Toutes les publications par

Claude Malaison

Réalité virtuelle

La mort d’un avatar selon Natacha…

16 janvier 2008

Un court billet pour vous dire que je suis tombé sur un petit texte assez fascinant ces derniers jours. Le texte a été publié sur Facebook et sur son vlogue Mémoire Vive.TV par une de mes «amies» et relation, Natacha Quester-Séménon, journaliste, productrice, vidéo blogueuse, co-administratrice de plusieurs initiatives humanistes.

Elle est également particulièrement active au sein de Second Life et c’est justement le sujet de son billet qui m’a interpelé au point de vous en faire part. Le titre est accrocheur : Un avatar peut-il mourir ?

Communication interactive Événements

La nouvelle édition de LA liste…

16 janvier 2008

Le 29 janvier prochain, aura lieu au Café Méliès le prochain Yulbiz-Montréal, qui sera l’occasion du lancement de Yulbiz.org. En attendant les annonces importantes qui y seront faites, voici la nouvelle édition de la liste des blogueurs d’affaires québécois avec les ajouts des dernières semaines. Elle en contient en tout et pour tout 83 !

Ceux qui ne s’y retrouvent pas n’ont qu’à me signaler leur existence et me faire parvenir leur URL afin d’y apparaitre dans la prochaine publication. Veuillez noter que cette liste est mise à jour à environ toutes les deux semaines.

 

Mitch Joel

Manuel Angelini

Michel Leblanc

Barry Welford

Philippe Martin

Nathalie Berger

Martin Lessard

Louis Durocher

Sylvain Carle

Frédérick Giasson

Geoffroi Garon

Pierre Bouchard

Guillaume Brunet

Michelle Sullivan

Louis Delage

Guillaume Thoreau

Muriel Ide

Marc-Olivier Vachon

Marie-Chantal Turgeon

Andrés Restrepo

Christian Aubry

Amélie Racine

Yves Williams

Alain Savard

Claude Malaison

Stéphane Hamel

Vincent Abry

Michael Carpentier

Marc Snyder

Stéphane Gauvin

Jacques Warren

Yannick Manuri

Éric Baillargeon

Pascal Beauchesne

Mario Asselin

Christian Guy

Arnaud Mangasaryan

Jean-Marc Langevin

Kim Auclair

Benoît Descary

Pascal Hébert

Adrien O’Leary

François Aubin

Josh Nursing

Sébastien Provencher

Patrick Jetté

Stéphane Guérin

Pascal Veilleux

Patrick Tanguay

Kim Vallée

Bruno Boutot

Laurent Maisonnave

Sébastien Paquet

Simon Bédard

Mathieu Bélanger

Alain Thériault

Carl Charest

Jérôme Paradis

Martin Leclair

Dany Dumont

Pierre Côté

Martin Bittner

Gabriel Rodrigue

Daniel Lafrenière

Denis Canuel

Natalie Gauthier

Yanick Bédard

Heri Rakotomalala

Isabelle Lopez

Jean-Julien Guyot

Benjamin Yoskovitz

Geneviève Piquette

Harry Wakefield

Alexandre De Haan

Yannick Manuri

Gabriel Goldenberg

Jean Fahmy

Gabriel Rodrigue

Rémi Prévost

Jean-Sébastien Bouchard

Benoît Meunier

Kristina Tomaz-Young

Rebecca Coggan

 

Communication interactive Web 3.0

L’Université de Montréal se joint au réseau éducatif de baladodiffusion…

15 janvier 2008

Bon, certains vont me taxer de chauvinisme parce que j’écris un billet sur un sujet qui touche l’université où je donne un cours mais comme je lis et écris actuellement sur les nouvelles technologies du Web 2.0 et du Web 3D appliquées à l’enseignement, comme ICI à Penn State, vous conviendrez que je ne pouvais passer à côté de l’annonce qui a été faite le 10 janvier dernier.

Dans un communiqué officiel l’UdM annonçait que les professeurs et la direction de l’UdeM pourraient joindre de nouveaux publics et de futurs étudiants partout sur la planète. Pour ce faire, l’université se joint, à titre de première université francophone, à un réseau éducatif nord-américain de podcasting ou baladodiffusion, comprenant plusieurs universités américaines, dont Stanford, Duke, le MIT de Boston, ainsi que Queen’s, la première université canadienne à avoir joint le réseau.

iTunes U est une plateforme de diffusion Web à partir de laquelle les internautes ont accès à des balados audio et vidéo et sur laquelle l’UdeM offrira des conférences et des cours, des concerts de la Faculté de musique, des émissions de la radio étudiante, des vidéos d’information, des visites virtuelles de l’UdeM et bien d’autres contenus éducatifs. Accessibles sur http://itunesu.umontreal.ca, les contenus peuvent être téléchargés gratuitement de partout, n’importe quand pour un visionnement sur un ordinateur ou un baladeur numérique.

C’est un premier pas qui fait suite à une étude menée l’an dernier par le professeur André H. Caron et dont j’avais parlé dans CE BILLET. Je dis un premier pas car il y en a d’autres comme les cours en ligne sur WebCT, soit une technologie de eLearning plus 1.0 mais aussi des expériences comme celle que je mène avec les étudiants de ma classe sur l’utilisation de Facebook en tant que réseau social mais aussi réseau de collaboration et de partage. On est loin encore du Web 3D, du Serious Gaming et du Digital Game Base Learning, des adaptations virtuelles de l’enseignement, faisant ainsi passer le eLearning au vLearning, V pour virtuel et non visuel… Sur ce sujet, j’ai d’ailleurs posté un commentaire sur le blogue de B-R-Ent et y reviendrai ici dans un autre billet, tout spécialement sur l’expérience vécue par l’armée américaine.

En attendant, je me prépare à en faire autant… Cela fait longtemps que j’évalue la possibilité d’ajouter une section «podcast» ou vlogue à ÉmergenceWeb. L’occasion faisant la larron, je devrais m’y mettre dans les prochaines semaines avec l’aide d’un expert. De cela je vous reparle également…

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Andrew McAfee est-il le messie…(suite et fin)

12 janvier 2008

À la suite du Webinar d’hier sur l’entreprise 2.0, je suis retourné sur le blogue de Fastfoward pour lire les réactions et commentaires sur la nature du débat Davenport-McAfee. En voici une amusante sur la notion de contrôle de la part des gestionnaires :«They have already LOST control of the message. They need to get over the command & control idea. It’s nonexistent.»

Beaucoup de commentaires ont cependant porté et gravité autour de la notion de gestion du savoir ou Knowledge Management. Je voudrais ainsi vous rapporter les deux commentaires les plus pertinents sur ce sujet crucial et écrits par nuls autres que Bill Ives et Jon Husband, tous deux présents au Webinar. Tout d’abord Bill :

«I think that most of the successful KM applications were workflow aligned and when KM was a separate document repository outside of business processes, it was much less successful. Then it became managing knowledge rather than supporting work. I think there is a parallel with web 2.0. Tom seemed to use the blog or wiki outside a work process as a strawman. Many of the documented success stories in enterprise 2.0 have been when a team replaced email with web 2.0 type tools (rather they be blogs, wikis or some of the newer workflow apps that have emerged). When web 2.0 or enterprise 2.0 tools are aligned with workflow to make process and participation more transparent and more efficient there are documented business benefits. I know team workspaces have existed for some time but they did not have the same impact. Blog as speaking platform can work in the right situation but web 2.0 as project enablement works most of the time. »

Et ensuite Jon en réponse à Bill :

«I think that most of the successful KM applications were workflow aligned and when KM was a separate document repository outside of business processes, it was much less successful. Then it became managing knowledge rather than supporting work. I think there is a parallel with web 2.0.

Yes. The Enterprise 2.0 environment (for shorthand purposes here.. I personally am not too hung up about whether something should be called 2.0 or not) characterized by the tools (wikis, blogs, RSS, etc.) provides the “connectivity” called for in KM theory. It was called for in KM theory, but not so much addressed in (generally) KM implementation initiatives. Much of what was addressed by KM over the past decade was the architecture and functionality of taxonomies, database, info retrieval capability, re-use of knowledge “objects” and so on. This fit better, at that time, with the prevailing management-science derived mindset efficiency as a primary driver of productivity.

The aspect(s) of KM that was less addressed back then (and brought up in the McAfee / Davenport dialog) was the access to and use of collaboration practices, tools and the embedding of those in ongoing work design. Back then this was the province of organizational development theory and practice. As a work design practitioner, I can assure you that collaboration was not widely discussed in most workplaces until the late 90’s. Previous work design involved separating and segmenting knowledge and accountability (take a look at any of the most-widely-used job evaluation schemes, job evaluation being the assessment of how a job is designed and where it belongs in an organization’s designed structure). Yes, there were books and workshops about organizational culture, and (starting in the early 90’s) more and more books and pronouncements about learning and ongoing change and the importance of effective leadership.

BUT … the tools and web services that underly what we are calling Web 2.0 have begun to enable more easily, more widely and more ubiquitously the kinds of things that OD theory and practice called for but were only able to work with as “interventions”, as attempts to make smallish changes to work processes, to the why-and-how of people doing work in a highly organized and highly structured setting.

I think this is why there has been so much talk back-and-forth about emergence versus architected work design. We are coming from an era where it was highly architected using one dominant model in which people would talk and exchange and share and do all the things that are now accessible with social software in connected environments .. but they would do this outside the formal architected environment. It went on, and it was the grease, the enabling mechanism .. it just wasn’t visible as “work” .. except in the arenas where it was acceptable, the less-defined and higher-value “knowledge work”, or in other words, the stuff senior managers and executives did ( talk in meetings, sharing questions and viewpoints and other sources of information and knowledge about something or other).

The era we are moving into lets more people do more of this .. and it does not fit easily into the ways that we still design work. The “connectivity” afforded by social software and a much more highly interconnected (tools, infrastructure and people ) environment will keep teaching us more and more about the need for new ways to design work.

It’s been building up and coming at us for a long time. The connectivity was essentially missing, or was not the first part of KM theory to be addressed a decade or so ago. Social computing in the workplace, what was called KM previously and enterprise 2.0 (whatever it is and will become) belong together, in my opinion.

The combination will have a large impact on organizational sociology. I would bet that how we design work will change a great deal in the next 5 to 10 years. The impact I suggest on organizational sociology has also been building up and coming at us for a couple of decades .. check out how management and leadership development curricula have changed (and not changed) over the past three decades.»

J’aime bien le dernier paragraphe de la réflexion de Jon qui amène la notion de sociologie organisationnelle et qui lie KM et 2.0 aux changements fondamentaux à survenir au cours des prochaines années au sein des entreprises, 2.0 ou pas. Des changements que j’ai associés dans mon billet précédent à l’arrivée des nouvelles générations 2.0 et 3D (la génération Y et la NetGen). À ce sujet, Éric Blot se demandait en commentaire :

«Mais pour que les générations 2.0 et 3D imposent une nouvelle façon de se comporter dans l’entreprise, ne devons nous pas attendre qu’ils vieillissent un peu eux aussi et prennent véritablement les commandes des postes clés de nos entreprises   ?»

À cette interrogation, je réponds par la négative. Comme le dit Jon, ils vont profondément marquer la sociologie organisationnelle au cours des 5 à 10 prochaines années. Les services RH appréhendent un choc culturel et générationnel et sont présentement avides de solutions pour contrer ce phénomène. La vague, que dis-je, le Tsunami de départs à la retraite d’ici 2014 et le renouvellement de cette main d’oeuvre va forcer la hiérarchie traditionnelle à s’adapter. Le changement de paradigme est là ! Avant, quand la vague du BabyBoom a investi les entreprises, hommes et femmes ont adhéré au  modèle hiérarchique traditionnel. Comme le disait un manager français à qui j’en ai déjà parlé : «Donnez-leur an an et vous verrez, ils auront intégré le moule.» Tu peux bien manifester et avoir les cheveux longs à l’école mais au bureau c’est complet-cravate et cheveux courts. Tu commences en bas de l’échelle, tu te bâtis une carrière, tu accumules l’information et les contacts et tu gravis les échelons de la hiérarchie en partageant le moins possible parce que l’information, c’est le pouvoir.

Ce modèle traditionnel basé sur la compétition interne est présentement mis à mal par les «petits nouveaux» de la génération Y. Ces derniers se foutent bien de la «culture d’entreprise». Ils sont mobiles et veulent non seulement une qualité de vie mais aussi une qualité de travail. Un travail basé sur autre chose que la compétition et le semaine officieuse de 70 heures. C’est pour cette raison que j’avais conclu qu’ils allaient imposer à l’entreprise leurs valeurs, leur mode de vie, leur façon de voir le travail, leur façon de collaborer et leurs outils pour le faire.

Et que je disais que la vieille hiérarchie n’a qu’à bien se tenir car une autre et à la veille de naître et Jon Husband en parle depuis déjà quelques années : la Wirearchy. Une relation à l’autorité beaucoup plus inclusive, moins autoritaire, plus participative et non directive. Une entreprise plus horizontale que verticale et branchée non seulement sur les technologies mais sur la créativité de ce que l’on appelle encore aujourd’hui et de façon très 1.0, son «capital humain».

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements Intranet NTIC

Andrew McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0 ???

11 janvier 2008

S’il faut en croire Thomas Davenport, la réponse est oui car il n’a pas arrêté, au cours du débat-webinar qui s’est tenu aujourd’hui, de le traiter ainsi : «Stop talking messianic» a-t-il lancé lors d’un échange un peu musclé. En fait Davenport est revenu dans ce débat avec les arguments qu’il avait employés à Boston l’an dernier : L’entreprise 2.0 n’existe pas, et toutes les technologies du Web 2.0 ne changeront pas les entreprises, du moins dans leur modèle organisationnel. Mieux, il en remet en affirmant que les entreprises peuvent faire tout ce que «promettent» les technologies du Web 2.0 avec des technologies antérieures, du fax au courriel en passant par Lotus Notes !!!

En fait son argumentation tient à deux choses : «CEO’s will still want to be CEO’s, so organizations won’t change because of these technologies» et son second point est que les entreprises peuvent faire aussi bien avec les outils du 1.0 qu’avec ceux du 2.0. «the tools have been there for a few decades». Il a ainsi provoqué Andrew McAfee tout au long de l’heure qu’a duré le débat. De son côté, McAfee s’est bien défendu d’être un messie de l’entreprise 2.0 et est resté très modéré dans ses propos, tentant de donner des exemples d’entreprises où l’adoption d’outils du Web 2.0, blogues ou wikis en particulier, ont modifié leur approche à la collaboration, le partage du savoir et l’innovation.

Il s’est longuement étendu sur le cas de la CIA et de son «Intellipedia», qui selon lui, a changé la façon dont l’information est maintenant partagée au sein de l’agence. Davenport a rétorqué que les changements au sein de l’agence ont été avant tout organisationnels et motivés par les événements de 9/11 et que les outils du 1.0 auraient tout aussi bien fait l’affaire. À un certain moment, il a même parlé qu’il valait mieux encore avoir un gestionnaire qui partage l’information en faisant le tour des bureaux en réponse à McAfee qui parlait de l’importance des blogues en entreprise ! Au moins à cet argument, McAfee a rétorqué avec justesse :«The new technologies can help management to stay on top of what’s happening in the enterprise».

À la fin du débat, le modérateur Jim McGee, qui incidemment, penchait plus du côté de McAfee et qui intervenait même en essayant de coincer Davenport, a fini par dire que trop de temps avait été perdu dans ce débat sur une guerre des mots. Et il avait raison car les deux protagonistes ont passé un bon dix minutes à parler du bien fondé ou non du terme Entreprise 2.0, Davenport parlant de Groupware 2.0 ou de de KM 1.0 et revenant à son mantra «You have in the enterprise all what is needed to do the same things Web 2.0 is supposed to do». Quelle frustration de ne pas pouvoir intervenir et répondre : Mais si tous les outils sont là, pourquoi l’entreprise ne réussit-elle pas à mieux collaborer, à mieux capturer et partager le savoir, pourquoi perd-elle constamment sa mémoire ???

Un autre exemple de cette grande incompréhension : Andrew McAfee tenait en partie la réponse à ces interrogations en parlant des architectures technologiques organisationnelles rigides et fermées qui ont été créées par les TI. Que ce sont elles qui ont limité le potentiel créateur et innovant des employés. Là-dessus, tout ce qu’a trouvé à répondre Davenport c’est qu’on avait créé les bibliothèques et que ces dernières sont très architecturées (…) Et les deux protagonistes de s’entendre sur le fait que ces architectures existent parce que les gestionnaires ne veulent pas perdre de pouvoir et de contrôle mais Andrew McAfee de revenir ensuite en disant qu’ils auraient tout avantage à desserrer la bride et à promouvoir l’utilisation des nouveaux outils afin de générer plus d’innovation «and to unleash creativity».

Le plus frustrant, ce fut d’entendre Davenport répliquer :«They can do it with the existing technology tools or even the previous ones». Mais pour l’amour, pourquoi ne l’ont-ils pas encore fait ? Pourquoi les outils de KM 1.0 n’ont-ils jamais donné les résultats escomptés ? Pourquoi le eLearning n’a-t-il pas levé ? Pourquoi les CMS et WCMS sont-ils toujours si difficiles à utiliser («cumbersome», dixit McAfee) ? Pourquoi la GEID est-elle si difficile à implanter ?

Que McAfee ait inventé le terme d’entreprise 2.0, ce qui déplait au plus haut point à Davenport, ne veut pas dire que l’entreprise va changer du jour au lendemain. Tous s’entendent là-dessus. Et Davenport de concéder :«Yes explore these technologies, yes add them to your toolkit but don’t hope that these technologies will transform the enterprise by thmselves». Et il a raison là-dessus. McAffee renchérit d’ailleurs en disant que son entreprise 2.0 «is a blend of technologies, some more powerful in transformation than others». Aussi raison…

Mais tous deux passent à côté du vrai enjeu pour l’entreprise de demain, 2.0 ou pas 2.0… Davenport et McAfee sont de la génération du BabyBoom et n’anticipent pas ou n’ont pas voulu anticiper, dans ce débat, l’aspect fondamental du changement organisationnel que les générations 2.0 et 3D (la génération Y et la NetGen) vont imposer à l’entreprise : leurs valeurs, leur mode de vie, leur façon de voir le travail, leur façon de collaborer et leurs outils pour le faire. La vieille hiérarchie n’a qu’à bien se tenir car une autre et à la veille de naître et Jon Husband en parle depuis déjà quelques années : la Wirearchy. Une relation à l’autorité beaucoup plus inclusive, moins autoritaire, plus participative et non directive. Une entreprise plus horizontale que verticale et branchée non seulement sur les technologies mais sur la créativité de ce que l’on appelle encore aujourd’hui et de façon très 1.0, son «capital humain».

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Un beau débat en perspectives…

10 janvier 2008

Merci au copain Pascal Veilleux de m’avoir mis sur la piste… Demain, le 11 janvier à 11h00 aura lieu le match revanche entre Thomas Davenport et Andrew McAfee sur leurs «Disagreements over Viability of Enterprise 2.0», comme le dit le courriel de confirmation de mon inscription au Webinar. Pourquoi match revanche ? Certains se souviendront que les deux hommes s’étaient rencontrés dans un débat qui n’en fut pas un lors de la seconde édition de la conférence Enterprise 2.0 à Boston, l’an dernier. J’en avais parlé ICI.

Cette fois, l’événement est préparé par l’organisation de la conférence FastFoward2008 et amplement publicisé sur leur blogue où déjà, plusieurs personnalités ont déjà commenté. Des personnalités comme Jon Husband et Bill Ives, qui est un pote d’Andrew McAfee. Parmi les sujets à discuter :

  • Are the barriers to adoption – human, cultural and political in nature – too large to overcome?
  • Is there enough ongoing momentum to ensure broad-based adoption in certain industries?
  • What processes are most likely to benefit from Enterprise 2.0 tools?
  • How will success be measured?

J’ai hâte à demain. Si vous voulez y participer, inscrivez-vous ICI.

Cloud Computing Communication interactive OpenSocialWeb

La guerre des données : De Google à Jimmy Wales…

9 janvier 2008

Un billet pour partager avec vous mes réflexions à la suite de la lecture du dernier numéro du magazine Wired. Tout d’abord sur le reportage sur «The Data Wars», écrit par Josh Mchugh et dont j’ai parlé cette semaine en faisant référence au phénomène du «scraping» des données, phénomène courant pour les plates-formes de mise en relation sociale ou professionnelle ( ex: LinkedIn ou Viadeo qui vous proposent de récupérer les adresses de vos contacts dans Outlook ou Gmail)

Dans cette guerre des données, que se livrent, entre autres, Google et Microsoft, l’auteur note que lorsque Microsoft a investi dans Facebook, toutes les plates-formes rivales, dont LinkedIn, se sont vues interdire l’accès au service webmail de Microsoft, ne pouvant plus ainsi «scraper» les noms et adresses email des membres . De plus, plusieurs compagnies, dont Google ont commencé à mettre en place des API pour contrôleret même canaliser le «raclage» de leurs données par d’autres sites ou plates-formes.

Le reportage se termine par une répartie de Reid Hoffman :«It’s not the place of companies like Yahoo, Microsoft, Facebook ou LinkedIn to decide who gets access to thier user’s data. It should be up to the users themselves. It’s simple, the individual owns the data, even if it sits in some company’s server farm». (Google pour ne pas la nommer…) Et on en revient au débat qui a fait rage à la fin de la conférence LeWeb3. La propriété des données, leur utilisation à des fins autres, la gestion de l’identité numérique, d’ailleurs relevée comme un enjeu majeur des prochaines années par Patrick Barrabé et Éric Herschkorn dans leur livre blanc «Business Social Networking».

On en revient aussi à un autre article, toujours paru dans le dernier Wired mais qui passe presque inapercu. Il s’agit d’une courte entrevue avec Nicholas Carr, auteur du livre «The Big Switch- Rewiring the world, from Edison to Google». Ce titre dit tout… Sur les intentions de la firme du Mountain View. L’article de Wired est intitulé, lui, «Do you trust Google?» Et la réponse de Carr est sans appel : Non ! Et il parle des méga-entrepôts de données, des ordinateurs personnels qui vont devenir des terminaux, que Eric Schmidt et Google vont finalement réaliser le rêve de Sun Microsystems : «The network IS the computer». Un seul ordinateur mondial relié aux méga-centres de données et qui créent un «data cloud».

Le méga-entrepôt de serveurs de Google à The Dalles en Orégon

Et Carr y va de deux phrases terrifiantes :«Welcome to Google Earth. A bunch of bright computer scientists and AI experts in Silicon Valley are not only rewiring our computers, they’re dictating the future terms of our culture» et «We’re transferring our intelligence into the machine and the machine is transferring it’s way of thinking into us». Nous ne sommes plus très loin de la «Matrice»… Mais un livre qui demeure un must en 2008, en cette année où l’identité numérique et le propriété des données seront, à mon avis, l’enjeu crucial…

On en revient ainsi à cette classique vidéo The Machine is Us/ing Us :

En terminant, je voulais vous laisser sur une note plus légère… Toujours dans Wired, la compagnie Acura a acheté trois pages pour une nouvelle campagne de pub sociétale dirigée de toute évidence à la communauté Web. Intitulée «Leaders Advancing Technology», elle met en vedette nul autre que Jimmy Wales, fondateur et mentor de Wikipedia. La pub fait son profil en première page. Les deux autres sont consacrées à une courte entrevue intitulée «Derrière la bio». On y apprend rien de nouveau et Wales y répète son mantra :«Imagine a world in that every single person on the planet is given free access to the sum of all the human knowledge». Et c’est reparti pour les données !!! Vous pouvez voir l’entrevue complète ICI.

Communication interactive Événements

Nouvelle campagne virale pour Firefox !

7 janvier 2008

La fondation Mozilla.org vient d’inaugurer sans tambours ni trompettes une nouvelle campagne de marketing viral pour son navigateur Firefox avec, entre autres, un vidéo sur YouTube «à la LiveAid» qui égratigne la compétition. Voir ci-dessous :

[youtube nCYuRA1N3tA&rel=1]

Mais aussi un site Fight Against Boredom . Ce site propose un faux talk show, un lien sur une page Facebook, le téléchargement de la chanson thème et un lien pour télécharger Firefox…

Événements

Vous connaissez les Crunchies 2007 ???

7 janvier 2008

Pas les céréales du fameux capitaine mais le premier Gala de l’excellence technologique et très Web 2.0, organisé par TechCrunch et qui aura lieu vendredi le 18 janvier prochain au Herbst Theater de San Francisco ? Les Crunchies 2007 souligneront dans une «Award Ceremony» très américaine, les meilleures compagnies et «Start-ups» 2.0 de 2007. Qui déterminera les gagnants ? Eh bien vous voyons…

Vous pouvez encore voter ICI. Déjà, plus de 65 000 personnes ont choisi leurs compagnies et CEO préférés dans 20 catégories. Pour ce qui est d’y assister, c’est une autre affaire… De un, c’est à San Francisco, donc pas à la porte et de deux, les billets s’envolent comme des petits pains chauds.

Et pourquoi organiser pareil événement ? Je laisse répondre les organisateurs :

«The 2007 Crunchies is our first annual competition and award ceremony to recognize and celebrate the most compelling startups, internet and technology innovations of the year. The Crunchies is a collaboration project between GigaOm, Read/WriteWeb, VentureBeat and TechCrunch. Best of all, the Internet community is invited to choose who wins. »

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements OpenSocialWeb Web 3.0

2008 : L’année des Y ou des G ???

6 janvier 2008

Le 31 décembre dernier, l’ami Xavier Aucompte a commis son dernier billet de l’année, sur le blogue de B-R-Ent, en y allant d’une prédiction, ma foi, fort amusante. Il se posait la question sur 2008 et sur quel phénomène verrions-nous éclore et comme le nommerait-on. À la suite de nos conversations sur les nouvelles générations montantes, Xavier a choisi le «Y». Pas fou en effet…

Déjà, en 2007, les médias ont commencé à s’intéresser à cette génération montante des «Y», qui arrive sur le marché du travail et dont les fiers représentants ont entre 20 et 29 ans. Et il n’y a pas que les médias… Alertées, les entreprises et leurs services de ressources humaines en redemandent : Il faut tout savoir sur cette nouvelle génération qui va investir les entreprises et amener avec elle les bouleversements sociaux créés par le Web 2.0 et ses habitudes de consommation, surtout en matière de contenus et par-dessus tout, comment les «apprivoiser»?

Comme le fait aussi remarquer Xavier, 2008 sera aussi l’année de l’émergence (j’aime toujours ce mot) de l’Asie technologique, Web 2.0. Xavier parle de l’Inde et du Japon, l’une pour l’informatique trad. et l’autre pour les télécoms et la robotique mais à mon avis, 2008 sera l’année du Yuan, donc de la Chine. Alain Peyrefitte l’avait prophétisé dans un bouquin en 1973 et paraphrasant Napoléon :«Quand la Chine s’éveillera…Le monde tremblera». Le monde a commencé à trembler… En 2008, ce sera les Jeux Olympiques mais aussi l’arrivée en masse des Chinois sur Internet, Déjà, l’Asie compte le plus d’internautes, soit 460 millions sur le milliard global. La Chine à elle seule en compte 162 millions dont 122 en haut débit, loin en avant du Japon et de l’Inde (respectivement 82 millions et 60 millions).

Et ces chiffres vont croitre à la même vitesse que se développe l’économie et la société chinoise, une croissance évaluée à plus de 10% par année. La Chine aura bientôt un concurrent à Google en Baidu, les blogues explosent malgré la censure et sont une des raisons majeure de la forte poussée du nombre de blogues rescencés dans la Blogosphère en 2008. La Chine, comme le reste de l’Asie, étant plus «communautaire», les sites de mise en relation poussent comme des champignons tels que Tianji, qui a créé un partenariat en 2007 avec Viadeo, l’Euro-China Link.

Pas convaincus ??? Je vous laisse consulter un billet paru à la mi-décembre sur le blogue de veille de BNP Paribas, l’Atelier et intitulé : «Le Web 2.0 en Chine est bien vivant !». Vous avez là un recensement exhaustif de tout ce qui grouille et grenouille en matière de plates-formes et de «startup»…

Et pour conclure la lettre Y, Xavier Aucompte relève avec pertinence la montée en puissance du YUL… Trois petites lettres qui identifient à la base l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau à Montréal mais qui bien plus, personnifient maintenant le dynamisme de la blogosphère québécoise. YUL pour Yulblog mais aussi pour Yulbiz. Sous l’impulsion de plusieurs d’entre nous, dont Michel Lablanc et Philippe Martin mais aussi Stéphane Guérin, Fred Cavazza, Vincent Battaglia et d’autres, le concept s’est internationalisé en 2007 et donnera naissance, le 29 janvier prochain à Yulbiz.org et à la création de d’autres évenements Yulbiz à travers la planète. De cela, je vous en reparle aussi.

Je veux terminer ce billet en parlant un peu de la lettre G… Si 2008 est l’année du Y, comptez sur 2009 pour être l’année du G…Dans son analyse, Xavier note que Yahoo et YouTube devraient dominer l’avant-scène. J’ai de la difficulté à y croire. À mon avis, les trois prochaines années seront les années Google et celles de la terrible bataille concurrentielle qui s’annonce pour la possession, l’entreposage, la transmission et le traitement des données à l’échelle planétaire.

D’un côté, le Open Social Initiative avec Google et MySpace comme navires amiraux et de l’autre, Microsoft et Facebook. Dans le milieu, des pirates et mercenaires tels que les «scrapers». Pris dans un feu croisé, les utilisateurs qui commencent à hausser le ton et à parler de Charte des droits, de propriété, de confidentialité des données, «d’opting-in» ou «opting-out», avec à leur tête Joseph Smarr, Marc Canter, Robert Scoble, et Michael Arrington.

Les prochaines années marqueront aussi la maturation des jeux vidéo donc du Gaming sous toutes ses formes, dont le Serious Gaming et le Digital Game Base Learning. L’ami Fred Cavazza en parle abondamment dans ses prédictions et cela, déjà pour 2008. Fred parle beaucoup d’hybridation entre le Web 2.0 et le Web 3D mais je préfère parler de période de transition vers le «Wireless» global et le Web 3D qui seront le fait de la prochaine génération, celle des 5-19 ans… Je les appelle la génération G, justement… Don Tapscott, lui, parle de la «Net Generation» alors que Marc Prensky parle des «Digital Natives».

Et l’Entreprise 2.0 dans tout cela ???

Ceux qui auront suivi nos débats de fin d’année 2007 savent que nous approchons d’une définition acceptable d’un phénomàne organisationnel. Je maintiens pour ma part, ma dernière tentative :

Entreprise 2.0 : Structure née aux alentours des années 2007/2008 pour répondre à un nouveau contexte social et économique dans les pays occidentaux et poussée par l’arrivée des générations dites Y et «NetGen» dont on peut retrouver les racines dans les théories d’entreprises socialement responsables. L’entreprise 2.0 est un regroupement humain lié par la confiance avec l’objectif de créer des produits et/ou services de qualité dans un environnement de libération des énergies créatrices collectives et participatives favorisant l’innovation. L’organisation de cette entreprise repose sur des modes de fonctionnement par principe collaboratifs, participatifs et transparents en total accord et à l’écoute de ses salariés, managers, clients et actionnaires. Cette entreprise se repositionne sur ses fondements essentiels que constitue sa mémoire. Tous les acteurs de l’Entreprise 2.0 la préservent et l’enrichissent l’un et l’autre car le savoir faire et l’expertise ainsi générés sont créateurs de richesses.

Ces entreprises vont croître grâce à l’utilisation des outils du Web 2.0 comme les blogues, les wikis, les réseaux sociaux, la web-télé d’entreprise … mais l’entreprise 2.0 n’existe pas par la simple utilisation de ces outils qui vont être très vite remplacés par les environnements virtuels, les LifeLogs et autres technologies du Web 3D, qui permettront son évolution et son développement. L’entreprise 2.0, c’est une direction collégiale qui s’entend avec l’ensemble de ses partenaires pour dire :”L’entreprise c’est nous !”

L’année 2008 devrait marquer le début de la transformation graduelle des entreprises traditionnelles vers ce modèle. Deux jalons importants viendront d’ailleurs valider cet énoncé. D’une part, la tenue à Montréal, en mai de la conférence webcom-Montréal, dont une des pistes traitera de ce sujet mais aussi la tenue au début juin de la conférence américaine Enterprise 2.0. es deux conférences serviront en quelque sorte à faire l’état des lieux. Reste à voir si Xavier, Vincent, Bertrand, Caroline et les autres sauront en faire autant en France avec la conférence Entreprise 2.o organisée en 2007 avec StratégiesConférences.


Entreprise 2.0

Commerciaux générés par les utilisateurs pour WoW !

6 janvier 2008

Dans la mouvance du Web 2.0, il est fréquemment question de contenu généré par les utilisateurs ou CGU. Contenus et données font l’objet de toutes les convoitises actuellement, ce que nous verrons dans un autre billet nmais pour commencer l’année quoi de mieux qu’un bon visuel. Il s’agit d’un de nombreux vidéos, produits par des fans de World of Warcraft et parodiant les clips publicitaires mis en ligne par WoW à la fin de l’année dernière et mettant en vedette, entre autres, William Shatner ou Mr. T. Je vous en ai déjà parlé ICI.

[youtube n-xPoazWeD8&rel=1]

En mettant en ligne ces premiers clips, personne ne pouvait se douter chez Blizzard Entr. que les utilisateurs de WoW s’empareraient de ces clips pour les personnaliser à leur manière et ainsi aider à la viralisation de la campagne marketing de la compagnie. Et dire que certaines compagnies montent des campagnes complètes pour convaincre les utilisateurs de générer des idées de commerciaux…

Communication interactive

De retour bientôt…

2 janvier 2008

Ne désespérez pas de ne rien voir de nouveau sur mon blogue… Les vacances tirent à leur fin et vous aurez sous peu matière à lecture et à réflexion. J’ai déjà quelques sujets à partager avec vous. Retour le 7 janvier, promis !