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L’Internet des données : Une guerre sans merci avec des armes d’accumulation massive (MAJ) !

24 octobre 2008

Je republie ce matin, en guise d’introduction aux prochains billets, celui que j’ai «commis» le 10 octobre dernier et qui a trouvé écho dans le quotidien français Le Monde, le 22 octobre.

Nous ne sommes pas encore en décembre mais je me risque tout de même à faire une prédiction : la prochaine année sur le Web, sera profondément marquée, à part la crise financière et économique, par la course aux données, VOS données… Et qui est déjà engagé dans cette course folle ? Des géants comme Google, Microsoft, Amazon, IBM et quelques autres joueurs. Une course, que dis-je, plutôt une guerre commerciale et technologique sur plusieurs fronts, dont ceux de la vitesse de transmission, la capacité d’entreposage, la sécurité et la portabilité des données et qui a pour enjeu rien de moins que toutes vos données, aussi bien personnelles que les données et applications des entreprises, la «Data War », comme l’a nommée le magazine Wired.

Microsoft organise un tirage, un jeu. Mais l’objectif est sérieux la sécurité de vos données !

Dans cette guerre sans merci, une des armes d’accumulation massive est sans contredit les méga-entrepôts de données comme celui de Google à The Dalles en Orégon. À l’origine, une ancienne aluminerie avec, à la clé, une centrale électrique et reconvertie en entrepôt de serveurs. Des milliers d’entre eux, installés en rangées du plancher au plafond et refroidis par un monstrueux système de climatisation. Ces serveurs sont des ordinateurs qui n’ont comme but que d’accumuler des données et de les rendre ensuite accessibles aux demandeurs.

Le complexe de Google à The Dalles

Et celui de Microsoft à San Antonio au Texas


Qui seront remplacés par des containers ???

Google a commencé à en installer pour répondre aux besoins sans cesse croissants de son omnipotent moteur de recherche (100 millions de requêtes/jour, 200 Petabits de disque dur, 1 Petabit = 1 million de milliards) mais s’est vite rendu compte qu’ils «serviraient» aussi à soutenir son offre de «services Web» aux particuliers comme aux entreprises. Des services comme gMail ou GoogleDocs, par exemple.

Et comme de plus en plus d’entreprises et de personnes vont utiliser le Web de Google et des autres et y générer des «téra et petabits» de données, plus le Web aura besoin de gérer ces données, de les entreposer mais aussi de proposer aux individus et entreprises, des suites logicielles et d’applications pour accéder à ces données. Ces suites, comme celle d’Office et les données qu’elles génèrent sont présentement installées et/ou stockées sur nos disques durs, sur des DVD ou clés USB.

S’il n’en tient qu’à Google et compagnie, ces données et applications quitteront donc l’ordinateur traditionnel. Georges Gilder, du magazine américain Wired, décrit ainsi ce que Google, Microsoft et les autres sont en train de réaliser:

«The desktop is dead. Welcome to the «Internet cloud», where massive facilities across the globe will store all the data you’ll ever use. »

Le «desktop» deviendra un terminal branché sur un «nuage Web» ou ordinateur central planétaire, ce que de plus en plus de personnes nomment le «Cloud Computing». Littéralement, l’informatique traditionnelle, faite d’ordinateurs à disques durs, de centres de traitement, d’applications et de logiciels, tous entretenus par une armée de spécialistes, sera vaporisée en un nuage Web et les données qu’ils contenaient, stockées dans les entrailles des centaines de milliers de serveurs réunis dans des entrepôts et reliés entre eux par un Internet ou Web de plus en plus rapide.

Cet ordinateur planétaire aura besoin d’une autre composante essentielle qui se met d’ailleurs en place. De la vitesse de traitement pour servir les données. Sur ce front de la bataille on peut voir qu’entre l’Asie et les USA a été mis en place le PC1 Cable System et que ce dernier offre actuellement une possibilité de transit d’information (de données) de 180 gigabits/seconde (Un gigabit = un milliard de bits), et qu’en plus il a été conçu pour atteindre UN Tétrabit/seconde !!! (Un terabit = 1 000 milliards de bits).

Pour remettre ces chiffres en perspectives, je n’ai qu’à comparer avec ce que nous offre actuellement un fournisseur Internet tel que Vidéotron avec un forfait maximal, appelé TGV 50, de 50 mégabits/seconde !!! Malgré tout on est aujourd’hui bien loin des kilobits par seconde du début de l’Internet, que l’on nomme toujours Internet1. À 180 gigabits/seconde nous entrons dans un autre monde, celui d’Internet 2. Autant les USA, que l’Europe, le Japon et la Chine ont de grandes ambitions pour ce nouvel Internet et comme pour les débuts de son ancêtre les centres de recherche, les universités et les militaires l’utilisent déjà. Mais ce les Google et Microsoft qui en seront les utilisateurs commerciaux privilégiés.

L’ordinateur, ainsi libéré et accéléré, rapetissera et deviendra entièrement mobile ou intégré aux objets usuels tels que les frigos et même les vêtements. Déjà certains d’entre nous en avons en mains : Microsoft Zune, Amazon Kindle, Apple iPhone, Samsung Instinct et bientôt le gPhone (pour Google Phone). Vous voyez ? Nos principaux acteurs sont sur tous les fronts…

Il y a présentement 3,3 milliards d’utilisateurs de la téléphonie mobile sur la planète, selon GSM World. Et ce nombre croîtra d’un milliard en 2009. Les nouveaux modèles comme le iPhone ne sont plus des téléphones mais bien les nouveaux ordinateurs du futur : faciles à utiliser, moins chers et sans disque dur, ils offrent la téléphonie mais aussi le courriel, l’internet et donc, l’accès aux applications que ce soit pour s’amuser, s’informer ou travailler. Imaginez bientôt ces milliards d’ordinateurs en train de générer des contenus et données.

Pas surprenant que tous les grands se positionnent pour profiter de cette manne. Une manne de dollars, bien entendu car le «Cloud Computing» et l’accès à nos données, nous coûtera de l’argent, probablement sous forme de facture mensuelle comme c’est présentement le cas pour le câble et l’électricité. De compagnies Web ou technologiques, Google, Microsoft, Amazon et les autres risquent ainsi de muter sous nos yeux et devenir les prochaines «Utilités publiques», comme le disent nos voisins américains et spécialement Nicholas Carr dans son bouquin «The Big Switch. Rewiring the World, from Edison to Google».

Et nos données personnelles dans tout cela ? Et leur sécurité ? Google risque-t-il de devenir le si craint Big Brother ? Des interrogations et surtout un débat qui risque de faire rage et pas seulement qu’à Silicon Valley. Je vous garantis qu’on va en parler à webcom-Montréal en novembre ainsi qu’au Web08 à Paris en décembre, deux évènements que je couvrirai et on peut compter sur des personnages comme Marc Canter et son «Open Social Bill of Rights», qui vise à protéger les «social graphs» des utilisateurs des réseaux sociaux entre autres, donc leurs données personnelles, pour sonner la charge dans ce débat qui risque d’être passionnant. Et vous, vous en pensez quoi de Big Brohter ???

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Émergence en congé de blogue…

17 octobre 2008

Je serai en congé de blogue jusqu’à jeudi prochain. Je vous reviens avec, entre autres, une série de billets sur la communication interne à l’ère du Web 2.0 et aussi une réponse à l’ami Philippe Martin sur la mort de Web 2.0, sa renaissance, son avenir difficile en cette économie trouble…  Entre-temps, vous pourrez toujours me suivre sur Twitter et je publierai aussi sur les réseaux sociaux de webcom-Montréal. Bon WE à tous et toutes !

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Êtes-vous un(e) nomade du numérique ?

15 octobre 2008

Vous voulez aider Shel Holtz dans sa réflexion sur les «Digital Nomads» ? Ce dernier (Shel) est bien connu dans le monde des communications et des intranets pour ses ateliers et conférences. Face au phénomène du nomadisme numérique et du travail qui devient lieu neutre, ce dernier se pose d’intéressantes questions, questions qui valent bien un commentaire ou deux de votre part.

C’est quoi le nomadisme numérique ? Vous en saurez plus en lisant le billet que j’ai écrit sur le sujet en août dernier mais surtout en visitant le site qui leur est dédié.


Donc, vous en pensez quoi ? Êtes-vous un nomade du numérique et comment le vivez-vous dans le quotidien ?

Communication interactive Événements

Vous voulez participer à webcom gratuitement ? Alors, à vos claviers…(suite et fin)

14 octobre 2008

C’est le temps aujourd’hui, journée d’élections fédérales, d’élire mes meilleurs commentaires sur webcom-Montréal, plus précisément de choisir les deux personnes qui m’ont fait des commentaires pertinents sur la conférence webcom-Montréal idéale et qui vont ainsi participer gratuitement à la conférence du 12 novembre prochain. J’ai été gâté… Une dizaine de commentaires reçus et tous pertinents ! Mais je n’ai que deux billets à donner… Donc, le long WE de l’Action de Grâces m’a servi à bien évaluer chacun d’entre eux et de faire un choix.

Comme promis,  voici les commentaires des deux gagnant(e)s. La question, je vous le rappelle était :«Dites-moi en quelques paragraphes quel serait, pour vous, la parfaite conférence webcom ?»

Le premier billet ira à Mathieu Bernatchez :

«Hello Claude!

Bon, comme il n’y a qu’un commentaire, je me lance (si personne d’autre ne répond, je suis sûr de gagner mon billet gratuit, yé!)

J’ai toujours eu beaucoup de difficulté avec l’importance (à mon avis démesurée) que l’on accorde aux médias sociaux et machins 2.0 dans les conférences en affaires Internet, Webcom n’échappe pas à cette critique, même si j’ai adoré la dernière édition.

Pour moi, donc, le “Webcom de mes rêves” serait axé sur des stratégies concrètes qui ont fait leurs preuves et accorderait moins de place aux trucs collaboratifs.

Ça fait des années que des entreprises investissent dans l’ergonomie, le référencement, la mesure, les newsletters, etc. C’est trop “traditionnel” pour certains, mais ça marche, on sait comment faire, il y a des recettes éprouvées par de nombreux exemples et plein de gens auraient des tas de trucs vraiment pertinents à dire sur le sujet. Même si c’est moins glamour qu’un truc 2.0, ça marche, c’est payant, on sait comment faire.

Le problème avec les trucs collaboratifs, wikis, bloques et autres mashups d’agrégateurs de fils RSS en podcast, c’est qu’on se base habituellement sur quelques exemples très typés pour généraliser et dire aux gens que ça s’applique en général.

Prenons les blogues d’affaires, par exemple. Ça fait au moins deux ans qu’on en parle à temps plein, même dans les médias généralistes. Pourtant, combien d’entreprises réussissent quelque chose de mesurable avec leur blogue d’affaires? 4 ou 5 au Québec? Si on s’intéresse aux blogues d’affaires, on réalise bien vite qu’à part des consultants indépendants qui travaillent en marketing Internet, il n’y a vraiment, vraiment pas grand chose. Ces consultants prétendent que le blogue fonctionne bien pour eux, qu’il amène de nouveaux clients… Mais les consultants en affaires Internet sont tellement en demande ces temps-ci que, selon moi, ces gens seraient occupés à temps plein de toute façon, blogue ou pas. Par ailleurs, le public qu’ils visent est très techno et ne peut se passer de leur Google Reader, pas vraiment des gens représentatifs de la population en général…

Combien de temps passe l’internaute moyen à interagir à propos de marques et entreprises dans une journée typique? Même dans Facebook, à part avec la pub (très traditionnelle), quelle entreprise a réellement réussi à créer un “buzz”? Combien de vos décisions d’achat ou perceptions d’une marque ont été influencées par les médias sociaux? Combien investissent dans des trucs collaboratifs qui restent déserts, publicité vidéo virale dont on entendra jamais parler… On expérimente dans des trucs “cool” alors que les sites d’entreprises sont faciles à améliorer avec des stratégies simples qui ont fait leurs preuves. Commençons au moins par régler les trucs faciles…!

C’est ce que j’aimerais qu’on me dise dans le prochain Webcom! Et surtout comment faire ;)

Sur ce, c’est toujours un plaisir de te lire ;) Et bon succès avec Webcom!»

Le second billet ira à Muriel Ide :

«Claude,
Voilà mon rêve éveillé de Webcom :

Idée 1
Je rajouterai une conférence qui traite de la perception et de la réalité lié au web, tendance 2.0
Sans rentrer dans le vif du sujet quelque chose de sociologique/psychologique.
Ça permettrait aux néophytes de démystifier et perdre leurs appréhensions face à cette vague 2.0. si on pouvait rattacher cela à des comportements ou des faits vécus (relativiser).
D’un autre côté, ça forcerait les experts et les stratèges à adapter leurs discours en le renforçant avec des propos plus terre à terre et une approche plus humaine (adaptation).
Qui sait, on découvrirait peut-être une recette magique pour concilier tout le monde ?
On finirait p-ê par comprendre pourquoi même dans cette industrie, qui se gargarise de stratégie, on est tributaire de la pensée stérile du “gagne petit”.
(En référence à ta montée de lait)

Idée 2
Ensuite une étude de cas mais plutôt que d’avoir seulement les experts sur le podium, je prendrai des personnes dont le projet est encore en chantier (ex. : L’hôpital Douglas)et des experts.

Les uns pourraient témoigner du chemin parcouru, les autres faire une critique constructive et un parallèle avec d’autres études de cas. Évidemment, on parle du marché local et pas forcément d’une start-up en web.
Quand je te disais que je rêvais éveillée…

Quoiqu’il en soit Claude, merci pour cette initiative et la peine que tu te donne à faire rayonner Webcom.»

Je vais transmettre leurs noms et coordonnées aux organisateurs afin de les inscrire officiellement. Merci à tous ceux et celles qui ont participé à ce tirage. Tous les commentaires seront aussi transmis aux organisateurs. Au plaisir de vous rencontrer sur place le 12 novembre prochain !

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«Si t’avais un blogue, ce s’rait quoi ta phrase punch ?»

14 octobre 2008

C’est la question posée par une des protagonistes de cet hilarant épisode de chezjules.tv intitulé : «Star du Web» et mettant en vedette les comédiennes Anne Dorval, Maude Guérin et Janine Sutto. Et comme la phrase le laisse soupçonner, il y est question de blogue… Le concept, les textes et la réalisation sont de la scénariste, chroniqueuse, réalisatrice, productrice et blogueuse Geneviève Lefebvre.

Dommage qu’on ne puisse pas «l’encapsuler» (embed) mais seulement la partager sur Facebook…

Cloud Computing Communication interactive Identité numérique Internet2 OpenSocialWeb Sécurité des données

L’Internet des données : Une guerre sans merci avec des armes d’accumulation massive !

10 octobre 2008

Nous ne sommes pas encore en décembre mais je me risque tout de même à faire une prédiction : la prochaine année sur le Web, sera profondément marquée par la course aux données, VOS données… Et qui est déjà engagé dans cette course folle ? Des géants comme Google, Microsoft, Amazon, IBM et quelques autres joueurs. Une course, que dis-je, plutôt une guerre commerciale et technologique sur plusieurs fronts, dont ceux de la vitesse de transmission, la capacité d’entreposage, la sécurité et la portabilité des données et qui a pour enjeu rien de moins que toutes vos données, aussi bien personnelles que les données et applications des entreprises, la «Data War », comme l’a nommée le magazine Wired.

Microsoft organise un tirage, un jeu. Mais l’objectif est sérieux la sécurité de vos données !

Dans cette guerre sans merci, une des armes d’accumulation massive est sans contredit les méga-entrepôts de données comme celui de Google à The Dalles en Orégon . À l’origine, une ancienne aluminerie avec, à la clé, une centrale électrique et reconvertie en entrepôt de serveurs. Des milliers d’entre eux, installés en rangées du plancher au plafond et refroidis par un monstrueux système de climatisation. Ces serveurs sont des ordinateurs qui n’ont comme but que d’accumuler des données et de les rendre ensuite accessibles aux demandeurs.

Le complexe de Google à The Dalles

Et celui de Microsoft à San Antonio au Texas

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Qui seront remplacés par des containers ???

Google a commencé à en installer pour répondre aux besoins sans cesse croissants de son omnipotent moteur de recherche (100 millions de requêtes/jour, 200 Petabits de disque dur, 1 Petabit = 1 million de milliards) mais s’est vite rendu compte qu’ils «serviraient» aussi à soutenir son offre de «services Web» aux particuliers comme aux entreprises. Des services comme gMail ou GoogleDocs, par exemple.

Et comme de plus en plus d’entreprises et de personnes vont utiliser le Web de Google et des autres et y générer des «téra et petabits» de données, plus le Web aura besoin de gérer ces données, de les entreposer mais aussi de proposer aux individus et entreprises, des suites logicielles et d’applications pour accéder à ces données. Ces suites, comme celle d’Office et les données qu’elles génèrent sont présentement installées et/ou stockées sur nos disques durs, sur des DVD ou clés USB.

S’il n’en tient qu’à Google et compagnie, ces données et applications quitteront donc l’ordinateur traditionnel. Georges Gilder, du magazine américain Wired, décrit ainsi ce que Google, Microsoft et les autres sont en train de réaliser:

«The desktop is dead. Welcome to the «Internet cloud», where massive facilities across the globe will store all the data you’ll ever use. »

Le «desktop» deviendra un terminal branché sur un «nuage Web» ou ordinateur central planétaire, ce que de plus en plus de personnes nomment le «Cloud Computing». Littéralement, l’informatique traditionnelle, faite d’ordinateurs à disques durs, de centres de traitement, d’applications et de logiciels, tous entretenus par une armée de spécialistes, sera vaporisée en un nuage Web et les données qu’ils contenaient, stockées dans les entrailles des centaines de milliers de serveurs réunis dans des entrepôts et reliés entre eux par un Internet ou Web de plus en plus rapide.

Cet ordinateur planétaire aura besoin d’une autre composante essentielle qui se met d’ailleurs en place. De la vitesse de traitement pour servir les données. Sur ce front de la bataille on peut voir qu’entre l’Asie et les USA a été mis en place le PC1 Cable System et que ce dernier offre actuellement une possibilité de transit d’information (de données) de 180 gigabits/seconde (Un gigabit = un milliard de bits), et qu’en plus il a été conçu pour atteindre UN Tétrabit/seconde !!! (Un terabit = 1 000 milliards de bits).

Pour remettre ces chiffres en perspectives, je n’ai qu’à comparer avec ce que nous offre actuellement un fournisseur Internet tel que Vidéotron avec un forfait maximal, appelé TGV 50, de 50 mégabits/seconde !!! Malgré tout on est aujourd’hui bien loin des kilobits par seconde du début de l’Internet, que l’on nomme toujours Internet1. À 180 gigabits/seconde nous entrons dans un autre monde, celui d’Internet 2. Autant les USA, que l’Europe, le Japon et la Chine ont de grandes ambitions pour ce nouvel Internet et comme pour les débuts de son ancêtre les centres de recherche, les universités et les militaires l’utilisent déjà. Mais ce les Google et Microsoft qui en seront les utilisateurs commerciaux privilégiés.

L’ordinateur, ainsi libéré et accéléré, rapetissera et deviendra entièrement mobile ou intégré aux objets usuels tels que les frigos et même les vêtements. Déjà certains d’entre nous en avons en mains : Microsoft Zune, Amazon Kindle, Apple iPhone, Samsung Instinct et bientôt le gPhone (pour Google Phone). Vous voyez ? Nos principaux acteurs sont sur tous les fronts…

Il y a présentement 3,3 milliards d’utilisateurs de la téléphonie mobile sur la planète, selon GSM World. Et ce nombre croîtra d’un milliard en 2009. Les nouveaux modèles comme le iPhone ne sont plus des téléphones mais bien les nouveaux ordinateurs du futur : faciles à utiliser, moins chers et sans disque dur, ils offrent la téléphonie mais aussi le courriel, l’internet et donc, l’accès aux applications que ce soit pour s’amuser, s’informer ou travailler. Imaginez bientôt ces milliards d’ordinateurs en train de générer des contenus et données.

Pas surprenant que tous les grands se positionnent pour profiter de cette manne. Une manne de dollars, bien entendu car le «Cloud Computing» et l’accès à nos données, nous coûtera de l’argent, probablement sous forme de facture mensuelle comme c’est présentement le cas pour le câble et l’électricité. De compagnies Web ou technologiques, Google, Microsoft, Amazon et les autres risquent ainsi de muter sous nos yeux et devenir les prochaines «Utilités publiques», comme le disent nos voisins américains et spécialement Nicholas Carr dans son bouquin «The Big Switch. Rewiring the World, from Edison to Google».

Et nos données personnelles dans tout cela ? Et leur sécurité ? Google risque-t-il de devenir le si craint Big Brother ? Des interrogations et surtout un débat qui risque de faire rage et pas seulement qu’à Silicon Valley. Je vous garantis qu’on va en parler à webcom-Montréal en novembre ainsi qu’au Web08 à Paris en décembre et compter sur des personnages comme Marc Canter et son «Open Social Bill of Rights», qui vise à protéger les «social graphs» des utilisateurs des réseaux sociaux entre autres, donc leurs données personnelles, pour sonner la charge dans ce débat qui risque d’être passionnant. Et vous, vous en pensez quoi de Big Brohter ???

Communication interactive Événements

Le DGBL : la nouvelle frontière de l’apperntissage ?

9 octobre 2008

Le DGBL ???  C’est quoi au juste ??? C’est ce que nos voisins du Sud nomment communément le «Digital Game Based Learning» et ce dernier est en passe de devenir une des nouvelles frontières technologiques de l’apprentissage. Pas pour les Baby Boomers, ni pour la génération des X ou celle des Y qui suivent mais pour ceux que l’on nomme les «natifs du numérique» ou encore la génération »NetGen».

Vous savez, ils ont entre 5 et 19 ans et sont un peu arrogants, très sociables, coordonnés, flexibles, compétitifs, et un brin réfractaires à l’autorité traditionnelle. Ces «Digital Natives», concept mis de l’avant pour le première fois pas un certain New-Yorkais du nom de Marc Prensky, ne se reconnaissent pas dans le système d’éducation dominé par les valeurs traditionnelles et la hiérarchie verticale. Résultat :  un haut taux de décrochage scolaire en résulte et tout ce qui s’en suit de problèmes d’adaptation sociale des jeunes.

Près de 90 millions d’entre eux se retrouvent dans le «gaming» ou si vous préférez, les jeux vidéos mais en particulier ceux pratiqués maintenant en ligne comme World of Warcraft. Avec ces jeux, où la violence n’est pas la raison d’être, les jeunes «gamers» sont en train de créer un nouveau modèle d’apprentissage collaboratif qui leur est propre et qu’ils vont amener en entreprise dans les dix ou 15 prochaines années…

Déjà, certains experts se penchent sur le phénomène comme Marc Prensky avec son livre «”DON’T BOTHER ME, MOM — I’M LEARNING” : How Computer and Video Games Are Preparing Your Kids For Twenty-first Century Success — and How You Can Help». Des entreprises québécoises telles que Xaracom, déjà très impliquées dans le VLearning sont aussi du mouvement. Utopie diront certains ?

Immenses possibilité répondront les autres. Déjà, les plus grandes compagnies productrices de jeux s’intéressent à ce nouveau phénomène et offrent maintenant des jeux d’apprentissage non-violents. Des entreprises comme Hopelab.org offrent des jeux comme Re-Mision, qui permet à de jeunes patients atteints du cancer d’entrer dans leur propre corps et de combattre la maladie.

C’est en fait, ce que l’on nomme maintenant le «Serious Gaming» ou l’intégration du jeu vidéo dans les institutions scolaires, les entreprises et les grands organismes gouvernementaux tels que l’armée ! Et justement, le jeu sérieux sera un des principaux thèmes abordés au prochain Sommet international du jeu qui aura lieu à Montréal les 18 et 19 novembre prochain au Centre des congrès de Montréal. Curieusement, Prensky n’y sera pas mais si vous voulez le rencontrer et lui parler, l’opportunité s’y prêtera au Yulbiz-spécial du 11 novembre et à la conférence webcom-Montréal le 12, où il viendra parler de : « “Use Me or Lose Me ». Deriving Maximum Value from Today’s Younger Workers»

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De la puissance du blogue de niche…

7 octobre 2008

Je fais ici une expérience… En fait, je reprends (avec son autorisation) le texte de Sylvain Grand’Maison qui portait sur les podcasts de niche. En le lisant, je me suis dit que la correspondance était frappante avec l’expérience du blogue. Alors voici le résultat :

Une niche en Creative Commons…

Avoir une niche spécifique pour son blogue, c’est-à-dire un sujet et un auditoire ciblés, peut paraitre limitatif pour bien des gens. Et je n’étais pas loin de penser ainsi avant de lancer emergenceweb/blog au printemps 2006. Comme pour Sylvain et son podcast, j’avais un certain doute en arrière-pensée… Non pas sur le fait que je sois capable de «pondre» du contenu pertinent et de qualité car je savais bien qu’avec du travail et un zeste de passion, on finit toujours par arriver à ses fins. Plutôt je me demandais si j’aurais des lecteurs… Vous partez de rien, vous êtes un minuscule point sur la Blogosphère : monsieur 133 millionième…

Imaginez : faire un blogue techno et d’affaires portant en particulier sur l’Entreprise 2.0. Au départ, cette niche n’était même pas affirmée dans mes billets mais elle s’est vite imposée et c’est à ce titre que plusieurs de mes lecteurs/trices m’identifient maintenant et tiennent à me lire…Eh, oui, ils sont venus !!!

Une niche à l’intérieur d’une niche
Le Québec est un petit marché-niche. Même s’il y a près de soixante-cinq millions de Français, ce ne sont pas eux qui sont les premiers visés. Ils ont leurs propres spécialistes du domaine comme les amis Fred Cavazza, Bertrand Duperrin, Éric Blot ou encore Vincent Berthelot. Un de ceux-ci, avec qui je discutais du Web 2.0 au Québec m’a dit tout sérieux : «C’est mieux que ce qu’il y a en France». Et je ne l’ai pas cru, comme je ne le crois pas encore. La France comme les USA sont en avance sur nous, surtout dans les entreprises. L’immobilisme des entreprises d’ici, au cours des dix dernières années, nous fait mal…

Et à l’intérieur de ce petit marché-niche immobile et peu innovant, un blogue qui traite d’entreprise 2.0, de hiérarchie horizontale, de «digital natives», de «Cloud Computing» et de dématérialisation des emplois est encore plus une niche. Et si ce blogue, vise, en plus, à démontrer son expertise afin de pouvoir générer des contrats de consultation, vous voyez alors que c’est super-niche ! Il y a bien des sujets qui seraient susceptibles d’attirer plus lecteurs que ceux-là. Non pas que ça n’intéresse personne, au contraire. Et c’est ce qui est le plus surprenant. C’est Dion Hinchcliffe qui disait que cette niche valait 4,3 milliards $ US d’ici cinq ans chez nos voisins du Sud. C’était bien entendu avant la crise financière mais encore là…

Atteindre sa cible
Le succès des blogues de niche ou de super-niche réside dans le fait qu’ils sont plus spécifiques, plus pointus, plus ciblés et proposent à leurs lecteur une denrée rare : l’innovation, ce que O’Reilly mentionne comme étant la clé technologique qui nous fera sortir de la dépression économique annoncée.

Plus on est innovants et originaux, plus les gens qui recherchent ce type de contenu, vont le trouver facilement et plus on risque d’atteindre sa cible. La cible à atteindre étant l’intérêt et la curiosité du lecteur mais aussi son besoin de trouver ce qui est nouveau. La cible n’est donc pas le nombre de lecteurs, le classement selon Technorati ou Wikio.

Car dans le domaine du blogue ciblé et d’affaires, il importe plus de trouver les lecteurs qui s’intéressent à notre contenu qu’un nombre faramineux de lecteurs passifs. Un lecteur passif est un lecteur de passage, du genre un peu voyeur. Un lecteur intéressé reste, commente, revient, participe et finit par vous donner un contrat ou vous mettre en relation avec un autre qui lui… Vous voyez la chaîne et elle n’est pas bassement matérialiste…

Communiquer la passion
Les blogues de niche son ceux qui déchaînent le plus les passions. Si on parle de science-fiction en général par exemple, on ratisse large et on peut intéresser vaguement beaucoup de gens. Alors que si l’on décide d’être spécifique et de parler uniquement des films-culte comme 2001 Odyssée de l’espace et Blade Runner, on va attirer une foule moins impressionnante de lecteurs mais beaucoup plus passionnés.

Difficile vous me direz dans le cas d’un blogue d’affaires ? Pas si vite… Ceux qui suivent régulièrement celui de l’amie Michelle Blanc savent qu’elle écrit avec passion de son métier et du marketing Web qui est SA niche. C’est aussi le cas quand je parle des possibilités impressionnantes qu’offre le Web 2.0 aux entreprises ou celui de l’ami Éric Baillargeon dans le rayonnement Web ou encore l’ami Philippe Martin avec sa Fabrique de blogues. Chacun son créneau, chacun sa passion…

Une passion que nous avons d’ailleurs transmise lors de notre récent séjour à Bordeaux. Une passion qui aurait pu prendre la forme d’un chemin de Damas mais qui bien au contraire a plus ressemblé à celui de Compostelle et j’en prends à témoin nos hôtes Isabelle Juppé et Hélène Frébourg et regardez cette entrevue que nous donnions Philippe et moi entre deux rencontres. Pas besoin de vous dire qu’ils ont aimé là-bas…

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Le paradoxe de la niche
Parfois avoir un blogue de niche peut amener beaucoup plus de lecteurs qu’un autre généraliste. C’est une sorte de paradoxe car on aurait tendance à croire le contraire si on base cette réflexion sur le modèle des médias traditionnels. Dans les journaux, un quotidien généraliste comme La Presse attire des centaines de fois plus de lecteurs que le magazine spécialisé.

Mais dans le blogue, c’est souvent l’inverse qui se passe. Pourquoi ? C’est simple… La Longue Traîne… Jusqu’ici, les journaux généralistes disaient un peu de tout à beaucoup alors que les médias spécialisés disaient beaucoup de spécifique à très peu. Maintenant les médias spécialisés et dans la marge mais bien présents les blogues, disent maintenant beaucoup à beaucoup (le «many to many», le «peer-to-peer», le «user generated content»). Une recherche maintenant sur Google sur un sujet niché et bien référencé et hop voici venir les lecteurs…

Au-delà de la notion de blogue spécialisé, il est probablement plus important de choisir un sujet qui nous passionne que de se “bâtir une niche” dans le but d’attirer le plus grand nombre de lecteurs possible. Et vous, vous en dites quoi ?

Communication interactive Événements Réalité virtuelle Web 3.0

La vie est faite de ces hasards… et de ces Couche-Tard !

6 octobre 2008

Drôle de hasard…Le 30 avril dernier, à San Francisco, je rencontrais à Web 2.0 Expo, Claude Mallick, Michael Hughes et Scott Gray, tous trois représentant une autre «startup» montréalaise spécialisée dans les avatars 3D générés par les utilisateurs, soit xtranormal.com. J’ai alors fait un billet sur cette rencontre et sur leur produit en version beta, billet que vous retrouverez ICI et le produit ICI.

Scott Gray et Michael Hugues de xtranormal

Quelle ne fut pas ma surprise de les retrouver mélangés à une histoire d’avatars Couche-Tard lors du récent Podcamp Montréal. Vous me suivez ? Non ? Alors voici l’histoire : Lors du récent Podcamp qui a eu lieu à l’UQAM, des participants des USA et du Canada anglais ont découvert nos dépanneurs Couche-Tard et ont initié sur Twitter, une conversation sur le sujet de cette marque allant même jusqu’à créer des avatars personnels avec le logo de la marque pour leur photo dans Twitter.


Bon pour la marque comme l’a d’ailleurs remarqué Michelle Sullivan sur son blogue, Michelle étant une des organisatrices de Podcamp mais aussi participante à cette conversation virale mais surtout à contrat avec xtranormal. Elle est d’ailleurs présentement en campagne de presse pour leur «coming-out» montréalais… Voilà le lien mais attendez, il y a encore mieux :

Ce qui est tout à fait génial dans cette histoire c’est que Michelle s’est servie d’xtranormal pour produire, à date, deux capsules vidéo 3D qu’elle a baptisées les Couche-Tard Chronicles et qui mettent en vedette des participants au dernier Podcamp-Montréal, dont Sylvain Grand’Maison, Wankergirl et Scarborough Dude. C’est hilarant de les voir se donner ainsi la réplique dans un dépanneur Couche-Tard. J’ai hâte à une future capsule mettant en vedette Laurent LaSalle et Isabelle Lopez ! Et pourquoi pas une série sur le Yulbiz ou encore sur webcom-Montréal ?

Communication interactive Entreprise 2.0 Études Internet Événements OpenSocialWeb

Liens pour le 04/10/08

4 octobre 2008

State of the Blogosphere 2008
Où est passé le quatrième pouvoir ?
L’Entreprise 2.0 : comment tirer profit des réseaux sociaux professionnels ?
L’Europe met les pieds dans le blog
How to Build a Next-Gen Business Now
Les jeunes diplômés 2007 et 2008 ont rapidement trouvé un emploi
Global survey shows 58% of people don’t know what social networking is, plus over one third of social networkers are losing interest
Jeu sérieux: Il revient en force !
The Big Risk for Corporate Trust Agents

Communication interactive NTIC

À quand le «balaphotovidéoscopesmartIntenetGPSphone» ???

3 octobre 2008

Question que je posais dans mon tout premier billet sur ce blogue en mars 2006. Aujourd’hui, nous en sommes à plusieurs joueurs qui peuvent revendiquer cette appellation : Apple, Samsung, Google, LG et maintenant Nokia. Toutefois, comment s’y retrouver et quel est le meilleur ? Découverte par l’ami Philippe Martin, qui faut le dire est un «converti» du iPhone, cette comparaison de trois des principaux «balaphotovidéoscopesmartInternetGPSphone» faite sur le site du journal britanique The Guardian.

Enfin, un premier travail de comparaison qui, faut le dire, n’est pas à l’avantage du gPhone et met en lumière le nouveau Nokia 5800 XpressMusic… Et selon vous, quel est le meilleur ???

Communication interactive

MicroBlogBuzz : Une idée qui mérite de sortir du Québec !

3 octobre 2008

J’ai eu ce message hier en provenance d’un copain de chez inpowr qui utilisait Digg :

«C’est Tommy qui a eu cette idée Claude, je crois qu’elle mérite de sortir du Québec 😉

digg user inpowr would like to share this story with you:
http://digg.com/gadgets/MicroBlogBuzz_The_post_popular_links_micro_blogged_right_now?OTC-em-st1

« MicroBlogBuzz:The post popular links micro-blogged right now »
The concept is simple: crawl Twitter, Pownce, Jaiku and others’ posts for links, and display the most popular ones. We follow the public timelines so you don’t have to. Easily keep up to date with the micro-blogging buzzes.
+2 people dugg this story»

Le Tommy en question est le développeur montréalais Tommy Lacroix et l’idée qu’il a eue est de créer une nouvelle application qui cherche dans les sites de micro-blogging pour en extraire des sujets: ceux qui sont les plus populaires, ceux qui créent ce que l’on appelle un «buzz». Exemple : Les élections américaines et sans surprises, O’Bama se retrouve en tête mais suivi de près par Palinbingo ! Le «buzz» sur Twitter, Identi.ca, Pownce etc… D’où le nom du nouveau site apparu il y a quelques semaines dans la «Micro-Blogosphère» : MicroBlogBuzz.com.

J’imaginais derrière l’apparition de cette nouvelle «start-up» montréalaise, du financement de «VC» et une équipe de «cracks» du Web 2.0. Vous aussi n’est-ce pas ? Pourtant non… Lors d’une récente rencontre avec Tommy, ce dernier m’a candidement avoué avoir fait cela tout seul chez lui après en avoir eu l’idée et développé le tout en trois petits coups de cuillère à pot…D’ailleurs, il l’explique ainsi sur le site :

«This little project that started when messing arround with various API. Then I stumbled upon Twitter Buzz. I thought that it was really stupid that TinyURL made it the most popular link on Twitter. What a surprise, I couldn’t believe it.

Since I was still wondering what links really were the most popular right now, I did a little data collector that polled Twitter and Pownce and searched for links. I thought that the results were cool, so I added more data sources, then did some CSS… And voilà, after approximately 3 days of labor split into intense 3 hours periods, I gave birth to MicroBlogBuzz.»

Bref, un petit chef-d’oeuvre Web 2.0, conçu et réalisé en trois jours et qui n’a guère coûté qu’un peu de sueur et d’huile de coude. Faut donc donner crédit à toute l’équipe, présentée de façon hilarante sur le site :

Tommy « wasn’t me » Lacroix, founder
Tommy « lean machine » Lacroix, engineer
Tommy « straight eye » Lacroix, designer
Tommy « runtime » Lacroix, development
Tommy « mo’money » Lacroix, sales

Bref, oui, l’idée de Tommy démontre une fois de plus que le Québec est créatif en matière de Web 2.0 et que oui, son idée mérite d’être connue et sorte du Québec !