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Claude Malaison

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Bons baisers de la grande baie !!!

22 avril 2008

De la baie de San Francisco, on s’entend… À peine arrivé à l’hôtel, je me connecte et tombe sur note expédiée par Sébastien Provencher via Facebook. Sébastien ainsi que Sylvain Carle sont aussi à San Francisco pour la semaine et vont assister, comme moi, à la grande messe du Web 2,0, soit le Web 2.0 Expo, organisé par Tim O’Reilly et qui doit débuter aujourd’hui mardi avec des ateliers mais qui prendra vraiment son envol demain mercredi, jusqu’à vendredi. Des centaines de conférences, exposants et activités à venir…

Les amis Simon et Phil chez Kate O’Briens

J’ouvre donc le lien fourni par Seb, et me retrouve sur Web 2.0 Places, une plate-forme événementielle qu’ils ont monté pour le temps de l’événement et qui informe de tous les sous-événements à se dérouler en ville cette semaine et qui touchent le Web 2.0. Ainsi, hier soir, premier bain de foule au Kate O’Briens Irish Bar & Grill pour un 5 à 7 organisé par Flickr. J’y ai rencontré, bien entendu Sébastien et Sylvain mais aussi une foule d’autres québécois et français, dont l’ami Phil Jeudy, co-fondateur d’Altaïde avec Jacques Froissant, que j’avais rencontré au premier Yulbiz à Paris. Hier soir, nous avons donc discuté en compagnie d’un autre pote de France, Simon Dawlat.

Et pas seulement discuté Web 2.0 mais aussi hockey. Eh oui ! Le match Boston-Montréal était sur un des écrans du pub et nous avons pu vivre en direct la victoire des Canadiens 5-0. Nous avons pris une bière à leur santé, gracieuseté de Flickr et ce même si Sébastien a avoué de pas regarder le hockey depuis que les Nordiques ont disparu…

Faut dire qu’à ce stade, l’endroit était plein à craquer, pas moyen presque de bouger… J’ai tout de même fait la connaissance de May Wong de chez Oracle, avec qui, j’ai eu un début de conversation intéressant sur leurs solutions collaboratives pour les entreprises. Nous avons convenu de nous en reparler plus en détails cette semaine… J’ai aussi fait la connaissance de la désormais célèbre Cathy Brooks, une de collaboratrices de Loïc LeMeur, plus précisément Productrice exécutive chez Seesmic.

En compagnie de Christian Joyal, le concepteur de la plate-forme québécoise inpowr, j’ai terminé cette première soirée californienne au restaurant Buca di Beppo, à deux pas de l’hôtel sur Howard Street et où les portions sont démesurément énormes et le décor démesurément chargé de photos et autres «memorabilias» !

Cloud Computing Identité numérique Internet2 Sécurité des données

Vous rêvez d’un Internet méga-ultra-rapide ? Internet2 est là ! Mais pas pour vous…

18 avril 2008

Dans un de mes dernier billets, j’ai écrit sur un article paru dans le Times of India et intitulé : «Spinning a new world». Dans cet article non-signé, on parle de l’arrivée d’un nouveau réseau Internet en mesure d’accommoder le nouvel accélérateur de particules de Genève qui entrera en service cette année. La raisonnement est correct. Pour transmettre l’équivalent de 56 millions de CD annuellement, soit une pile de 64km de haut, il faut plus de bande passante que le réseau internet peut en offrir. Pour ce faire, ils notent la création du «Data-Grid» par le CERN. En fait, ce projet réfère à un autre, soit le projet EGEE (voir ci-dessous).

Les rédacteurs du Times on India font référence à la pointe de l’iceberg, L’iceberg au complet, c’est Internet2. Déjà l’armée américaine, les universités et grands centres de recherche mondiaux tels que Cal-Tech et le CERN ainsi que certaines entreprises privées comme Google et Microsoft travaillent avidement et ce, depuis 2003, à mettre sur pied un réseau Internet parallèle hyer-rapide, l’équivalent de ce qu’ils disposaient avant l’arrivée d’Internet , soit ARPANET. Ainsi en 2003, une initiative conjointe CERN et Cal-Tech avait donné un record de vitesse de 5,44 gigabit par seconde (Gbps). C’est à des années-lumière du 100 mégabits par seconde (Mbps) promis pour bientôt par Vidéotron sur l’Internet traditionnel.


Annonce faite en 2003 par le CERN

Depuis, les choses sont allées très vite, c’est le cas de la dire.. Quand on regarde un peu plus loin, on peut voir qu’entre l’Asie et les USA existe le PC1 Cable System et que ce dernier offre actuellement une possibilité de 240 gigabits/seconde (Gbps) et qu’en plus il a été conçu pour atteindre UN Tétrabit/seconde !!! (Tbps). Cette méga-autoroute n’a pas été mise là par hasard. Autant les USA, que le Japon et la Chine ont de grandes ambitions. Ainsi Google et Microsoft sont en train d’installer des méga-usines de serveurs et d’entreposage de données en Oregon

Le complexe de Google à The Dalles

et dans l’état de Washington (sur le chemin du PC1). On vise rien de moins que de révolutionner l’ordinateur ! Le LapTop deviendrait un vulgaire terminal pour accéder à une foule de Services Web. Sceptiques ? Regardez l’offre de Services Web actuelle de Google et demandez-vous pourquoi Bill Gates a laissé sa place à Ray Ozzie… Si vous voulez en savoir plus sur ce facsinant sujet, je vous invite à lire les fantastiques reportages réalisés pour Wired par Georges Gilder et Fred Vogelstein, où ils décrivent ainsi ce que Google et Microsoft sont en train de réaliser et qui est à mon avis très proche du «Operating System» :

«The desktop is dead. Welcome to the «Internet cloud», where massive facilities across the globe
will store all the data you’ll ever use.
»

C’est le nouvel Internet qui sert déjà les grandes institutions. Aux USA, le projet s’appelle clairement Internet2 et propose aux universités et centres de recherche une connexion au réseau Abilene, lui-même connecté à PC1Cable System. En Europe, en avril 2006, le projet EGEE du CERN (Union Européenne) a, pour sa part, été utilisé dans la lutte contre le virus mortel H5N1 de la grippe aviaire. Grâce à l’infrastructure de grille (grid computing) du projet EGEE, six laboratoires en Europe et en Asie ont analysé 300 000 composants de médicaments potentiels pour le traitement de la maladie.

Cette recherche, menée sur 2 000 ordinateurs dans le monde entier avec l’aide d’un logiciel développé au CERN, a permis d’identifier et de classer les composés chimiques les mieux à même d’inhiber l’enzyme N1 du virus. En un mois, la collaboration est parvenue à traiter autant de données qu’un seul ordinateur en 100 ans !!

Toutes choses rendues possibles par DANTE et le réseau Géant2, réseau jumeau d’Abilene aux USA. Et comme pour Internet 1, un des principaux utilisateurs de ce nouvel Internet2 sera l’armée… En fait tous les militaires utilisent déjà les possibilités offertes. Pour vous en convaincre, jetez un coup d’oeil sur le site Horizontal Fusion et sur le billet précédent… Édifiant !

Communication interactive OpenSocialWeb Réalité virtuelle Web 3.0

L’armée du futur est-elle mésadaptée au présent ?

14 avril 2008

Vous connaissez le principe du «Network Centric Warfare» ? Ou encore «Battlefield Internet» ? À ceux qui auront répondu des jeux vidéo, je dirai : Vous brûlez mais ce n’est pas tout-à-fait cela… C’est en fait l’application des jeux vidéo, des intranets, de l’Internet, de la connectivité à extrême haute vitesse et du «Grid Computing» au service de la stratégie militaire américaine. «Battlefield Internet», dont j’ai déjà parlé ICI, c’est la puissance d’un intranet global (armée, marine et aviation + services spéciaux) mis au service d’un nouveau concept de guerre chirurgicale et hautement technologique, soit le «Network Centric Warfare», dont Michel Cartier faisait état dans ses conférences.

Mais c’est bien plus que cela… Dans son édition de décembre 2007, le magazine Wired a consacré un reportage percutant sur les ratées de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan ainsi qu’aux ratées de Tsahal au Liban et intitulé : «How Technology Almost Lost the War : In Iraq, the Critical Networks are Social». Selon l’auteur Noah Shachtman, ces ratées sont le fait et l’oeuvre du concept de NCW, un concept créé au début des années 1990 par Arthur Cebrowski et John Garstka, tous deux alors capitaines, un dans la marine et l’autre dans l’aviation.

Tous deux maniaques de nouvelles technologies, ils ont élaboré ce tout nouveau concept de guerre technologique avec soldats quasi-virtuels reliées par intranet à leur poste de commandement, lui-même relié à un centre des opérations. De même pour les véhicules, les tanks et ainsi de suite… Le concept a fait ses premières preuves lors de la guerre du Golfe. Vous vous souvenez la foudroyante avance dans le désert, les pertes énormes chez les Irakiens, les frappes chirurgicales ? Tout cela, c’est le résultat de leur théorie de guerre en réseau.

Le concept, on le voit, a eu du bon… Ils en concluaient que moins de soldats étaient nécessaires pour faire des plus vastes dommages à une armée ennemie et infliger moins de pertes chez les civils. En fait, ils parlaient d’une avancée historique dans le concept de la guerre. On aurait rien vu de tel depuis Napoléon !!! Rien de moins… Forts des résultats obtenus dans le désert du Koweït, les américains et surtout Georges Bush et Donald Rumsfeld en tête, ont décidé d’y mettre le paquet et de créer l’armée du futur. Investissement prévu : 230 milliards de dollars !!!

On a complètement revu les télécommunications, les serveurs et le stockage de données, fusionné les intranets inter-armes, branché les véhicules et les soldats. Mais ce n’est pas tout, on a amélioré les technologies de ciblage et de tir, les armes elles-mêmes, etc… Et finalement, par-dessus le tout, on a formé officiers et soldats à cette nouvelle réalité. Et c’est bien de parler de nouvelle réalité car toute la formation a été remaniée pour être donnée sous forme virtuelle, soit en simulation, soit en gaming ! Avec une population dont l’âge varie entre 18 et 25 ans, quoi d’autre ???

Bienvenue donc dans l’armée du futur. Une armée technologique, rapide, puissante, mobile mais pas nécessairement énorme en termes de nombre. De quoi se croire tout-puissants et ainsi jouer aux gendarmes du monde… Piège dans lequel sont tombés Bush et Rumsfeld. Et c’est reparti : Tout d’abord l’Afghanistan et ensuite l’Irak. Les choses ont été relativement bien dans la première phase de ces deux guerres. En fait tant que la guerre a été traditionnelle. Une guerre de mouvement où on cherche à détruire les forces de l’ennemi.

Mais là où cela ne va plus, c’est dans une guerre de résistance et de terrorisme alors qu’il faut occuper un large territoire avec peu de troupes. Dans pareil cas, rien ne faut une bonne vielle bombe artisanale ou un kamikaze, concepts historiques… Et comme dans l’histoire, les USA ont eu tendance à se protéger comme dans le Far-West où les soldats pas assez nombreux restaient dans leurs forts et faisaient des sorties punitives. Même chose d’ailleurs au Vietnam. Donc, le reportage montre que les USA sont en train d’apprendre que le NCW n’est pas une panacée et ne fonctionne pas dans de pareils cas. Ils apprennent à la dure n’ayant pas tiré de véritables leçons des guerres précédentes.

Ce qui fonctionne ? Le Web 2.0 voyons !!! Vous riez ? Sachez que les cours de simulation virtuelle portent maintenant sur les relations avec les Irakiens, sur les traditions, les us et coutumes, sur comment engager une conversation et comment se faire des amis… Bref, comment faire de «networking» avec la population afin de contrer les «insurgés», comment collaborer avec les élus locaux, «mettre les Irakiens de leur bord».

Pour ce faire, ils ont créé les HTT, pour Human Terrain Teams et ces derniers ont même des blogues !!! Et ils ont aussi engagé 150 «Social Scientists» qui seront «embeddés» dans 26 unités et qui travailleront sur les «Six Degrees of Separation». Ces derniers travailleront sur les contacts humains, certes, mais auront aussi à leur disposition des serveurs et logiciels sociaux… Déjà en socialisant avec la population locale, en entrant en contact sur des bases culturelles et sociales, la stratégie commence à payer et le nombre de morts et blessés est en baisse.

C’est un peu ce que voulait dire l’ambassadeur américain Robert Gates en parlant du manque de préparation des troupes de l’OTAN à cette nouvelle réalité. Je vous reviens sous peu avec un autre billet car il est beaucoup question ces temps-ci, de connectivité et d’Internet 2. Devinez quel est le réseau utilisé par l’armée américaine ???

Communication interactive Études Internet OpenSocialWeb

Les Internautes de plus de 25 ans sont-ils des déficients cognitifs ?

13 avril 2008

Merci à l’amie Isabelle Lopez qui m’a aiguillé vers un billet du blogue du CR. Ce dernier fait une traduction et interprétation libre d’un article publié par Jakob Neilsen dans son Alertbox. Neilsen, comme d’habitude, aime bien provoquer, c’est connu. Alors, il exploite cette fois-ci le «Digital Native vs Digital Immigrants». Selon lui, ma «performance Web» est en fort déclin et je ne serais qu’un déficient cognitif. Je vous laisse avec cet énoncé statistique du «pape» de l’utliisabilité :

«So, for each year that people age between 25 and 60, our current estimate is that they get 0.8% slower at using websites.»

Cloud Computing Identité numérique LifeLogs OpenSocialWeb Sécurité des données Web 3.0

Nicholas Carr à Québec : Google et l’ordinateur planétaire…

10 avril 2008

Intéressante conférence que celle à laquelle j’ai assisté ce matin, au Centre des congrès de Québec, lors du colloque international «Villes, régions et territoires innovants» organisé par le Cefrio et animé par Réal Jacob des HEC. Sur le podium, Nicholas Carr, l’auteur de livre «The Big Switch», un livre qui parle des intentions de Google de créer l’ordinateur planétaire, ce dernier s’alimentant de «l’Info Cloud» généré par des mégacentres de serveurs de données, les «Information Factories» décrites par Georges Gilder dans la revue Wired.

Dans sa présentation de ce matin, Carr a présenté une nouvelle photo du mégacentre de The Dalles en Orégon. La qualité de ma photo de la photo sur l’écran est moyenne mais je la remplace dès que j’accède à la présentation .ppt de la conférence. Les deux compères (Carr et Gilder) se connaissent bien car ils écrivent tous deux pour Wired à propos des nouvelles technologies et ont comme sujet de prédilection : Google.

J’avoue que je partage entièrement leurs propos, surtout après avoir entendu Nicholas, parler ce matin de l’origine de sa fascination pour les velléités hégémonistes de Google. Le principe de base de son bouquin est le suivant. Il fait une analogie entre l’électricité et l’informatique. Aux débuts de l’électrification, la propriété de cette source d’énergie était privée. Elle a graduellement glissé vers des grandes entreprises privées ou sociétés publiques, que les américains nomment les «Utilities». Ici, c’est Hydro-Québec.

Ce sont ces grandes entités qui fournissent maintenant à tous, la source d’énergie essentielle à notre confort et notre développement. Vous le voyez venir ? Même chose pour l’informatique. Elle résidait sur nos postes de travail (client-serveur). Le «Big Switch» c’est la glissade graduelle vers les services Web qui nous sont distribués et pour lesquels nous payons mensuellement. Les ordinateurs personnels sont en train de devenir des terminaux branchés sur des mégas-centres de serveurs de données et/ou applications. De là, la possibilité du «One Laptop Per Child» ou encore du Air mais on va bientôt faire encore plus petit et portable…

Pour l’instant, plusieurs joueurs se font la lutte pour le contrôle de l’information mondiale et donc, de vos données. Un thème que j’ai souvent abordé dont ICI et qui devient de plus en plus sensible : l’identité numérique, le «Digital Divide», la portabilité des données, la sécurité des données, la neutralité du Net, la Charte des droits des utilisateurs, les ePortfolios et les «LifeLogs». Tous des sujets d’actualité et qui découlent de cette lutte que se livrent actuellement Google, Microsoft et aussi Amazon et qui font la manchette.

Ce qui fait moins la manchette, c’est comment ces géants pourront trouver la bande passante nécessaire pour être capables d’alimenter leurs clients. J’ai déjà écrit sur Internet2 , son existence et ses capacités. On sait que Google s’est positionné pour être en mesure de l’intégrer le plus rapidement possible. Pour l’instant, comme du temps d’ARPANET, il est réservé aux militaires, aux universitaires et scientifiques. Le Times of India vient lui aussi d’y faire écho. Et que dire des récents évènements entourant la lutte entre Google et Microsoft pour le contrôle de Yahoo. Encore là, ce n’est pas joué pour Microsoft.

[youtube IfbOyw3CT6A]

Nous vivons des moments déterminants que certains, comme Ray Kurzweil, nomment «The Singularity», un temps dans l’histoire où tout va basculer et faire prendre à l’humanité et la planète une nouvelle direction. Et il y a, comme toujours, les optimistes comme Kurzweil qui s’y préparent comme pour la venue d’extra-terrestres et les autres qui croient que «la Matrice» nous attend derrière cette singularité de l’histoire. Une belle journée à Québec non ?

Entreprise 2.0 Intranet OpenSocialWeb

Overdose de médias sociaux… J’aime mon Netvibes.

9 avril 2008

Je dois avouer que ces derniers jours, j’ai été moins actif sur ce blogue. Paraît que tous y passent un jour. Un genre de trou noir et non de page blanche… Dans mon cas, c’est plus une overdose… Une overdose de médias sociaux, de blogues, de wikis, de micro-blogues à la Twitter, de clones, de nuages de tags, de podcasts, de vidéos YouTube, diapos SlideShare, etc.

Et pas que cela, une overdose d’événements sociaux et de groupes de réflexion, de conférences 2.0. Pour vous dire : je ne me suis même pas inscrit à la dernière nouveauté à laquelle je me fais inviter par tous : BlueChipExpert. Bref, pas touché au clavier 2.0. En fait non… Une seule démarche. Une de rationalisation et d’organisation. De là, une partie du titre : J’aime mon Netvibes.

La nouvelle version m’a permis de tout organiser. En fait, je n’ai pas encore terminé mais déjà, j’y ai intégré et organisé mon univers 2.0. En fait, deux univers : le public et le privé. J’y ai regroupé non seulement toutes plates-formes et outils qui me sont utiles et/ou nécessaires, dont ce blogue, mais c’est aussi sur Netvibes que je pourrai rejoindre clients et partenaires d’affaires car il est maintenant possible de partager ces univers. Netvibes est devenu, en plus d’un agrégateur, un réseau social et même plus…

En fait, c’est le bon vieux principe du portail revampé à la sauce 2.0 avec plusieurs des fonctionnalités de personnalisation dont les responsables d’intranets rêvaient, il y a plusieurs années. Et c’est vrai que Netvibes ressemble de plus en plus à un portail d’entreprise 2.0, ayant le potentiel d’intégrer pour le bonheur des employés toutes les fonctionnalités de publication et de diffusion d’information mais aussi d’aggrégation d’applications, de partage de réseau social et d’outils de collaboration. Il est même possible d’y intégrer Skype et donc, d’y faire des conférences en ligne en temps réel. Ne manque que le eLearning ou le «VirtualLearning» (terme pas encore défini dans Google ou Wikipedia) pour que les grands champs d’application de l’intranet soient couverts.

OpenSocialWeb

Un nouveau réseau social pour tous les Applegeeks…

7 avril 2008

Je ne suis pas le seul à parler ce matin de Net4mac, le nouveau site de mise en relation sociale destiné à la clientèle des propriétaires et fans d’Apple et de ses produits. Bruno Guglielminetti l’a fait sur son carnet techno à Radio-Canada et vient d’en parler à l’émission de Christiane Charette, le comparant à un nouveau Facebook.

Pour la comparaison, faudra voir mais ce qui est intéressant, et je suis d’accord avec lui, c’est que la plate-forme est disponible aussi bien en anglais qu’en français puisque les concepteurs sont présents aux USA mais aussi en France. Cette nouvelle plate-forme tombe bien, moi qui vais m’acheter MacBookPro et non pas le MacBookAir  !

Communication interactive Entreprise 2.0 OpenSocialWeb

L’automatisation de l’activité entreprise ???

5 avril 2008

Citation de Vinton Cerf dans Le Monde.fr :

«Aux Etats-Unis, les gros investissements réalisés lors du passage à l’an 2000 ont permis d’automatiser l’activité interne des sociétés. Reste à effectuer l’étape suivante : l’automatisation des échanges entre les entreprises. Et quel meilleur outil pour le faire qu’Internet ?»

Il parle des processus internes de l’entreprise, du BtoE (Business to Employees) par les intranets et a raison de dire que les Extranets ou BtoB, sont la pièce manquante. Quant au BtoC, il est fermement implanté, de même que les échanges entre consommateurs PtoP.

À mon avis, il manque une autre pièce au puzzle de l’intégration complètes des «Nets» : le EtoE (Employee to employee), ou le pair-à-pair entre employés à l’interne de l’entreprise, ou si vous préférez, la libération de la parole et des échanges en réseaux sociaux au sein de l’Entreprise devenue 2.0…

Communication interactive Événements

Pourquoi bloguer en France…

4 avril 2008

Petit billet plein de neige en ce vendredi d’avril… Pour vous en souligner trois autres. Premièrement, l’ami Philippe Martin souligne l’arrivée en librairie, en France, de notre Collectif «Pourquoi bloguer…».

Toujours sur le même thème, l’amie Hélène Frébourg annonce notre venue à Bordeaux le 3 juin. Nous y présenterons le Collectif, Philippe et moi, animerons des ateliers et prendrons part à une discussion publique en compagnie d’Isabelle Juppé, auteure de «La Femme digitale». Il y a aussi l’ami Bertrand Duperrin qui en parle ICI.

Communication interactive OpenSocialWeb

Une collaboration Praized/Seesmic = Cool Places ?

3 avril 2008

Follow-up sur le dernier billet sur Twitter, Seesmic et le micro-blogging… Je suis tombé sur la conversation entre Sylvain Carle et Loïc Le Meur sur Twitter.

Elle amenait sur un micro-vlogue sur Seesmic sur la convergence des API de Praized et Seesmic menant à un nouveau concept «Cool Places». Quelque chose à voir avec l’acquisition annoncée de Thwril par Seesmic et 20 raisons de cette acquisition commentées par Loïc ICI ? À suivre demain selon Sylvain !

Communication interactive OpenSocialWeb

De Twitter à Poodz. Jusqu’où ira la miniaturisation des conversations ???

3 avril 2008

C’est une question que je me pose quand je lis des textes comme celui de Hubert Guillaud dans Internet.Actu, où il rapporte les propos de Sarah Perez de ReadWriteWeb et de Jason Kaneshiro de Blog Herald sur le fait que la conversation aurait quitté les blogues pour les micro-blogues de ce monde que sont Twitter, Pownce, Jaïku,acheté par Google, Bloggino.com de 2or3things et autres dont ReadWriteWeb fait une liste comparative ICI, car il y en a plusieurs autres.

Pas seulement des plates-formes autonomes mais aussi des services comme le Status dans Facebook, qui a même amené la création de l’application québécoise de Jérôme Paradis et Kim Vallée, Status Competition, une application où les membres compétitionnent pour avoir les statuts les plus originaux, souvent en lien avec leur Twitter.

Mais il y a aussi la nouvelle aventure du la microvidéo ou microvlogging. Qu’on pense seulement à l’ami Loîc Le Meur avec Seesmic mais aussi à la nouvelle plate-forme basée à Lille (oui, chez les Chti) appelée Poodz.com, Plus généreuse que Twitter sur les messages textes (250 cacartères au lieu de 140), Poodz permet aussi à ses membres de télécharger des images et de les publier, même chose pour les vidéos et cela, directement d’une webcam ou d’un téléphone portable. Lionel Guichard, le fondateur de Poodz parle lui de micropodcasting.

C’est une nouvelle tendance qui vient non pas vider les blogues de leur substance mais plutôt accélérer les conversations virtuelles et leur donner une nouvelle voie d’expression. Les blogues vont rester encore jusqu’à leur remplacement par les Carnets de vie à la Twine. Ils permettent plus de 250 caractères et sont donc là pour un besoin plus large de parole publique, comme le sont les sites de journalisme citoyen à la Agoravox ou Centpapiers. Comme pour la presse traditionnelle, il existe plusieurs créneaux d’expression. Dans le Web 2.0, il est possible d’explorer la miniaturisation mais aussi l’accélération des conversations.

Twitter, ou Seesmic, c’est court, rapide, instantané. Nous pouvons nous parler n’importe où, n’importe quand. Pour les êtres mobiles de ce monde (la génération Y et W), c’est une autre forme de SMS ou de messagerie instantanée, comme le soulignait hier, lors de mon cours où il était invité à parler de vlogues et de podcasts, l’ami Philippe Martin qui n’aime pas le terme de micro-blogging.

Philippe Martin lors de mon cours hier… Allez hop ! On podcaste !

C’est pour eux, la possibilité d’amener leur blogue, leur Flicrk ou leur DailyMotion (pour faire plaisir à Philippe) dans leur sac ou dans leurs poches et de commenter sur un événement au moment où il se produit, que ce soit un spectacle, une manifestation, une tempête de neige ou une catastrophe. Une façon de plus de battre les outils traditionnels du 1.0 dans l’instantanéité.

Une question demeure : Où s’arrêtera la miniaturisation des conversations, à combien de secondes ou de caractères ???