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Claude Malaison

Communication interactive Événements OpenSocialWeb

Rencontre avec Bad Mother Vlogger

9 mars 2007

Gabe MacIntyre, plus connu sous le nom de Bad Mother Vlogger et célèbre vivéo-blogueur de XOLO.TV était de passage à Montréal hier pour donner une conférence à des représentants des télés locales. Invité par Martin Lassard, il a ensuite fait un arrêt fort apprécié au Café Méliès ou l’attendaient plusieurs blogueurs et vidéo-blogueurs montréalais et même français. De ceux-ci, Philippe Martin (de YulBuzz), Michel Leblanc, Laurent Maisonnave (Zelaurent), Muriel Ide et Louis Delage (de L’AMM-PCM), Shawn Carpenter (The LOUD tour), mais aussi Catalina Briceno, de la fondation Langlois et Dominique-Sébastien Forest de Canoe.ca.


Gabe MacIntyre à gauche

 

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Événements NTIC

Commodore fait un retour dans le Gaming !

8 mars 2007
Commodore, marque du mythique (C64), l’un des premiers ordinateurs personnels commercialisé par Commodore Business Machines dans les années 1980 ? Avec ses 64 Ko de RAM et son processeur 8 bits, il concurrençait le célèbre ZX Spectrum. Le Commodore ferait un retour dans le monde hyper compétitif des ordinateurs personnels. Les PC en conception seraient destinés aux gamers passionnés. La marque porterait l’appellation « Commodore Gaming » et seraient présentés à l’occasion du CeBIT (qui se tiendra du 15 au 21 mars prochain à Hanovre). Un site internet est déjà ouvert mais ne donne aucun détail sur l’offre à venir.

Commodore Gaming est une société commune détenue par les entreprises néerlandaises Content Factory et Commodore International Corp (CIC). CIC était anciennement la société néerlandaise Yeahronimo Media Ventures; elle a racheté en décembre 2004 la marque à Tulip Computers pour 32,7 millions $US avant de se rebaptiser CIC en octobre 2005. Elle exploite déjà la marque Commodore pour un terminal multimédia nomade, baptisé Commodore Gravel In Pocket , doté de fonctions de magnétoscope numérique et destiné à attaquer le marché américain des baladeurs numériques après avoir fait des dé.buts timides en Europe.

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OpenSocialWeb

Pensez-vous que Wikipedia apprécie ?

7 mars 2007

Insatisfait de certaines informations publiées sur Wikipédia au sujet de son format OOXML, Microsoft a contacté un blogueur dit «indépendant», pour lui demander, contre rémunération, de corriger les erreurs. Pensez-vous que Wikipedia apprécie ?

Ainsi, on apprend dans un article paru sur Silicon.com que Rick Jelliffe, un développeur australien spécialiste des formats XML et membre du réseau O’Reilly (oui, oui, le O’Reilly à l’origine de la définition du Web 2.0), a été très surpris de recevoir récemment un courriel signé Microsoft. «Ils veulent passer un contrat avec quelqu’un d’indépendant, mais d’amical (moi) pour quelques jours, afin qu’il fournisse des informations plus équilibrées sur les pages de Wikipédia concernant ODF et OOXML», écrit-il dans son blog.

Il s’agit de deux formats de document concurrents: le premier est ouvert, et utilisé par la suite bureautique libre OpenOffice; le second a été créé par Microsoft. «Il est difficile de me ranger parmi les supporters exemplaires de Microsoft!», poursuit le blogueur. Mais «apparemment, ils sont frustrés par le nombre d’interventions partisanes publiées par les supporters du format ODF sur les blogs et Wikipédia». Le vieux débat Open Source versus code propriétaire, cher à la compagnie de Redmond. Jelliffe, employé au sein de la société Topologi, envisage d’accepter cette offre, uniquement pour corriger les affirmations incorrectes, qu’elles soient « anti-OOXML » ou « anti-ODF », publiées sur l’encyclopédie participative. Il affirme en avoir déjà remarqué plusieurs.

Toujours selon l’article paru originalement dans Silicon.com, un dénommé Doug Mahugh, «évangeliste technique» de Microsoft sur le format OOXML, a reconnu avoir contacté Jelliffe. Mais ce dernier se défend avec virulence des accusations de tentative de corruption qui n’ont pas tardé à fleurir sur les blogs. «Personne ne lui a jamais demandé de modifier Wikipédia, en y insérant des corrections favorables à Microsoft», écrit-il en réponse à un billet de Slashdot. «La définition de Wikipédia sur OOXML n’est pas basée sur les faits, et nous pensons que cela serait une bonne chose s’il y avait plus de participation de la part de personnes comme Rick (…) plutôt que des personnes ayant des intérêts spécifiques».

Bien entendu cette affaire dérange au sein de Wikipédia. Ce genre de comportement remet en cause le fonctionnement de l’encyclopédie, qui repose sur les contributions bénévoles des internautes. «Nous sommes déçus qu’un grand groupe comme Microsoft pense qu’une opération de relations publiques, sans dévoiler sa véritable identité, soit une bonne façon de faire», a déclaré à Silicon.com un porte-parole de la fondation Wikipédia, qui gère l’encyclopédie. «Faire cela ne peut que leur nuire. Nous considérons qu’il y a un évident conflit d’intérêt à payer quelqu’un pour favoriser un point de vue sur Wikipédia».

Wikipédia veut concurrencer Google

Et puisqu’il est question de Wikipédia, je vous avais parlé, dans un billet paru le 27 janvier dernier, des ambitions de Jimmy Wales. Le patron et fondateur de la plus inportante encyclopédie collaborative au monde, planche sur un moteur de recherche d’un genre nouveau. Sur le même principe que Wikipédia, il fera appel aux internautes pour vérifier la pertinence des résultats. Nom de code : Wikia Search et non Wikiasari tel que le soutient le reporter du Times. Celui qui refuse toujours toute forme de publicité sur sa plate-forme mais qui se laisserait peut-être tordre le bras, veut créer un moteur de recherche pour tenter de concurrencer Google. Pour lancer son nouvel outil, par le biais de sa société Wikia (dont l’un des principaux investisseurs et partenaires de développement est Amazon.com), il entend s’inspirer des principes qui ont fait le succès de Wikipedia: des technologies ouvertes et la participation des internautes.

Et voici un extrait de ce que Wales a déclaré récemment dans le quotidien britanique The Times :

«Un moteur de recherche a pour principale fonction de décider quelles pages sont bonnes, et lesquelles sont mauvaises», poursuit Jimmy Wales. «Or on sait que les ordinateurs sont mauvais pour faire ce type de choix. La recherche algorithmique doit donc aborder ce sujet différemment».Et selon lui, la solution passe par la communauté des internautes: «en regardant la page de résultats, seules quelques secondes sont normalement nécessaires [à l’internaute] pour déterminer si elle convient. Il faut donc construire une communauté de confiance capable de faire cela».

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Communication interactive NTIC

Le cellulaire et la violence à l’école(sic…)

6 mars 2007

Le «happy slapping», traduit par les Français par «vidéo lynchage», cela vous dit quelque chose ? Non ? Eh bien, le vénérable quotidien Le Devoir en fait ses choux gras aujourd’hui avec un titre à la Une avec photo couleur sur deux colones s’il-vous-plaît ! Il s’agit là d’un phénomène marginal né en Angleterre en 2004 et digne des «hooligans»… En fait, il s’agit d’agresser quelqu’un et de filmer l’action pour ensuite diffuser le tout sur Internet. Du «Jackass» à l’envers quoi…

La photo parue dans Le Devoir 

Mais ce qui semble plus scandaliser Le Devoir c’est que le phénomène aurait muté et investirait nos bonnes écoles… Et la journalistede citer un «spécialiste en communication sociale» du nom de Jo Mulanba Katambwe qui enseigne à l’UQ de Trois-Rivières «…ce phénomène qu’il qualifie d’épidémie, est d’autant plus alarmant qu’il ne restera pas marginal». Et on cite en exemple deux cas, l’un au Saguenay et l’autre à Gatineau, où aux deux endroits, les étudiants ont essayé de faire perdre patience au prof. pour ensuite le filmer et mettre le tout sur YouTube.. Et le pire, c’est le titre du Devoir à la Une : «Le cellulaire entre dans l’arsenal de la violence à l’école» Ouf…

Évidemment, beaucoup de salive avant d’en arriver à l’évidence. Pas de cellulaires en classe, pas de «happy slapping»…Cela se fait déjà de façon volontaire dans plusieurs institutions d’enseignement et ce n’est que logique… Vous n’aimeriez pas, comme prof, vous faire déranger à tout bout de champ par les sonneries des téléphones de vos élèves, y compris le vôtre ? Donc tous les cells. à OFF en entrant et arrêtons de démoniser les jeunes et leur utilisation de la technologie !

Et le prof, lui aussi, peut faire de la vidéo. Un con en classe sera toujours un con sur YouTube

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NTIC

Web 3 et Web 4 ??? De la prospective…

5 mars 2007

Au Québec, les gens comme les entreprises s’éveillent à peine au phénomène du Web 2.0 que déjà ailleurs, particulièrement aux USA, on envisage l’avenir à coup de Web 3 ou Web sémantique, de Web 3D (voir le Metaverse Roadmap Project) ou encore même de Web 4 dont parlent Seth Godin et RadarNetworks mais qui ne s’entendent pas sur la définition de ce dernier. Comme le dit Michel Leblanc dans un de ses récents billets, RadarNetworks avance l’idée du Web en tant qu’«Operating System» ou WebOS avec graphique à l’appui. Cela me fait penser au graphique que j’avais publié lors de webcom-Montréal en octobre 2006 en que je reproduis ci-dessous. Dans ce dernier, je suis plus près de Seth Godin dans l’interprétation de la direction que prend le Web.


Cependant, ce qu’à mon avis, RadarNetworks essaie d’identifier n’est pas le Web 4, qui lui demeurera niché dans l’Internet traditionnel mais bien ce que certains identifient comme Internet 2. Déjà l’armée américaine, les universités et grands centres de recherche mondiaux tels que Cal-Tech et le CERN ainsi que certaines entreprises privées comme Google et Microsoft travaillent avidement et ce, depuis 2003, à mettre sur pied un réseau parallèle hyer-rapide. Ainsi en 2003, une initiative conjointe CERN et Cal-Tech avait donné un record de vitesse de 5,44 gigabit par seconde (Gbps). C’est à des années-lumière du 100 mégabits par seconde (Mbps) promis pour bientôt par Vidéotron

Annonce faite en 2003 par le CERN

Depuis, les choses sont allées très vite, c’est le cas de la dire.. Quand on regarde un peu plus loin, on peut voir qu’entre l’Asie et les USA existe le PC1 Cable System et que ce dernier offre actuellement une possibilité de 180 gigabits/seconde (Gbps) et qu’en plus il a été conçu pour atteindre UN Tétrabit/seconde !!! (Tbps). Cette méga-autoroute n’a pas été mise là par hasard. Autant les USA, que le Japon et la Chine ont de grandes ambitions. Ainsi Google et Microsoft sont en train d’installer des méga-usines de serveurs et d’entreposage de données en Oregon et dans l’état de Washington (sur le chemin du PC1). On vise rien de moins que de révolutionner l’ordinateur ! Le LapTop deviendrait un vulgaire terminal pour accéder à une foule de Services Web. Sceptiques ? Regardez l’offre de Services Web actuelle de Google et demandez-vous pourquoi Bill Gates a laissé sa place à Ray Ozzie… Si vous voulez en savoir plus sur ce facsinant sujet, je vous invite à lire les fantastiques reportages réalisés pour Wired par Georges Gilder et Fred Vogelstein. Dans ma présentation du mois d’octobre j’y avais aussi fait allusion, surtout celui, intitulé : «The Information Factories», où l’auteur, Georges Gilder, décrit ainsi ce que Google et Microsoft sont en train de réaliser et qui est à mon avis très proche du «Operating System» :

«The desktop is dead. Welcome to the «Internet cloud», where massive facilities across the globe
will store all the data you’ll ever use. George Gilder on the dawning of the petabyte age

C’est le nouvel Internet qui sert déjà les grandes institutions. Aux USA, le projet s’appelle clairement Internet 2 et propose aux universités et centres de recherche une connextion au réseau Abilene, lui-même connecté à PC1Cable System. En Europe, en avril 2006, le projet EGEE du CERN (Union Européenne) a, pour sa part, été utilisé dans la lutte contre le virus mortel H5N1 de la grippe aviaire. Grâce à l’infrastructure de grille (grid computing) du projet EGEE, six laboratoires en Europe et en Asie ont analysé 300 000 composants de médicaments potentiels pour le traitement de la maladie. Cette recherche, menée sur 2 000 ordinateurs dans le monde entier avec l’aide d’un logiciel développé au CERN, a permis d’identifier et de classer les composés chimiques les mieux à même d’inhiber l’enzyme N1 du virus. En un mois, la collaboration est parvenue à traiter autant de données qu’un seul ordinateur en 100 ans !! Toutes choses rendues possible par DANTE et le réseau Géant2, réseau jumeau d’Abilene aux USA.

Et comme pour Internet 1 un des principaux utilisateurs de ce nouvel Internet 2 sera l’armée… En fait tous les militaires salivent devant les possibilités offertes. Pour vous en convaincre, jetez un coup d’oeil sur le site Horizontal Fusion… Édifiant !

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Communication interactive Web politique

La politique aura-t-elle raison de la Blogosphère ???

4 mars 2007

Deux exemples : Un au Québec et un autre en France… Le premier a trait à tout ce qui grouille et grenouille autour de la campagne électorale au Québec.Tous les partis ont des sites Web plus ou moins bien faits et à ce qu’en rapporte Michel Leblanc, ce serait le Bloc Pot qui aurait le meilleur ! Les partis ont aussi et maintenant des blogs, certains font des podcasts et certains comme le parti Libéral du Québec ont même tenté d’inciter les blogueurs à faire la promo. de leur programme, dixit Magalie Laliberté du PLQ et rapporté par Tristan Péloquin de LaPresse.

«Je sollicite votre participation en tant que membres du Parti libéral ou sympathisants, peut-on lire. Nous formons une équipe de jeunes (20-35 ans), prête à véhiculer les idées et valeures (sic) du PLQ au sein des nouveaux médias que sont les blogues.»

Bien sûr, cela a mis le Directeur Général des élections du Québec (DGEQ) sur le gros nerf. Ce dernier ne connaît pas le Web ou du moins les phénomènes de masse sur le Web qualifiés de 2.0. Il a ainsi fait enlever des vidéos dites partisanes de YouTube pour ensuite rendre une décision favorable ces jours-ci en faveur d’un blogeur de centre-droite.

Caricature visuelle sur la liberté d’expression parue sur le blog de Florence Meichel

Comme le dit Mario Asselin sur son blog :

«… la principale conclusion à tirer de cette première semaine de campagne est que les partis politiques n’étaient visiblement pas plus prêts que ne l’étaient les dispositions législatives du Québec dans ce contexte où les usages d’internet ne cessent de croître.».

Ce qui fait que la législation sera revue, inévitablement et pariez sur un «encadrement» plus serré de la participation citoyenne sur Internet (le DGEQ parle déjà de statut d’intervenant particulier). Et pariez que la presse traditionnelle ne se fera pas prier pour commenter et prendre partie !

Plus de commentaires, que faire ???

Le second vient de France et là aussi c’est du sérieux… Plusieurs connaissent Loïc Le Meur, un des blogeurs français les plus connus et lus. Ce dernier a pris ouvertement partie, dans la présidentielle, pour le candidat de la droite, Nicolas Sarkozy. Sur son blog mais aussi dans Second Life, où il a créé une île pour le candidat, une île où entre autres, on tient des débats. Jusque là, rien d’extraordinaire en soi… Ce qui l’est plus, c’est que l’ami Loïc vient de décider de fermer son blog aux commentaires, ce qui constitue dans la blogosphère, un crime de lèse-majesté.

Dans un podcast, il explique que son blog est devenu «ingérable» avec quotidiennement 500 commentaires dont 50% de trolls. Aussi des commentaires qu’il qualifie d’insultants et parle de son blog comme d’un endroit où on propageait des fausses rumeurs et des propos décalés par rapport aux sujets traités. En fait, son engagement dans la campagne électorale y est pour beaucoup. Dans une campagne tous les coups sont permis et il en fait l’expérience…

Bien qu’il se défende de couper la conversation et dise chercher des issues comme un Google Group ou encore un blog modéré «comme sur Second Life», il n’en demeure pas moins que son blog n’en est plus un. Du moins au sens littéral et idéologique. Ce qu’il tente de faire maintenant c’est d’animer des communautés d’intérêt virtuelles en mode forum… Dommage… En voulant amener la Blogosphère à un rôle plus actif et important dans le débat politique, Loïc a peut-être donné l’occasion à la politique et au pouvoir de récupérer, de pervertir et corrompre une initiative à l’origine citoyenne et démocratique….

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NTIC OpenSocialWeb

Rivalités 2.0

2 mars 2007

Combien de sites y a-t-il sur le Web ? Question existentielle s’il en est une… Des millions, pour sûr mais conbien au juste et lesquels ? Ouf ! Une question encore plus existentielle. Cartographier le Web semble être la solution non ? C’est justement à cette tâche que se sont attelés, fin des années ’90, les éditeurs de DMOZ.org, l’Open Directory Project (Ils sont maintenant 74 719). Directement issu du mouvement Open Source, l’Open Directory Project visait et vise toujours à construire un immense annuaire du web 100 % gratuit, comme les membres aiment à le rappeler. En fait le projet et le site sont parmi les précurseurs du Web 2.0 et du contenu généré par les utilisateurs.Ainsi, à date, ils ont rescensé plus de quatre millions de sites et les ont classés dans leur méta-annuaire en quelque 590 000 catégories ! Cela ne vous rappelle pas une autre plate-forme avec le même genre de but collaboratif ?

Wikipedia, bien sûr ! Seule la technologie employée pour bâtir l’encyclopédie mondiale change… Les buts sont les mêmes… Rescenser, documenter, classer. D’autres que moi s’en sont bien aperçus et ont décidé de revamper l’initiative du ODP en utilisant le Wiki comme vecteur technologique. Ce que ça donne ? Une nouvelle rivalité 2.0 avec la plate-forme Chainki Cette dernière est aussi un .org mais devient un projet concurrent de DMOZ. Chainki.org est construite sur les bases d’un Wiki, avec la possibilité d’édition offerte pour tous les utilisateurs. La plate-forme existe en différentes langues, français y compris.

En haut Chainki et en-dessous Dmoz

Les catégories sont assez détaillées et précises et sont basées sur le même principe que pour DMOZ.org. En fait, je suis persuadé qu’ils ont copié au départ. Pour vous en convaincre j’ai fait la même recherche dans les deux sites. Elle donne le même résultat… (voir les captures d’écran ci-jointes) Sauf que la chaîne de catégorie est un peu différente… Qui aura le dernier mot et finira par rescenser et cartographier le Web ? Le Wiki ou le Open Source ?

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Web politique

La politique et les jeunes, c’est mal parti….

1 mars 2007

Je ne voulais pas faire de chronique techno-politique en cette campagne électorale qu’on nous afflige mais je ne peux plus me retenir, c’est plus fort que moi… Vous voulez savoir ce qui a vaincu ma résistance ? Une courte chronique sur le blog de Bruno Guglielminetti faisant état d’un nouveau site Web du DG des Élections intitulé «Pourquoi je vote» récemment mis en ondes et supposé conçu afin d’intéresser les jeunes à la politique et surtout au prochain scrutin…

Un site traditionnel, informationnel…de l’nfo. sur les différents partis, sur la campagne etc…Quand on clique pour voir ce qui est dit sur les partis, la liste des partis nous est présentée par ordre alphabétique, ce qui fait qu’on voit apparaître en première vision (tout dépendant de votre résolution d’écran) l’Action Démocratique, le Bloc Pot et le Parti Communiste !!! Il y a bien deux mini-blogs le premier plus Forum sur Pourquoi voter ? et le second plus large sur Ton opinion sur ? pour le moment pas beaucoup de commentaires… Mais ce qui est le plus intéressant c’est le Profil électoral

On inscrit son code postal et son numéro de porte et on a (théoriquement) toutes les infos. personnalisées sur notre circonscription, les adresses des bureaux de révision, et de vote ainsi que…une liste tronquée des candidats locaux. Je ne sais pas si c’est partout pareil mais j’ai fait l’essai pour ma circonscription (Chambly) et la liste des candidats ne donnait que le candidat libéral avec son agente officielle !!! Pas fort.. Pour le savoir, il a fallu que je tape des mots-clés dans Google (News et Blogs), qui offre une recherche personnalisée dans cette page-profil. Pour retrouver le candidat de Parti québécois (qui en passant, se fait très discret) j’ai tapé : parti québécois chambly. Google a peiné un peu et a fini par me donner 10 résultats. Et le bon résultat était le dernier

Bref, il faudra repasser pour attirer les jeunes. Pourtant, un site à la Ziki.com aurait, à mon avis, attiré bien des «Y»…En attendant, c’est sur YouTube que ça se passe !

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Communication interactive Événements NTIC OpenSocialWeb

À quoi ressemble Internet 2 ou Web 2.0 ?

27 février 2007

Aujourd’hui, je voudrais partager avec vous une réflexion qui origine de Michel Cartier et du fruit du travail de veille technologique des membres du Réseau Constellation, dont je fais partie. Cette réflexion prend forme d’un texte et d’une présentation qui sera faite an avril prochain à Paris dans le cadre de la conférence Intracom. «L’histoire de notre société progresse par bonds et, chaque fois, elle s’est dotée d’un nouvel outil de communication afin de faciliter ces passages : l’imprimerie, la radio et la télévision, par exemple. Actuellement, notre société est en mutations profondes et cette fois-ci l’outil de notre changement sera Internet. Comme les outils précédents, il sera le multiplicateur de nos mutations et aussi le miroir de ce que nous devenons : YouTube, Flickr, My Space, par exemple. Plus qu’un réseau, Internet 2 modifiera la démocratie, la culture et l’économie ; plusieurs parlent même de 5e pouvoir. Il devient important de mieux connaître cet outil.

Les deux questions les plus fréquemment posées sont En quoi est-il différent d’Internet 1 ? Et Quel est son futur ?

Les trois générations Internet

Internet 1
C’est en connectant ensemble les ordinateurs (vers 1980) et en leur fournissant un système d’adresse (vers 1990) que l’Internet 1 a vu le jour. Son mode était de type broadcast. c’est-à-dire permettant aux appareils de communiquer.

Internet 2
La convergence des telco, câblo et satellites a commencé à développer l’Internet 2 (vers 1995) auxquels s’ajoutent (à partir de 2000) le sans-fil, le GPS et les circuits RFID, créant un espace beaucoup plus complexe parce que mobile et personnalisé. Bientôt, s’ajouteront la TVHD et ses normes, et encore plus de largeur de bande (à partir de 2007). Son mode est de type narrowcast, c’est-à-dire qu’il favorise la création des niches et permet aux réseaux de communiquer entre eux.

La conférence Next Web à Amsterdam

Différents mots sont utilisés pour décrire cette génération : Web 2.0, Next Web, One Net, Third Generation technologies, augmented reality, peopleware, pervasive computing, multiplateforme, intégration verticale, e-Transformation, plurimédia, etc.

Internet 2 est la suite du Battlefield Internet développé pour l’armée américaine lors de l’envahissement de l’Irak.

Internet 3
Il est déjà en préparation dans plusieurs laboratoires américains (voir le Metaverse Roadmap par exemple). Dans les officines, on le connaît sous le nom de The Next Big Thing.

Son mode IP Everywhere (c’est-à-dire always connected) permet à tous les utilisateurs de communiquer entre eux, le protocole IPv6 (en développement) permettant à tous les appareils actuels et à venir de se connecter ensemble vers 2010. Il sera encore plus puissant et hybride que les précédents : sur mesure, géopositionné, transparent et dématérialisé, c’est-à-dire imbriqué dans l’environnement.

L’industrie Internet

Actuellement, l’industrie Internet est composée d’un quinzaine de secteurs d’activités, chacun possédant son histoire et ses marchés, comme on le voit dans le tableau suivant. On réalise que beaucoup de nos activités quotidiennes ont comme support les TI, et qu’aux techniques actuelles s’ajoutent des innovations que nous utiliserons bientôt (colonne de droite dans le tableau).

Conclusions provisoires

  • À chaque génération, Internet acquiert plus de puissance et se rapproche de l’utilisateur par sa plus grande convivialité et visualisation.
  • La quantité des applications et des innovations est telle que nous avons l’impression d’une accélération phénoménales des TI (ralentie par les résistances sociales) ainsi que d’un haut taux de pénétration auprès du grand public.
  • Chaque nouvelle génération technologique développe en fait une extension de l’espace marchand et modifie le modèle économique.
  • Les promoteurs vont bientôt nous offrir un ultra-haut-débit quasi-gratuit pour favoriser la consomation. Leur but ultime : faire de la mondialisation notre futur (?)»

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Communication interactive Événements OpenSocialWeb

L’Internet…En deux sondages…

26 février 2007

C’est la saison des sondages… Je ne veux pas parler des sondages politiques ni de la campagne électorale sur le Web, d’autres blogeurs comme Michel Leblanc le font très bien… Je veux parler de deux sondages parus récemment, un au Québec et un autre aux USA et qui portent tous deux sur nos habitudes «webifiantes» et «sans-filisantes». Le premier est celui orchestré par le CEFRIO, cet organisme qui a pignon sur rue à Québec et qui aide les organisations à être plus productives en utilisant les technologies de l’information comme levier de transformation et d’innovation. Son directeur Enquêtes et Veille stratégique, Éric Lacroix vient de rendre public son bilan de l’utilisation de l’Internet par les québécois. Le sondage a été réalisé en collaboration avec la maison de recherche Léger Marketing. Je vous pointe ci-dessous quelques faits saillants mais pour en savoir plus je vous renvoie au communiqué de presse officiel du CEFRIO. Celui spécialement amnagé pour le NETendances 2006 n’est pas encore prêt puisque les résultats les plus récents sont ceux de 2005 ! :

* Aujourd’hui, 72 % des adultes québécois naviguent régulièrement sur Internet. Et pour une première fois dans la petite histoire de l’internet au Québec, l’enquête démontre que maintenant, autant de femmes que d’hommes utilisent Internet.

* NETendances révèle que les deux tiers (67 %) des adultes du Québec habitent un domicile branché et que la majorité d’entre eux (86%) sont abonnés à la haute vitesse. Autre gain considérable : la haute vitesse par câble est désormais utilisée par 32 % des Québécois (25 % en 2005).

* Que 2,8 millions de Québécois (47 %) se servent d’Internet dans le cadre de leur travail. Et la proportion d’adultes québécois qui travaillent à la maison par Internet a fait un bond remarquable, passant de 19 % en 2004 à 31 % en 2006.

* Que les blogues gagnent en popularité car, seulement au cours de la dernière année, 450 000 nouveaux lecteurs au Québec. Ainsi, un adulte sur cinq (20 %) a déjà visité un blog, comparativement à un sur dix en 2005

* Et que l’année 2006 a été marquée par le Web 2.0 et en particulier par le téléchargemnent de musique en ligne avec des sites comme iTunes et Last.fm. Ainsi, en 2005, 18% des Québécois téléchargeaient leurs «tounes» préférées. Fin décembre 2006, ils étaient 26%. Une progression qui ne s’arrêtera pas là…Même chose pour les vidéos. Voici ce qu’en dit d’ailleurs le fameux communiqué du CÉFRIO : «Pensons seulement au site YouTube, consacré l’invention de l’année par le magazine Time ou encore plus près de nous, aux Têtes à claques qui fracassent des records de fréquentation. En clair, ce sont 16 % des Québécois qui se sont intéressés aux vidéos en ligne en décembre dernier, ce qui représente 330 000 adultes de plus qu’en 2005. Pas étonnant que plusieurs experts perçoivent ce secteur d’activité comme étant la voie de l’avenir sur Internet».

Des jeunes incessamment connectés !!!

Chez nos voisins du Sud, le groupe Pew Internet and American Life Project vient de publier les résultats d’un sondage sur les habitudes en ligne des américains et particulièrement en ce qui a trait au sans fil. L’étude a qualifié de sans fil une connexion à Internet par Wi-Fi ou par un réseau de téléphonie mobile. Les résultats révèlent des faits étonnants : Les personnes qui utilisent des services Internet sans fil «démontrent un engagement plus profond envers le cyberespace», indique une nouvelle étude américaine. 54% de tous les internautes vérifient leur boîte de courriel quotidiennement, alors que cette proportion s’élève à 72% chez les internautes sans fil en particulier. Un peu moins de la moitié des internautes sans fil consultent des nouvelles en ligne à tous les jours, tandis que cette proportion chute à 31% lorsque l’on considère l’ensemble des internautes.

Le sondage indique que la proportion d’internautes se connectant du domicile à Internet par des services sans fil a presque doublé en deux ans, passant d’un sur dix en janvier 2005 à un sur cinq en décembre 2006. Quelque 80% des internautes avec accès sans fil de leur domicile bénéficient également d’une connexion à large bande. Lesondage révèle également que le sans fil semble mener à un usage plus intense d’Internet, soutenant la prémisse que «la caractéristique essentielle de la communication mobile, c’est la connectivité et non la mobilité». «Les circonstances de vie d’une personne, comme son emploi par exemple, peuvent créer le besoin d’une connectivité généralisée pour le courriel et de services sans fil connexes», suggère le rapport du sondage. Un professeur de sociologie et de planification urbaine et régionale à l’Université de Berkeley en Californie, du nom de Manuel Castells appelle ce phénomène «relentless connectivity», ou la «connectivité incessante».

Et sans aucune surprise, les résultats du sondage de PIALP identifient les jeunes comme étant les plus grands consommateurs de portabilité et de connectivité : Le plus grand pourcentage d’utilisateurs de services Internet sans fil se retrouve dans la tranche d’âge des moins de trente ans (Générations Y et G). Chez ces jeunes répondants, 37% se connectent à Internet en tout lieu, 40% possèdent un ordinateur portable, 26% utilisent un réseau sans fil à domicile et quatre sur dix sont propriétaires d’un téléphone permettant de surfer Internet. Le sondage de Pew a été administré entre le 30 novembre et le 30 décembre 2006 à un total de 2 373 adultes américains âgés de 18 ans et plus. De ces répondants, 1 623 se sont déclarés internautes et 798 de ces utilisateurs Internet ont répondu à des questionnaires sur l’accès en ligne sans fil.

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Entreprise 2.0

Le gaming au secours de la chirurgie laparoscopique !!!

23 février 2007

J’ai reçu, ce matin, un courriel de Patrice Leroux, de l’Université de Montréal, qui me souligne un article paru sur un site d’actus médicales, medpagetoday.com. Cet article réfère à un autre paru dans Archives of Surgery sour le plume du Dr.James Rosser, du Beth Israel Medical Center à New York. Le chirurgien a mené une petite enquête auprès de ses confrères en chirurgie laparoscopique et trouvé que ceux qui jouent à des jeux vidéo au moins trois heures par semaine étaient 27% plus rapides et faisaient 37% moins d’erreurs !

Le Dr. Rosser à gauche

En lisant ces chiffres, cela m’a sonné une cloche… Je connais ce docteur ! Mais où ai-je entendu parler de cette histoire ? Je cherche dans mes lectures récentes et ne trouve rien jusqu’à ce que je me souvienne de mon bon ami Marc Prensky, lui aussi de New York. C’est lui qui m’en avait parlé en septembre dernier lors de ma visite chez lui à NY. Il avait rencontré le bon docteur pour son livre «Don’t Bother Me Mom, I’m Learning», son deuxième ouvrage sur le Digital Game Based Learning, paru en 2006. Dans ce bouquin il mentionne également que le Dr. Rosser, à la lumière de ces chiffres, fait maintenant pratiquer ses collègues au moins une demi-heure en gaming avant de passer en salle opératoire !

En fait, il a tellement de succès avec cette méthode qu’il a créé le «Top Gun Laparoscopic Skills and Suturing training program» suivi actuellement par 33 chirurgiens. Ce qui fait dire au Dr. Rosser : «It is likely that video game skills are a better predictor of demonstrated laparoscopic skills and suturing than years of experience with laparoscopy …».Pareils résaultats ne font pas seulement réagir Marc Prensky. Ainsi, Myriam J. Curet, M.D., du Stanford University Medical Center, trouve l’idée séduisante : «Now kids and guilty parents do not have to argue about the electronic babysitter — this is an investment in the children’s future!» a-t-elle écrit.

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