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Entreprise 2.0

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Des statistiques, des livres et des événements…

31 mars 2008

Le copain Éric Baillargeon est un spécialiste du rayonnement Web et à ce titre, vient de publier les plus récentes statistiques de Facebook, illustrant des augmentations marquées depuis la mise en disponibilité des versions française et espagnole. Et puisqu’il est question de Facebook, je vous écris quelques mots sur la sortie imminente d’un bouquin français d’Éric Delcroix sur la plate-forme de mise en relation sociale, intitulé «Facebook, on s’y retrouve», un genre de «Facebook pour les nuls».

Pour en revenir à Éric Baillargeon, j’aime bien tes tableaux statistiques qu’il publie régulièrement; ils parlent…

Mais pas autant que des conférenciers en chair et en os. Cette ellipse pour vous indiquer que la saison printanière des conférences 2.0 est bien amorcée que que nous aurons droit à un grand cru en ce printemps tardif 2008… Il y aura bien sûr, les conférences organisées par O’Reilly, dont Web 2.0Expo en avril à San Francisco, ainsi que l’Entreprise 2.0 en juin à Boston. Il y aura aussi le Data Sharing Sunmmit en mai à Mountain View… Ça ne vous dit rien cette ville ? Le siège social de Google, vous pigez ? Data sharing-Google, un match parfait !

Ici au Québec, beaucoup d’action ! Le colloque international du Cefrio qui abordera vaguement le thème les 9 et 10 avril à Québec, surtout lors de la conférence attendue de Nicholas Carr, auteur du livre «The Big Switch». Toujours à Québec, il y aura Intracom à la fin avril et surtout le congrès annuel de l’ACFAS, du 5 au 9 mai. Pourquoi je parle de l’ACFAS ? Habituellement l’Association francophone pour le savoir ne fait pas dans le Web.

Pourtant, cette année, j’ai déniché avec l’aide de l’ami Xavier Aucompte, le colloque no. 435 intitulé : Web participatif : mutation de la communication ? Un colloque organisé par Serge Proulx et Florence Millerand de l’UQAM. Y feront apparition une foule d’universitaires dont plusieurs de France, ce qui a fait dire à Xavier qu’il n’avait jamais vu autant de profs. français dans une même conférence. Ce doit être le 400e…

Pendant ce temps à Montréal… Deux conférences de haut niveau. Je parle bien entendu de webcom-Montréal et le webcamp gratuit qui vient avec. C’est la plus importante journée Web 2.0 et la moins chère au Canada, de loin plus internationale que Mesh 2008 à Toronto à la fin mai. Aura aussi lieu à Montréal au début avril une très importante conférence et c’est Serge Ravet de l’Institut européen pour le eLearning qui m’en a parlé puisqu’il en est le principal organisateur. Il s’agit de ePortfolio et identité numérique, une conférence pan-américaine et francophone qui se tiendra à l’Université Concordia du 5 au 7 mai 2008. Cette conférence est importante car elle traite du sujet de l’heure, soit l’identité numérique, sujet qui sera aussi à l’ordre du jour en Californie au Data Sharing Summit mais aussi à webcom-Montréal, édition du 12 novembre prochain. De cela, je vous reparle…

En attendant il y a aussi l’Europe et surtout la France… Je vous ai parlé des prix Intrablog. Ces derniers seront remis en juin au troisième TEC à Paris. Quelques jours plus tôt, aura lieu la rencontre annuelle des responsables de communication interne qui sera à forte saveur Entreprise 2.0 et où j’interviendrai, de même que l’ami Éric Blot. Et il y aura, bien sûr, les événements de Bordeaux et Marseille…

À Bordeaux, le 3 juin, nous interviendrons Philippe Martin et moi sur les blogues et le Web 2.0 lors d’un événement qui au départ se voulait une simple rencontre autour du livre «Pourquoi bloguer…» mais qui maintenant s’étendra sur une journée complète avec la participation d’Isabelle Juppé, auteure du livre «La femme digitale» et devant un parterre de décideurs d’entreprises et de collectivités, de Bordeaux et de la région Aquitaine.

À Marseille, l’ami Éric Herschkorn, co-auteur avec Patrick Barrabé du «Livre blanc Business Social Networking», est en train de mettre en place un événement justement sur le Business Social Networking, là aussi une journée, qui aura lieu le 5 juin. De tout cela, je vous bloguerai en direct.

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De l’Entreprise 2.0 à la République du Québec…

7 mars 2008

Deux sujets dans un court billet pré-tempête. Le premier pour vous souligner que la programmation de webcom-montréal est maintenant en ligne et qu’il est possible de s’inscrire dès maintenant. Reste encore quelques espaces de libres mais qui seront comblés d’ici la prochaine semaine. Je vous avais parlé d’Andrew McAfee, le «père» de l’Entreprise 2.0 qui sera à Montréal ainsi que Scott Gavin, connu sous le surnom «d’évangéliste de l’Entreprise 2.0». Seront aussi de la partie, le 14 mai prochain, des noms prestigieux comme Bryan Eisenberg, l’auteur de «Waiting for your cat to Bark» Jon Husband, Fred Cavazza et le «dématérialiseur» d’entreprise, Loïc LeMeur.

Les résultats de trois études canadiennes seront dévoilés, il y aura le match-revanche Brunet-Bouchard-Tapp, animé par JF Renaud, (la vidéo du match de novembre dernier sera disponible sous peu sur le blogue de la conférence et sur le groupe Facebook) un webcamp gratuit sous l’égide de Sylvain Carle et aussi et c’est tout nouveau, un «launch pad» pour les compagnies montréalaises du Web 2.0 qui désirent montrer à la face du monde le fruit de leur travail de développement et ainsi attirer l’attention de possibles investisseurs.

À noter qu’IBM devient le partenaire privilégié de webcom-Montréal et à ce titre, sera très présent. Je vous en reparle bientôt sur le blogue de la conférence, que j’aurai l’honneur d’animer cette année. Je vous parlerai aussi de notre «invité mystère» qui se manifestera au lunch. Et ne manquez pas le cocktail-réseautage de fin de conférence. Tous les conférenciers y seront !

Autre sujet d’intérêt : Saviez-vous que le Québec sera une République en 2024 ??? C’est du moins ce que soutient le magazine Wired… Je suis tombé par hasard sur un reportage tiré du Wikipedia Street Journal, daté du 22 novembre 2024 !!! C’est à voir, ce journal électoral des USA dans une interface Kindle. Un exercice de futurologie et d’intégration des technologies du 2.0 et du Web 3D fascinant et drôle !

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L’entreprise 2.0, réseautage professionnel et IBM

5 mars 2008

Un court billet pour souligner la parution d’un publi-reportage dans l’Actualité.com et qui met en vedette Sophie Beauchemin, Directrice exécutive, Groupe logiciels, chez IBM Canada. Elle y explique comment les entreprises peuvent utiliser le Web 2.0 et ainsi savoir finalement qui fait quoi dans l’entreprise, faire du réseautage professionnel interne et ainsi devenir plus efficaces, plus productifs.

Sophie y va même de l’exemple des réunions virtuelles sur SecondLife pour réduire les coûts. Bref, elle touche une bonne partie des 10 conditions essentielles à la création de la mémoire d’entreprise que j’ai établis l’an dernier et reformulés dans un récent billet.

À noter qu’IBM est le commanditaire principal du prochain webcom-Montréal qui offrira une piste entière sur l’Entreprise 2.0. Et soyez patients avec la vidéo de l’Actualité. Le téléchargement est long et cause des coupures de son… Ils auraient du mettre l’entrevue sur YouTube.

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Le Québec en avance, pas si sûr…

2 mars 2008

Sur le blogue B-R-Ent, a lieu présentement une conversation intéressante mettant en scène deux de ses plus prolifiques rédacteurs, soir Vincent Berthelot et Xavier Aucompte. Vincent demande à Xavier plus de chiffres pour appuyer ses propos sur la prétendue avance du Québec sur la France dans le Web 2.0. Faut dire que Xavier est ici à Montréal depuis un peu plus de deux semaines afin de planifier son installation permanente. Xavier ne pourra pas les lui fournir, pour la bonne raison qu’il n’y en a pas…

Je maintiens ma réserve initiale… Le Québec n’est pas en avance sur la France. On utilise plus Facebook à l’exemple de l’APP (voir ci-dessous) mais moins MySpace ou Ziki… En France, il y a Viadeo et les USA ont LinkedIn. Le Québec a quoi ??? La France a Netvibes et les USA It’sMyNews, le Québec a quoi ??? La France a DailyMotion et les USA YouTube, le Québec a quoi ? TonTuyau ??? Et ainsi de suite…

Xavier parle de l’ami Philippe Martin qui travaille à intégrer des blogues en éducation. L’ami Mario Asselin fait de même. Je suis certain qu’en cherchant un peu, on peut trouver des initiatives semblables en France. En France, dans le Vercors, il y a à tous les ans, la conférence d’Autrans. Rien de semblable ici au Québec. À Montréal, à la fin 2006, nous avons rassemblé de peine et de misère, une soixantaine de personnes pour parler de Web 2.0 alors qu’en France la conférence LeWeb3 accueillait plus de 1 000 personnes !

À notre dernière édition de webcom-Montréal, en novembre, nous avons accueilli 250 participants. Un mois plus tard à Paris, nous étions 2 000 à LeWeb3. Toujours en décembre dernier, a eu lieu la première conférence française sur l’Entreprise 2.0. Les américains ont la leur à Boston depuis l’an dernier. Le Québec organisera une piste Entreprise 2.0 au sein de la conférence webcom au printemps. Trois études de cas seront présentées à cette conférence. Toutes trois européennes, dont deux françaises. En avance au Québec ???

Le Québec n’a pas d’études de cas d’entreprises 2.0. Pourtant la France en a : Dassault, Renault, la RATP, l’Oréal, etc. Pas convaincus ? Lisez ce qu’en dit Michel Germain, professeur au CELSA et directeur associé d’Arctus : . Ici au Québec, il faudra attendre 2009 pour pouvoir présenter un cas solide. L’intégration de wikis ne fait que commencer. Les premiers ont été expérimentés en 2006 !!! Les premiers sites sont apparus en 2008 grâce à des pionniers comme Sébastien Paquet ou Marc Laporte. En voici un exemple :

 

Cet exemple n’est pas un cas d’intégration en entreprise. En 2007, Loto-Québec a tenté l’expérience mais a dû arrêter, faute de budget et de volonté manégériale. En 2008, la SAQ se lance dans l’aventure mais les résultats ne seront probants qu’en 2009 et porteront sur des wikis générés par Microsoft… Ce qui m’amène à un autre point de divergence avec Xavier.

La présentation sur le logiciel libre à la télé, à laquelle il réfère, s’est faite à un canal de télé communautaire et pas à une grande chaîne, ce qui est révélateur : En Amérique du Nord, la culture technologique dans les grandes entreprises est PROPRIÉTAIRE. Ce qui domine le marché, c’est IBM et Microsoft ainsi que BEA et SAP. Ces grandes sociétés offrent depuis peu des solutions 2.0 mais toujours propriétaires, à base de licences d’utiilisation. Où sont les BlueKiwi ou Headshift ici au Québec ? Le LL c’est pour la PME/PMI, pour les associations et encore !!! Les ordres professionnels au Québec utilisent des logiciels propriétaires et des CMS 1.0 du style SiteCore !!!

Dans sa réflexion, Xavier cite son premier mardi à Montréal. Nous avons tous deux assisté à un événement regroupant des professionnels des relations publiques. Il l’avoue lui-même. Il a vu le fossé immense qui sépare les «initiés du Web 2.0» tels que Mitch Joel et l’industrie elle-même, alors représentée par Mylène Forget. Les RP au Québec ne sont pas 2.0 ni même 1.5. Même chose en marketing et en communications. Les grandes entreprises ont toujours des sites Internet et intranet 1.0, conçus à la fin des années 90 ou au début 2000. Des sites où toute conversation, tout dialogue entreprise vs employés est absente et au mieux présente mais strictement contrôlée.

Autre point de divergence avec Xavier. Le seul domaine où le Québec est peut-être en avance, c’est dans le domaine des moteurs de recherche avec NStein, Delphes, Coveo et Nomino et la recherche en langage naturel…

Bref, je persiste et signe : Le Québec accuse un retard dans le Web 2.0 et surtout dans l’entreprise 2.0. Le retard sera comblé sans doute mais la route est longue et semée d’imprévus tels que l’actuel ralentissement économique. S’il se poursuit, les entreprises vont-elles investir massivement dans les nouvelles technologies 2.0 ? Elles étaient encore frileuses récemment, ce qu’avait noté le copain Pascal Veilleux.

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Andrew McAfee et l’Entreprise 2.0 à Montréal !

23 février 2008

Certains se souviendront d’une série de billets que j’ai commis sur le «duel» McAfee-Davenport. Je posais en titre la question :«McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0 ?» Eh bien, nous en saurons un peu plus le 14 mai prochain lors de le 5e édition des Rendez-vous interactifs de webcom-Montréal. L’illustre professeur du Harvard Business School, sera à Montréal et fera la conférence d’ouverture et participera à un panel en fin de journée sur :«L’Entreprise 2.0, mythe ou réalité».

Une photo de novembre dernier avec à l’avant-plan Mitch Joel

En fait, webcom présentera une piste entière consacrée à l’Entreprise 2.0, avec d’autres noms connus tels que Scott Gavin, Jon Husband, Bretrand Duperrin et Fred Cavazza et plusieurs autres. Le programme sera d’ailleurs en ondes au début du mois de mars mais on peut déjà se faire une idée sur le groupe Facebook de l’événement.

Trois pistes simultanées (Entreprise 2.0, Marketing 2.0 et Solutions 2.0), des conférences, des entretiens, des panels, un webcamp, un «launch pad», le dévoilement d’études telles que l’Indice Internet SECOR ainsi que la présence du très renommé Bryan Eisenberg, figure légendaire de la Web Analytics. Sa présence à Montréal ne passe déjà pas inaperçue car Stéphane Hamel en parle sur son blogue. Je vous en reparle bientôt car d’autres gros noms viendront s’ajouter pour en faire l’événement de l’année 2008 à Montréal. Je vous laisse avec une vidéo mettant en vedette les frères Eisenberg et leur nouveau bouquin intitulé :«Waiting for your Cat to Bark».

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Et je m’en voudrais d’oublier notre conférencier qui clôturera la journée. Ainsi, nous aurons la chance d’accueillir le nouveau californien Loïc LeMeur, blogueur et fondateur de Seesmic. Ce dernier viendra justement nous parler de l’expérience tout-à-fait unique de Seesmic, une entreprise de micro-blogging vidéo, complètement dématérialisée et conçue par ses utilisateurs. Oh ! En passant, Loïc a récemment levé le voile sur le financement de Seesmic. Lisez son billet ICI.

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Le Québec et l’entreprise 2.0 : Un accouchement difficile…

15 février 2008

Je vous ai dit que je vous reparlerais d’entreprise 2.0… D’une part pour vous mentionner que le phénomène prend de l’ampleur un peu partout en Occident mais que, comme pour le Web 2.0, le Québec semble trainer en queue de peloton… Pour y remédier, plusieurs y travaillent mais pas facile… Mais avant de traiter de ce problème, je vous laisse quelques adresses qui témoignent de l’intérêt suscité par l’intégration des technologies du Web 2.0 dans les entreprises.

Il y aura bientôt un ouvrage collectif et un manifeste dont je vous reparlerai dans un autre billet mais tout d’abord les conférences :

La plus prestigieuse, organisée à Boston par Tim O’Reilly et qui se déroulera en juin prochain :

Enterprise 2.0

Mais il y a aussi les grandes firmes de vigie technologique qui emboîtent le pas :

Gartner Portals, Content & Collaboration Summit

Et pour ne pas être en reste Forrester offre en Grande-Bretagne:

Enterprise 2.0: Web 2.0 Dresses Up for Business

Et il y a aussi la conférence qu’organise l’amie Jane Dysart à San José en Californie depuis des lunes et qui devrait aussi présenter dans sa programmation étendue un volet Enttreprise 2.0. Je le sais de bonne source pour lui en avoir parlé il y a quelques minutes…

KM World & Intranets

Déjà en décembre dernier, il y avait aussi eu à Paris une première conférence francophone, organisée par les copains Xavier Aucompte et Vincent Berthelot :

Stratégiesconférences : L’Entreprise 2.0

Les copains d’outre-Atlantique seront des nôtres à webcom-Montréal le 14 mai. En effet, les Rendez-vous interactifs prendront eux aussi le virage. Ainsi, une piste complète sera dédiée à l’entreprise 2.0. Et tout le gratin international y sera ! Presque confirmée, la présence d’Andrew McAfee, du Harvard business School, à qui l’on doit le terme Enterprise 2.0, «l’évangéliste» britannique Scott Gavin, l’américain Bill Ives, le canadien Jon Husband ainsi que d’autres copains français tels que Bertrand Duperrin. À noter aussi le présence de compagnies telles qu’IBM et BlueKiwi et K3 Média, très impliquées dans ce domaine.

Des compagnies qui travaillent toutes avec les consultants comme nous à faire progresser la notion en entreprise. Comme je l’ai écrit en début de billet, le Québec est encore une fois à la traîne… Déjà aux USA et en Europe, les exemples se multiplient Procter & Gamble, IBM, Ford, GM, DuPont, Cisco, Boeing, Hewlett-Packard, GoldCorp ici au Canada mais aussi Dassault, ELF et la RATP en France, le Department of Health and South Yorkshire Strategic Health Authority en GB, Dreadner Kleinwort Wasserstein en Allemagne…

Pour une idée encore plus précise du taux d’adoption, je vous réfère à la consoeur Jane McConnell. Pour ceux qui ne la connaissent pas, il s’agit d’une anglaise qui vit en France, qui travaille en consultation, donne des conférences et publie régulièrement sur les intranets., Cette année, elle propose une étude très intéressante à laquelle elle a joint un volet Entreprise 2.0 et qui porte aussi bien sur l’Europe que sur l’Amérique du Nord.

Au Québec ? J’ai posé la question à plusieurs confrères et consoeurs, dont Philippe Martin, Pascal Veilleux&Caroline Gagnon, Michèle Blanc, Mario Asselin et autres… Peu de concret encore… C’est d’ailleurs le sujet du dernier billet de Caroline ICI. Mario me parle bien entendu des succès d’Opossum auprès des institutions scolaires, plusieurs autres d’initiatives d’intégration de blogues externes… À ce titre j’aime bien ce qu’a fait Michèle avec Dessins Drummond, dont le PDG, Yves Carignan fait maintenant partie des blogueurs d’affaires avec son blogue perso.

Donc, des initiatives externes mais bien peu de choses concrètes à l’interne. L’Entreprise 2.0 au Québec est en devenir. La vague de refonte des intranets corporatifs qui déferle présentement et qui nous tient tous occupés devrait aider au déblocage. Les premières études de cas concrètes devraient donc arriver fin 2008, début 2009.

Et je le dis depuis le début 2006, ce qui devrait forcer la main aux entreprises québécoises, c’est la vague de départs massifs à la retraite d’ici 2015 !!! Une telle saignée (jusqu’à 60% dans certains cas) nécessitera la création de ce que j’appelle la Mémoire d’entreprise (J’en ai parlé, entre autres ICI et ICI). Les entreprises ne peuvent plus se permettre de perdre savoir faire et expertise. Les technologies du Web 2.0 vont grandement faciliter la transition et la création de cette mémoire. Mais pas seulement sa création. Voici où j’en suis rendu dans ma réflexion à ce sujet. Cette réflexion va d’ailleurs faire partie d’un futur ouvrage Collectif Québec-France et alimente une des conférences que je donne régulièrement en entreprise.

La Mémoire d’entreprise en dix étapes :


Entreprise 2.0 Événements OpenSocialWeb

Un retour sur les réseaux sociaux…

10 février 2008

Un billet dominical sur la journée de mercredi sur les réseaux sociaux. Juste pour mentionner un ou deux faits : Le premier c’est que de tous les intervenants, seul Geoffroi Garon a pensé d’aborder le volet RH des réseaux sociaux soit, entre autres, des ressources qu’il faut avoir ou embaucher et parle de sept nouveaux types de postes. En fait Geoffroi va plus loin et a abordé le concept de l’Entreprise 2.0.

Voici ce qu’il en dit en introduction sur son blogue où il a reproduit le contenu de sa conférence :

«… les entreprises doivent relever de grands défis, autant dans leur volonté stratégique et culturelle que dans leurs structures internes et leurs modèles de gestion et de management. Les trois secteurs à considérer en priorité pour réussir votre entrez dans cet univers du Web participatif sont les ressources humaines, les technologies et les processus internes.»

Est aussi passé presqu’inaperçu, une petite phrase lancée par Martin Aubut et qui, si j’ai bien compris, placerait Canoe dans le giron du Open Social Initiative. J’ai cherché sur Canoe.ca mais n’ai rien trouvé pour le moment sur une quelconque entente, ni sur le site du Open Social.

Parlant de passer inaperçu, je dois dire que cette journée de mercredi, consacrée aux réseaux sociaux, m’a fait passer à côté d’un autre événement d’importance qui se déroulait en même temps à Montréal, soit le déjeûner-conférence de la WAA (World Analytics Association) avec au programme le président de cette association, le très connu et un peu «gourou» de l’analyse Web, Jim Sterne.

Ce dernier est venu à Montréal pour donner «un éclairage sur la maturité de l’industrie de l’analyse Web, l’expertise disponible dans le marché, les défis et opportunités et le rôle que les gestionnaires Web, conseillers marketing et analystes peuvent jouer au sein d’entreprises qui adoptent un processus d’amélioration continue de leurs activités marketing».

Finalement, la journée sur les réseaux sociaux aura aussi été l’opportunité de m’introduire aux «Twitter Packs». Je concède que je ne connaissais pas… Faute avouée à moitié pardonnée. Je suis maintenant membre du «pack» New Media, Social Media… Et aussi de m’introduire au blogue et aux billets de Jeremiah Owyang, analyste chez Forrester et spécialiste des réseaux sociaux. À rajouter dans la blogroll et dans mon Netvibes…

Entreprise 2.0

Monopoly World : Participez à la conception !

24 janvier 2008

Je ne suis pas spécialiste du marketing Web, je vous le dis tout de suite. Il y a mes ami(e)s de l’AMM-PCM et du Yulbiz.org pour cela. Mais je ne pouvais pas passer à côté de l’initiative de Hasbro. Cette compagnie spécialisée, entre autres, dans les jeux de société pépare la mise en marché et le lancement d’une nouvelle édition mondiale du jeu le plus populaire de la planète, nul autre que le Monopoly (Plus de 200 millions de jeux vendus). Le jeu intitulé Monopoly World Edition aura comme particularité d’afficher des villes de partout sur la planète, qui apparaitront sur le fameux parcours carré à la place des traditionnels terrains Ventnor, Pennsylvania, Tennessee, Place du Parc, etc.

Mais quelle ville choisir ? On a donc eu l’idée de mettre sur pied un site où l’on incite les Internautes à voter pour les villes de leur choix. Une ou plusieurs… Pour l’instant, Paris et Londres trônent au somment des 20 villes les plus populaires, les 20 à apparaitre sur le jeu selon les codes de couleurs traditionnels, les bleus marine étant les plus chers parce que les plus votés. Donc Paris et Londres remplaceraient Promenade et Place du Parc. (Voir le détail des parcours traditionnels ICI)

Montréal dans tout cela ? Pas si mal car nous sommes au 19e rang, sur un pied d’égalité avec Moscou et Édimbourg, pour remplacer les avenues de l’Orient, Vermont ou Connecticut… Pour voter, il faut vous inscrire ICI. Faites vite car le décompte se poursuit. Au moment d’écrire ces lignes, il restait 36 jours, trois heures, 14 minutes et 45 secondes pour voter !

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Vous me permetterez…

17 janvier 2008

Pour ce billet tout-à-fait spécial, vous me permetterez de sortir, pour une fois, de ma réserve habituelle et des simples considérations professionnelles ou technologiques. En effet, je ne veux pas vous parler de Web 2.0 ou d’entreprise 2.0 mais tout simplement d’amitié…

Je n’avais pas encore réagi à la bombe qu’a lancée Michelle sur son blogue au sujet de sa maladie et je pèse bien le mot. Elle m’avait fait part de la situation un peu dans les mêmes termes qu’elle a utilisés dans ce que je considère être un des meilleurs billets jamais écrits et que vous retrouvez ICI. Il en faut du courage, du «guts» pour y aller ainsi, public et faire face aux tabous sociaux encore très fermement ancrés. Le pire, c’est que Michelle vivra probablement l’opprobre de la part de ses proches, pas de nous ses collègues et amis. C’est ça le pire…

Le meilleur c’est que depuis ce fameux samedi du mois d’août, Michelle commence à vivre. Fini le personnage fort en gueule, le macho de service qui «bulldoze» tout sur son passage, le personnage du blogue à vagues, des Yulbiz et des sorties tardives à Paris à narguer belges, français et suisses… En fait, depuis ce jour de novembre où j’ai été mis en face de la vraie nature de Michelle, j’ai vraiment commencé à apprécier, pas le personnage mais l’être qui se cachait derrière. Un être adouci, sensible et profondément humain…

Je savais que pour elle, la route serait longue et semée d’embûches. En fait, combien de fois me suis-je fait demander depuis : «Tu savais ?» ou encore «C’est sérieux, non c’t’une joke ?». J’ai fait face à l’incrédulité, à la surprise et quelquefois à l’incompréhension. Imaginez pour elle… De tout cela, on en avait discuté ; elle savait fort bien qu’en publiant ce billet, il y aurait plus que de simples vagues….

En fait elle savait qu’elle aurait à souffrir et faire souffrir et cela, peu de gens sont prêts à en assumer les conséquences. Et pour cela, Michelle Blanc a toute mon admiration et toute mon amitié.

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Andrew McAfee est-il le messie…(suite et fin)

12 janvier 2008

À la suite du Webinar d’hier sur l’entreprise 2.0, je suis retourné sur le blogue de Fastfoward pour lire les réactions et commentaires sur la nature du débat Davenport-McAfee. En voici une amusante sur la notion de contrôle de la part des gestionnaires :«They have already LOST control of the message. They need to get over the command & control idea. It’s nonexistent.»

Beaucoup de commentaires ont cependant porté et gravité autour de la notion de gestion du savoir ou Knowledge Management. Je voudrais ainsi vous rapporter les deux commentaires les plus pertinents sur ce sujet crucial et écrits par nuls autres que Bill Ives et Jon Husband, tous deux présents au Webinar. Tout d’abord Bill :

«I think that most of the successful KM applications were workflow aligned and when KM was a separate document repository outside of business processes, it was much less successful. Then it became managing knowledge rather than supporting work. I think there is a parallel with web 2.0. Tom seemed to use the blog or wiki outside a work process as a strawman. Many of the documented success stories in enterprise 2.0 have been when a team replaced email with web 2.0 type tools (rather they be blogs, wikis or some of the newer workflow apps that have emerged). When web 2.0 or enterprise 2.0 tools are aligned with workflow to make process and participation more transparent and more efficient there are documented business benefits. I know team workspaces have existed for some time but they did not have the same impact. Blog as speaking platform can work in the right situation but web 2.0 as project enablement works most of the time. »

Et ensuite Jon en réponse à Bill :

«I think that most of the successful KM applications were workflow aligned and when KM was a separate document repository outside of business processes, it was much less successful. Then it became managing knowledge rather than supporting work. I think there is a parallel with web 2.0.

Yes. The Enterprise 2.0 environment (for shorthand purposes here.. I personally am not too hung up about whether something should be called 2.0 or not) characterized by the tools (wikis, blogs, RSS, etc.) provides the “connectivity” called for in KM theory. It was called for in KM theory, but not so much addressed in (generally) KM implementation initiatives. Much of what was addressed by KM over the past decade was the architecture and functionality of taxonomies, database, info retrieval capability, re-use of knowledge “objects” and so on. This fit better, at that time, with the prevailing management-science derived mindset efficiency as a primary driver of productivity.

The aspect(s) of KM that was less addressed back then (and brought up in the McAfee / Davenport dialog) was the access to and use of collaboration practices, tools and the embedding of those in ongoing work design. Back then this was the province of organizational development theory and practice. As a work design practitioner, I can assure you that collaboration was not widely discussed in most workplaces until the late 90’s. Previous work design involved separating and segmenting knowledge and accountability (take a look at any of the most-widely-used job evaluation schemes, job evaluation being the assessment of how a job is designed and where it belongs in an organization’s designed structure). Yes, there were books and workshops about organizational culture, and (starting in the early 90’s) more and more books and pronouncements about learning and ongoing change and the importance of effective leadership.

BUT … the tools and web services that underly what we are calling Web 2.0 have begun to enable more easily, more widely and more ubiquitously the kinds of things that OD theory and practice called for but were only able to work with as “interventions”, as attempts to make smallish changes to work processes, to the why-and-how of people doing work in a highly organized and highly structured setting.

I think this is why there has been so much talk back-and-forth about emergence versus architected work design. We are coming from an era where it was highly architected using one dominant model in which people would talk and exchange and share and do all the things that are now accessible with social software in connected environments .. but they would do this outside the formal architected environment. It went on, and it was the grease, the enabling mechanism .. it just wasn’t visible as “work” .. except in the arenas where it was acceptable, the less-defined and higher-value “knowledge work”, or in other words, the stuff senior managers and executives did ( talk in meetings, sharing questions and viewpoints and other sources of information and knowledge about something or other).

The era we are moving into lets more people do more of this .. and it does not fit easily into the ways that we still design work. The “connectivity” afforded by social software and a much more highly interconnected (tools, infrastructure and people ) environment will keep teaching us more and more about the need for new ways to design work.

It’s been building up and coming at us for a long time. The connectivity was essentially missing, or was not the first part of KM theory to be addressed a decade or so ago. Social computing in the workplace, what was called KM previously and enterprise 2.0 (whatever it is and will become) belong together, in my opinion.

The combination will have a large impact on organizational sociology. I would bet that how we design work will change a great deal in the next 5 to 10 years. The impact I suggest on organizational sociology has also been building up and coming at us for a couple of decades .. check out how management and leadership development curricula have changed (and not changed) over the past three decades.»

J’aime bien le dernier paragraphe de la réflexion de Jon qui amène la notion de sociologie organisationnelle et qui lie KM et 2.0 aux changements fondamentaux à survenir au cours des prochaines années au sein des entreprises, 2.0 ou pas. Des changements que j’ai associés dans mon billet précédent à l’arrivée des nouvelles générations 2.0 et 3D (la génération Y et la NetGen). À ce sujet, Éric Blot se demandait en commentaire :

«Mais pour que les générations 2.0 et 3D imposent une nouvelle façon de se comporter dans l’entreprise, ne devons nous pas attendre qu’ils vieillissent un peu eux aussi et prennent véritablement les commandes des postes clés de nos entreprises   ?»

À cette interrogation, je réponds par la négative. Comme le dit Jon, ils vont profondément marquer la sociologie organisationnelle au cours des 5 à 10 prochaines années. Les services RH appréhendent un choc culturel et générationnel et sont présentement avides de solutions pour contrer ce phénomène. La vague, que dis-je, le Tsunami de départs à la retraite d’ici 2014 et le renouvellement de cette main d’oeuvre va forcer la hiérarchie traditionnelle à s’adapter. Le changement de paradigme est là ! Avant, quand la vague du BabyBoom a investi les entreprises, hommes et femmes ont adhéré au  modèle hiérarchique traditionnel. Comme le disait un manager français à qui j’en ai déjà parlé : «Donnez-leur an an et vous verrez, ils auront intégré le moule.» Tu peux bien manifester et avoir les cheveux longs à l’école mais au bureau c’est complet-cravate et cheveux courts. Tu commences en bas de l’échelle, tu te bâtis une carrière, tu accumules l’information et les contacts et tu gravis les échelons de la hiérarchie en partageant le moins possible parce que l’information, c’est le pouvoir.

Ce modèle traditionnel basé sur la compétition interne est présentement mis à mal par les «petits nouveaux» de la génération Y. Ces derniers se foutent bien de la «culture d’entreprise». Ils sont mobiles et veulent non seulement une qualité de vie mais aussi une qualité de travail. Un travail basé sur autre chose que la compétition et le semaine officieuse de 70 heures. C’est pour cette raison que j’avais conclu qu’ils allaient imposer à l’entreprise leurs valeurs, leur mode de vie, leur façon de voir le travail, leur façon de collaborer et leurs outils pour le faire.

Et que je disais que la vieille hiérarchie n’a qu’à bien se tenir car une autre et à la veille de naître et Jon Husband en parle depuis déjà quelques années : la Wirearchy. Une relation à l’autorité beaucoup plus inclusive, moins autoritaire, plus participative et non directive. Une entreprise plus horizontale que verticale et branchée non seulement sur les technologies mais sur la créativité de ce que l’on appelle encore aujourd’hui et de façon très 1.0, son «capital humain».

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Andrew McAfee est-il le messie de l’Entreprise 2.0 ???

11 janvier 2008

S’il faut en croire Thomas Davenport, la réponse est oui car il n’a pas arrêté, au cours du débat-webinar qui s’est tenu aujourd’hui, de le traiter ainsi : «Stop talking messianic» a-t-il lancé lors d’un échange un peu musclé. En fait Davenport est revenu dans ce débat avec les arguments qu’il avait employés à Boston l’an dernier : L’entreprise 2.0 n’existe pas, et toutes les technologies du Web 2.0 ne changeront pas les entreprises, du moins dans leur modèle organisationnel. Mieux, il en remet en affirmant que les entreprises peuvent faire tout ce que «promettent» les technologies du Web 2.0 avec des technologies antérieures, du fax au courriel en passant par Lotus Notes !!!

En fait son argumentation tient à deux choses : «CEO’s will still want to be CEO’s, so organizations won’t change because of these technologies» et son second point est que les entreprises peuvent faire aussi bien avec les outils du 1.0 qu’avec ceux du 2.0. «the tools have been there for a few decades». Il a ainsi provoqué Andrew McAfee tout au long de l’heure qu’a duré le débat. De son côté, McAfee s’est bien défendu d’être un messie de l’entreprise 2.0 et est resté très modéré dans ses propos, tentant de donner des exemples d’entreprises où l’adoption d’outils du Web 2.0, blogues ou wikis en particulier, ont modifié leur approche à la collaboration, le partage du savoir et l’innovation.

Il s’est longuement étendu sur le cas de la CIA et de son «Intellipedia», qui selon lui, a changé la façon dont l’information est maintenant partagée au sein de l’agence. Davenport a rétorqué que les changements au sein de l’agence ont été avant tout organisationnels et motivés par les événements de 9/11 et que les outils du 1.0 auraient tout aussi bien fait l’affaire. À un certain moment, il a même parlé qu’il valait mieux encore avoir un gestionnaire qui partage l’information en faisant le tour des bureaux en réponse à McAfee qui parlait de l’importance des blogues en entreprise ! Au moins à cet argument, McAfee a rétorqué avec justesse :«The new technologies can help management to stay on top of what’s happening in the enterprise».

À la fin du débat, le modérateur Jim McGee, qui incidemment, penchait plus du côté de McAfee et qui intervenait même en essayant de coincer Davenport, a fini par dire que trop de temps avait été perdu dans ce débat sur une guerre des mots. Et il avait raison car les deux protagonistes ont passé un bon dix minutes à parler du bien fondé ou non du terme Entreprise 2.0, Davenport parlant de Groupware 2.0 ou de de KM 1.0 et revenant à son mantra «You have in the enterprise all what is needed to do the same things Web 2.0 is supposed to do». Quelle frustration de ne pas pouvoir intervenir et répondre : Mais si tous les outils sont là, pourquoi l’entreprise ne réussit-elle pas à mieux collaborer, à mieux capturer et partager le savoir, pourquoi perd-elle constamment sa mémoire ???

Un autre exemple de cette grande incompréhension : Andrew McAfee tenait en partie la réponse à ces interrogations en parlant des architectures technologiques organisationnelles rigides et fermées qui ont été créées par les TI. Que ce sont elles qui ont limité le potentiel créateur et innovant des employés. Là-dessus, tout ce qu’a trouvé à répondre Davenport c’est qu’on avait créé les bibliothèques et que ces dernières sont très architecturées (…) Et les deux protagonistes de s’entendre sur le fait que ces architectures existent parce que les gestionnaires ne veulent pas perdre de pouvoir et de contrôle mais Andrew McAfee de revenir ensuite en disant qu’ils auraient tout avantage à desserrer la bride et à promouvoir l’utilisation des nouveaux outils afin de générer plus d’innovation «and to unleash creativity».

Le plus frustrant, ce fut d’entendre Davenport répliquer :«They can do it with the existing technology tools or even the previous ones». Mais pour l’amour, pourquoi ne l’ont-ils pas encore fait ? Pourquoi les outils de KM 1.0 n’ont-ils jamais donné les résultats escomptés ? Pourquoi le eLearning n’a-t-il pas levé ? Pourquoi les CMS et WCMS sont-ils toujours si difficiles à utiliser («cumbersome», dixit McAfee) ? Pourquoi la GEID est-elle si difficile à implanter ?

Que McAfee ait inventé le terme d’entreprise 2.0, ce qui déplait au plus haut point à Davenport, ne veut pas dire que l’entreprise va changer du jour au lendemain. Tous s’entendent là-dessus. Et Davenport de concéder :«Yes explore these technologies, yes add them to your toolkit but don’t hope that these technologies will transform the enterprise by thmselves». Et il a raison là-dessus. McAffee renchérit d’ailleurs en disant que son entreprise 2.0 «is a blend of technologies, some more powerful in transformation than others». Aussi raison…

Mais tous deux passent à côté du vrai enjeu pour l’entreprise de demain, 2.0 ou pas 2.0… Davenport et McAfee sont de la génération du BabyBoom et n’anticipent pas ou n’ont pas voulu anticiper, dans ce débat, l’aspect fondamental du changement organisationnel que les générations 2.0 et 3D (la génération Y et la NetGen) vont imposer à l’entreprise : leurs valeurs, leur mode de vie, leur façon de voir le travail, leur façon de collaborer et leurs outils pour le faire. La vieille hiérarchie n’a qu’à bien se tenir car une autre et à la veille de naître et Jon Husband en parle depuis déjà quelques années : la Wirearchy. Une relation à l’autorité beaucoup plus inclusive, moins autoritaire, plus participative et non directive. Une entreprise plus horizontale que verticale et branchée non seulement sur les technologies mais sur la créativité de ce que l’on appelle encore aujourd’hui et de façon très 1.0, son «capital humain».

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Un beau débat en perspectives…

10 janvier 2008

Merci au copain Pascal Veilleux de m’avoir mis sur la piste… Demain, le 11 janvier à 11h00 aura lieu le match revanche entre Thomas Davenport et Andrew McAfee sur leurs «Disagreements over Viability of Enterprise 2.0», comme le dit le courriel de confirmation de mon inscription au Webinar. Pourquoi match revanche ? Certains se souviendront que les deux hommes s’étaient rencontrés dans un débat qui n’en fut pas un lors de la seconde édition de la conférence Enterprise 2.0 à Boston, l’an dernier. J’en avais parlé ICI.

Cette fois, l’événement est préparé par l’organisation de la conférence FastFoward2008 et amplement publicisé sur leur blogue où déjà, plusieurs personnalités ont déjà commenté. Des personnalités comme Jon Husband et Bill Ives, qui est un pote d’Andrew McAfee. Parmi les sujets à discuter :

  • Are the barriers to adoption – human, cultural and political in nature – too large to overcome?
  • Is there enough ongoing momentum to ensure broad-based adoption in certain industries?
  • What processes are most likely to benefit from Enterprise 2.0 tools?
  • How will success be measured?

J’ai hâte à demain. Si vous voulez y participer, inscrivez-vous ICI.