Parcourir la catégorie

Entreprise 2.0

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements OpenSocialWeb

Liens pour le 25/07/08

25 juillet 2008

Medicine 2.0™ Conference: Web 2.0 in Health and Medicine
Les entreprises s’intéressent plus aux blogues
Dessins Drummond : un projet 2.0 qui rapporte !
‘Governance-on-the-Go’, or GonGo: the citizen at the center of an IT-enabled governance breakthrough?
Why All HR Departments Need a Blog
Twitter took off from simple to ‘tweet’ success
Is social media becoming a vast wasteland?
Musical Chairs: How Bloggers, Mainstream Press, and Analysts Start to Look Alike

Et de GoogleBusiness, une introduction au Google’s Content Network

[youtube -cVh6pz28AI&hl=en&fs=1]

Communication interactive Entreprise 2.0 Intranet

Dessine-moi un intranet 2.0 : Il en va de la compétitivité de nos entreprises !

22 juillet 2008

À part les spécialistes, peu de gens dans les entreprises sont encore familiers avec le principe de l’Entreprise 2. Il est plus pertinent de parler à ce stade-ci, d’intranet 2.0. Mais encore là, qui sait vraiment ce qu’est un intranet 2.0 ? Dessine-moi un intranet 2.0 a caricaturé l’ami Éric Blot lors d’une récente conférence sur les communications internes pour bien illustrer que comme pour le Petit Prince et son mouton inconnu, bien peu d’entreprises sont encore familières, seulement avec le principe 2.0, qu’il soit intranet ou entreprise…

Difficile donc d’en arriver à convaincre les entreprises québécoises du potentiel des nouvelles technologies de publication, de collaboration, de formation, de networking professionnel, etc. Ces dernières sont terriblement frileuses quand il est question de changer leurs bonnes vieilles technologies IBM, Microsoft, SAP et intranets informatifs 1.0. Raison pour laquelle, hier à 22h00, à la télé de Radio-Canada, j’ai entendu un reportage parler du recul compétitif des entreprises canadiennes par rapport aux américaines (13% de moins d’heures travaillées), recul dû au fait que les entreprises canadiennes innovent moins et investissent moins dans les nouvelles technologies. Des affirmations corroborées par Infrastructure Canada, qui se base sur le rapport sur la compétitivité mondiale 2006-2007, publié par le Forum économique mondial :

«Pour ce qui est du sous-indice des facteurs d’innovation et de technicité, le Canada se classe aussi au 16e rang (voir le tableau 2) et aussi derrière certains de ses principaux partenaires commerciaux du G8 (É.-U., 4; Japon, 1; Allemagne, 3; R.-U., 10; France, 13). Même s’il devance d’autres économies importantes (Australie, 24; Inde, 26; Chine, 57; Mexique, 52; Russie, 71; Brésil, 38), le Canada est devancé par des partenaires plus petits, mais apparemment plus concurrentiels (Suisse, 2; Suède, 5; Finlande, 6; Danemark, 7; Israël, 8; Taïwan, 9; Pays-Bas, 11; Belgique, 14; Singapour, 15). »

Le Canada au 16e rang mondial en matière de technologies et d’innovation, derrière les USA et la France, ce que je m’évertue à écrire en particulier dans un nouveau collectif d’auteurs intitulé «Entreprise 2.0, Réflexions autour d’une nouvelle Odyssée». Et savez-vous où se situait le Canada en 2002 ? Au troisième rang. C’est dire tout le recul pris en six ans !!!

Et je l’ai aussi écrit : Après l’éclatement de la bulle technologique, le Canada et le Québec en particuliers ont été lents, très lents à réinvestir dans les nouvelles tehnologies, en particulier en entreprise et encore plus dans leurs intranets. C’est Dion Hinchcliffe qui disait à Boston en juin que les départements TI dans les entreprises sont maintenant génératrices de 80% de statu quo et seulement 20% d’innovation…

Et c’est encore lui qui citait le firme Forrester selon laquelle, le marché américain pour l’Entreprise 2.0 peut générer des investissements de 4,3 milliards dans les cinq prochaines années. Combien au Canada et au Québec, surtout quand on sait que nous avons un retard historique de 18 mois sur les USA et que les statistiques du FEM viennent enfoncer le clou ? Le Québec et ses entreprises sera-t-il distinct une fois de plus du Canada en investissant massivement dans les technologies, génératrices d’innovation ?

Ces technologies sont celles du Web 2.0 qui font passer les intranets d’entreprise 1.0, centrés sur l’accès à l’information et aux applications avec ou sans outil de portail et de gestion et de publication de contenus Web à des intranets 2.0 centrés sur la collaboration entre ses utilisateurs, la participation de ces derniers à la construction de ses contenus, un portail donnant un accès personnalisé et ergonomique et surtout un accès unique et décentralisé. Décentralisé ?

Un accès de partout en fait. Du bureau, sur la route, à la maison, avec le Wifi, les «laptpos» et les téléphones de plus en plus Internet et surtout avec une sécurité et une capacité d’entreposage de données démultipliées par le «Cloud Computing». Compétitivité et innovation passent par ce dernier postulat.

Cela ne sert à rien d’investir massivement dans les transports en commun afin d’encourager les banlieusards à abandonner leurs autos. Le coût de l’énergie fera tout de même augmenter le coût de ces mêmes transports en commun, à moins qu’ils ne soient électriques. Mais quelqu’un a-t-il déjà pensé à favoriser les horaires flexibles et surtout le télé-travail ? Dangereux pour les gestionnaires qui ainsi ne peuvent plus exercer leur pouvoir traditionnel, un pouvoir de proximité et de contrôle.

Le principe de hierarchy vs wirearchy

Plusieurs de ces gestionnaires ont bien compris le pouvoir du Web 2.0 et du télé-travail. : Un contre-pouvoir capable de laminer la hiérarchie verticale traditionnelle (la Wirearchy de l’ami Jon Husband). Résistance aux créneaux ! L’entreprise château-fort est assiégée et n’est plus en sécurité (informatique). Résistance farouche de la vieille garde mais qui finira bien par retraiter ou partir à la retraite et remplacée par les nouvelles générations (X, Y, Z et autres à venir ) plus ouvertes, plus libres.

Ce sont donc les entreprises qui auront compris ces nouveaux paradigmes et divers enjeux comme la mobilité, la flexibilité du travail, la conciliation travail-famille, la qualité de vie et les environnements de travail plus «verts», l’adaptation aux usages technologiques de leurs nouveaux ou futurs employés, qui seront à même de stimuler collaboration, créativité et innovation tout en faisant appel à la mémoire et ainsi générer la compétitivité nécessaire pour faire face aux économies émergentes (j’aime ce mot) dont la Chine.

En passant, les chinois, comme les autres peuples de l’Asie ont une culture de la mémoire et du travail collaboratif, forcé ou non. Vous avez lu «L’empire immobile», «Quand la Chine s’éveillera» et «La Chine s’est éveillée» d’Alain Peyrefitte ? Non ? Vous devriez pour les vacances…

Communication interactive Entreprise 2.0

Les réseaux sociaux en entreprise : Un potentiel inexploité qui fait saliver…

14 juillet 2008

Dans un récent billet concernant les réseaux sociaux, j’écrivais qu’il existe un fossé entre ce que les employés font avec ces réseaux en-dehors de leur lieu de travail et ce que les entreprises leur permettent de faire. La réalité c’est que les employés utilisent les réseaux sociaux dans leur vie de tous les jours. Leurs entreprises ne leur offrent pas les mêmes possibilités.Donc, les employés devancent leurs entreprises et créent des groupes d’entreprise sur Facebook, Ning ou MySpace. Devant pareille utilisation non-contrôlée, les entreprises non-préparées, ne savent pas trop comment réagir. Le graphique ci-dessous parle de lui-même:

Ainsi, plus de 50 % sont toujours sans politique, 42,5 % bloquent tout simplement l’accès et seulement 7 % acceptent le fait et tentent d’en tirer meilleur parti. Ces chiffres viennent d’une étude faite par Nemertes Research. Ce que les employés font sur ces réseaux ? Eh bien une autre firme de recherche (Gartner) est allée poser la question à 2 000 utilisateurs de Facebook, Beebo et autres sites «sociaux». Rien de surprenant, 80% d’entre eux ont répondu qu’il y allaient «for entertainment, and were not using the technology for business-related discussions». Le club social…

Alors, la réaction normale de tout bon gestionnaire est de dire non à ce genre d’utilisation «Pourquoi j’autoriserais mes employés à se tirer des moutons ou à essayer de trouver qui est le plus hot ?» . Ce que Gartner et les autres firmes de vigie essaient de dire aux entrprises avec tous ces chiffres, c’est qu’il faut voir au-delà des vampires et moutons de Facebook, qu’il y a là une socialisation en ligne qui tend à se généraliser et que les entreprises peuvent en tirer avantage. Comment ? En utilisant ces types de réseaux à l’interne afin de rapprocher les employés et de les «connecter» entre eux et cela va au-delà de l’utilisation «club social», même si cette dernière est aussi importante.

J’explique souvent que dans une entreprise, l’utilisation la plus simple et la plus efficace des réseaux sociaux est de créer un «Qui fait quoi professionnel et personnel». Habituellement, il faut à un employé une bonne vingtaine d’années d’ancienneté avant d’avoir une bonne idée de qui fait quopi au sein de son entreprise, surtout si celle-ci est dans la catégorie des 5 000 employés et plus… Cet employé devient alors une ressource intéressante pour ses plus jeunes confrères qui dans un projet, ont besoin de trouver une ressource particulière. Et oubliez le bottin téléphonique intranet. Ses renseignements sont habituellement limités et sans possibilité de connaître le profil professionnel.

Alors, imaginez maintenant une entreprise qui offre une application ou le bottin et l’organigramme traditionnels sont couplés à une application de mise en réseau professionnel à la LinkedIn . C’est dire un an accès instantané à tous les profils et parcours professionnels des employés inscrits au bottin, habituellement la grande majorité. Résultat : Rapidité et efficacité des rapports professionnels internes, expertise requise facilement accessible, performance d’entreprise améliorée. C’est ce que font d’ailleurs des précurseurs comme IBM qui, dans son intranet W3 a une plate-forme de réseautage social et professionnel appelé BluePages. Cette plate-forme liste 475 000 profils d’employés et enregistre plus de six millions de recherches/jour et a généré, à date, plus de 700 communautés d’intérêt !

En effet, les communautés qui se créent sont une autre plus-value pour l’entreprise. Ces communautés professionnelles ou sociales sont générées par leurs utilisateurs et aident au renforcement du sentiment d’appartenance à l’entreprise et au développement de l’innovation. Dans la cas d’IBM, cela coule de source car l’entreprise se doit de montrer l’exemple puisqu’elle fournit à ses clients des solutions de ce type, comme Lotus Connections.

[youtube LBvIeFbta9I&hl=en&fs=1]

Alors, c’est avec étonnement que j’ai pris connaissance du compte-rendu d’un panel, tenu vendredi dernier à la conférence «Social Networking Conference», conférence qui s’est tenue au Mission Bay Conference Center de l’université de Californie (UCSF) à San Francisco. Sur le panel, Antony Brydon ancien CEO et fondateur de Visible Path, Jim Fowler, CEO de Jigsaw et Clara Shih, «Product manager» chez Salesforce.com et surtout créatrice de Faceforce, la première application d’affaires créée sur la plate-forme Facebook et qui était de la conférence Enterprise 2.0 à Boston en juin dernier.

Bref, un compte-rendu étonnant fait par Paul Krill de la revue InfoWorld, où il cite Brydon disant que chez IBM, les employés utiliseraient plus LinkedIn que le module Connections ! Permettez-moi d’en douter mais je crois que le point de Brydon ne portait pas sur l’utilisation mais plutôt sur le gué-guerre qui est en train de faire rage au sein des fournisseurs de solutions. Je m’explique : Selon une autre firme de recherche, soit Forrester, l’Entreprise 2.0 et ses nouvelles technologies distinctives constitue un marché de 4,3 milliards de $$ d’ici 2013, soit 5 ans seulement !

Pas pour rien que la compagnie de Brydon ait été rachetée plus tôt cette année par Hoovers, une compagnie qui était très visible dans le marché 1.0 avec son outil de portail d’information, et que tous les joueurs du 1.0 salivent et entrent à pieds joints dans l’opportunité commerciale qui s’offre à eux. Ce qui a donc fait que Krill a titré son article : «Enterprises become the battleground for social networking : Who will dominate social networking : Major software vendors or sites like Facebook?». Le point soulevé par Brydon serait que les Facebook et LinkedIn auront le dessus en offrant des solutions aux entreprises qui sont déjà connues et utilisées ailleurs par leurs employés.

Là, je ne suis pas en désaccord mais… Si on regarde bien la marché qui se dessine, tous les gros fournisseurs, que ce soit IBM, Microsoft, Open Text, SAP, Oracle/BEA y vont pour une suite de produits et non pour un seul, ce qui met à mal  l’argument de Brydon. N’empêche qu’Oracle/BEA fait actuellement de la pub sur son site corporatif pour son nouveau produit de «social computing» appelé AquaLogic Interaction 6.5 !

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Belem-Germain-Québec, c’est quoi le lien ?

3 juillet 2008

Petite escapade hier à Québec, question de vivre au moins un évènement du 400e de la ville de Québec. Pas rapport avec le Web et les technologies ? Attendez voir, le lien y est mais est quelque peu ténu… C’est que l’ami Michel Germain, associé chez Arctus et ancien président de ClubNet en France a fait la traversée de l’Altlantique avec le voilier Belem, voilier historique s’il en est un !

Le Belem au quai 19 du Bassin Louise à Québec

Au programme, plus d’un mois de navigation sur le Belem (trois-mâts barque de 1896) de Bordeaux à Madère, Boston, Halifax, Québec …. pour refaire le voyage de Champlain et pour représenter la France aux cérémonies du quatrième centenaire de la fondation de la ville.

À gauche, Michel en compagnie du capitaine et autres membres de l’équipage

Ancien champion de France de voile, l’ami Michel s’est embarqué dans cette «galère» en tant qu’ « écrivain et journaliste d’entreprise », car il prépare un livre et un film sur le sujet. De plus, il a tenu une chronique sur le site Internet France-Bleu (Radio France Inter) pendant toute la traversée. Michel est aussi l’auteur d’un des premiers bouquins sur l’Entreprise 2.0, intitulé «Management des nouvelles technologies et e-transformation : Regard systémique sur les TIC dans les organisations du travail». Voyez le lien ? Oh, en passant, le Belem sera à Montréal du 8 au 13 juillet, dans le Vieux-Port, bassin Jacques-Cartier !

Cloud Computing Entreprise 2.0 Identité numérique OpenSocialWeb Sécurité des données

Mini-crise existentielle Web 2.0 à l’ère du «petaoctet»…

23 juin 2008

Depuis mon retour de Boston et la série de billets que j’ai consacrés à la conférence Enterprise 2.0, je vis ce que l’on pourrait appeler une mini-crise existentielle Web 2.0. Le malaise a suinté tout au long de mes billets et je viens de lire le copain Vincent Berthelot qui, sans le savoir, résume bien le malaise. Son billet est intitulé :« Le Web 2.0 farce à dindon. réseau intelligent ou valorisation du moi ?» Je ne reproduirai pas intégralement ses éléments de réflexion mais vous invite à le lire.

Dans son introduction, Vincent parle d’Andrew Keen, l’auteur de «The Cult of the Amateur», principal détracteur du Web 20 et de son navire amiral Wikipedia. Je vous invite à lire ce que j’ai écrit sur la petite histoire de ce journaliste et ancien propriétaire d’une «start-up» Web 1.0. Plus loin, Vincent traite avec justesse de l’enjeu crucial qui obscurcit actuellement le bleu azur du Web 2.0 : NOS données personnelles. Leur portabilité, leur propriété, leur sécurité. Signe des temps, une bonne part des conférences LeWeb3 à Paris en décembre dernier, celle du Web 2.0 Expo en avril à San Francisco en avril et celle de Boston à la mi-juin ont toutes été le terrain de débats animés et de présentations toujours plus audacieuses sur le sujet.

Parlant d’audace, je vous recommande la plus récente édition du magazine Wired, pas encore disponible sur le site Web !!! Son rédacteur en chef et auteur de la Longue traîne, Chris Anderson y présente son tout dernier essai sur ce qu’il nomme le «Petabyte Age» et l’ordinateur planétaire. Que dire de plus que ce que j’ai rapporté sur l’évènement «An Evening in the Cloud» ? Tout est maintenant question de capacité d’emmagasiner et de transmettre les données, NOS données. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le terme, un «petabyte» équivaut à 1 125 899 906 842 624 bytes ou octets… Ouf !!! Et se positionnent tous les grands de l’industrie avec des entrepôts de données capables d’emmagasiner plusieurs centaines de petabytes de données : Google, Microsoft. Amazon, Salesforce. Cela fait partie de leur stratégie de «Cloud Computing», justement à l’honneur à Boston.

Ne voulant pas être en reste, IBM, SAP, Sun, Oracle, Open Text et autres investissent le champ du Web 2.0 avec des solutions de plus en plus onéreuses. On s’éloigne du libre et de la gratuité qui avait fait titrer, justement à Wired :«Why $0.00 is the Future of Business». De là les flashes à Boston sur le Web revisité mais une certaine ambivalence puisqu’à San Francisco, on sentait encore le vent du large, du renouveau. De là aussi les interrogations et le souhait contraire de Vincent. Pour lui, vaut-il justement mieux cette commercialisation du Web 2.0 pour casser l’image d’amateurisme qui lui est associé en entreprise et surtout en Ti ?

Bref, pour lire l’ami Vincent :

http://b-r-ent.com/news/le-web-2-0-farce-a-dindon-reseau-intelligent-ou-valorisation-du-moi


Entreprise 2.0 Événements

Enterprise 2.0, Expo : GROUPSwim en openwater ?

20 juin 2008

Dans mon premier billet sur la conférence Enterprise 2.0, j’écrivais ces lignes : «Intéressant aussi le fait qu’il mentionne que le marché de l’Entreprise 2.0 est estimé à 4,3 milliards de $ d’ici cinq ans, soit 2013. Pas pour rien que tous les grandes firmes se convertissent aux vertus du 2.0, de Microsoft à IBM en passant par SAP, Oracle, Alcatel-Lucent, Novell, OpenText, Vignette, etc. s’y mettent…» Je parlais alors de Dion Hinchcliffe et son atelier.

Je notais donc la présence en force, à la conférence, de tous les dignes compagnies représentantes de Web 1.0, reconverties aux bienfaits du Web 2.0. Et j’oubliais alors Sun et EMC2 … En fait, la partie «Expo» de la conférence, où elles étaient toutes présentes avec leurs gros kiosques, m’a fait penser à ces conférences où je me rendais fin des années 90 et début 2000, des conférences sur le KM et les intranets où l’on pouvait assister à un spectacle bien particulier avant que n’éclate la bulle techno.

Les gros d’un côté, les petits de l’autre…

Un spectacle où ces grosses boîtes Ti côtoient une foule de petites solutions essayant de se frayer une rentabilité Des dizaines de petites «startup» dans leurs petits kiosques 10X10 et qui tentent d’intéresser des clients corporatifs à leur brillante idée de solution alors que les gros navires comme IBM et Microsoft, pavoisent dans des espaces cinq fois plus vastes, avec démos live et cadeaux à la clé ! Toutes ces petites entreprises sont disparues avec l’éclatement de la bulle ou ont été rachetées par les gros. Demandez aux gens de RedDot, qui justement étaient à Boston mais plus sous leur bannière originale. Achetés tout d’abord par Hummingbird, ils sont ensuite passés avec leur acheteur sous la férule d’Open Text et c’est leurs couleurs qu’ils arboraient au salon d’exposition.

Ce qui me fait penser que bien des petites compagnies, présentes à Boston, risquent de subir le même sort. À Boston, j’en ai dénombré 41 avec des noms aussi évocateurs que Mzinga, Jive, Acquia, Igloo, nGenera, WorkLight, Box, Awareness, expresso, Mindjet, GROUPSwim, openwater, Tomoye, etc. Du lot, trois se démarquent par leur notoriété déjà acquise et la portée de leur solutions. Il s’agit de AmazonWebServices, la division «Cloud Computing» du géant de Web 2.0, de Zoho, une entreprise californienne plus spécialisée dans le CRM et la gestion de projet et que le copain Pascal Veilleux décrit comme un mini-Google en termes de services Web et aussi vétéran du Web 1.0 ainsi que SocialText, le leader mondial du wiki d’entreprise mais qui se définit maintenant comme un «Business Social Software».

Le fondateur et CEO de l’entreprise, Ross Mayfield, était sur place tout au long de l’événement. Il a donné une conférence où il en a profité pour lancer un nouveau produit appelé SocialCalc. Il s’agit en fait d’un Excel/wiki, chaque cellule pouvant être explosée et pouvant ainsi devenir source de multiples informations connexes ou supplémentaires sur le donnée et celui qui l’a créée. Flyé mais utile… Bref , Ross a été présent tout du long, animant une journée «barcamp» gratuite, et donnant volontiers des informations sur ses produits au kiosque. Un gars vraiment sympathique, accessible, intéressant, facile d’approche. Très différent de bien des stars du Web 2.0 qui auraient des leçons d’humilité à prendre de lui (et je ne nomme personne).

Pour en revenir aux petites entreprises qui à mon avis, risquent de faire une percée, je retiens trois noms : ThoughtFarmer, GoLightly et BlueKiwi. Les trois vont probablement se compétitionner car leurs solutions se ressemblent en cela qu’elles tentent d’offrir aux entreprises une suite complète d’outils collaboratifs : Blogues, wikis, calendriers, annuaires, fils RSS, intégration du courriel et de la messagerie instantanée, SSO, engin de recherche et tagging, forums, multilingue, outils de statistiques, vidéos, etc.

Tous trois sont compatibles, entre autres, avec SharePoint mais j’aime bien les récents développements chez BlueKiwi, présentés à Boston par son PDG, Carlos Diaz. Ainsi, BK offre une toute nouvelle approche pour identifier les communautés à mettre en oeuvre. Il permet aux employés de s’inscrire et au départ de signifier leurs intérêts. Comme il se crée ainsi un genre de nuage de «tags» d’intérêts, l’administrateur de communautés (un nouveau rôle en émergence dans les entreprises) peut ainsi diriger son attention vers la création de communautés déjà identifiées comme viables par ces «tags». Très original et efficace !

Mais la plate-forme française n’offre pas encore tous les outils collaboratifs. On a bien rajouté les «Ateliers», espaces wikis collaboratifs, une recherche améliorée et des outils pour l’administration et l’analyse, ce qui a été bien suffisant pour intéresser Alcatel-Lucent. En effet, cette entreprise a annoncé à Boston, qu’elle allait intégrer BK dans sa solution «OmniTouch My Instant Communicator». Mais il n’en demeure pas moins que ses deux compétiteurs l’un américain et l’autre canadien offrent encore plus d’outils et en fin de compte la possibilité de devenir un intranet 2.0 complet. En témoigne ainsi ces deux schémas qui se ressemblent :

Le modèle BlueKiwi

Le modèle GoLightly

La plate-forme GoLightly est plus complète en termes d’outils, intégrant blogues, forums, vidéos et en termes de connectivité avec les systèmes d’entreprise tels que CRM, CMS et services Web. De plus, elle offre aussi une couche suppémentaire. En fait les deux plates-formes offrent les couches de connexion, de collaboration, de socialisation et d’administration. La plate-forme créée par Sarah Golightly (non, non, ce n’est pas une blague) offre en plus la couche de transaction.

Et ce que j’aime des deux plates-formes et que certains gros fournisseurs n’offrent pas nécessairement, c’est la couche d’administration avec des outils intégrés d’analyse et de «reporting». C’est habituellement le point faible des solutions Web 2.0 : l’impossibilité de bien gérer la croissance et le développement, l’absence d’outils de travail pour les futurs administrateurs de communautés.

Pour ce qui est de ThoughtFarmer, qui vient de lancer sa version française et qui vise, entre autres le marché québécois, elle est la seule à se présenter comme étant un véritable intranet 2.0. Cette plate-forme est un produit de la compagnie «vancouveroise» Openroad Communications et une co-création de Chris McGrath et Darren Gibbons. Je vous en reparle dans un autre billet.

Je voulais aussi écrire quelques lignes sur un autre méchant gros fournisseur qui a eu le dos large durant toute la conférence et dont les représentants ont eu à faire face aux railleries et aux quolibets des participants. Vous vous doutez de qui ? Microsoft, bien entendu. Juste quelques mots pour vous souligner qu’ils ont aussi profité de la conférence à Boston pour lancer leur nouveau service appelé «Podcatsing Kit for SharePoint». Les mauvaises langues ont tout de suite insinué que c’était pour stimuler les ventes de Zune

Je termine cette série de billets sur LA conférence mondiale sur l’Entreprise 2.0, qui aura lieu l’an prochain au même endroit soit au Westin du Boston Waterfront et ce, du 22 au 25 juin 2009. Et un gros merci à son directeur-général Steve Wylie pour son travail d’organisation et surtout pour sa programmation. Merci également aux amis Pascal Veilleux et Isabelle Lopez, compagnons de voyage, de networking et de discussions passionnantes.

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Facebook et Twitter : Les employés devancent leurs entreprises…

20 juin 2008

Facebook et Twitter ont eux aussi eu leur heure de gloire à la conférence Enterprise 2.0 de Boston. Les deux icônes du Web 2.0 ont chacun fait l’objet d’un panel lors de la dernière journée de la conférence. Dommage qu’il ne restait plus qu’environ 200 personnes sur les quelques 600 qui arpentaient les couloirs lors des deux jours précédents… Car ce fut la meilleure journée et de loin et cette journée a débuté avec celui sur Facebook. Il a porté sur la valeur collaborative de cet outil mais surtout sur son utilité pour les entreprises.

Pour répondre à ces interrogations, un panel formé de Clara Shih, de SalesForce.com, Kyle Arteage, de Serena Software, David Lavenda, de Worklight et modéré par Irwin Lazar, de Nemertes. Ce dernier a débuté en présentant certaines statistiques qui me parlent beaucoup puisqu’elles illustrent une réalité à laquelle font face les entreprises, dont certaines de mes clientes.

Cette réalité, c’est que les employés utilisent les réseaux sociaux dans leur vie de tous les jours. Leurs entreprises ne leur offrent pas les mêmes possibilités. En fait on en revient au fait que ces dernières sont complètement dépassées par les nouvelles technologies et n’innovent plus. Leurs départements Ti génèrent désormais 80% de statu quo contre 20 % d’innovation alors qu’il fut un temps où le proportion était inversée.

Donc, les employés devancent leurs entreprises et créent des groupes d’entreprise sur Facebook, Ning ou MySpace. Devant pareille utilisation non-contrôlée, les entreprises non-préparées, ne savent pas trop comment réagir. Le graphique ci-dessous parle de lui-même:

Ainsi, plus de 50 % sont toujours sans politique, 42,5 % bloquent tout simplement l’accès et seulement 7 % acceptent le fait et tentent d’en tirrer meilleur parti. C’est la cas des trois panélistes. Clara Shih est venue expliquer qu’elle a créé son propre Facebook pour leurs 7 000 employés, appelé Faceforce, et ce, simplement pour que les employés socialisent entre eux et renforcent leur sentiment d’appartenance à l’entreprise. Elle a même rendu disponible le développement de mini-applications mais aussi Faceforce à toutes les entreprises qui voudraient s’en servir.

Selon elle, pareille initiative donnée aux employés devrait nécessairement déborder vers des débouchés encore plus productifs pour son entreprise comme les «ideagoras», soit des plates-formes où les employés participent volontairement à l’amélioration des processus de leur entreprise et votent entre eux pour les meilleures solutions présentées. Sans surprise, elle a parlé de Ideastorm de Dell et de MyStarbucksIdea

Autre cas intéressant, soit celui de Serena Software. Kyle Arteaga est venu expliquer que sa compagnie a tout simplement créé un intranet Facebook pour ses 850 employés. Ce faisant, elle a augmenté le taux de satisfaction de 15% et réduit le nombre de courriels de 20% et ce, en six mois seulement ! Arteage a tout de même admis que cet intranet «equalizer» servait uniquement en termes de communication et de socialisation. Aucun document n’y réside, aussi bien pour des raison techniques que pour des raisons de propriété et de sécurité.

Dans l’ordre habituel : Chris Brogan, Loren Feldman, Rachel Happe, Laura Fitton et Dennis Howlett

Le second et dernier panel a donné lieu à des échanges musclés et mouvementés. Il était question du micro-blogging en entreprise, de sa pertinence et de sa viabilité. En scène : Chris Brogan de CrossTechMedia, Loren Feldman de 1938Media, Rachel Happe, de Business Digital Economy, de Laura Fitton, de Pistachio qui a «twitté» en direct et Dennis Howlett, blogueur bien connu et modérateur du débat.

En gros, Mme Happe est venue dire que selon les études, rien ne prouve que le micro-blogging est une tendance en entreprise. Faut dire que les études en sont à leur début et que Twitter, Seesmic et autres plates-formes du genre ne sont guère connus que d’une minorité de «early adopters». Vous avez déjà fait le test et posé la question dans une salle bondée d’employés : « Qui twitte » ? Bien peu de chances que vos interlocuteurs(trices) sachent de quoi vous parlez ou lèvent la main. En fait vous avez plus de chances de vous faire regarder de travers…

C’est donc sur ce fait qu’a tablé Loren Feldman. Un peu star dans son attitude, il a provoqué une salle justement composée de «early adopters». Il en a profité pour enfoncer le clou et dire qu’il ne voyait aucun avenir en entreprise pour ce phénomène, que cela ne fournissait aucune valeur ajoutée. En cela, il a été pris à partie par Laura Fitton et une bonne partie de la salle, dont certaines grosses pointures telles que Thomas Vander Wal et Lee Bryant. Ces derniers ont pris à témoin la messagerie instantanée et même le courriel à leurs débuts pour dire que le micro-blogging peut avoir son utilité, surtout en situation de crise ou d’urgence.

Des échanges musclés, donc, mais peu de substance ou d’exemples, cela va de soi. Cette fin de conférence me rappelle celle de Web 2.0 Expo en avril dernier, où j’avais assisté un peu au même genre de panel portant le titre de : «The audience is the medium: Vidéo 2.0 & Online Communities». À cette occasion, Loïc LeMeur avec «Seesmiqué» en direct le panel. Cette fois-ci, c’est Laura Fitton, alias Pistachio, qui a «Twitté» en direct le panel. Un bel exemple d’instantanéité et d’interaction. C’est d’ailleurs elle qui a tenu les propos les plus pertinents sur les possibilités du micro-blogging en entreprise, surtout en termes de réactivité donc, de possibilités d’accélérer la prise de décision.

Communication interactive Entreprise 2.0 Événements

Les crédos de l’entreprise 2.0 : Wisdom, engagement, unity !

19 juin 2008

Je continue ma série de billets sur la conférence Enterprise 2.0 et surtout sur les études de cas qui ont ponctué trois des quatre journées. Après le cas de la CIA le mardi, sont venus ceux de Wachovia et de Disney le lendemain. La présentation de Disney a été ratée dû à de nombreux bogues techniques mais pas celle de Wachovia. En fait, Pete Fields, vice-président eComerce a fait encore mieux que les gars de la CIA en allant chercher un score parfait de 100% de satisfaction.

Comme pour la CIA, il n’a pas que présenté leur wiki intitulé «Wachovia Wisdom» mais plusieurs et une suite d’autres outils de réseautage interne regroupés au sein de leur intranet, appelé «Pulse». Des communautés de pratique (CoP’s) en wikis, des blogues d’expertise, un annuaire (bottin téléphonique) avec profils personnels intégrés, etc. destinées aux 120 000 employés !

Là où Fields s’est vraiment démarqué des présentateurs de la CIA c’est en insistant sur le fait que pareils changements ont été faits en particulier pour attirer vers l’institution bancaire, une nouvelle génération d’employés. Les attirer avec des outils qu’ils connaissent et utilisent à tous les jours mais aussi les retenir. Fields a parlé du départ à la retraite de la majorité des employés de l’institution financière et de la nécessité de se démarquer des compétiteurs afin d’attirer les meilleurs employés. Un discours qui fait son chemin dans les entreprises, surtout aux États-Unis mais aussi en Europe et aussi ici au Québec…

Intégrer les technologies du Web 2.0 en entreprise contribue, selon Fields, «to lift general employee engagement». Et il ne fut pas le seul à parler d’engagement. Ce mot a été sur toutes les lèvres durant les quatre jours. Fields a identifié ainsi cinq grands bénéfices à intégrer le Web 2.0 chez Wachovia :

Cette intégration ne s’est pas planifiée sur le coin de la table, un peu comme le disait Dion Hinchcliffe, lors de son atelier «Ask for foregiveness, not for permission». Elle a été planifiée et Fields a consulté plusieurs consultants connus dans le milieu dont Robert Scoble, Ross Mayfield, Nicholas Carr, Susan Scrupski et… Dion Hinchcliffe. Ce qui implique aussi l’intégration de technologies. Les grandes institutions sont habituellement clientes des grandes compagnies du Web 1,0, telles que Microsoft, IBM, SAP, Oracle, etc. Rares sont celles qui sortent des sentiers battus par leurs départements des Ti, comme l’a fait la CIA avec Google.

Fields n’a d’ailleurs pas parlé de technologies dans sa présentation mais les images ont parlé pour lui. Il est client de Microsoft. Ce qui laisse peu de place pour les petites compagnies de blogues, wikis et networking social qui étaient exposantes à cette conférence et dont je parlerai dans le prochain billet. Autre client de Microsoft et très affirmé d’ailleurs : Lockheed Martin. Ce n’est pas non plus une petite entreprise… Près de 150 000 employés à travers la planète !

Shawn Dahlen et Rick Keohane sont venus présenter leur initiative qui touche un des départements de cette entreprise. Une initiative intitulée «Unity» et qui vise à utiliser tout le potentiel du «business social networking» en entreprise pour une population en majorité composée d’ingénieurs. Pas facile avec un outil générique comme SharePoint. Ils ont composé et couplé avec Google Search et NewsGator, entre autres. En partant, pareille perspective faisait saliver les participants.

À mon avis, ils ont réalisé la meilleure conférence des quatre jours. La salle choisie contenait une centaine de places. Au début, elle était pleine au trois quarts. 15 minutes plus tard elle était pleine et 10 minutes plus loin, les participants débordaient à l’extérieur.

Pourquoi un tel succès ? Parce que les deux compères n’ont pas eu le temps de terminer leur présentation. Dès le début, s’est installée une dynamique électrisante de questions-réponses qui a perduré et fait terminer la session avec un bon 15 minutes de retard. Bref, du concret, des trucs d’implantation, des explications techniques sur l’intégration de communautés dans SharePoint, etc. Du bonbon pour les participants qui ont applaudi à tout rompre à la fin. J’ai fait de même et ai poussé jusqu’à les inviter à participer au prochain webcom en novembre à Montréal, alors, si vous êtes en ville, le 12 novembre, ne manquez pas !

Entreprise 2.0 Événements

La CIA : Une «rock star» de l’Entreprise 2.0 ?

19 juin 2008

Dans mon dernier billet, j’ai commencé à écrire mes constats sur la conférence Enterprise 2.0, qui a eu lieu la semaine dernière à Boston. Un de ces constats est que nos voisins du Sud sont beaucoup plus avancés dans l’intégration des technologies du Web 2.0 en entreprise. Des études de cas, il y en a maintenant des dizaines : Bank of America, Boston College, Dreadner/Kleinwort/Wasserstein, IBM, Northwestern Mutual, Motorola, US Hospital, Volvo, Well Fargo et plusieurs autres dont plusieurs cas vedettes de la dernière conférence.

Car le sujet de ce billet est bien un de ces cas-vedettes qui a fait les délices des participants. Il porte sur la plus improbable des institutions américaines : la CIA… En fait, les deux présentateurs de l’étude de cas, soit Don Burke et Sean Dennehy ont été présentés ensuite et tout au long des quatre jours comme les «rock stars» de la conférence et ont atteint une cote de satisfaction de 91%, ce qui n’est pas rien pour des conférenciers en présentation devant tous les participants.

Sean Dennehy en présentation

Ces derniers sont venus présenter un projet qui prend ses assises en 2005 dans un document de réflexion publié à la CIA et intitulé : «The Wiki and the Blog: Toward a Complex Adaptive Intelligence Community». Le projet se nomme Intellipedia, bien sûr pour Intelligence et Wikipedia mais il ne s’agit pas d’une encyclopédie des agents secrets… Loin de là ! En fait Intellipedia est un ensemble d’initiatives 2.0, soutenues par nul autre que Google dont voici les composantes :

  • Intellipedia or aggregation
  • Intelink blogs for communication
  • Tag|Connect (similar to the Internet’s del.icio.us) for organization
  • Inteldocs (a document management system for file sharing community-wide)
  • Gallery (similar to the Internet’s flickr)
  • iVideo (similar to YouTube)
  • Intelink Instant Messaging (IIM)
  • Really Simple Syndication (RSS)

Huit composantes… Pas très loin des dix que j’identifie comme étant requises à la création d’une mémoire d’entreprise.

Ce que je retiens également de leur présentation, c’est que d’une part, la CIA n’a pas de problèmes générationnels avec ses jeunes employés de la génération Y puisque ces derniers sont jumelés, dès leur arrivée, avec des «mentors» qui leur expliquent non seulement leur travail mais aussi les «us et coutumes» de la boîte. Et Burke d’affirmer :«They need to fit in». D’autre part que l’environnement collaboratif mis en place n’est pas le vaste agora communautaire que l’on imagine mais plusieurs environnements avec des niveaux de sécurité adaptés :

  • TOP SECRET (JWICS)
  • SECRET (SIPRNet)
  • Sensitive But Unclassified (SBU) (Intelink-U)

Et que finalement, en arriver à implanter cet environnement horizontal dans une structure si hiérarchique et secrète relève du tour de force. Burke et Dennehy l’avouent : Le projet en est encore à la phase initiale des «early adopters» qui ne sont pas tous des jeunes à preuve le plus actif a la soixantaine avancée. En fait, Intellipedia comprendrait, dans sa partie Wiki, quelque 35 000 articles (200 000 pages) … Finalement, ce genre de projet nécessite une gestion importante du changement :«We still call collaborators spies !» a conclu Dennehy.

Entreprise 2.0 Événements

En attendant que la Roumanie…

17 juin 2008

En attendant que la Roumanie gagne son match à l’Euro 2008 et élimine de facto la France et l’Italie, je vous prépare une série de billets sur la fin de mon séjour à Boston. Après ce court séjour dans la capitale de la Nouvelle-Angleterre, un état de l’Entreprise 2.0 s’impose car l’état des lieux amène aussi bien des constats positifs que négatifs. À titre de «hors d’oeuvre» je vous laisse avec un premier : La conférence Entreprise 2.0 ressemble de plus en plus aux conférences 1.0 auxquelles j’assistais en 2000. On y parle de résoudre le problème de la gestion des connaissances (KM) avec des solutions technologiques clé en main qui vont se faire racheter par les gros de l’industrie d’ici cinq ans…

Viendront ensuite les billets sur mon retour au Québec et sur les évènements qui se bousculent depuis mon arrivée et qui ont causé mon mutisme de blogue…