pouvaient dire un peu n’importe quoi sans balises. Valérie a rétorqué que les employés de la SG s’auto-régulaient, aussi bien sur les blogues que dans les wikis et en clavardage (T’chat). Une autre preuve de ce que nous tentons de convaincre nos clients ici au Québec.

Et que dire de mes ami(e)s de chez Bouygues… Là aussi on parle blogues, wikis, Mi, réseaux sociaux et idéagoras. Mais assez écrit… La suite dans le prochain billet

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Conférences Paris-Lille : notre emploi du temps…

1 juin 2009

Je vais quitter Montréal ce soir. Direction ? La France…Trois interventions dans deux conférences différentes à Paris et à Lille, un panel à la télé et des rencontres au Yulbiz Lille/Blog en nord et à la Cantine à Paris. Et ce, en plus des rencontres informelles, dont le passage obligé à Harry’s pour y rencontrer, entre autres, Bertrand Duperrin et j’espère plusieurs autres connaissances.

À la conférence de Lille, je ne serai pas seul car m’accompagneront Michelle Blanc et Philippe Martin. Nous y ferons des prestations devant les représentants de la grande distribution française, dont Auchan, Castorama, La Redoute, etc. Notre hôte sur place est nul autre que Jérôme Moles, associé du Groupe Awak’iT.

Voici, notre horaire officiel :

-Claude départ de Montréal le 01/06 vers 20h30 arrivée à Paris le 02/06 vers 9h30

– Claude, journée libre à Paris le 02/06
En fait, la journée n’a rien de libre car j’en profiterai pour rencontrer plusieurs personnes et travailler sur de potentiels partenariats.

– Claude, 02/06, «meet-up» en fin de journée au Harry’s Bar avec plusieurs personnalités du Web et Entreprise 2.0

– Claude le 03/06 Conférence à la rencontre annuelle des professionnels de la communication interne, organisée par Infopromotions. Titre de la conférence :«Face à la crise, des outils intranet concrets pour communiquer et innover dans l’entreprise». Ceux et celles qui ont assisté à webcom, y reconnaitront une partie du titre de ma conférence du 13 mai. Mais c’est tout du webcom. Le contenu est presque totalement nouveau. Tout de même, je voulais vous présenter ma prestation à webcom, l’insérer (embedder) dans ce billet. Peine perdue…

Pour la voir, vous devrez aller sur le site de Canoe à CET ENDROIT. Ces dernier refusent habituellement de donner le code pour insérer les vidéos dans les blogues ou ailleurs. D’ailleurs voici l’explication fournie par les maîtres de la convergence : « Nous ne proposons pas aux usagers de Canoe TV que les vidéos soient embédées car nous ne sommes pas en mesure de laisser le contenu de nos partenaires se faire embeder sur des sites tiers sans rémunération (=pub). Nous acceptons de le faire dans votre cas et à votre demande mais ne pourrons forunir le code embed par défaut pour tout contenu de la librairie Canoe TV et ne pouvons non plus le spécifier uniquement pour votre playlist.»

Et c’est signé Guillaume Lalu, Chef de contenus – Produits média social et vidéo, Réseau Canoë, Québécor Média. Bel exemple 2.0… J’ai essayé d’insérer le code qu’ils nous ont fourni de façon si exceptionnelle mais peine perdue… Fonctionne pas.

Itinéraire, suite

-Michelle et Philippe départ de Montréal  le 03/06.

-Claude le 04/06 Participation à une table ronde à la rencontre annuelle des responsables de la communication interne. Le titre :« Blogs, wikis et réseaux sociaux, intranet 2.0 … : des outils adaptés aux nouvelles attentes des collaborateurs. Comment mettre en place et utiliser les outils du Web 2.0 au regard de la stratégie de l’entreprise ?»

-Michelle et Philippe transfert Roissy Charles de Gaulle – Lille le 04/06 en fin de matinée

-Claude le 04/06 Départ pour Lille en fin de journée

-Dîner le 04/06 au soir avec quelques amis de la région et co-organisateurs de la conférence (Digiport, ESC Lille, PICOM)

-Conférence le 05/06 à partir de 9h (voir les titres ci-haut)

-Ensuite déjeuner avec qui voudra et pour le programme de l’après-midi  (rdv business avec prospects, visites de Lille, etc.)

-05/06 soir YulBiz + Blog en Nord

Bertrand et Max, un des barman du Harry’s

-06/06 Retour à Paris AM, Table-ronde sur le Web 2.0 à TechToc.TV. PM, rendez-vous avec les acteurs du Web 2.0 français à la Cantine. Fin PM, Rendez-vous au Harry’s, le QG de Bertrand Duperrin 🙂

-07/06 retour à Montréal par Air France (747 🙂

Le lendemain, le 8 juin, pas question de roupiller pour me remettre du décalage horaire. C’est le grand jour chez Allard Harvieu Communication car nous mettrons en ligne la version 1 de notre nouveau slogue (site-blogue).

P.S. Voici le code fourni par Canoe et que je n’arrive pas à insérer. Si vous trouvez un moyen, faites-le moi savoir…

<!– Start of Brightcove Player –>

<!–
By use of this code snippet, I agree to the Brightcove Publisher T and C
found at http://corp.brightcove.com/legal/terms_publisher.cfm.
–>

<script src= »http://admin.brightcove.com/js/BrightcoveExperiences.js » type= »text/javascript »></script>

<object classid= »clsid:d27cdb6e-ae6d-11cf-96b8-444553540000″ width= »100″ height= »100″ codebase= »http://download.macromedia.com/pub/shockwave/cabs/flash/swflash.cab#version=6,0,40,0″><param name= »id » value= »myExperience24301004001″ /><embed id= »myExperience24301004001″ type= »application/x-shockwave-flash » width= »100″ height= »100″></embed></object>

<!– End of Brightcove Player –>

p.p.s Attendez-vous à des billets sur ce blogue et à de multiples «tweets» de notre part. Pour nous suivre sur Twitter, utilisez le hashtag suivant : #ParisLille

Note : Je quitte Montréal ce soir avec Ait France sur un Airbus A330. C’est le même type d’appareil que celui du vol 447 qui vient de disparaitre des écrans radar lors du vol Rio de Janeiro-Paris

Entreprise 2.0 Événements Innovation NTIC Web 3.0

MAJ – Entreprise 2.0 : Google choisit la pente raide de l’Open Source avec Wave !

29 mai 2009

Je voulais écrire sur mon expérience à la soirée des Prix d’excellence de la SQPRP, soirée que j’ai «twittée« et «facebookée« en direct hier soir du théâtre Telus à Montréal. Malheureusement ou heureusement, ce sera pour demain. C’est que l’actualité a le don de nous rattraper malgré nos meilleures planifications.

La raison de ce changement ? Mes amis de Mountain View avaient une importante conférence au Moscone Center de San Francisco, les deux derniers jours. Une conférence pour développeurs appelée «Google I/O».  J’aurais bien aimé y être même si je ne suis pas développeur, surtout qu’on y donnait des gPhones mais pas pour cette seule raison.

Mais tout d’abord, une première vidéo qui vous mettra «dans le bain». C’est celle d’ouverture par nul autre que Eric Schimdt. Et un peu comme pour Barrack Obama qui a fait vibrer les américains avec son fameux «Yes we can», le CEO de Google, s’adresse à la communauté Internet en disant et répétant : «It’s time», le temps est venu… Pour quoi ? Écoutez-le donc parler d’innovation et de simplicité :

Je saute ensuite dans le temps… Le deuxième jour de la conférence commence et Vic Gundotra arrive sur scène et là, bang, la surprise…  Le VP Ingénierie de Google, y fait l’annonce d’un possible compétiteur pour SharePoint. Pour ceux qui ne le savent pas, SP est le navire amiral Entreprise 2.0 de Microsoft… Et comme vous le verrez dans cette seconde vidéo, la nouvelle star,  la ci-devant nommée Google Wave, cache un autre étonnement.

Vous vous souvenez que dans mes récents billets, j’ai abondamment traité de la monoculture propriétaire nord-américaine en matière informatique, qui alourdit et quelquefois immobilise les entreprises. Eh bien, comme le disait Schmidt, «It’s about time…». Google propose ainsi Wave en Open Source aux individus, comme aux entreprises afin de simplifier les processus de communication et de collaboration.

Google prend donc des voies détournées pour conquérir le marché de la communication et de la collaboration, marché largement associé à l’Entreprise 2.0 mais pas l’autoroute… Plutôt un chemin en pente raide afin de faire subtilement entrer l’Open Source dans les grandes entreprises nord-américaines mais aussi ailleurs dans le monde.

Et pour ce faire, Vic et les frères Lars et Yens Rasmussen demandent à la communauté des développeurs de l’aider à terminer le produit qui est dans sa forme rudimentaire. Bel exemple de «crowdsourcing», en cohérence avec la philosophie Linux. Mais déjà, des voix se font entendre, entre autres sur Twitter, pour dire que le produit parce qu’il est Open Source, sera bien pour les individus mais pas pour les entreprises. Le débat est lancé…

Imaginez ce qui va se passer du 22 au 25 juin prochain à Boston devant toute la communauté internationale de spécialistes réunie pour la conférence annuelle Enterprise 2.0. Beaucoup de discussions et beaucoup d’anticipation. Vic ou quelqu’un d’autre sera-t-il sur place pour en parler encore ? Bref, bien des billets sur le sujet ont déjà été écrits et bien d’autres le seront dans les prochains jours et prochaines semaines.

Je me suis inscrit à Wave pour en savoir plus d’ici à son lancement commercial. De plus, je serai à Boston pour vous en rendre compte, si jamais… La vie comme l’actualité a de ces agréables surprises…

MAJ

Je vous ai dit, dans l’avant-dernier paragraphe, que bien des billets seraient écrits sur le sujet. Je tiens juste à vous souligner celui que vient de publier Dion Hinchcliffe, qui sera lui aussi à Boston fin juin. Dans ce billet écrit pour le compte de ZDNet, Hinchclife y va d’une très sérieuse analyse du potentiel de Wave en entreprise et publie, entre autres, cet intéressant diagramme ;

Et il termine son analyse avec le paragraphe suivant :

«Google has launched many communication services since its inception including Gmail, Gtalk, Blogger to name just three, yet none of these have had such obvious business utility or attempted to reinvent the collaborative process from the ground-up. While it’s always possible that Google Wave will never broadly take off (see Mary Jo Foley’s analysis of Wave here), I’m betting that it’s likely to be one of the most interesting offerings to businesses that the company has created yet. With the open positioning, early outreach to the world, and the clarity of purpose and design, Google Wave has a good shot at helping take Enterprise 2.0 to the next level in many organizations.»

Et vous, vous en pensez quoi ?

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements NTIC

Twitter une soirée gala en direct. De l’inédit pour la SQPRP

28 mai 2009

Un court billet avant d’en faire un plus long demain sur la soirée des Prix d’excellence de la SQPRP (ou Société québécoise des professionnels en relations publiques), qui aura lieu ce soir à compter de 17h00 au Théâtre Telus à Montréal. Pour vous mentionner que je la «twitterai» en direct. En soi, il ne s’agit pas pour moi d’une première et nous sommes maintenant légion à le faire, tout spécialement dans le milieu du Web et particulièrement dans les conférences 2.0. Rien pour écrire à sa mère diraient certains copains blogueurs et twitteurs…

Mais pour les professionnels du domaine des relations publiques et des communications corporatives, ce sera une première qu’ils ont tenu à souligner, comme vous pouvez le constater sur la capture d’écran ci-dessous, surtout qu’il s’agit de leur évènement de reconnaissance annuel.

Faut dire que ce milieu professionnel s’ouvre graduellement aux nouveaux usages de la communication Web 2.0, aussi bien grand public qu’entreprise, la raison de mon arrivée chez Allard Hervieu Communication où nous développerons une pratique Entreprise 2.0 complète, allant de la stratégie à l’implantation d’outils. En passant, notre nouveau site, plus Web 2.0, sera en ligne à mon retour de France le 8 juin.

Bref, je vous réserve impressions et photos pour le billet de demain et si vous avez le goût de me suivre sur twitter, mon pseudo est @Emergent007 et le «hashtag» de la soirée est #SQPRPEX. Et comme le mentionne le copain Philippe Martin dans son billet de ce matin, je me servirai du petit oiseau et du petit poisson mais aussi de mon inséparable et combien ô utile TweetDeck.